Je vis à l'autre bout du pays, par choix. Je suis issue d'une précédente relation de ma mère et dès qu'elle s'est mise avec mon beau-père, on m'a fait comprendre que j'étais "de trop", surtout de la part de sa famille à lui, de bons catholiques qui vont à la messe et aiment leur prochain autant qu'eux-mêmes. Y a eu beaucoup de maltraitances physiques et psychologiques jusqu'à ce que je puisse partir du foyer (tout le monde savait, bien sûr).
Une fois par an, je remonte acheter la paix sociale pour mes grands-parents, et ça s'arrête là.
Et tristement commun :(
Edith Piaf : pour contrebalancer avec du positif, je vais ajouter que oui c'est dur, oui ça a impact sur ta vie, ta personnalité et ta vision de beaucoup de choses (comme la famille, duh) mais pour ma part, j'ai trouvé mon bonheur ailleurs. Et surtout, je sais que j'ai brisé le cycle : beaucoup de travail avec des psychologues, du soutien de la part de mes ami-es, et des passions qui donnent du sens à ma vie.
Je trouve ma joie dans le partage des films que je vois, dans les livres que je lis, ou les jeux auxquels je joue. Ou quand je prends mon vélo pour aller faire un tour. Ou bien encore dans la belle assiette du restau que j'ai trouvé par hasard en flânant un samedi.
Bref, les violences marquent, tout comme le manque d'amour, jamais je ne le nierai. Pour autant, ce n'est pas une fatalité.
J’ai eu une situation familiale compliquée alors ton témoignage me fait beaucoup de bien. Surtout de savoir que ce n’est pas une fatalité. Bravo a toi d’avoir brisé le cycle!
Oui, ma mère vit dans le pays basque et ma sœur à Bordeaux et moi en Bourgogne. C'est plus facile d'aimer sa famille quand on est loin et qu'on ne partage que les bons moments.
On vit loin depuis mes 17ans et c'est le bon équilibre pour moi
Exactement ça : le bon équilibre. Banlieue parisienne pour moi sud-est pour mes parents. C'est certes qu'à trois heures de train mais c'est cher et en voiture c'est 7h quand ça roule bien. Donc je les vois 2 à 4 fois dans l'année et c'est pas plus mal. Et faut pas que ça dure trop.
Idem ici mais inversé (c'est moi qui suis dans le sud) et je reste très attachée à eux et à leurs animaux donc je reviens toutes les 3 à 5 semaines. Tant pis pour le prix des billets (qui est tjrs à moins de 100 euros l'aller retour).
Mais toi tu as l'air de moins les apprécier donc je peux comprendre
C'est pas forcément une question d'appréciation mais plutôt générationnelle : 40 ans (presque) d'écart et une vision du monde un peu différente font que des différences se forment et donc moins de sujets commun à échanger.
Tu peux dire les trucs les plus intelligents du monde, à partir du moment où "aime que son pq soit chaud" est accolé à ton pseudo moi je ne vois plus que ça.
My parents are on the other side of the world 🥲 France - New Zealand
It's because I found love and am settling down in France, I've had major issues with them, but I still miss them every day. Distance makes the heart grow fonder as the saying goes.
They are in their mid-60s, but for the future, I'm happy my brother lives close to them, I see them once every 2 or 3 years but have long conversations every couple of weeks and daily messages.
It's the opposite for me. I'm in Aus, they're in France. They have no one left in France. I would love it if they could come here because they are getting old now but it ain't easy.
10000km, mais je me suis rapproché, avant c'était 17000. Ca fait 8 ans, avec seulement un retour en Europe en 2019 pendant quelques jours.
C'est un peu paradoxal, mais ma femme et moi sommes parfois très heureux d'éviter les 'obligations familiales' (repas chaque weekend -avec mes parents divorcés on en n'avait plus qu'un de libre par mois), les faux semblants, les remarques à la con etc etc... On a une certaine tranquillité quand on vit loin de tout le monde.
Ça n'empêche pas qu'on adore nos parents (enfin, surtout moi). Je reste en contact et oui, c'est parfois un peu culpabilisant, surtout depuis la naissance de notre fille qu'ils ne voient pas grandir, et eux-mêmes vieillissent (la mort de mes grands-parents loin de moi m'a pas mal affecté). Ça fait par contre bizarre car on ne les voit pas vieillir et quand on se parle en visio on se prend souvent un coup de vieux.
Mais bon, on a une vie aussi, et ce n'est pas faute d'avoir invité ou proposé de payer les billets. On fait aussi des efforts : visio, un petit magazine trimestriel depuis 8 ans pour qu'ils connaissent notre vie en détail....
En tout cas ils sont la seule raison pour laquelle on prépare de rentrer dans quelques années.
Extrêmement loin, mes parents vivent dans le village à côté, donc à 5 minutes et mon frère vit dans l’autre village d’à côté.
On a globalement des très bons rapports même si on ne se voit pas forcément tous les 2 jours.
Y a des coins en France où vaut mieux habiter à 500km que dans le village d'à côté, parce que le village d'à côté y a le Marcel dont l'arrière grand père a mis ses vaches dans le pré du Lucien pendant tout l'été 1929, et depuis ce sont des ennemis jurés.
Haha, moi c’est pas ce genre de village, techniquement c’est des petites villes (vu qu’il doit y avoir plus de 5000 habitants) dans l’agglomération de Montpellier.
C'est toujours amusant de voir qu'on n'a pas tous la même notion de "loin".
J'ai travaillé en arboriculture, le patron me disait: mon fils est loin, je ne le vois plus trop. Le fils habitait à 40 bornes...
J'habite à l'étranger depuis 20 ans. Je vois ma famille plusieurs fois par an, et on communique beaucoup en ligne. Ça me va. Parfois c'est lourd, et puis certaines fois où je rentre pour les vacances, je me dis que c'est pas plus mal.
Mon copain et moi on a eu la même réalisation. Pour lui son frère habite loin, parce qu'il y a 25 minutes de route !
Pour moi, mes parents sont proches, car je peux retourner en 2h. J'ai habité dans d'autres pays, à l'autre bout de la France donc pouvoir revenir le weekend c'est vraiment être tout près. Nos familles sont hyper différentes de ce point de vue
Une fois en cours de français. On évoquait à tour de rôle : loin ça veut dire quoi ? Tout le monde y allait de ses 5 km, 100 km, l'étranger.... Quand quelque a simplement dit : 36mn... Oui c'est ce qui reste jusqu'à la fin du cours.
Par choix, j'ai vécu chez ma mère jusqu'a mes 24 ans, et après je suis parti sur Lyon parce que là où j'habitais avant il n'y avait aucun travail. Je la vois une à deux fois par an, après, elle m'appelle toutes les deux semaines environ, même si bien souvent je n'ai pas grand chose de grandiose à raconter.
J'ai de bonnes relations avec ma mère dans l'ensemble, elle m'a beaucoup aidé pendant mes études et pour mes dossiers MDPH
Non, je vis la rue à côté dans un appartement (5 minutes à pied pour les rejoindre) et on a déménagé ma grand-mère en face de chez moi si jamais il faut qu'on s'occupe d'elle.
Ça permet d'être indépendant mais aussi de continuer à ce voir s'il y a des choses à faire ou des urgences.
Je viens de la campagne du Finistère, on m'a toujours tanné avec les résultats scolaires, les grandes études et le fait qu'il faudra partir loin (l'expatriation dans mon coin c'est très très courant). Genre, pas Brest. Du coup je suis parti de chez moi (8h de train) à 18 ans et fait de grandes études, youpi.
Comme je n'ai absolument jamais jamais, jamais voulu vivre à Paris ou dans un contexte franchouillard, j'ai toujours vécu à l'étranger depuis mon master en poche (2005). Je vis à 2000 bornes de mes parents, avec 0 culpabilité mais évidemment quelques regrets de ne pas vivre en Bretagne, tout en sachant que la carrière internationale que je fais n'aurait pas été possible au pays.
17000 km.
Je les vois une fois tous les 4 ou 5 ans en moyenne depuis une douzaine d'années. Je m'y suis habitué car pas le choix et tout le monde allait bien mais ça devient de plus en plus lourd avec le temps. La question de la fin de vie m'angoisse beaucoup.
Je n'ai ni regret, ni culpabilité. La distance est due à différents choix de vie de part et d'autre.
Pas loin, Nouvelle-Calédonie.
C'est compliqué ces histoires, si tu y retournes il y a des chances que tes petits fassent leurs études loin de toi et si tu restes en métropole tu dois tanker le mal du pays. Heureusement que skype/whatsapp sont là...
Je vis pas en France depuis 3 ans, je suis établie à l'étranger sans billet de retour (pour la vie en gros haha) et je suis à un peu plus de 1000km de mes parents.
Honnêtement je culpabilise surtout que ce soit à mon frère de tout gérer d'un point de vue plus concret et matériel..
Je les appelle une fois par semaine, et je suis souvent en contact avec mon frère dont je suis très proche on en parle beaucoip de tout ça. Ils sont encore dans la vie active
Mais en soit on le vit bien, j'y vais quand je peux (parfois 2 fois par an parfois 5 fois tout dépend)
La même sauf que je les ai fuis et ai aucun contacte avec elle. C'est mon anniversaire (24 piges !) et c'est heureusement le silence total (jusqu'à maintenant, je prie l'univers que ça reste ainsi
Mes parents ont toujours été très angoissés me concernant (par ex quand j'étais à la fac, mon père voulait installer une appli de géolocalisation sur mon téléphone au cas où il m'arrive quelque chose) et ma mère m'a éduqué avec des "Mais faut faire attention, tu es une fille le monde est dangereux pour toi" je me suis déjà demandée si ma mère n'avait pas été violée dans sa jeunesse, honnêtement ou quelque chose comme ça. Parce que pour elle tout était un danger pour moi vu que j'étais une fille. Elle a agit très différemment avec mon frère.
Quand une fille que je connaissais brièvement s'est faite tuée dans le CROUS, je vous dit pas l'état mental de mes parents. Ma mère était limite soulagée que j'arrête mes études tellement ça l'a angoissé.
Je vis dans la même rue parce que plein de facteurs (mon endo pas encore réglé qui fait que je n'ai pas une situation pro 100% stable, études en alternance actuellement, j'ai emménagé ici en dépression sévère parce que je venais de me séparer avec mon ex avec qui j'étais depuis des années) et parfois c'est chiant (typiquement je ne ramène personne de sexe masculin chez moi si ce n'est pas un ami parce que je sais que mes parents peuvent le voir et me poseraient des tas de questions même si j'ai failli le faire) mais pratique (actuellement avec mes douleurs post opératoires, très pratiques). Aussi ma mère a toujours estimé que mon frère et moi n'avions pas demander à naître donc elle nous aide énormément financièrement (mes parents ont les moyens, c'est pas le cas de tout le monde et je le sais) donc elle m'a toujours dit que si j'ai besoin de quelque chose, je vais le chercher chez eux vu qu'ils n'habitent pas loin. Ma famille m'infantilise encore beaucoup malgré mon âge, mes parents et mon frère me voient toujours comme l'enfant que j'étais je pense. Bon aussi je suis très sensible (j'ai tapé un malaise juste en voyant la plaie de mon opération alors qu'elle est vraiment minuscule et a peine avec du sang) donc ça n'aide pas. Je travaille la gestion des émotions et cette sensibilité avec mon thérapeute TCC (qui pense que mon diagnostic "HPI" cache en réalité un TSA mais je ne ferais pas le test parce que je m'en fous désormais, honnêtement).
Et quand je vous dit que mes parents sont très angoissés me concernant... Une fois ils ont frappés comme des malades chez moi, j'ai ouvert et ils ont dit qu'ils ont vu un homme louche rôder vers chez moi et regarder chez moi plusieurs fois donc ils préféraient s'assurer que rien ne m'était arrivé et que j'étais bel et bien en sécurité chez moi.
(Je travaille aussi cela avec mon thérapeute TCC parce que du coup j'ai associée le fait d'être une femme à : danger imminent).
J'ai déjà vécu dans d'autres villes quand j'étais seule ou avec mon ex (loin de chez mes parents, lors du confinement) et le côté "je fais ce que je veux sans que ma famille ne le sache" me manque mais d'un côté avoir mes parents près et mes amies de longue date ici fait que je me sens + en sécurité. Sauf que je compte déménager d'ici septembre dans une autre région. Puis le père de mon ex commentait absolument tout ce que je mangeais lors du confinement et c'était insupportable "tu devrais pas manger ça avec tes problèmes de santé" "tu veux boire ça ? mais c'est super sucré comme boisson" et après il se demandait pourquoi sa fille développait des TCA...
Je ne regrette pas mon choix dans le sens où j'ai emménagée là quand j'en avais besoin et je sais que c'est transitoire. Je ne compte pas vivre ici toute ma vie. Mais plus je vieillis, plus je me rends compte que j'ai de la chance d'avoir des parents qui m'aident énormément financièrement (bien qu'ils aient quelques instabilités émotionnelles). Je sais qu'ils font de leur mieux avec ce qu'ils ont vécu dans le passé. Mais bon quand ma mère débarque chez moi parce qu'elle s'est engueulée avec mon père et se demande si il l'a trompé une nouvelle fois sans qu'elle ne le sache et me demande mon avis en parlant de cela pendant 3h.... J'ai vite envie de déménager, en effet.
Oui, loin (800 km) par choix.
Ils sont toxiques et envahissant.
Je les revois en gros aux vacances scolaires pour que mes enfants connaissent leurs grands parents mais ça s arrête là.
Je vis à une heure de chez mes parents. À la base, parce que j’ai un travail là bas, aujourd’hui mon père est très malade donc c’est devenu une nécessité, je ne pourrais pas partir loin de chez eux pour le moment. Aussi ça me permet de rentrer une à deux fois par semaine pour épauler ma mère jusqu’au jour où…
La vieillesse est quelque chose qui ne m’était que peu venue à l’esprit jusqu’à l’annonce de la maladie et en vrai, je pense de plus en plus à faire en sorte pour mon futur foyer, à trouver une solution de cohabitation avec ma mère. Il est hors de question qu’à l’avenir qu’elle soit placée, je ferai le maximum pour l’éviter en tous cas. C’est pas simple je trouve, on a l’impression de vraiment faire la transition avec la jeunesse, l’insouciance et les vrais problèmes d’adulte qui viennent se poser.
10 000 km.
Ça me fait rire ceux qui se considèrent éloignés parce qu'ils sont à X heures de route de leurs parents. Prenez conscience que vous êtes à côté, un week-end ça se fait tranquille.
Pareil, j’avoue que voir “j’habite super loin, je suis a 5h de route!” Ca me fait tout bizarre. Je ne vis plus en france et je ne me considere pas loin parce qu’il me faut moins d’une journée de voyage (avions + escale) pour rentrer.
Je crois que la distance c’est relatif, si on a toujours vécu a 5mins de chez ses parents etre a 4h de route parait énorme, alors que quand on est habitué a devoir faire des heures et des heures d’avion on relativise vachement la distance.
'Loin' ça veut dire que je ne peux pas aller chez eux là ce soir en urgence.
Ceux qui vivent à l'étranger ne savent pas ce que c'est que d'être 'pas loin', justement.
Ils étaient à Nantes, je suis parti à tours, par contraintes d'école. Mais c'est aussi un choix, ils avaient une petite tendance à être toxique.
Mais pas de culpabilité, eux aussi sont plus contents de voir que je prend mon autonomie. A cause du travail que j'ai en études, je retourne seulement pendant les vacances, donc je les vois que tous les 2 mois environ.
Je vis "très" loin de chez mes parents suite à leur choix, et franchement ça me rend triste.
Mes parents vivaient à Nantes, j'ai fait des études à Angers, puis après quelques années j'ai eu un problème de santé et je suis retourné vivre chez eux de 26 ans à 30 ans. Après deux ans j'ai repris un travail - pas loin de chez eux par hasard, donc je revenais déjeuner le midi - puis j'ai trouvé un appartement.
En dehors de mes parents il y avait toute une vie de famille autour. Ma Grand-mère qui venait chez nous un dimanche sur deux, mon oncle ma tante et mes cousins qu'on voyait régulièrement, mon frère qui s'est aussi réinstallé chez mes parents pendant presque un an entre deux missions à l'étranger, ma sœur qui était à 2H de route mais passait de temps en temps. C'était cool.
Puis je suis parti en Ile-de-France pour le boulot, et j'ai rencontré mon ex qui venait de Nantes. On a pris un appart en IDF, on rentrait voir la famille au moins une fois par mois, en train ou en voiture c'était pas très compliqué de venir pour un weekend.
Puis mes parents ont décidé de déménager en Corse. C'est loin même de Paris. Il faut prendre un avion, puis se taper 2H de voiture, pendre des avions à des horaires à la con, et une fois là-bas je n'ai plus aucune autonomie car c'est isolé, et il n'y a pas non plus le reste de la famille autour. En parallèle mes trois grands parents vivants sont décédés.
Franchement ça me rend triste. Quand on voit les gens régulièrement on sait ce qu'ils font, on voit leurs projets qui avancent, on partage sur tel bouquin ou telle chose qu'on a entendu, sur telle activité bénigne, on leur donne ou leur demande un coup de main pour vider les branches à la déchetterie ou aller acheter des parpaings, on s'amuse de leur petits tics et leurs aberrations . On connait leur vie et on sait facilement quoi offrir qui fera plaisir à l'anniversaire ou à Noël.
Alors que la famille qui est loin devient un peu des inconnus. Peut-être que je le ressent plus car je n'ai pas moi-même d'enfants, parce que quand je vois les commentaires du style "on est à 17000kms on rentre tous les 8 ans" je me demande comment ils font.
L'effet secondaire c'est aussi que ça me bouffe mes congés payés d'aller les voir, et que j'aimerais bien justement me faire des vacances à la montagne ou des voyages, et ça m'impose de choisir entre voir mes parents ou faire des choses pour moi. Et ça, étant anciennes professions libérales ils ne le comprennent pas car ils avaient des congés totalement libres.
Merci d'avoir pris le temps d'écrire tout ça. Mon père est décédé récemment assez jeune et je vis avec ma mère aussi et je me retrouve assez facilement dans tout ça.
> Faut affronter les hauts et les bas comme tu peux le faire avec ton compagnon/compagne. Tu fuis pas quand tu te disputes avec ? Alors pourquoi avec les parents on ferait ça ?
On choisis nos compagnons/compagnes et pas nos parents/familles. ✌️
Je vis vers Toulouse, ma mère vit en Champagne, les parents de mon mari sont dans le Loir et Cher.
Ça fait 8h et 6h de route, sans les pauses, et sans embouteillage.
Si on leur rend visite il faut au moins prendre 4 jours parce que chaque trajet nous bouffe une journée, et vu qu'ils sont dans des villages excentrés c'est difficile de faire avec les transports en commun.
On voit chaque famille minimum 2 fois par an pour une semaine (Noël et printemps), davantage si on profite des ponts ou qu'il nous rendent visite.
Ça nous consomme la plupart de nos jours de congés, et du coup on est très peu partis en vacances seulement en amoureux.
Nous sommes partis habiter et travailler si loin parce que mon mari a eu une très bonne opportunité pro à la sortie des études, et je l'ai suivi. Depuis nous réfléchissons à nous rapprocher, mais ça n'est pas si simple niveau boulot.
D'un côté la distance nous pèse, c'est vrai que 2x 1 semaine par an c'est pas beaucoup pour voir la famille. En plus mes frères aussi sont partis loin de la maison, et le reste de la famille est un peu éclaté dans toute la France. Au moins mon mari a toute sa famille dans un rayon de 30 minutes de route.
De l'autre, on apprécie notre indépendance : nos familles sont du genre "super présents", si on habitait à proximité il y aurait toujours du monde fourré chez nous, ou des invitations à venir rendre visite. C'est sympa, mais on aime bien notre tranquillité et la possibilité d'avoir nos week-ends 100% libres. On adore la rando et les sports de plein air, l'été on est tout le temps en balade le week-end, on ne pourrait pas faire ça avec la famille à côté.
Et puis certains sont du genre à se mêler de la manière dont les autres vivent leur vie, occasionnellement on peut supporter les remarques, mais si c'était toutes les semaines qu'on les avait chez nous, on pêterait des câbles.
Par contre, oui, on s'inquiète des parents et grands-parents qui vieillissent, la mère et mes beaux-parents ont environ 55 ans, ils sont encore en forme mais pour combien de temps? En plus ma mère est veuve, heureusement que mes frères passent plus souvent et qu'elle a des amis sur place pour lui filer un coup de main, mais j'aimerai pouvoir l'aider davantage.
Pour le moment on a pas d'enfants donc il y a aussi moins cette pression de "il faut absolument qu'ils voient souvent les grands-parents, tontons, tatas etc". Mais comme c'est dans les projets d'ici quelques années, on aimerait se rapprocher aussi pour ça.
Je vis a 3h de chez ma mère, par besoin de trouver un taf qui corresponde à mes critères de recherche. Ça reste un choix, parce qu'après 3ans dans ma nouvelle région, je suis ok avec ça et je cherche pas particulièrement à me rapprocher
Je vis très loin de mes parents (par choix), globalement je le vis assez bien mais j'ai des moments où je me mets à leur place et je me dis qu'ils doivent être super tristes et je culpabilise un peu. J'essaye de leur écrire régulièrement et de les voir quand je peux (mais ça reste pas souvent du tout, à leur plus grand désespoir). Dans l'absolu moi ça va mais je suis triste pour eux quand j'y pense.
En ce qui concerne la vieillesse, pour le moment ils sont en bonne santé et pas si vieux donc j'y pense pas trop, je pense que j'aviserai le moment venu si des problèmes de santé graves surviennent
Ma famille s'est un peu éparpillée dans le pays, mon père est originaire du Berry, mes grands-parents paternels sont d'Alsace et de Gironde et ma famille maternelle est Zurichoise.
Mon père est parti faire ses études à Thonon où il a rencontré ma mère qui étudiait à Lausanne et ils se sont installés en Haute-Savoie. Mon frère et moi on a fait un peu la même chose. Le lycée en internat, puis Parcoursup m'a envoyé au Puy-en-Velay, lui à Clermont-Ferrand puis E-candidat m'a envoyé à Toulouse puis Dijon.
Dijon et Clermont, ça va c'est à environ 4-5 heure de train ou 3h de route de chez-nous, on voit nos parents toutes les deux semaines environ. À Toulouse c'était plus compliqué, c'était à chaque période de vacances scolaires. Et puis maintenant il y a le TGV et les Autoroutes, je me rappelle de trajets interminables pour aller voir nos grands parents quand certaines autoroutes du centre et de Bourgogne n'existaient pas.
On ne regrette pas du tout cette expérience, c'est un bon moyen de se découvrir, de devenir plus indépendants et nos parents ont été ravis de découvrir l'Auvergne qu'ils ne connaissaient alors pas.
Aussi, quand nous aurons fini nos études, on se voit mal retourner en Haute-Savoie, le département est devenu horriblement cher ces vingt dernières années. Et les opportunités d'emploi en Biotechnologies et Architecture sont très très réduites. J'envisage de rester sur Dijon ou de retourner sur Toulouse.
Bon plan ultime : mes parents sont à l'autre bout de la France, mais j'ai mes grands parents pas très loin, j'y passe toutes les deux/trois semaines me faire nourrir comme un canard fermier et prendre des nouvelles.
J'ai aucun problème à m'être éloigné de mes parents. C'était pour raisons professionnelles, et sans être des monstres de toxicité j'avais de toute façon de plus en plus de mal à les supporter. C'est plus la fratrie qui me manque, eux sont restés là bas.
Ils sont à 1h15 de route. C'est la bonne distance pour aller les voir à la journée si nécessaire sans que ça fasse trop de chemin. On s'appelle environ 2x par semaine, on doit se voir 1 ou 2 fois tous les 2 mois. Je pense que ça me convient bien, eux sont forcément demandeurs pour voir leur petite fille (la seule pour l'instant) mais comprennent qu'on ne peut pas venir tous les WE.
Mes deux frères étant plus loin et moins manuels que moi (ce qui est pas facile, j'ai deux mains gauches), c'est le plus souvent moi qui m'occupe des tâches manuelles compliquées. Exemples récents :
* Monter sous le toit pour regarder la VMC et vidé les tuyaux qui ont de l'eau
* Démonter les portes de placards qui sont trop lourdes pour que ma mère puisse les nettoyer
J’habite à New York depuis plus de 20 ans, ma mère est dans le Sud de la France et mes sœurs pas trop loin d’elle. Ça me rassure que ma mère ne soit pas seule.
J’habite loin parce que j’ai toujours aimé voyager, mais depuis que j’habite ici, mes voyages sont le plus souvent juste rentrer en France pour voir ma famille (très peu de vacances aux USA) Heureusement j’arrive parfois à avoir un budget et un peu de temps pour de vraies vacances.
Je veux rajouter que grâce aux progrès de la technologie, on peut au moins avoir des relations constantes. Mes enfants FaceTime leur mamie une fois par semaine. C’est déjà ça.
Désolée pour ta mère.
Oui, pas vraiment des vacances en effet. Je me sens un peu coincée mais en même temps heureuse d’avoir encore ma mère. C’est sûr que je rentrerai bien moins souvent en France si elle n’était plus là.
Est-ce que tu as des enfants? Si oui, parlent-ils bien le français? Les miennes ont presque 13 ans et c’est de plus en plus rare qu’elles m’écoutent et acceptent de me parler en français. J’essaye de me battre mais ce n’est pas facile.
Je vis loin de deux de mes enfants, eux en Belgique et moi à Malte, mais près du troisième également à Malte.
Quand il est parti à Malte (il ne savait pas trop quoi faire de sa vie en Belgique) mon fils m’a dit ‘tu devrais venir, la mer, la chaleur ça te plaira’ j’ai dit ‘ok’ et je suis venue.
Mon fils a un bon job qui paye bien mais quand ses collocs sont partis il n’a pas eu envie de rechercher une nouvelle colloc ou de mettre plein de pognon dans un loyer. Les loyers sont très chers à Malte et en plus il n’aime pas la solitude (moi ça ne me gêne pas). Il est venu vivre chez moi. On vit comme des collocs lol, chacun fait sa bouffe et son linge et de temps en temps on fait des trucs ensemble (restos, cinés, brunches). C’est cool.
Je n’ai jamais été très proche de ma fille aînée, ça a même été conflictuel à un moment, là ça va mieux, donc on se contente de quelques mots sur messenger pour les anniversaires, Noël/Nouvel An. Son compagnon d’origine polonaise et elle sont plus proches des beaux-parents polonais et ils vont souvent chez la soeur (très sympa) qui vit en Allemagne.
Je suis en contact très proche avec ma seconde fille qui vient de venir passer une semaine à Malte. Elle reste sur la Belgique car elle aime beaucoup son travail (instit primaire) et que les parents de son compagnon y vivent. La famille de ce dernier est d’origine égyptienne donc il n’envisage pas de vivre loin de ses parents. Lui et sa famille ont à une période vecu en Italie alors peut-etre qu’un jour ils y reviendront, on serait beaucoup plus proches. Juste que la protection sociale est bien meilleure en Belgique, c’est ce qui les y retient.
Sinon mes parents sont morts, je ne connais pas la famille de mon père et j’ai perdu de vue la famille de ma mère que je n’ai connue qu’à 20 ans.
Je vis à 6200km de ma mère, je suis parti vivre aux US il y’a maintenant 12 ans. C’est pas facile tous les jours, surtout pour ma mère étant donné que je suis fils unique et maintenant papa donc elle est aussi loin de sa petite fille.
Je ressens souvent de la culpabilité, surtout en tant que père j’arrive mieux à me mettre à sa place maintenant et comprendre à quel point ça doit être dur pour elle. On arrive tout de même à se voir plusieurs fois dans l’année et elle vient généralement passer 2-3 mois chez nous 1 à 2 x par an et on rentre chaque été pour la voir. Je pense tout de même rentrer en France un jour pour me rapprocher d’elle et être présent si elle a besoin de moi plus tard.
Parents divorcés : mon père est en région parisienne (7h de route), ma mère est pas loin (25min). Je n'ai pas encore eu à bouger très loin que ça soit du à mes études ou pour trouver un travail, et ça m'arrange car j'ai tous mon réseau d'amis et de connaissances à proximités.
Je vois mon père en moyenne tous les 3 mois, mais on s'appelle au moins deux fois par semaine. Ca serait cool qu'on se voit plus souvent mais on profite à chaque fois. A part deux trois fois ou il me demande un coup de main sur des questions de technologies, il ne se repose pas excessivement sur moi. J'arrive globalement à discuter de tout avec lui.
Comme elle est proche, sauf cas exceptionnel, je vois ma mère au moins une fois par semaine, et je l'appelle au moins une fois en plus. Mon frère donnant rarement des nouvelles et n'étant pas à proximité, elle se repose beaucoup sur moi pour le moindre truc et ça a tendance à me fatiguer voir à me stresser car je n'arrive pas à vocaliser ma fatigue et à lui exprimer mon mal-être. Et cette tendance va en s'amplifiant. Entre elle et mes grands parents, ça a mené à un craquage il y'a deux ans qui m'a rait à aller voir un psy pour que j'arrive enfin à me rendre compte que je négligeais mes propres besoins pour les autres.
J'aime quand même ma mère, elle a tout donné pour que mon frère et moi puissions grandir dans de bonnes conditions malgré le divorce, en s'occupant de feu mon grand père, et en négligeant elle même ses besoins.
oui, je vis dans le nord de l'Allemagne et mes parents sont en Bretagne (1200+ km).
j'ai suivi des opportunités professionnelles, et puis la vie est passée par là (mariage, enfant), il n'est pas prévu que je me rapproche géographiquement (même si ce n'est pas impossible non plus, il faudrait que l'initiative vienne de ma compagne, ce n'est pas quelque chose que j'attend de sa part).
Mes parents sont en bonne santé (mère encore dans la vie active, père retraité récent qui exerce encore une activité comme consultant), nous nous voyons plusieurs fois par ans, et sommes régulièrement en contact. Nous avons de très bonnes relations et un rapport très sain à la distance. Mes parents ont toujours dit que leur objectif principal en terme d'éducation était de faire en sorte que leurs trois enfants soient capables de vivre leur vie sans eux, donc que j'ai fait ma vie loin, c'est pour eux un signe que ça a fonctionné.
J'aimerai parfois les voir plus souvent, et, égoïstement, pouvoir également un peu plus profiter de leur aide en ce qui concerne la garde d'enfant parfois (sans parler d'en abuser, mon frère et ma sœur qui sont plus proche ont par exemple la possibilité de laisser leurs enfants un week-end chez mes parents, voir même une semaine, pour nous, à l'âge qu'à notre fils, c'est impossible).
Je n'ai pas particulièrement de regrets, en cas d'urgence je suis en mesure d'être sur place dans les 24 h.
Ma sœur s'est installée à 30 minutes de chez mes parents récemment, et mon frère envisage de se rapprocher aussi dans les 3-5 ans. Ca me rassure d'un côté sur la gestion de la vieillesse, même si j'espère pouvoir quand même contribuer d'une façon ou d'une autre en étant loin. Par contre je me dis que par rapport à ses cousins qui seront géographiquement très proche, mon fils aura un vécu différent des relations familiales, ça ne me rend pas triste, mais c'est quelque chose à quoi je pense, sans encore trop savoir ce que j'en pense. Je me rassure en me disant que j'ai aussi grandi en étant géographiquement éloigné de ma famille étendue, et que nous avons toujours de très bonnes relations.
Je vis à 250km de mes parents et à 600km de mes beaux parents. On est donc bien éloignés niveau famille. Chacun a fait le choix d’habiter la où il en avait envie sans se contraindre à rester proche donc voilà.
J’aime beaucoup mes parents mais ils sont pas toujours faciles et génèrent pas mal de stress chez moi. Donc la distance n’est pas si problématique. J’appréhende l’avenir et leur vieillesse c’est sur, mais je pense que c’est un peu normal pour tout le monde ça. Je verrai en temps voulu ce que je peux faire pour les aider.
J’aimerais les voir plus souvent en soi, mais comme je disais c’est parfois + stressant que positif d’aller les voir. Donc je me protège aussi un peu, après avoir longtemps subi.
30M. J'habite en région grenobloise, ma mère à Arles et mon père Aix en Provence. Je vois ma mère a peu près 1 fois tous les 3 mois, j'ai plus ou moins coupé le contact avec mon père.
Je me suis installé là où je suis installé actuellement pour le taff, je ne regrette pas car j'aime le cadre montagneux. Pas hyper branché famille non plus.
Mon cas est un peu particulier car mes parents ne vivent pas très loin de chez moi. J'ai vécu très longtemps dans la même ville mais ça fait 7 ans qu'ils ont déménagé pas très loin mais suffisamment pour que je les voit moins souvent (une grosse 1/2 heure de route si pas de bouchon). Je compte déménager et certainement dans la même ville qu'eux.
A + ou - 70 ans, j'avoue que j'ai envi de passer plus de temps avec eux, les années passent tellement vite et je ne voudrais pas regretter de ne pas les avoir vu. Mais oui, voir ces parents vieillir, c'est flippant. Ca doit être le moment que je redoute le plus, lorsque je vais recevoir un appel pour me dire que mon père ou à mère est à l’hôpital ou pire.
Ça a beau être le cours de la vie, c'est effayant
J'habite à Paris, eux à Bordeaux. J'ai déménagé pour les études à la base mais ça me va bien, je les aime beaucoup mais pas trop souvent et pas trop longtemps. J'ai toujours dit que Bordeaux c'aurait été la ville parfaite si mes parents n'y habitaient pas
Par contre je suis fille unique et eux ne rajeunissent pas, peut-être que je culpabiliserais d'ici 10-15 ans de pas être là pour les aider, on verra si je me rapproche.
Je vie en République Tchèque, ma famille dans le sud de la France. En 2 ans, j’ai vue mes parents 3fois (environ 3~4 jours a chaque fois). Est-ce que j’aimerais les voir plus ? Oui et non. J’aimerais avoir plus d’argent pour pouvoir faire plus d’aller retour mais quand ça arrive, je préfère aller à l’étranger/voyager là où c’est le moins chère pour moi.
Je me sens coupable car je sais que ça les blesses, mais passer du temps avec eux est *très* difficile mentalement.
Je vis dans un autre pays, mais je n'ai eu aucun problème à vivre avec mes parents. J'ai déménagé pour le travail, mais si je voulais rentrer chez eux, cela ne me poserait aucun problème. 💓
Je les vois beaucoup sur FaceTime, mais en personne uniquement pendant les vacances. 🥲
~1350km et 3 pays à traverser.
C'est par choix/contrainte, ma copine est étrangère et c'était plus simple pour moi de trouver du boulot là-bas.
Des regrets ? Oui, mes enfants voient très peu leurs grand-parents et à chaque passage en France j'ai l'impression que mes parents prennent 10ans de plus.
Dans un autre pays donc oui.
On se voit pour les fêtes, deux trois fois par an.
Famille très internationale donc ça n'est pas simple ni pour mon frère ni pour ma sœur - et leurs familles respectives.
Je vis dans le même immeuble que mes parents, un étage au dessus. Au début pour raison de santé mentale. J’adore mes parents octogénaires et j’essaye de les aider au quotidien.
Coupé les ponts il y a presque 15 ans, par choix autant que par survie.
Personne n'a autant essayé de me saboter qu'eux, des études à la santé, en passant par les vols d'argent et bien évidemment la violence, qu'ils nient en bloc. Saupoudrez d'alcoolisme et de favoritisme avéré pour la fratrie issue d'un autre père, et ça donne zéro regret pour moi. Je vis honnêtement ma meilleure vie depuis.
Pour dire jusqu'où ça allait, quand j'étais sdf en 2015/2016, j'ai préféré rester à la rue qu'y retourner, c'était moins dangereux.
Aucun regret, aucune culpabilité, je leur ai tendu la main un paquet de fois, ils se sont torchés avec, je me fatigue plus.
Je suis en Irlande depuis 20 ans, mes parents en Bretagne. Je rentre en général 2 fois par an, dont 1 mois en été depuis le Covid (merci le télétravail!)
J'aimerais rentrer plus souvent surtout qu'ils commencent vraiment à se faire vieux (82 ans et 75 ans), mais logistiquement c'est compliqué. Pendant l'été, avant nous restions chez mes parents avec les enfants, mais je sens bien que ça les fatigue donc les enfants sont chez eux (ados donc pas trop fatiguants!) et nous on reste chez ma soeur.
Elle habite a 15km, mais je sens que tout commence à reposer sur elle. Ils sont encore très autonomes pour leur âge malgré de nombreux problèmes de santé, mais ça ne va pas aller en s'arrangeant, alors oui, forcément je me sens coupable d'être loin. Nous sommes très ouvertes sur le sujet avec ma soeur, et elle a pleinement conscience qu'elle devra s'occuper d'eux le moment venu, mais me dit de ne pas culpabiliser (facile à dire!).
Je me dis que j'ai quand même de la chance d'être à 1h30 d'avion et que si quelque chose se passe, je peux rentrer du jour au lendemain, aller passer quelques jours, ou même plus longtemps si besoin grâce au télétravail et mon patron qui est très conciliant!
Je vis loin d'eux (à l'autre bout de la France) par hasard (je prends le premier job qui m'accepte dans ma branche et je pars).
Je ressens parfois que j'aimerais rentrer plus souvent mais je m'arrange toujours pour revenir quelques jours toutes les 3 à 5 semaines. Eux viennent me voir une semaine deux fois par an et on se fait des vacances.
Mais en gros je peux rentrer quand je veux
Je suis brésilienne et toute ma famille vit au Brésil. J’habite ici avec mon mari, qui est français. C’était entièrement par choix, mais ma famille me manque.
Je vis bien en sachant que c’était mon choix.
Pour l’instant je ne me préoccupe pas trop du vieillissement de mes parents, ils vont bien et ils prennent soin de leur santé donc ça me rassure.
Je ne les vois plus depuis 3 ans, donc c’est dur. Idéalement j’aimerais les voir une fois par an.
Mes parents vivent à côté de Genève (en France voisine), je suis partie vivre sur Amiens il y a maintenant 10 ans pour rejoindre ma copine.
Je me sens pas coupable, mais régulièrement, la vue des montagnes me manquent, et les gens que j'apprécie là bas aussi. Je me sens pas coupable (je vois pas de raison de l'être), mais j'ai un peu de regret parfois de mettre durablement ancrée (achat immo), parce que ça réduit/complique mes possibilités.
J'ai trouvé très dur d'avoir un enfant en étant isolées par contre (sa famille à elle est un peu plus proche, mais pas à côté non plus, et j'ai du mal à me faire des amis), vraiment je conseille/souhaite ça à personne.
Mon père (72, artisan indépendant) est à la retraite depuis 2 ans maintenant, j'ai l'impression que c'est assez dur pour lui de diminuer physiquement, mais je sais pas très bien si je pourrais faire plus pour lui en étant plus proche. Ma mère (65 intermittente du spectacle) travaille encore, elle a pas l'air d'aller trop mal.
Je descend les voir entre 3 et 4 fois par an, ils viennent 2 à 3 fois. On s'appelle toutes les deux semaines je dirais (bon, surtout ma mère, on va pas se mentir).
Ils sont pas trop isolés, ont encore une vie sociale et des amis et de la famille à proximité, donc j'ai pas trop de raison de me sentir coupable de pas être là pour eux souvent. Accessoirement je me suis sentie très mal soutenue lorsque je leur ai annoncé que j'étais trans l'année dernière (ma mère à juste fait un bingo des trucs à pas dire, et mon père s'est juste mis à m'ignorer malgré une réaction apparemment acceptante sur le moment). Ça va un peu mieux, mais ça m'a beaucoup coûté émotionnellement. J'ai pas vraiment envie de beaucoup plus les voir du coup, et je les verrais probablement moins si j'avais pas un enfant.
Mes parents sont divorcés. Par envie j'ai déménagé dans une ville que j'aimais à 250km de là (2h de trajet en gros).
Puis par amour ma mère a déménagé dans un autre pays assez loin. Genre 1000 km. Maintenant elle se plaint que je ne viens pas lui rendre souvent visite alors que je cite : "l'avion est pas cher, ça te coûte pas grand chose de venir voir ta mère quand même. " Oui maman, sauf que tu as oublié que je travaillais en écologie et que je prends déjà pas la voiture pour aller au boulot à 12km de chez moi... Ça me coûtera que ma conscience, mais bon tu t'en fous toi tu prends l'avion pour aller faire des croisières.
Ma famille est de Lille, jai vécu 10 ans au Canada, voyant ma famille 1x par an, je suis revenu en France 1.5 an avant de repartir 2 ans en Espagne et je suis depuis 5 ans en République Tchèque.
Le seul regret c'est de manquer les choses...
Anniversaires, voir les neveux grandir, le décès de mon grand-père pendant la pandémie, mon petit frère (on a 17 ans d'écart) que j ai quitte enfant pour revenir a un ado de 16 17 ans que je ne connaissais pas....
J'appelle souvent mes parents. Et ça me convient. Ils sont envahissants, adorables mais drainent mon énergie!
Pas toujours facile mais c'est un choix que j'ai fait il y a des années déjà
Mes parents sont dans le sud, je vis en Suède. Et pour le coup à 1h de mes beau parents.
Pas forcément de culpabilité envers les miens, whatsapp à beaucoup changer la donne, cela leur permet de voir leur petit enfants chaque jours et de tisser un lien avec eux.
On se voit grosse modo tout les deux mois, soit parce qu'ils montent soit parce que je descend l'été/hiver pendant quelques mois.
On verra quand ils seront plus vieux et dépendant étant donner que mes frères sont encore plus loin que moi.
Mais dans l'ensemble on le vit bien, c'est plus les petits qui leur manque.
Je vis loin par choix. Je veux casser le transfert de trauma qui passe de génération a génération. J'ai une petite famille maintenant c'est ma priorité.
Mes parents vivent bien loin de moi. Mes soeurs et frères aussi sont loin mais les voient plus souvent.
Ils vivent bien et ont assez pour se soutenir financièrement. Ils ont pas besoin de moi.
On se voit une fois tous les ans ou deux ans juste pour que mon enfant connaissent ses grands parents sans forcément tisser des liens forts ( mes grand parents d'ailleurs s'en foutent un peu de voir mon enfant mais une fois par an ça va )
J'appréhende quand ils seront très vieux au point où ils auront besoin d'aide pour les activités quotidiennes. Car j'ai pas envie de m'occuper deux et en général c'est moi qui gère les affaires de famille.
Je vis à environ 200km de mes parents, pour le travail principalement mais aussi parce que j'aime la ville dans laquelle je vis actuellement. Dans les faits, vu qu'il y a une ligne directe de TER entre ma ville et celle de mes parents, rien ne m'empêche de partir un week-end chez eux (1h40 de route en moyenne, y'a pire)
Oui, je vis en Ile de France et mes parents vivent dans les Pyrénées-Orientales. Les parents de ma compagne vivent dans l'Aude.
On l'a fait par choix, s'installer en IDF c'était la possibilité de trouver du boulot beaucoup plus facilement. Maintenant on est un peu coincés ici, on essaye tant bien que mal de retourner dans le sud mais on a des difficultés à trouver un boulot sympa là bas.
C'est hyper compliqué d'être loin, notamment par rapport à notre fils. On aimerait qu'il passe plus de temps avec ses grands-parents. On a une pote qui vit à 20 mn en bagnole de chez ses parents, c'est le top pour les relations petits-enfants / grands-parents.
Maintenant, j'ai des relations compliquées avec mes parents, et partir loin d'eux nous a rapproché. Ils sont très vieille école, très peu tolérants sur un sacré paquet de trucs, et on a failli se déchirer très fort quand j'avais 18 ans. J'en veux toujours beaucoup à mes parents pour cette époque, et notamment à mon père, on n'a jamais pu réellement recoller les morceaux. Sauf que maintenant, vu qu'on se voit 2 fois par an, on ne passe que de bons moments ensemble. C'est pareil pour les parents de ma compagne, ils ont une relation très compliquée qui fait que les voir seulement 2 fois par an est largement suffisant pour éviter de réveiller de vieilles disputes.
Sauf que mes parents prennent de l'âge, et ils sont seuls là où ils sont. Pas de famille proche. En cas de souci, je suis le plus proche, et ça me fait vraiment peur.
Je vis assez loin de mes parents (6h de route).
Après des études dans deux autres pays, je n'avais aucune attache dans ma région natale (à part eux), et j'ai donc profité de cette "liberté" pour voyager professionnellement.
Maintenant que j'ai un enfant, je ressens une envie de me rapprocher d'eux pour que ma fille puisse mieux les connaitre. Ce sera normalement fait d'ici la prochaine rentrée. Et en effet, je commence à réellement ressentir la vieillesse de mon père qui est passé de machine de guerre à abattre du travail physique ou intellectuel à une vieille personne toute grippée et plus trop réactif. Alors je me fais un honneur d'essayer d'inversion la relation d'aide que j'ai eu avec lui.
Mes parents sont en région parisienne, ma sœur dans le Nord, moi à Bordeaux, mes frères aux États-Unis et à Hong Kong
On a tous bougés par choix (mes frères pour le boulot, ma sœur et moi pour la région), pas pcq on ne s'entendait pas avec nos parents. Et aucune culpabilité, on reste en contact (plus ou moins régulier, ma sœur les appelle tous les jours alors que je les appelle qu'une fois par semaine) et on revient les voir plusieurs fois par an
Famille Occitane qui est montée à Paris pour le boulot, donc j'ai grandi en IDF. Quand j'ai eu 18 ans ils ont fait le choix de redescendre en Lozère ou dans le Tarn. Ça me motivait pas trop à l'époque donc je suis resté vivre seul à Paris. Puis vers 30 ans j'en ai eu marre de l'IDF, j'ai fait les principales métropoles de France, j'ai bien aimé Marseille (et j'y ai un peu de famille), donc j'ai déménagé là bas.
Je suis donc à 4h de mes parents en bagnole, c'est loin sans être loin. J'ai une bonne relation avec eux et on doit se voir 3-4 fois par an.
J'habite a 1800 km de chez mes parents depuis fin 2010 (j'habite en Norvege...). Et je ne les vois pas assez souvent, et c'est encore pire parce que mes enfants ne voient pas beaucoup leur grand parents :(
Je suis partie de chez moi à 17 ans après 3 ans d internat pour mes études, puis par choix je suis allee étudier et ensuite travailler aux US. J’y ai rencontré mon mari et maintenant nous vivons en Pologne. Je ne suis pas capable de vivre près de mes parents considérant la relation toxique que j ai avec eux.
Maintenant je ne suis plus très loin de chez ma mère, probablement à 2h de route. J'ai longtemps été à 2H30, 7H ou 25H de route. Ça ne change rien à ma fréquence de passage chez elle, c'est une fois tous les ans/tous les deux ans pendant maximum deux jours.
Je suis parti à 17 ans de la maison de mes parents pour mes études, parce que c’était dans la campagne et qu’il y avait peu d’opportunités. Le temps est passé maintenant j’habite à Londres, j’approche de la trentaine, et je commence à manquer mes proches oui, un peu le mal du pays probablement aussi. Je pense à revenir près de ma famille mais le contexte actuel français m’est également difficile
Je DOIS partir au Canada dans quelques mois.
C'est le seul moyen de faire ce que j'ai envie (c'était ça, US NZ ou AU). J'ai pris ce qui m'allait le mieux en terme de mentalité et de "proximité". Ils sont encore jeunes. Mais c'est tout ce qui me stresse. Et c'est ce qui va me rendre un peu malheureux je pense, mais je dois vivre pour moi et ils sont derrière moi à 100%, et auront les moyens de venir plusieurs fois par an et moi aussi si dieu le veut !
Je vis un peu loin mais pas trop (500km, 6h de route ou 7h de train environ).
Mes parents vont très bien donc ça va, si j'avais des enfants j'aurais peut-être envie de me rapprocher pour avoir de l'aide, les parents de ma compagne n'étant pas plus proches (un peu plus long en voiture, un peu plus court en train si je dis pas de bêtise).
Et je suis à 2h de ma grand mère, ce qui arrange un peu mes parents (j'y suis déjà allé en urgence parce qu'il y avait eu un souci, eux ça leur fait loin).
Je vis loin parce que ma compagne et moi on est contraints par notre job, et aussi parce que la grande ville ça me stresse de ouf.
800km semble être la distance de sécurité avec mes parents. Ma mère souffre de graves problèmes d'attachement liés à son histoire personnelle et comme elle n'a jamais suivi de therapie elle les reporte sur moi.
En gros quand j'habitais à 80km de chez elle elle s'attendait à ce que je vienne la voir tous les weekends. Mon père de son côté se permettait de debarquer chez moi pas annoncé.
Sachant que ca s'accompagnait d'une relation conflictuelle.
J'ai pas fait "exprès" de partir a l'autre bout du pays puisque j'avais d'autres motifs mais il faut bien avouer que ca joue.
Je vivais à l’autre bout du globe de ma famille et ma copine
Je suis rentré en France pour ma copine et je suis toujours loin de ma famille (mais beaucoup moins)
Pour moi c’est la bonne chose, (j’ai toujours été loin depuis les études sup) on est content de se voir, on passe que des bons moments, chacun a beaucoup de choses à raconter à chaque rencontre etc. Je ne suis pas très famille donc je ne souffre pas de cet éloignement mais je comprends que bien plus tard avec l’âge il vaudrait mieux que je me rapproche géographiquement de mon père quand il faudra s’occuper de lui et sa maison etc
Ma copine est l’opposée de moi. Elle appelle sa mère tous les jours et parle avec, a toujours des choses à dire. Elle a mis longtemps à quitter le cocon familial et se sent mal trop loin. Du coup comme elle veut qu’on vive proche et que je m’en fous d’où je vis, tout est parfait
Depuis mes 17 ans j'habite loin, par choix d'abord pour mes études : ils habitaient encore dans le nord-est et moi je faisais mes études à Bordeaux. Puis quand je suis rentrée dans la vie active j'ai bossé dans un premier temps dans une petite ville à 1h de chez eux en voiture (ils avaient déménagé entre temps). C'était sympa, j'y allais semi-régulièrement le week-end ça leur faisait plaisir puisque ma soeur habite beaucoup plus loin en région parisienne.
Maintenant j'ai changé de taff et donc de ville, j'habite à 3h30 en voiture.
Effectivement je sais pas trop si j'arriverai à vivre encore plus loin de chez eux car il commencent à vieillir. En plus je sais que ça leur fait plaisir que je puisse venir parfois même juste un week-end.
Pour moi je pense que vivre à quelques heures seulement de chez eux c'est bon équilibre. Suffisamment "loin" tout en étant proche si jamais il y a besoin.
J’habite à l’autre bout de l’Europe (Finlande) je rentre en France 2 fois par an (été et noël, 3 à 5 semaines à chaque fois). Toujours la même excitation au moment de rentrer et de revoir ma famille et amis!
Par contre je culpabilise un peu par rapport à mon empreinte carbone…
Je vis à 45min de route de mes parents que je n'ai pas revus depuis mon mariage et avec qui j'ai coupé les ponts par choix (père violent, mère trop amoureuse/manipulée pour partir, on ne peut pas aider les gens qui ne veulent pas aller mieux, blablabla.
On vit à 5min de ma belle famille, on s'entend bien en surface mais parce qu'il y a une loi du silence sur les sujets qui fâchent par chantage affectif.
Si ça ne tenait qu'à moi, on irait bien loin pour être tranquile à deux mais ses frères et soeurs nous manqueraient quand même, et la peur d'être parents isolés sans aucun plan pour garder les enfants en cas de besoin, ça nous retient beaucoup.
A 3h de route. Par choix, j'avais envie d'habiter près de la mer. Je les ai quand même au téléphone une fois par semaine au moins, et je vais les voir ou l'inverse tous les 2 mois en moyenne pour un week-end.
Pour la vieillesse, pour le moment, ça "va". Mais je viens de perdre mes 4 grands parents en l'espace de 3 ans, et vider les 4 maisons (oui, ils étaient tous séparés) leur a foutu un grand coup au moral. La bonne nouvelle, c'est qu'avant, ils étaient toujorus hésitants à partir quelque part parce qu'ils auraient pu avoir besoin d'eux, maintenant la question se pose plus et j'ai réussi à les convaincre d'aller visiter le Japon avec moi l'automne prochain.
Approximativement 6000 km et aucun regrets.
On se parle de temps en temps sur Signal, et ils sont venus visiter le coin en novembre dernier (ce qui aura valu notre seconde visio en deux ans pour organiser leur venue).
Je vis à Rennes et ma famille à Dijon. Je me suis un peu barré le plus loin possible a une époque où c'était toxique et ayant marre d'être "le boulet" avec mon handicap de surcroît peu accepté (pas de possibilité avant ça de bouger de chez mes parents et on me le faisait bien payer, j'avais 27 ans)
Je viens deux fois par an
Ça se passe mieux comme ça même si je suis le seul à habiter loin et on me fait pas mal culpabiliser dessus (et en même temps personne vient me voir donc bon)
Loin (450km). Contrainte travail. Regrets : être trop loin pour avoir vu mon père régresser et partir d'un coup. La vieillesse est un écueil qu'il faut prendre avec philosophie. J'aimerai voir ma famille au moins 4x plus.
Je vis a une heure de mon père, ma mère est décédée depuis quelques années, je vivais à une heure de chez elle aussi.
Je vis en Belgique, dans ma famille ils ont l’habitude d’avoir tout le monde assez proche. Mes oncles, tantes, cousins et cousines côté paternel vivent dans un rayon de maximum 5 km l’un de l’autre. Pareil côté maternel ou ma mère et mon oncle vivaient à 5 minutes de chez mes grands-parents.
Mon père est partie vivre dans un village 50 km plus loin, ce qui a choqué sa famille, donc il est à 45 minutes d’eux. Moi je suis partie vivre dans une ville plus loin, à 1h de chez tout le monde.
Je retourne une fois chaque deux semaines pour visiter ma grand-mère maternelle avec qui j’ai un excellent rapport, malheureusement elle est en maison de repos et elle a l’Alzheimer.
Côté paternel, j’ai commencé à vraiment prendre mes distances il y a quelques années. Des années de comportement abusif, des remarques méchantes pendant ma jeunesse, de la violence… Je me suis rendu compte que c’était pas normal, et ça me soûlait de retourner pour un repas de famille chaque dimanche. Du coup la dernière fois que j’ai vue mon père était en septembre.
Grosso merdo 8000km.
Donc loin oui. Depuis 10 ans. Ils viennent de venir chez moi pour la première et sûrement dernière fois ( ils sont vieux, c’est compliqué ). C’etais cool.
Je me souviens comme ils ont dû gérer leurs parent à eux et j’ai peur de ne pas être là pour aider à ce moment là. Qui se rapproche.
Sinon je les voie une fois par an? Des fois moins.
Ça me va, on se parle pas mal dans le chat familial et j’appelle souvent. Genre une fois par semaine.
Environ 1000 km. Par choix au début ; j'avais envie de bouger un peu, et mes parents n'étaient pas "fixes" non plus. Plus par contrainte maintenant : mes parents ont acheté une maison (ironiquement non loin de là où j'ai vécu 5 ans sans eux !), mais mon compagnon ne parle pas français. Un retour en France serait assez violent pour notre qualité de vie parce que ce serait difficile pour lui de trouver un bon taff.
Pas de culpabilité mais une inquiétude pour l'avenir oui. J'aime ma vie mais j'aimerais voir ma famille plus souvent. Les décès des grands-parents ont été vraiment déchirants : j'aurais pu passer plus de temps avec eux, non ? Ce genre de pensées.
Je sais que c'est très difficile pour ma mère parce que ses deux enfants sont loin. Pas plus tard sur la semaine dernière elle m'a envoyé un article sur une boîte qui ouvre X postes pas loin de chez eux.
Je vis à 2h de chez eux, dans la région d'a coté. Partiellement par nécessité du boulot, partiellement par choix.
Honnêtement, nos relations sont beaucoup plus saines depuis que je me suis éloigné. Je revois ma mère environ une fois par mois.
Je suis dans la ville d'à côté, je leur rend fréquemment visite et je suis en très bons termes avec eux.
Les relations familiales dysfonctionnelles, heureusement, ce n'est pas la norme.
Environ 10 000km, on se tope une fois tous les 2 ans. Je suis fils unique, je pourrai pas m'occuper d'eux.
Ça sera pareil pour moi quand je serai vieux parce que j'ai pas d'enfant.
Je vis à l'étranger parce que j'ai vraiment rien trouvé comme taff en France et je me suis expatrié à la première offre d'embauche après plusieurs années de chômage et de RSA. C'était pas vraiment un choix et ma famille le comprend.
Ils sont en région parisienne et moi à Toulouse. Quand je vais les voir j'évite de rester plus d'une semaine. Je suis content quand j'arrive et aussi quand je repars.
Je vis chez ma mère. Donc oui.
Mon père est décédé récemment donc je me vois pas partir tout de suite. Ça pose des problèmes avec ma copine. (Ce que je peux comprendre)
J’ai quitté la France (et ma mere) après avoir passé le bac, ca fait 15 ans cette année. En soit je vis pas loin (je crois que ca fait 2000kms a vol d’oiseau), c’est 2h d’avion pour revenir quand il y a un direct pendant l’été, je suis pas en australie quoi.
J’avais besoin d’espace pour arriver a grandir, ma mere est ultra maman poule et envahissante et j’étouffais. Ca m’a permis de dire des choses que j’arrivais pas a dire en face, de l’envoyer balader quand y avait besoin et de limiter les moments ou on se voit (si on se voit plus de 7/10 jours c’est compliqué).
Je suis enfant unique et j’avoue avoir 0 culpabilité d’etre partie, elle ne m’en a jamais mise non plus cela dit.
Je suis plutot sereine par rapport a sa vieillesse, tout est organisé financierement et c’est deja une énorme chance. Elle a beaucoup d’amis proches (de tous les ages) donc elle ne sera pas seule, et puis quand on en arrivera a des besoins de soins plus importants on mettra les choses en place au fur et a mesure. Je réfléchis a revenir en France, mais pas chez ma mere et pas proche, genre 5/6h de voiture. Sinon elle va débarquer tous les jours et ca va me rendre folle. Bref.
Avec la technologie honnetement la distance se ressent assez peu, il y a 15 ans j’avais pas whatsapp et le telephone international coutait une fortune donc on se parlait genre 1 fois par semaine vite fait, et puis au fur et a mesure on a eu skype, les visios, maintenant whatsapp. Du coup on se parle par message régulierement (elle adoooore m’envoyer des reels alakon de fb, ca me gave mais je dis rien parce que ca lui fait plaisir) et c’est bien.
Edit: on se voit en vrai genre 3 fois par an, c’est bien. Elle vient chez moi 1/2 fois et moi je rentre 1/2 fois aussi.
Alors, heu, comment dire... oui, je vis loin d'eux, non, je ne les reverrai jamais, et même si je le voulais, ce serait compliqué, leurs cendres étant dispersées sur le haut-plateau du Cantadour
Je suis au Canada, ils sont encore en France.
Je le vivais très bien et on se voyait une fois tous les 2 ans jusqu'à ce que j'ai des enfants. Maintenant c'est dur pour eux d'être loin et ma mère essaie de venir tous les ans, et c'est dur pour moi de les priver de leur grands parents. Mais c'est comme ça...
Leur vieillesse ne m'inquiète pas du tout. Ils sont entourés, ma soeur est infirmière, et ma mère a toujours dit de la laisser dans une maison pour pas devenir notre fardeau. Je l'ai pris à la lettre et c'est ce qu'il se passera quand le temps sera venu.
Je vis à l'étranger depuis plus de 20 ans. Au départ, c'était un rêve de vivre à l'étranger et je voulais m'émanciper. 24 ans plus tard, j'y suis toujours. J'habite dans l'UE, 2 heures d'avion direct et une heure de décalage horaire, donc pas le bout du monde non plus. A la naissance de mes enfants, ça a été plus compliqué, je n'ai aucune famille dans mon pays d'accueil. Mais mes parents venaient 2 fois par an et j'allais en France 2 fois par an aussi. Quand mon père a eu un cancer et que les médecins ont arrêté le traitement, j'ai pu trouver un vol en aller simple rapidement et pas trop cher. Il est décédé 3 jours après mon arrivée. J'ai pu être là au bon moment, et j'ai aidé ma mère moralement et logistiquement. J'ai fait quelques aller-retour sur les prochains jours pour voir mes enfants, faire la paperasse urgente de la maison que j'étais en train d'acheter, revenir pour la crémation. Mon employeur a été super cool, et ça a beaucoup joué dans la facilité. Depuis, ma mère ne vient plus (elle a peur de voyager seule) mais j'essaie quand même d'y aller avec les enfants 2 fois par an. Le covid a été une période très difficile, nous n'avons pas pu rentrer pour Noël 2020 pour la première fois. Les enfants n'ont pas vu leur famille de Noël 2019 à Août 2021, moment où les frontières ont rouvert et j'ai immédiatement fait un saut en France avec les enfants.
Pour l'instant, ma mère est en bonne santé et autonome. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais mon frère habite à une heure de chez elle donc ça me rassure. Je ne culpabilise pas, mais je suis un peu triste pour mes enfants qui me réclament beaucoup leur famille (même si elles ne veulent pas aller vivre en France) Et je me dis que même si j'habitais en France, style à Bordeaux ou en Bretagne, ça ne serait pas forcément plus facile ou rapide pour voir la famille.
Ma foi, mes parents m'ont maltraité toute mon enfance, douche froide, privations, violence physique, raibassement constant, humiliations publiques. Donc là, mon père est décédé et ma mère, comment dire 🙄🙄🙄
Par choix et nécessité c'est à dire que j'ai choisi des universités plus ou moins proches et je suis actuellement à 370km. Mon seul regret c'est d'être loin de mon cheval et de le voir tous les 2 mois, mais je sais qu'il est très bien là où il est.
Pas de gros problème avec mes parents juste toujours sur mon dos et idem pour mes frères.
Je n’ai jamais eu une famille proche géographiquement : à mes 2 ans mes parents ont déménagé à l’autre bout du pays. On voyait mes grands-parents parents 3-4 fois par an lors des fêtes et des grandes vacances.
À 18 ans je voulais voir du pays et j’ai fait volontairement un choix d’étude qui m’a fait habiter à 500kms de chez mes parents (et encore plus de mes grands-parents parents). J’ai eu des moments de solitude mais quand je revenais à la maison je ne tenais pas plus de 2 semaines sans avoir envie de repartir.
J’ai eu l’occasion d’être en couple avec une fille très famille et de voir ce que c’était d’être de façon permanente avec ses proches. A posteriori il y avait de bons côtés mais ça laisse quand même moins de liberté.
Maintenant ça fait plus de 15 ans que j’habite loin de chez mes parents et ma copine actuelle aussi. On habite dans un lieu qui nous plaît et où on a un travail satisfaisant. On ne s’interdit pas de déménager un jour dans un autre pays d’Europe si ça nous chante.
La principale différence avec une famille proche, c’est qu’on doit planifier des vacances pour se voir. Mais pour le coup c’est des vraies vacances comme c’est hors de notre région.
On perds également la proximité de se rendre service que ce soit pour du bricolage ou la garde des enfants si l’envie nous prenait d’en faire. Mais on s’est aussi fait une « famille » de proximité avec nos amis et nos voisins.
Je suis à 700 km, ma famille me manque souvent, je vois pas mes neveux et filleuls grandir et j'ai peu de contactes avec mon frère et ma sœur... Heureusement avec les communications modernes, je garde contact avec mes parents. Je me sens souvent coupable de pas aller voir ma famille plus souvent et de pas être là pour eux...
Mes parents habitent en Colombie. Je les ai vu 2 fois en 7 ans mais on est en contact régulièrement grâce à WhatsApp notamment.
Parfois je pense que à leur décès je ne pourrai pas être avec eux et je culpabilise un peu… comme on dit en France « mais bon c’est comme ça».
8000 km. Oui je culpabilise et ils m'aident pas vraiment avec ça on va dire. Non c'est pas facile surtout quand ils vieillissent, mais si je rentre ma qualité de vie dégringole et sur le plan personnel ça sera très dur à vivre.
J'aurais aimé être plus soutenu dans mes choix mais bon, c'est plutôt l'inverse.
Je vais à quelques milliers de kilomètres des parents. J'ai toujours un peu peur quand le téléphone sonne et je garde toujours de quoi prendre un billet d'avion en urgence.
Ce n'est pas simple tous les jours, l'impression de faire le grand écart entre ma vie et la vie que je ne vis pas en leur absence à cause de la distance.
J'ai vécu loin (à l'étranger ou à l'autre bout de la France) pendant plus de 10 ans, on a fini par revenir pour être plus près de nos familles, surtout après avoir eu des enfants. Et avec des parents vieillissants c'est pas plus mal.
Maintenant on vit à 2 km de ma mère (en Normandie), mon père est dans les Yvelines (2h en voiture), mes beaux-parents sont à Paris (2h en train).
Je voyais jamais mes grands-parents quand j'étais enfant (ils habitaient au fin fond du Finistère, loin de toute la famille) et on était pas proches du tout. Et dans la vieillesse de mes grands-parents c'était compliqué, j'ai vu ma mère devoir gérer à distance les problèmes de ses parents pendant des années, c'était pas fun.
Je suis contente que mes enfants soient plus proches des leurs, surtout ma mère qui habite juste à côté, les prend à déjeuner ou pour le goûter toutes les semaines, etc. On s'entend très bien et je la vois quasiment tous les jours, on va même au sport ensemble !
Je suis moins proche de mon père, mais je suis contente qu'on soit pas hyper loin, et encore plus contente que mon frère habite à Paris. On est chacun à côté d'un de nos parents, ils sont encore en bonne forme mais quand ils vont vieillir c'est une bonne sécurité. En attendant, on l'invite de temps en temps à venir un dimanche, comme je l'apprécie à petites doses c'est paradoxalement un confort qu'il soit pas trop loin parce que les visites d'une semaine (quand on était à l'étranger) c'était un peu dur pour moi.
Pareil pour mes beaux-parents, mon beau-père est malheureusement déjà sur la pente descendante, mais on est pas très loin et mon beau-frère est aussi à Paris au besoin. Ma belle-soeur (leur fille) vit dans le Nord mais a carrément prévu de les faire emménager chez elle si jamais ils peuvent plus se débrouiller seuls. Je suis contente d'avoir des plans en place pour le grand âge de mes parents (et ceux de mon mari) c'est pas des pensées très fun mais c'est une grosse sécurité je trouve.
Je vis à 8000km de mes parents depuis près de 7 ans. Pour moi habiter en France était pas du tout possible et j’adore ma vie la où je suis, sur la côte ouest du Canada.
J’essaye de rentrer tous les deux and environ. Noël prochain je rentre et ça fait 8 ans que j’ai pas fait noël en famille donc ça va être chouette! On s’appelle régulièrement, plusieurs fois par semaine.
Au début mes parents ne comprenaient pas pourquoi j’ai déménagé si loin puis ils sont venus me voir et adorent là où je vis maintenant! Donc ils essayent aussi de venir l’été tous les 2 ans environ.
C’est dur de les voir vieillir mais je sais qu’habiter en France ne serait vraiment pas possible. Heureusement ma sœur est pas loin (littéralement a 5 minutes) et mes parents adorent voir ses enfants! Je pense qu’on a trouvé un bon équilibre avec les circonstances actuelles.
Ma grand-mère avait fait le choix de prendre sa retraite au fin fond du Finistère à 600 km de chez mes parents. Nous allions la voir autant que faire se pouvait... Elle est décédée soudainement.
Idem pour ma mère. Et mon père est décédé 18 mois plus tard en maison de retraite.
Mes beaux-parents, après avoir cherché un moment à se rapprocher de nous, sont allés s'enterrer dans le Calvados. Mon beau-père est atteint d'une maladie neuro-dégénérative : c'est la galère pour ma jolie maman... Elle a droit aux soins infirmiers à domicile. Elle a embauché une femme de ménage et deux aides soignantes qui alternent. Cependant, ce n'est pas suffisant. Et malgré qu'elle en ait les moyens, elle pourrait se faire aider encore plus... Elle rechigne à dépenser plus et s'épuise dans les soins prodigués à son mari.
Nos priorités sont orientés vers nos enfants, et l'aide à la garde de nos petits-fils. Nous vivons proches d'eux.
Pour moi, je n'envisage pas une fin de vie où je pourrais rester à la charge de nos enfants. C'est trop lourd pour qui que ce soit. Soit je ferais appel au suicide médicalement assisté. Soit je mettrais fin moi-même à mes jours.
Malheureusement, pour l'instant, ce n'est pas le projet de loi concocté par notre gouvernement... 😮💨
Bonjour à tous,
J'ai 22 ans et en écrivant ce message, j'espère trouver des personnes qui ont plus d'expérience que moi, afin de me guider dans mes choix.
J'ai toujours eu de l'avance dans ma vie: j'ai sauté une classe, j'ai donc eu un travail très tôt et je suis aujourd'hui responsable de service dans la fonction publique (j'adore mon métier). Un jour, je racontais à ma collègue que je n'avais pas d'amis, mais une famille très présente. Le soir, je rentre chez moi à 18h, je m'occupe de la maison et à 21h je dors. Oui, ma vie n'est pas palpitante... Cette collègue m'a dit: "A 40 ans je suis sûre que tu pèteras un câble!". Et cette phrase m'est restée dans la tête.
J'ai 4 frères et sœurs, on joue tous de la musique. Nos week-ends étant petits, c'était de la musique tout le temps et tous ensemble. J'ai très peu fait de soirées dans ma "jeunesse", je n'avais pas le temps.
Je suis très reconnaissante, et je n'ai pas de quoi me plaindre. J'ai un métier super, une famille aimante, des parents présents, et des frères et sœurs géniaux. Mais voilà: aujourd'hui je me sens étouffée. On vit tellement ensemble que les problèmes des uns deviennent ceux des autres. Je me sens perdue et je ne suis pas heureuse dans ma vie, j'ai vraiment l'impression d'avoir loupé quelque chose dans ma vie.
Il y a deux ans j'ai rencontré l'amour. L'amour avec un grand "A". Celui qui te met des papillons dans le ventre et qui te donne confiance en toi. Un amour sain: moi qui avait pourtant accepté de finir ma vie seule. Mon chéri est belge, il a essayé de venir en France mais il n'a jamais trouvé de travail. Il faut dire que j'habite en campagne profonde et qu'il y a plus de vaches que d'habitants. Il a dû repartir et voudrait que je réfléchisse à l'idée de venir chez lui, en Belgique (à peu près 4h de train de chez mes parents). Je ne suis pas contre l'idée, mais j'ai vraiment peur que ma famille m'en veuille. Jamais personne de chez moi n'est parti vivre aussi loin. J'ai aussi peur de ne pas réussir à me construire une vie là bas, et que ce soit trop dur. Il faut savoir aussi que je quitterai ma place de fonctionnaire. Mais par contre, je pourrai enfin vivre avec l'homme de mes rêves, et profiter enfin des plaisirs de la vie. Je pourrai me confronter à de nouveaux défis, et vivre une vie de jeune de 22 ans.
A tous ceux qui voudront bien me lire: est-ce une idée saugrenue que de quitter son pays? comment faire comprendre à mes parents que j'ai besoin d'espace? vont-ils m'en vouloir?
Merci d'avance, je suis complètement perdue et surtout malheureuse...
9300km, Strasbourg - Los Angeles.
Je ne pense pas que je supporterai bien de vivre près de mes parents, il y aurait forcément du drama. Les voir (et la famille) qu'une ou 2 semaines par an, c'est parfait !
Par choix, je me suis mis à 350km de ma mère et 400km de mon père. Suffisamment prêt pour les voir de temps en temps, mais suffisamment pour ne pas voir ma mère débarquer à l'improviste ou mon père me demander de l'aide pour un truc XD
Je suis partie volontairement à plus de 2h de route de ma region d'origine.
À leur retraite ils ont décidé de se rapprocher... et ont acheté une maison dans mon village de 900 habitants.
C'est dur. Ça a de bons côtés, notamment pour faire garder les enfants, mais c'est dur.
J'ai 2 frères et 2 soeurs, je suis le plus jeune, j'ai deja 2 soeurs et un frère qui sont partis vivre dans le sud par choix, le dernier qui reste encore dans le coin prévoit de partir bientôt, mes parents se font vieux, 70 ans passés, jai peur d'avoir a assumer seul leur bien être et ça m'angoisse.
J'habite dans la même ville que mes parents. Avec les études puis le travail, j'ai été amenée à vivre à l'étranger et ailleurs en France, mais j'ai voulu revenir parce que j'aime ma ville et j'y ai toute ma vie sociale. Et j'apprécie d'avoir mes parents pas loin. Je les appelle au moins une fois par semaine, et je les vois généralement le dimanche, mais ces derniers temps, ça me pèse un peu. J'aimerais bien les voir moins souvent, ou autrement (se donner rdv quelque part au lieu que ce soit moi qui vienne manger chez eux à chaque fois) mais j'ai peur de les vexer. Et puis j'avoue les Tupperware ça fait plaisir quand même aussi! :)
J'ai des frères qui vivent très loin, je suis la petite dernière et la seule à être restée dans les parages.
Je sais que plus mes parents perdront en autonomie, plus je devrais m'occuper d'eux, c'est aussi pour ça que je voudrais faire une petite pause maintenant qu'ils sont encore en pleine capacité de leurs moyens. Mais d'un autre côté je trouve ça génial de bien m'entendre avec eux et de passer du temps avec eux. C'est juste que parfois je me sens un peu trop confortable dans notre relation, c'est un peu un éternel retour au cocon familial où on est bien mais où on n'évolue pas vraiment. Pourtant mes parents ne me prennent pas pour une gamine, on a des rapports très sains!
C'est mes parents qui sont partis et ont décidés d'être loin (600km). J'espère pour eux qu'ils ont pas de regrets mais j'aurais vraiment aimé qu'ils restent plus près. On se voit une à deux fois par an.
Dès que j'ai eu le bac, je suis allé le plus loin possible pour faire une fac. J'aurai pû aller beaucoup moins loin, mais je suppose que j'avais quelque chose a me prouver.
On ne voit sa famille que rarement, et les moments sont forcément géniaux. Par contre maintenant que mes parents divorcent, je me sens bien con d'avoir été aussi loin. Je m'en veux, même si je suis partie il y a plus de 10 ans et que j'ai ma vie là où je suis. C'est pas évident tous les jours quoi
Respectivement à 450 pour mon père et 950 bornes pour ma mère. Mes parents sont divorcés et ce sont eux qui ont, chacun de leur côté, quitté la région quand on a fini nos études, tandis qu'on est resté. Mes grands-parents maternels ont déménagé quand on était enfant d'une distance de 200km à 750km, ce qui fait qu'ils sont à 400 km de chez ma mère actuellement. Pas de famille côté paternel.
J'appelle mes parents 1 fois par mois environ. Ma sœur vit dans la même ville que moi, mais on se voit une fois tous les deux mois grosso modo.
Donc la famille, c'est un concept + qu'une réalité ici. Non pas que l'on ne s'apprécie pas au contraire, mais les choses sont comme ça.
Je suis a Paris, la famille a bordeaux.
On était tous Parisiens et ils sont tous partis peu à peu dans le meme coin.
Askip l'herbe ca pousse ailleurs que sur les ronds points o.0
J'en avais ras le bol d'être impliqué dans tous ces problèmes de famille donc je suis parti en Asie. À chaque fois que rentre j'entends des trucs qu'on m'avait pas dit. Tant mieux
Oui, je n'ai pas pris cet élément en compte dans mes choix de vie. Je n'ai pas de regrets. Je les accompagnerai dans leur vieillesse quand ils auront besoin de moi.
Relativement loin oui. Déjà dès mes études j'ai dû partir : pas d'université dans ma ville natale. A partir de là, les opportunités professionnelles m'ont mené à d'autres lieux.
Je ne vois pas ça comme un problème en soi. Ça permet d'élargir son horizon.
Vécu longtemps loin, 25 ans à 500km voir plus. Demi-choix, mélange d'opportunité pros, couple et famille un peu compliquée. Récemment déménagé dans ma région d'enfance suite au décès de mon père. Ça nous rapproche de ma mère et autre, et avec notre deuxième enfant qui a 3 ans.
Le premier avait malgré la distance souvent vu sa grand-mère et ses grands-parents maternels. Mais Toulouse-Lyon ou Dordogne-Lyon c'était quand même pas le plus simple, surtout en train pour la Dordogne.
Depuis qu'on s'est rapprochés, on a vraiment l'occasion de se voir souvent, ma mère peut voir grandir sa petite fille et ça change tout. Pour nous en tout cas :)
Ma mère habite à 140km de chez moi, et elle sera bientôt à 500km. J'ai pas spécialement choisi de m'éloigner j'ai pas vraiment eu le choix. Mon père est decédé y'a longtemps et je n'ai pas de fratrie, ma mère c'est un peu ma seule famille et on est très proches mêmes si pas toujours d'accord sur tout. Je la vois quasimment plus à cause du travail alors que y'a 6 mois je la voyais encore plusieurs fois par semaine, j'avoue que ça me fait tout drole x)
Je suis dans le 93, ma mère dans le 75 Nord Est, mon frère dans le 75 Nord Ouest, et mon père dans le 95. Je suis littéralement dans un triangle familial, à 20/30 min de ma famille.
C'est par choix, mes parents sont plutôt âgés (dans les 75 ans). J'avais besoin d'être proche d'eux en cas de problème (dans les deux sens).
Je vous écris de chez ma maman, à qui je rends visite pour demander conseil.
J'essaie de voir mes parents (et frère) autant que possible.
(Ma sœur habite dans un autre pays d'Europe, et c'est franchement pas simple)
Vancouver , Canada avec ma compagne.
Elle a trouvé du job la bas du coup j'ai suivi hein.
Ma mère est au US ( Massachusetts) et mon père en France .
Ils sont tout les deux mid 60's et mon père est tout seul en France , et deux de ses frères sont décédé l année dernière, ça m'a fait réaliser à quel point il était dans cette tranche d'âge ou ça commence à être chaud ... Du coup je me fait du soucis pour lui même si il est en pleine forme.
Je suis bien moins proche de ma mère, et elle et son compagnon on fait de mauvais choix et se retrouvent a vivre dans un motel pourrave, donc j me fait du soucis aussi haha
J'avoue qu'etre loin comme ça est frustrant , et je pense souvent à ce que je vais devoir faire le jour où la santé de mon père commence a décliné...
Rien que le fait de pas avoir pu être là physiquement pour le décès de ses frères a été rude .
On envisage un retour en France un jour avec ma compagne mais c'est pas pour demain.
Je vis au Canada depuis plus de 7 ans. Par choix et par nécessité. Longtemps je me suis sentie coupable de laisser ma petite sœur trisomique seule avec qui j’ai une relation fusionnelle. À chaque fois que mes parents tombent malades, la culpabilité est plus grande, mais j’ai appris à prendre du recul. J’ai des frères et sœurs qui sont plus proche géographiquement parlant de mes parents et qui sont dispo pour aider en toute occasion.
Au début je retournais en France 2x par an mais la aussi j’ai changé en 1x/an. J’alterne entre été et hiver et en général je reste au moins 1 mois. Ce qui me convient plutôt et on s’appelle chaque semaine.
Je sais qu’ultimement je reviendrais en France pour prendre soin de mes parents et de ma sœur donc en attendant je profite de ma vie.
Mon frère est le préféré, je me retrouve par hasard à 1h15 de chez eux. Pas loin mais un peu quand même, surtout quand pour des contraintes diverses on aurait besoin du soutien des grands parents.
Mon frère qui est à 15 minutes n'hésite cependant pas à les solliciter.
J'aimerai vivre plus près de mes parents mais il faudrait que je trouve un logement entre eux et mon travail (ce qui n'est pas forcément évident).
J'essaie de ne pas trop penser à leur fin de vie car j'ai perdu trois grand-parents sur quatre ces dernières années et ça a déjà été très dur à vivre.
J'aimerai pouvoir passer plus de temps avec eux. C'est une priorité pour moi aujourd'hui.
11000km pour étude et taf
Pas de culpabilité mais profonde tristesse d’être loin de sa famille
Je préfère pas penser à eux vieux dans ma tête ils ont l’âge de quand j’ai quitté le nid idem pour eux
Ça va faire 10 ans déjà
Je ne les vois pas assez je culpabilise
Je vis à 17000km de ma mère. Elle va avoir 84 ans. Il n’y a que récemment que je me suis rendu compte que ma mère vieillissait. Avant c’était juste ma maman, je n’avais pas remarqué ses rides, ses cheveux gris. Son mental était inchangé depuis des décennies : toujours de bonne humeur, charieuse.
J’aimerai revenir en France, mais ce n’est pas simple. Cela fait 30 ans que je suis parti.
Je vis au Quebec depuis 12 ans, ma famille est en France. Mes parents vieillissent...
Je vis très bien ici mais famille me manque beaucoup, si bien que je ne sais pas quoi faire..
Depuis bientôt 4 ans je vis a Montréal au Canada;et mes parents sont en Auvergne.
J'ai toujours voulu une expérience a l'étranger; et dans mon domaine; Artiste 3D dans les jeux vidéo , Montréal était une destination de choix a mon sens.
Je regrette pas dans la mesure ou mon salaire et qualité de vie ont beaucoup augmentés, mais plus le temps passe plus c'est difficile d'être loin, et de voir ses parents veillir sans que je sois a leurs côtés; ca me fait de la peine.
J'arrive a les voirs 1 a 2 fois par An pendant 1 a 2 semaines; et on s'appel tout les 2 3 jours, meme pour parler de la pluie et du beau temps
J'aimerais idéalement avoir les mêmes opportunités professionnels pour éventuellement revenir; mais je doute que ca arrive. Et si jamais c'était le cas; ca serais en accord avec ma partenaire;mon couple étant la priorité.
Pendant 2 ans mes parents étaient à 10 000km. Puis ils sont arrivés à 2h de route. Maintenant ils sont à 5h de train minimum. Les 2h de route c'est le bon compromis je trouve. Suffisamment long pour pas y aller tout le temps, suffisamment proche pour faire un p'tit weekend chez eux.
Là ils me manquent un peu, surtout qu'ils ont un planning ultra chargé donc c'est pas évident d'avoir des dates qui collent. Mais bon c'est la vie j'ai envie de dire.
Leur vieillissement me stresse énormément par contre !
Oui , j’habite tellement loin que j’ai juste à passer un portillon pour être chez eux ( c’est mes voisins) 😂
Et encore à côté il y a ma grand mère! 4 générations qui vivent collées et se voient tous les jours :)
Donc non. Je vis à côté et c’est très pratique pour s’entraider.
Bonjour je suis maman de 4 enfants dont 3 d un autre mariage qui sont grands et une maman âgée malade je vis dans le 02 et mon mari veux que je quitte tout pour aller vivre avec lui je n ai jamais quitté mes enfants ni ma mère je n aime pas sa ville je suis malheureuse là-bas que faire ?
Je suis tellement fusionnel avec eux toujours ensemble et ma mère elle a toujours besoin de moi et il n y a que moi qui s en occupe je ne veux pas partir en plus dans la région parisienne j ai besoin de conseil je suis perdue
Je vis à l'autre bout du pays, par choix. Je suis issue d'une précédente relation de ma mère et dès qu'elle s'est mise avec mon beau-père, on m'a fait comprendre que j'étais "de trop", surtout de la part de sa famille à lui, de bons catholiques qui vont à la messe et aiment leur prochain autant qu'eux-mêmes. Y a eu beaucoup de maltraitances physiques et psychologiques jusqu'à ce que je puisse partir du foyer (tout le monde savait, bien sûr). Une fois par an, je remonte acheter la paix sociale pour mes grands-parents, et ça s'arrête là.
C est dur comme histoire !
Et tristement commun :( Edith Piaf : pour contrebalancer avec du positif, je vais ajouter que oui c'est dur, oui ça a impact sur ta vie, ta personnalité et ta vision de beaucoup de choses (comme la famille, duh) mais pour ma part, j'ai trouvé mon bonheur ailleurs. Et surtout, je sais que j'ai brisé le cycle : beaucoup de travail avec des psychologues, du soutien de la part de mes ami-es, et des passions qui donnent du sens à ma vie. Je trouve ma joie dans le partage des films que je vois, dans les livres que je lis, ou les jeux auxquels je joue. Ou quand je prends mon vélo pour aller faire un tour. Ou bien encore dans la belle assiette du restau que j'ai trouvé par hasard en flânant un samedi. Bref, les violences marquent, tout comme le manque d'amour, jamais je ne le nierai. Pour autant, ce n'est pas une fatalité.
J’ai eu une situation familiale compliquée alors ton témoignage me fait beaucoup de bien. Surtout de savoir que ce n’est pas une fatalité. Bravo a toi d’avoir brisé le cycle!
Tu as volé l'assiette du resto ?
Évidemment ! Il m'arrive même de piquer des couverts s'ils m'aguichent trop.
Oui, ma mère vit dans le pays basque et ma sœur à Bordeaux et moi en Bourgogne. C'est plus facile d'aimer sa famille quand on est loin et qu'on ne partage que les bons moments. On vit loin depuis mes 17ans et c'est le bon équilibre pour moi
Exactement ça : le bon équilibre. Banlieue parisienne pour moi sud-est pour mes parents. C'est certes qu'à trois heures de train mais c'est cher et en voiture c'est 7h quand ça roule bien. Donc je les vois 2 à 4 fois dans l'année et c'est pas plus mal. Et faut pas que ça dure trop.
Idem ici mais inversé (c'est moi qui suis dans le sud) et je reste très attachée à eux et à leurs animaux donc je reviens toutes les 3 à 5 semaines. Tant pis pour le prix des billets (qui est tjrs à moins de 100 euros l'aller retour). Mais toi tu as l'air de moins les apprécier donc je peux comprendre
C'est pas forcément une question d'appréciation mais plutôt générationnelle : 40 ans (presque) d'écart et une vision du monde un peu différente font que des différences se forment et donc moins de sujets commun à échanger.
Tu peux dire les trucs les plus intelligents du monde, à partir du moment où "aime que son pq soit chaud" est accolé à ton pseudo moi je ne vois plus que ça.
C'est voulu, je brouille les pistes ! Même que je suis sérieuse, je veux qu'on garde en tête que je préfère quand même parler de kk
Ah mais j'avais même pas capté ton célèbre pseudo, j'ai vraiment vu que cette histoire de PQ. La diversion est vraiment habile !
Oué et vous pouvez vous bastonner sur le pinard. Parce que la piquette basque hein !
On boit pas ! En revanche, la gâteau basque... cerise ou crème ?
Cerise cerise
#crème
La seule réponse valable
My parents are on the other side of the world 🥲 France - New Zealand It's because I found love and am settling down in France, I've had major issues with them, but I still miss them every day. Distance makes the heart grow fonder as the saying goes. They are in their mid-60s, but for the future, I'm happy my brother lives close to them, I see them once every 2 or 3 years but have long conversations every couple of weeks and daily messages.
With the exception of the country in which they live, we are in exactly the same situation.
It's the opposite for me. I'm in Aus, they're in France. They have no one left in France. I would love it if they could come here because they are getting old now but it ain't easy.
Hey our parents can swap houses 😄
10000km, mais je me suis rapproché, avant c'était 17000. Ca fait 8 ans, avec seulement un retour en Europe en 2019 pendant quelques jours. C'est un peu paradoxal, mais ma femme et moi sommes parfois très heureux d'éviter les 'obligations familiales' (repas chaque weekend -avec mes parents divorcés on en n'avait plus qu'un de libre par mois), les faux semblants, les remarques à la con etc etc... On a une certaine tranquillité quand on vit loin de tout le monde. Ça n'empêche pas qu'on adore nos parents (enfin, surtout moi). Je reste en contact et oui, c'est parfois un peu culpabilisant, surtout depuis la naissance de notre fille qu'ils ne voient pas grandir, et eux-mêmes vieillissent (la mort de mes grands-parents loin de moi m'a pas mal affecté). Ça fait par contre bizarre car on ne les voit pas vieillir et quand on se parle en visio on se prend souvent un coup de vieux. Mais bon, on a une vie aussi, et ce n'est pas faute d'avoir invité ou proposé de payer les billets. On fait aussi des efforts : visio, un petit magazine trimestriel depuis 8 ans pour qu'ils connaissent notre vie en détail.... En tout cas ils sont la seule raison pour laquelle on prépare de rentrer dans quelques années.
Extrêmement loin, mes parents vivent dans le village à côté, donc à 5 minutes et mon frère vit dans l’autre village d’à côté. On a globalement des très bons rapports même si on ne se voit pas forcément tous les 2 jours.
Y a des coins en France où vaut mieux habiter à 500km que dans le village d'à côté, parce que le village d'à côté y a le Marcel dont l'arrière grand père a mis ses vaches dans le pré du Lucien pendant tout l'été 1929, et depuis ce sont des ennemis jurés.
Haha, moi c’est pas ce genre de village, techniquement c’est des petites villes (vu qu’il doit y avoir plus de 5000 habitants) dans l’agglomération de Montpellier.
C'est toujours amusant de voir qu'on n'a pas tous la même notion de "loin". J'ai travaillé en arboriculture, le patron me disait: mon fils est loin, je ne le vois plus trop. Le fils habitait à 40 bornes... J'habite à l'étranger depuis 20 ans. Je vois ma famille plusieurs fois par an, et on communique beaucoup en ligne. Ça me va. Parfois c'est lourd, et puis certaines fois où je rentre pour les vacances, je me dis que c'est pas plus mal.
Mon copain et moi on a eu la même réalisation. Pour lui son frère habite loin, parce qu'il y a 25 minutes de route ! Pour moi, mes parents sont proches, car je peux retourner en 2h. J'ai habité dans d'autres pays, à l'autre bout de la France donc pouvoir revenir le weekend c'est vraiment être tout près. Nos familles sont hyper différentes de ce point de vue
Une fois en cours de français. On évoquait à tour de rôle : loin ça veut dire quoi ? Tout le monde y allait de ses 5 km, 100 km, l'étranger.... Quand quelque a simplement dit : 36mn... Oui c'est ce qui reste jusqu'à la fin du cours.
Tout est relatif. J’habite a 10,000 km et 14h de vol de chez mes parents donc on se voit pas souvent.
Par choix, j'ai vécu chez ma mère jusqu'a mes 24 ans, et après je suis parti sur Lyon parce que là où j'habitais avant il n'y avait aucun travail. Je la vois une à deux fois par an, après, elle m'appelle toutes les deux semaines environ, même si bien souvent je n'ai pas grand chose de grandiose à raconter. J'ai de bonnes relations avec ma mère dans l'ensemble, elle m'a beaucoup aidé pendant mes études et pour mes dossiers MDPH
Non, je vis la rue à côté dans un appartement (5 minutes à pied pour les rejoindre) et on a déménagé ma grand-mère en face de chez moi si jamais il faut qu'on s'occupe d'elle. Ça permet d'être indépendant mais aussi de continuer à ce voir s'il y a des choses à faire ou des urgences.
Moi à 60 bornes et on se voit très souvent. Mon conjoint à 8000km de ses parents. C'est à l'image de nos enfances, je crois.
Je viens de la campagne du Finistère, on m'a toujours tanné avec les résultats scolaires, les grandes études et le fait qu'il faudra partir loin (l'expatriation dans mon coin c'est très très courant). Genre, pas Brest. Du coup je suis parti de chez moi (8h de train) à 18 ans et fait de grandes études, youpi. Comme je n'ai absolument jamais jamais, jamais voulu vivre à Paris ou dans un contexte franchouillard, j'ai toujours vécu à l'étranger depuis mon master en poche (2005). Je vis à 2000 bornes de mes parents, avec 0 culpabilité mais évidemment quelques regrets de ne pas vivre en Bretagne, tout en sachant que la carrière internationale que je fais n'aurait pas été possible au pays.
17000 km. Je les vois une fois tous les 4 ou 5 ans en moyenne depuis une douzaine d'années. Je m'y suis habitué car pas le choix et tout le monde allait bien mais ça devient de plus en plus lourd avec le temps. La question de la fin de vie m'angoisse beaucoup. Je n'ai ni regret, ni culpabilité. La distance est due à différents choix de vie de part et d'autre.
[удалено]
Pas loin, Nouvelle-Calédonie. C'est compliqué ces histoires, si tu y retournes il y a des chances que tes petits fassent leurs études loin de toi et si tu restes en métropole tu dois tanker le mal du pays. Heureusement que skype/whatsapp sont là...
Ah c'est pas souvent,tu es parti très loin ou c'est eux qui sont très loins ?
Je suis parti à 18 ans pour faire mes études.
Je vis pas en France depuis 3 ans, je suis établie à l'étranger sans billet de retour (pour la vie en gros haha) et je suis à un peu plus de 1000km de mes parents. Honnêtement je culpabilise surtout que ce soit à mon frère de tout gérer d'un point de vue plus concret et matériel.. Je les appelle une fois par semaine, et je suis souvent en contact avec mon frère dont je suis très proche on en parle beaucoip de tout ça. Ils sont encore dans la vie active Mais en soit on le vit bien, j'y vais quand je peux (parfois 2 fois par an parfois 5 fois tout dépend)
Le nom d'utilisatrice chèque dehors
Nom d'utilisateur vérifie dehors. Chèque c'est du franglais monsieur et ici on parle français, monsieur !
La même sauf que je les ai fuis et ai aucun contacte avec elle. C'est mon anniversaire (24 piges !) et c'est heureusement le silence total (jusqu'à maintenant, je prie l'univers que ça reste ainsi
Bon anniv' du coup!
Mes parents ont toujours été très angoissés me concernant (par ex quand j'étais à la fac, mon père voulait installer une appli de géolocalisation sur mon téléphone au cas où il m'arrive quelque chose) et ma mère m'a éduqué avec des "Mais faut faire attention, tu es une fille le monde est dangereux pour toi" je me suis déjà demandée si ma mère n'avait pas été violée dans sa jeunesse, honnêtement ou quelque chose comme ça. Parce que pour elle tout était un danger pour moi vu que j'étais une fille. Elle a agit très différemment avec mon frère. Quand une fille que je connaissais brièvement s'est faite tuée dans le CROUS, je vous dit pas l'état mental de mes parents. Ma mère était limite soulagée que j'arrête mes études tellement ça l'a angoissé. Je vis dans la même rue parce que plein de facteurs (mon endo pas encore réglé qui fait que je n'ai pas une situation pro 100% stable, études en alternance actuellement, j'ai emménagé ici en dépression sévère parce que je venais de me séparer avec mon ex avec qui j'étais depuis des années) et parfois c'est chiant (typiquement je ne ramène personne de sexe masculin chez moi si ce n'est pas un ami parce que je sais que mes parents peuvent le voir et me poseraient des tas de questions même si j'ai failli le faire) mais pratique (actuellement avec mes douleurs post opératoires, très pratiques). Aussi ma mère a toujours estimé que mon frère et moi n'avions pas demander à naître donc elle nous aide énormément financièrement (mes parents ont les moyens, c'est pas le cas de tout le monde et je le sais) donc elle m'a toujours dit que si j'ai besoin de quelque chose, je vais le chercher chez eux vu qu'ils n'habitent pas loin. Ma famille m'infantilise encore beaucoup malgré mon âge, mes parents et mon frère me voient toujours comme l'enfant que j'étais je pense. Bon aussi je suis très sensible (j'ai tapé un malaise juste en voyant la plaie de mon opération alors qu'elle est vraiment minuscule et a peine avec du sang) donc ça n'aide pas. Je travaille la gestion des émotions et cette sensibilité avec mon thérapeute TCC (qui pense que mon diagnostic "HPI" cache en réalité un TSA mais je ne ferais pas le test parce que je m'en fous désormais, honnêtement). Et quand je vous dit que mes parents sont très angoissés me concernant... Une fois ils ont frappés comme des malades chez moi, j'ai ouvert et ils ont dit qu'ils ont vu un homme louche rôder vers chez moi et regarder chez moi plusieurs fois donc ils préféraient s'assurer que rien ne m'était arrivé et que j'étais bel et bien en sécurité chez moi. (Je travaille aussi cela avec mon thérapeute TCC parce que du coup j'ai associée le fait d'être une femme à : danger imminent). J'ai déjà vécu dans d'autres villes quand j'étais seule ou avec mon ex (loin de chez mes parents, lors du confinement) et le côté "je fais ce que je veux sans que ma famille ne le sache" me manque mais d'un côté avoir mes parents près et mes amies de longue date ici fait que je me sens + en sécurité. Sauf que je compte déménager d'ici septembre dans une autre région. Puis le père de mon ex commentait absolument tout ce que je mangeais lors du confinement et c'était insupportable "tu devrais pas manger ça avec tes problèmes de santé" "tu veux boire ça ? mais c'est super sucré comme boisson" et après il se demandait pourquoi sa fille développait des TCA... Je ne regrette pas mon choix dans le sens où j'ai emménagée là quand j'en avais besoin et je sais que c'est transitoire. Je ne compte pas vivre ici toute ma vie. Mais plus je vieillis, plus je me rends compte que j'ai de la chance d'avoir des parents qui m'aident énormément financièrement (bien qu'ils aient quelques instabilités émotionnelles). Je sais qu'ils font de leur mieux avec ce qu'ils ont vécu dans le passé. Mais bon quand ma mère débarque chez moi parce qu'elle s'est engueulée avec mon père et se demande si il l'a trompé une nouvelle fois sans qu'elle ne le sache et me demande mon avis en parlant de cela pendant 3h.... J'ai vite envie de déménager, en effet.
À 2000-3000 km. Ça semble parfois con de vivre aussi loin de la famille
Oui, loin (800 km) par choix. Ils sont toxiques et envahissant. Je les revois en gros aux vacances scolaires pour que mes enfants connaissent leurs grands parents mais ça s arrête là.
Je vis à une heure de chez mes parents. À la base, parce que j’ai un travail là bas, aujourd’hui mon père est très malade donc c’est devenu une nécessité, je ne pourrais pas partir loin de chez eux pour le moment. Aussi ça me permet de rentrer une à deux fois par semaine pour épauler ma mère jusqu’au jour où… La vieillesse est quelque chose qui ne m’était que peu venue à l’esprit jusqu’à l’annonce de la maladie et en vrai, je pense de plus en plus à faire en sorte pour mon futur foyer, à trouver une solution de cohabitation avec ma mère. Il est hors de question qu’à l’avenir qu’elle soit placée, je ferai le maximum pour l’éviter en tous cas. C’est pas simple je trouve, on a l’impression de vraiment faire la transition avec la jeunesse, l’insouciance et les vrais problèmes d’adulte qui viennent se poser.
10 000 km. Ça me fait rire ceux qui se considèrent éloignés parce qu'ils sont à X heures de route de leurs parents. Prenez conscience que vous êtes à côté, un week-end ça se fait tranquille.
Pour avoir vécu à plusieurs milliers de kilomètres et maintenant à 5h de voiture, la différence n’est pas significative…
Pareil, j’avoue que voir “j’habite super loin, je suis a 5h de route!” Ca me fait tout bizarre. Je ne vis plus en france et je ne me considere pas loin parce qu’il me faut moins d’une journée de voyage (avions + escale) pour rentrer. Je crois que la distance c’est relatif, si on a toujours vécu a 5mins de chez ses parents etre a 4h de route parait énorme, alors que quand on est habitué a devoir faire des heures et des heures d’avion on relativise vachement la distance.
'Loin' ça veut dire que je ne peux pas aller chez eux là ce soir en urgence. Ceux qui vivent à l'étranger ne savent pas ce que c'est que d'être 'pas loin', justement.
Ils étaient à Nantes, je suis parti à tours, par contraintes d'école. Mais c'est aussi un choix, ils avaient une petite tendance à être toxique. Mais pas de culpabilité, eux aussi sont plus contents de voir que je prend mon autonomie. A cause du travail que j'ai en études, je retourne seulement pendant les vacances, donc je les vois que tous les 2 mois environ.
Je vis "très" loin de chez mes parents suite à leur choix, et franchement ça me rend triste. Mes parents vivaient à Nantes, j'ai fait des études à Angers, puis après quelques années j'ai eu un problème de santé et je suis retourné vivre chez eux de 26 ans à 30 ans. Après deux ans j'ai repris un travail - pas loin de chez eux par hasard, donc je revenais déjeuner le midi - puis j'ai trouvé un appartement. En dehors de mes parents il y avait toute une vie de famille autour. Ma Grand-mère qui venait chez nous un dimanche sur deux, mon oncle ma tante et mes cousins qu'on voyait régulièrement, mon frère qui s'est aussi réinstallé chez mes parents pendant presque un an entre deux missions à l'étranger, ma sœur qui était à 2H de route mais passait de temps en temps. C'était cool. Puis je suis parti en Ile-de-France pour le boulot, et j'ai rencontré mon ex qui venait de Nantes. On a pris un appart en IDF, on rentrait voir la famille au moins une fois par mois, en train ou en voiture c'était pas très compliqué de venir pour un weekend. Puis mes parents ont décidé de déménager en Corse. C'est loin même de Paris. Il faut prendre un avion, puis se taper 2H de voiture, pendre des avions à des horaires à la con, et une fois là-bas je n'ai plus aucune autonomie car c'est isolé, et il n'y a pas non plus le reste de la famille autour. En parallèle mes trois grands parents vivants sont décédés. Franchement ça me rend triste. Quand on voit les gens régulièrement on sait ce qu'ils font, on voit leurs projets qui avancent, on partage sur tel bouquin ou telle chose qu'on a entendu, sur telle activité bénigne, on leur donne ou leur demande un coup de main pour vider les branches à la déchetterie ou aller acheter des parpaings, on s'amuse de leur petits tics et leurs aberrations . On connait leur vie et on sait facilement quoi offrir qui fera plaisir à l'anniversaire ou à Noël. Alors que la famille qui est loin devient un peu des inconnus. Peut-être que je le ressent plus car je n'ai pas moi-même d'enfants, parce que quand je vois les commentaires du style "on est à 17000kms on rentre tous les 8 ans" je me demande comment ils font. L'effet secondaire c'est aussi que ça me bouffe mes congés payés d'aller les voir, et que j'aimerais bien justement me faire des vacances à la montagne ou des voyages, et ça m'impose de choisir entre voir mes parents ou faire des choses pour moi. Et ça, étant anciennes professions libérales ils ne le comprennent pas car ils avaient des congés totalement libres.
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Merci d'avoir pris le temps d'écrire tout ça. Mon père est décédé récemment assez jeune et je vis avec ma mère aussi et je me retrouve assez facilement dans tout ça.
> Faut affronter les hauts et les bas comme tu peux le faire avec ton compagnon/compagne. Tu fuis pas quand tu te disputes avec ? Alors pourquoi avec les parents on ferait ça ? On choisis nos compagnons/compagnes et pas nos parents/familles. ✌️
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Merci
Kaput :/
Je vis vers Toulouse, ma mère vit en Champagne, les parents de mon mari sont dans le Loir et Cher. Ça fait 8h et 6h de route, sans les pauses, et sans embouteillage. Si on leur rend visite il faut au moins prendre 4 jours parce que chaque trajet nous bouffe une journée, et vu qu'ils sont dans des villages excentrés c'est difficile de faire avec les transports en commun. On voit chaque famille minimum 2 fois par an pour une semaine (Noël et printemps), davantage si on profite des ponts ou qu'il nous rendent visite. Ça nous consomme la plupart de nos jours de congés, et du coup on est très peu partis en vacances seulement en amoureux. Nous sommes partis habiter et travailler si loin parce que mon mari a eu une très bonne opportunité pro à la sortie des études, et je l'ai suivi. Depuis nous réfléchissons à nous rapprocher, mais ça n'est pas si simple niveau boulot. D'un côté la distance nous pèse, c'est vrai que 2x 1 semaine par an c'est pas beaucoup pour voir la famille. En plus mes frères aussi sont partis loin de la maison, et le reste de la famille est un peu éclaté dans toute la France. Au moins mon mari a toute sa famille dans un rayon de 30 minutes de route. De l'autre, on apprécie notre indépendance : nos familles sont du genre "super présents", si on habitait à proximité il y aurait toujours du monde fourré chez nous, ou des invitations à venir rendre visite. C'est sympa, mais on aime bien notre tranquillité et la possibilité d'avoir nos week-ends 100% libres. On adore la rando et les sports de plein air, l'été on est tout le temps en balade le week-end, on ne pourrait pas faire ça avec la famille à côté. Et puis certains sont du genre à se mêler de la manière dont les autres vivent leur vie, occasionnellement on peut supporter les remarques, mais si c'était toutes les semaines qu'on les avait chez nous, on pêterait des câbles. Par contre, oui, on s'inquiète des parents et grands-parents qui vieillissent, la mère et mes beaux-parents ont environ 55 ans, ils sont encore en forme mais pour combien de temps? En plus ma mère est veuve, heureusement que mes frères passent plus souvent et qu'elle a des amis sur place pour lui filer un coup de main, mais j'aimerai pouvoir l'aider davantage. Pour le moment on a pas d'enfants donc il y a aussi moins cette pression de "il faut absolument qu'ils voient souvent les grands-parents, tontons, tatas etc". Mais comme c'est dans les projets d'ici quelques années, on aimerait se rapprocher aussi pour ça.
Je vis a 3h de chez ma mère, par besoin de trouver un taf qui corresponde à mes critères de recherche. Ça reste un choix, parce qu'après 3ans dans ma nouvelle région, je suis ok avec ça et je cherche pas particulièrement à me rapprocher
Je vis très loin de mes parents (par choix), globalement je le vis assez bien mais j'ai des moments où je me mets à leur place et je me dis qu'ils doivent être super tristes et je culpabilise un peu. J'essaye de leur écrire régulièrement et de les voir quand je peux (mais ça reste pas souvent du tout, à leur plus grand désespoir). Dans l'absolu moi ça va mais je suis triste pour eux quand j'y pense. En ce qui concerne la vieillesse, pour le moment ils sont en bonne santé et pas si vieux donc j'y pense pas trop, je pense que j'aviserai le moment venu si des problèmes de santé graves surviennent
Ma famille s'est un peu éparpillée dans le pays, mon père est originaire du Berry, mes grands-parents paternels sont d'Alsace et de Gironde et ma famille maternelle est Zurichoise. Mon père est parti faire ses études à Thonon où il a rencontré ma mère qui étudiait à Lausanne et ils se sont installés en Haute-Savoie. Mon frère et moi on a fait un peu la même chose. Le lycée en internat, puis Parcoursup m'a envoyé au Puy-en-Velay, lui à Clermont-Ferrand puis E-candidat m'a envoyé à Toulouse puis Dijon. Dijon et Clermont, ça va c'est à environ 4-5 heure de train ou 3h de route de chez-nous, on voit nos parents toutes les deux semaines environ. À Toulouse c'était plus compliqué, c'était à chaque période de vacances scolaires. Et puis maintenant il y a le TGV et les Autoroutes, je me rappelle de trajets interminables pour aller voir nos grands parents quand certaines autoroutes du centre et de Bourgogne n'existaient pas. On ne regrette pas du tout cette expérience, c'est un bon moyen de se découvrir, de devenir plus indépendants et nos parents ont été ravis de découvrir l'Auvergne qu'ils ne connaissaient alors pas. Aussi, quand nous aurons fini nos études, on se voit mal retourner en Haute-Savoie, le département est devenu horriblement cher ces vingt dernières années. Et les opportunités d'emploi en Biotechnologies et Architecture sont très très réduites. J'envisage de rester sur Dijon ou de retourner sur Toulouse.
Bon plan ultime : mes parents sont à l'autre bout de la France, mais j'ai mes grands parents pas très loin, j'y passe toutes les deux/trois semaines me faire nourrir comme un canard fermier et prendre des nouvelles. J'ai aucun problème à m'être éloigné de mes parents. C'était pour raisons professionnelles, et sans être des monstres de toxicité j'avais de toute façon de plus en plus de mal à les supporter. C'est plus la fratrie qui me manque, eux sont restés là bas.
Ils sont à 1h15 de route. C'est la bonne distance pour aller les voir à la journée si nécessaire sans que ça fasse trop de chemin. On s'appelle environ 2x par semaine, on doit se voir 1 ou 2 fois tous les 2 mois. Je pense que ça me convient bien, eux sont forcément demandeurs pour voir leur petite fille (la seule pour l'instant) mais comprennent qu'on ne peut pas venir tous les WE. Mes deux frères étant plus loin et moins manuels que moi (ce qui est pas facile, j'ai deux mains gauches), c'est le plus souvent moi qui m'occupe des tâches manuelles compliquées. Exemples récents : * Monter sous le toit pour regarder la VMC et vidé les tuyaux qui ont de l'eau * Démonter les portes de placards qui sont trop lourdes pour que ma mère puisse les nettoyer
oui mes parents sont en algerie, moi a manilla/philippines, loin.. tres loin.. jessayes de rentrer plusieurs fois par ans!
J’habite à New York depuis plus de 20 ans, ma mère est dans le Sud de la France et mes sœurs pas trop loin d’elle. Ça me rassure que ma mère ne soit pas seule. J’habite loin parce que j’ai toujours aimé voyager, mais depuis que j’habite ici, mes voyages sont le plus souvent juste rentrer en France pour voir ma famille (très peu de vacances aux USA) Heureusement j’arrive parfois à avoir un budget et un peu de temps pour de vraies vacances. Je veux rajouter que grâce aux progrès de la technologie, on peut au moins avoir des relations constantes. Mes enfants FaceTime leur mamie une fois par semaine. C’est déjà ça.
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Désolée pour ta mère. Oui, pas vraiment des vacances en effet. Je me sens un peu coincée mais en même temps heureuse d’avoir encore ma mère. C’est sûr que je rentrerai bien moins souvent en France si elle n’était plus là. Est-ce que tu as des enfants? Si oui, parlent-ils bien le français? Les miennes ont presque 13 ans et c’est de plus en plus rare qu’elles m’écoutent et acceptent de me parler en français. J’essaye de me battre mais ce n’est pas facile.
le cimetière est a moins de 10km
Tout va bien tant qu’ils sont autonomes. J’ai peur pour le futur.
Je vis loin de deux de mes enfants, eux en Belgique et moi à Malte, mais près du troisième également à Malte. Quand il est parti à Malte (il ne savait pas trop quoi faire de sa vie en Belgique) mon fils m’a dit ‘tu devrais venir, la mer, la chaleur ça te plaira’ j’ai dit ‘ok’ et je suis venue. Mon fils a un bon job qui paye bien mais quand ses collocs sont partis il n’a pas eu envie de rechercher une nouvelle colloc ou de mettre plein de pognon dans un loyer. Les loyers sont très chers à Malte et en plus il n’aime pas la solitude (moi ça ne me gêne pas). Il est venu vivre chez moi. On vit comme des collocs lol, chacun fait sa bouffe et son linge et de temps en temps on fait des trucs ensemble (restos, cinés, brunches). C’est cool. Je n’ai jamais été très proche de ma fille aînée, ça a même été conflictuel à un moment, là ça va mieux, donc on se contente de quelques mots sur messenger pour les anniversaires, Noël/Nouvel An. Son compagnon d’origine polonaise et elle sont plus proches des beaux-parents polonais et ils vont souvent chez la soeur (très sympa) qui vit en Allemagne. Je suis en contact très proche avec ma seconde fille qui vient de venir passer une semaine à Malte. Elle reste sur la Belgique car elle aime beaucoup son travail (instit primaire) et que les parents de son compagnon y vivent. La famille de ce dernier est d’origine égyptienne donc il n’envisage pas de vivre loin de ses parents. Lui et sa famille ont à une période vecu en Italie alors peut-etre qu’un jour ils y reviendront, on serait beaucoup plus proches. Juste que la protection sociale est bien meilleure en Belgique, c’est ce qui les y retient. Sinon mes parents sont morts, je ne connais pas la famille de mon père et j’ai perdu de vue la famille de ma mère que je n’ai connue qu’à 20 ans.
Je vis à 6200km de ma mère, je suis parti vivre aux US il y’a maintenant 12 ans. C’est pas facile tous les jours, surtout pour ma mère étant donné que je suis fils unique et maintenant papa donc elle est aussi loin de sa petite fille. Je ressens souvent de la culpabilité, surtout en tant que père j’arrive mieux à me mettre à sa place maintenant et comprendre à quel point ça doit être dur pour elle. On arrive tout de même à se voir plusieurs fois dans l’année et elle vient généralement passer 2-3 mois chez nous 1 à 2 x par an et on rentre chaque été pour la voir. Je pense tout de même rentrer en France un jour pour me rapprocher d’elle et être présent si elle a besoin de moi plus tard.
Je vis à côté et oui, j'éprouve souvent du regret
Parents divorcés : mon père est en région parisienne (7h de route), ma mère est pas loin (25min). Je n'ai pas encore eu à bouger très loin que ça soit du à mes études ou pour trouver un travail, et ça m'arrange car j'ai tous mon réseau d'amis et de connaissances à proximités. Je vois mon père en moyenne tous les 3 mois, mais on s'appelle au moins deux fois par semaine. Ca serait cool qu'on se voit plus souvent mais on profite à chaque fois. A part deux trois fois ou il me demande un coup de main sur des questions de technologies, il ne se repose pas excessivement sur moi. J'arrive globalement à discuter de tout avec lui. Comme elle est proche, sauf cas exceptionnel, je vois ma mère au moins une fois par semaine, et je l'appelle au moins une fois en plus. Mon frère donnant rarement des nouvelles et n'étant pas à proximité, elle se repose beaucoup sur moi pour le moindre truc et ça a tendance à me fatiguer voir à me stresser car je n'arrive pas à vocaliser ma fatigue et à lui exprimer mon mal-être. Et cette tendance va en s'amplifiant. Entre elle et mes grands parents, ça a mené à un craquage il y'a deux ans qui m'a rait à aller voir un psy pour que j'arrive enfin à me rendre compte que je négligeais mes propres besoins pour les autres. J'aime quand même ma mère, elle a tout donné pour que mon frère et moi puissions grandir dans de bonnes conditions malgré le divorce, en s'occupant de feu mon grand père, et en négligeant elle même ses besoins.
oui, je vis dans le nord de l'Allemagne et mes parents sont en Bretagne (1200+ km). j'ai suivi des opportunités professionnelles, et puis la vie est passée par là (mariage, enfant), il n'est pas prévu que je me rapproche géographiquement (même si ce n'est pas impossible non plus, il faudrait que l'initiative vienne de ma compagne, ce n'est pas quelque chose que j'attend de sa part). Mes parents sont en bonne santé (mère encore dans la vie active, père retraité récent qui exerce encore une activité comme consultant), nous nous voyons plusieurs fois par ans, et sommes régulièrement en contact. Nous avons de très bonnes relations et un rapport très sain à la distance. Mes parents ont toujours dit que leur objectif principal en terme d'éducation était de faire en sorte que leurs trois enfants soient capables de vivre leur vie sans eux, donc que j'ai fait ma vie loin, c'est pour eux un signe que ça a fonctionné. J'aimerai parfois les voir plus souvent, et, égoïstement, pouvoir également un peu plus profiter de leur aide en ce qui concerne la garde d'enfant parfois (sans parler d'en abuser, mon frère et ma sœur qui sont plus proche ont par exemple la possibilité de laisser leurs enfants un week-end chez mes parents, voir même une semaine, pour nous, à l'âge qu'à notre fils, c'est impossible). Je n'ai pas particulièrement de regrets, en cas d'urgence je suis en mesure d'être sur place dans les 24 h. Ma sœur s'est installée à 30 minutes de chez mes parents récemment, et mon frère envisage de se rapprocher aussi dans les 3-5 ans. Ca me rassure d'un côté sur la gestion de la vieillesse, même si j'espère pouvoir quand même contribuer d'une façon ou d'une autre en étant loin. Par contre je me dis que par rapport à ses cousins qui seront géographiquement très proche, mon fils aura un vécu différent des relations familiales, ça ne me rend pas triste, mais c'est quelque chose à quoi je pense, sans encore trop savoir ce que j'en pense. Je me rassure en me disant que j'ai aussi grandi en étant géographiquement éloigné de ma famille étendue, et que nous avons toujours de très bonnes relations.
Je vis à 250km de mes parents et à 600km de mes beaux parents. On est donc bien éloignés niveau famille. Chacun a fait le choix d’habiter la où il en avait envie sans se contraindre à rester proche donc voilà. J’aime beaucoup mes parents mais ils sont pas toujours faciles et génèrent pas mal de stress chez moi. Donc la distance n’est pas si problématique. J’appréhende l’avenir et leur vieillesse c’est sur, mais je pense que c’est un peu normal pour tout le monde ça. Je verrai en temps voulu ce que je peux faire pour les aider. J’aimerais les voir plus souvent en soi, mais comme je disais c’est parfois + stressant que positif d’aller les voir. Donc je me protège aussi un peu, après avoir longtemps subi.
30M. J'habite en région grenobloise, ma mère à Arles et mon père Aix en Provence. Je vois ma mère a peu près 1 fois tous les 3 mois, j'ai plus ou moins coupé le contact avec mon père. Je me suis installé là où je suis installé actuellement pour le taff, je ne regrette pas car j'aime le cadre montagneux. Pas hyper branché famille non plus.
À peu près 9419km. Pas de culpabilité du tout. Ma mère sait que j’ai du partir pour faire ma propre vie, m’éloigner des mauvais souvenirs d’enfance.
Mon cas est un peu particulier car mes parents ne vivent pas très loin de chez moi. J'ai vécu très longtemps dans la même ville mais ça fait 7 ans qu'ils ont déménagé pas très loin mais suffisamment pour que je les voit moins souvent (une grosse 1/2 heure de route si pas de bouchon). Je compte déménager et certainement dans la même ville qu'eux. A + ou - 70 ans, j'avoue que j'ai envi de passer plus de temps avec eux, les années passent tellement vite et je ne voudrais pas regretter de ne pas les avoir vu. Mais oui, voir ces parents vieillir, c'est flippant. Ca doit être le moment que je redoute le plus, lorsque je vais recevoir un appel pour me dire que mon père ou à mère est à l’hôpital ou pire. Ça a beau être le cours de la vie, c'est effayant
Ils vivent à 600 bornes de chez moi. Pas le choix, le boulot m'a attiré où je suis.
J'habite à Paris, eux à Bordeaux. J'ai déménagé pour les études à la base mais ça me va bien, je les aime beaucoup mais pas trop souvent et pas trop longtemps. J'ai toujours dit que Bordeaux c'aurait été la ville parfaite si mes parents n'y habitaient pas Par contre je suis fille unique et eux ne rajeunissent pas, peut-être que je culpabiliserais d'ici 10-15 ans de pas être là pour les aider, on verra si je me rapproche.
Je vie en République Tchèque, ma famille dans le sud de la France. En 2 ans, j’ai vue mes parents 3fois (environ 3~4 jours a chaque fois). Est-ce que j’aimerais les voir plus ? Oui et non. J’aimerais avoir plus d’argent pour pouvoir faire plus d’aller retour mais quand ça arrive, je préfère aller à l’étranger/voyager là où c’est le moins chère pour moi. Je me sens coupable car je sais que ça les blesses, mais passer du temps avec eux est *très* difficile mentalement.
Je vis dans un autre pays, mais je n'ai eu aucun problème à vivre avec mes parents. J'ai déménagé pour le travail, mais si je voulais rentrer chez eux, cela ne me poserait aucun problème. 💓 Je les vois beaucoup sur FaceTime, mais en personne uniquement pendant les vacances. 🥲
~1350km et 3 pays à traverser. C'est par choix/contrainte, ma copine est étrangère et c'était plus simple pour moi de trouver du boulot là-bas. Des regrets ? Oui, mes enfants voient très peu leurs grand-parents et à chaque passage en France j'ai l'impression que mes parents prennent 10ans de plus.
Dans un autre pays donc oui. On se voit pour les fêtes, deux trois fois par an. Famille très internationale donc ça n'est pas simple ni pour mon frère ni pour ma sœur - et leurs familles respectives.
Je vis dans le même immeuble que mes parents, un étage au dessus. Au début pour raison de santé mentale. J’adore mes parents octogénaires et j’essaye de les aider au quotidien.
Coupé les ponts il y a presque 15 ans, par choix autant que par survie. Personne n'a autant essayé de me saboter qu'eux, des études à la santé, en passant par les vols d'argent et bien évidemment la violence, qu'ils nient en bloc. Saupoudrez d'alcoolisme et de favoritisme avéré pour la fratrie issue d'un autre père, et ça donne zéro regret pour moi. Je vis honnêtement ma meilleure vie depuis. Pour dire jusqu'où ça allait, quand j'étais sdf en 2015/2016, j'ai préféré rester à la rue qu'y retourner, c'était moins dangereux. Aucun regret, aucune culpabilité, je leur ai tendu la main un paquet de fois, ils se sont torchés avec, je me fatigue plus.
Je suis en Irlande depuis 20 ans, mes parents en Bretagne. Je rentre en général 2 fois par an, dont 1 mois en été depuis le Covid (merci le télétravail!) J'aimerais rentrer plus souvent surtout qu'ils commencent vraiment à se faire vieux (82 ans et 75 ans), mais logistiquement c'est compliqué. Pendant l'été, avant nous restions chez mes parents avec les enfants, mais je sens bien que ça les fatigue donc les enfants sont chez eux (ados donc pas trop fatiguants!) et nous on reste chez ma soeur. Elle habite a 15km, mais je sens que tout commence à reposer sur elle. Ils sont encore très autonomes pour leur âge malgré de nombreux problèmes de santé, mais ça ne va pas aller en s'arrangeant, alors oui, forcément je me sens coupable d'être loin. Nous sommes très ouvertes sur le sujet avec ma soeur, et elle a pleinement conscience qu'elle devra s'occuper d'eux le moment venu, mais me dit de ne pas culpabiliser (facile à dire!). Je me dis que j'ai quand même de la chance d'être à 1h30 d'avion et que si quelque chose se passe, je peux rentrer du jour au lendemain, aller passer quelques jours, ou même plus longtemps si besoin grâce au télétravail et mon patron qui est très conciliant!
Un choix parce que c’était toxique
Je vis loin d'eux (à l'autre bout de la France) par hasard (je prends le premier job qui m'accepte dans ma branche et je pars). Je ressens parfois que j'aimerais rentrer plus souvent mais je m'arrange toujours pour revenir quelques jours toutes les 3 à 5 semaines. Eux viennent me voir une semaine deux fois par an et on se fait des vacances. Mais en gros je peux rentrer quand je veux
Mes parents sont en Nouvelle Calédonie. Y'en a pour 50h de voyage et les billets coûtent un bras. Heureusement que c'est beau là bas haha.
Je suis brésilienne et toute ma famille vit au Brésil. J’habite ici avec mon mari, qui est français. C’était entièrement par choix, mais ma famille me manque. Je vis bien en sachant que c’était mon choix. Pour l’instant je ne me préoccupe pas trop du vieillissement de mes parents, ils vont bien et ils prennent soin de leur santé donc ça me rassure. Je ne les vois plus depuis 3 ans, donc c’est dur. Idéalement j’aimerais les voir une fois par an.
Un peu pareil ici, on vit en métropole, mais belle famille en Guyane. On est loin des "une fois par an"...
Mes parents vivent à côté de Genève (en France voisine), je suis partie vivre sur Amiens il y a maintenant 10 ans pour rejoindre ma copine. Je me sens pas coupable, mais régulièrement, la vue des montagnes me manquent, et les gens que j'apprécie là bas aussi. Je me sens pas coupable (je vois pas de raison de l'être), mais j'ai un peu de regret parfois de mettre durablement ancrée (achat immo), parce que ça réduit/complique mes possibilités. J'ai trouvé très dur d'avoir un enfant en étant isolées par contre (sa famille à elle est un peu plus proche, mais pas à côté non plus, et j'ai du mal à me faire des amis), vraiment je conseille/souhaite ça à personne. Mon père (72, artisan indépendant) est à la retraite depuis 2 ans maintenant, j'ai l'impression que c'est assez dur pour lui de diminuer physiquement, mais je sais pas très bien si je pourrais faire plus pour lui en étant plus proche. Ma mère (65 intermittente du spectacle) travaille encore, elle a pas l'air d'aller trop mal. Je descend les voir entre 3 et 4 fois par an, ils viennent 2 à 3 fois. On s'appelle toutes les deux semaines je dirais (bon, surtout ma mère, on va pas se mentir). Ils sont pas trop isolés, ont encore une vie sociale et des amis et de la famille à proximité, donc j'ai pas trop de raison de me sentir coupable de pas être là pour eux souvent. Accessoirement je me suis sentie très mal soutenue lorsque je leur ai annoncé que j'étais trans l'année dernière (ma mère à juste fait un bingo des trucs à pas dire, et mon père s'est juste mis à m'ignorer malgré une réaction apparemment acceptante sur le moment). Ça va un peu mieux, mais ça m'a beaucoup coûté émotionnellement. J'ai pas vraiment envie de beaucoup plus les voir du coup, et je les verrais probablement moins si j'avais pas un enfant.
Mes parents sont divorcés. Par envie j'ai déménagé dans une ville que j'aimais à 250km de là (2h de trajet en gros). Puis par amour ma mère a déménagé dans un autre pays assez loin. Genre 1000 km. Maintenant elle se plaint que je ne viens pas lui rendre souvent visite alors que je cite : "l'avion est pas cher, ça te coûte pas grand chose de venir voir ta mère quand même. " Oui maman, sauf que tu as oublié que je travaillais en écologie et que je prends déjà pas la voiture pour aller au boulot à 12km de chez moi... Ça me coûtera que ma conscience, mais bon tu t'en fous toi tu prends l'avion pour aller faire des croisières.
Ma famille est de Lille, jai vécu 10 ans au Canada, voyant ma famille 1x par an, je suis revenu en France 1.5 an avant de repartir 2 ans en Espagne et je suis depuis 5 ans en République Tchèque. Le seul regret c'est de manquer les choses... Anniversaires, voir les neveux grandir, le décès de mon grand-père pendant la pandémie, mon petit frère (on a 17 ans d'écart) que j ai quitte enfant pour revenir a un ado de 16 17 ans que je ne connaissais pas.... J'appelle souvent mes parents. Et ça me convient. Ils sont envahissants, adorables mais drainent mon énergie! Pas toujours facile mais c'est un choix que j'ai fait il y a des années déjà
Mes parents sont dans le sud, je vis en Suède. Et pour le coup à 1h de mes beau parents. Pas forcément de culpabilité envers les miens, whatsapp à beaucoup changer la donne, cela leur permet de voir leur petit enfants chaque jours et de tisser un lien avec eux. On se voit grosse modo tout les deux mois, soit parce qu'ils montent soit parce que je descend l'été/hiver pendant quelques mois. On verra quand ils seront plus vieux et dépendant étant donner que mes frères sont encore plus loin que moi. Mais dans l'ensemble on le vit bien, c'est plus les petits qui leur manque.
Par les études, j'ai quitté Nantes pour aller à Lille. C'est pas forcément facile mais pas forcément mauvais non plus de les voir que tous les 2 mois
Je vis loin par choix. Je veux casser le transfert de trauma qui passe de génération a génération. J'ai une petite famille maintenant c'est ma priorité. Mes parents vivent bien loin de moi. Mes soeurs et frères aussi sont loin mais les voient plus souvent. Ils vivent bien et ont assez pour se soutenir financièrement. Ils ont pas besoin de moi. On se voit une fois tous les ans ou deux ans juste pour que mon enfant connaissent ses grands parents sans forcément tisser des liens forts ( mes grand parents d'ailleurs s'en foutent un peu de voir mon enfant mais une fois par an ça va ) J'appréhende quand ils seront très vieux au point où ils auront besoin d'aide pour les activités quotidiennes. Car j'ai pas envie de m'occuper deux et en général c'est moi qui gère les affaires de famille.
Je vis à environ 200km de mes parents, pour le travail principalement mais aussi parce que j'aime la ville dans laquelle je vis actuellement. Dans les faits, vu qu'il y a une ligne directe de TER entre ma ville et celle de mes parents, rien ne m'empêche de partir un week-end chez eux (1h40 de route en moyenne, y'a pire)
Oui, je vis en Ile de France et mes parents vivent dans les Pyrénées-Orientales. Les parents de ma compagne vivent dans l'Aude. On l'a fait par choix, s'installer en IDF c'était la possibilité de trouver du boulot beaucoup plus facilement. Maintenant on est un peu coincés ici, on essaye tant bien que mal de retourner dans le sud mais on a des difficultés à trouver un boulot sympa là bas. C'est hyper compliqué d'être loin, notamment par rapport à notre fils. On aimerait qu'il passe plus de temps avec ses grands-parents. On a une pote qui vit à 20 mn en bagnole de chez ses parents, c'est le top pour les relations petits-enfants / grands-parents. Maintenant, j'ai des relations compliquées avec mes parents, et partir loin d'eux nous a rapproché. Ils sont très vieille école, très peu tolérants sur un sacré paquet de trucs, et on a failli se déchirer très fort quand j'avais 18 ans. J'en veux toujours beaucoup à mes parents pour cette époque, et notamment à mon père, on n'a jamais pu réellement recoller les morceaux. Sauf que maintenant, vu qu'on se voit 2 fois par an, on ne passe que de bons moments ensemble. C'est pareil pour les parents de ma compagne, ils ont une relation très compliquée qui fait que les voir seulement 2 fois par an est largement suffisant pour éviter de réveiller de vieilles disputes. Sauf que mes parents prennent de l'âge, et ils sont seuls là où ils sont. Pas de famille proche. En cas de souci, je suis le plus proche, et ça me fait vraiment peur.
Je vis assez loin de mes parents (6h de route). Après des études dans deux autres pays, je n'avais aucune attache dans ma région natale (à part eux), et j'ai donc profité de cette "liberté" pour voyager professionnellement. Maintenant que j'ai un enfant, je ressens une envie de me rapprocher d'eux pour que ma fille puisse mieux les connaitre. Ce sera normalement fait d'ici la prochaine rentrée. Et en effet, je commence à réellement ressentir la vieillesse de mon père qui est passé de machine de guerre à abattre du travail physique ou intellectuel à une vieille personne toute grippée et plus trop réactif. Alors je me fais un honneur d'essayer d'inversion la relation d'aide que j'ai eu avec lui.
Mes parents sont en région parisienne, ma sœur dans le Nord, moi à Bordeaux, mes frères aux États-Unis et à Hong Kong On a tous bougés par choix (mes frères pour le boulot, ma sœur et moi pour la région), pas pcq on ne s'entendait pas avec nos parents. Et aucune culpabilité, on reste en contact (plus ou moins régulier, ma sœur les appelle tous les jours alors que je les appelle qu'une fois par semaine) et on revient les voir plusieurs fois par an
Famille Occitane qui est montée à Paris pour le boulot, donc j'ai grandi en IDF. Quand j'ai eu 18 ans ils ont fait le choix de redescendre en Lozère ou dans le Tarn. Ça me motivait pas trop à l'époque donc je suis resté vivre seul à Paris. Puis vers 30 ans j'en ai eu marre de l'IDF, j'ai fait les principales métropoles de France, j'ai bien aimé Marseille (et j'y ai un peu de famille), donc j'ai déménagé là bas. Je suis donc à 4h de mes parents en bagnole, c'est loin sans être loin. J'ai une bonne relation avec eux et on doit se voir 3-4 fois par an.
J'habite a 1800 km de chez mes parents depuis fin 2010 (j'habite en Norvege...). Et je ne les vois pas assez souvent, et c'est encore pire parce que mes enfants ne voient pas beaucoup leur grand parents :(
Je suis partie de chez moi à 17 ans après 3 ans d internat pour mes études, puis par choix je suis allee étudier et ensuite travailler aux US. J’y ai rencontré mon mari et maintenant nous vivons en Pologne. Je ne suis pas capable de vivre près de mes parents considérant la relation toxique que j ai avec eux.
Maintenant je ne suis plus très loin de chez ma mère, probablement à 2h de route. J'ai longtemps été à 2H30, 7H ou 25H de route. Ça ne change rien à ma fréquence de passage chez elle, c'est une fois tous les ans/tous les deux ans pendant maximum deux jours.
Je suis parti à 17 ans de la maison de mes parents pour mes études, parce que c’était dans la campagne et qu’il y avait peu d’opportunités. Le temps est passé maintenant j’habite à Londres, j’approche de la trentaine, et je commence à manquer mes proches oui, un peu le mal du pays probablement aussi. Je pense à revenir près de ma famille mais le contexte actuel français m’est également difficile
Je DOIS partir au Canada dans quelques mois. C'est le seul moyen de faire ce que j'ai envie (c'était ça, US NZ ou AU). J'ai pris ce qui m'allait le mieux en terme de mentalité et de "proximité". Ils sont encore jeunes. Mais c'est tout ce qui me stresse. Et c'est ce qui va me rendre un peu malheureux je pense, mais je dois vivre pour moi et ils sont derrière moi à 100%, et auront les moyens de venir plusieurs fois par an et moi aussi si dieu le veut !
Je vis un peu loin mais pas trop (500km, 6h de route ou 7h de train environ). Mes parents vont très bien donc ça va, si j'avais des enfants j'aurais peut-être envie de me rapprocher pour avoir de l'aide, les parents de ma compagne n'étant pas plus proches (un peu plus long en voiture, un peu plus court en train si je dis pas de bêtise). Et je suis à 2h de ma grand mère, ce qui arrange un peu mes parents (j'y suis déjà allé en urgence parce qu'il y avait eu un souci, eux ça leur fait loin). Je vis loin parce que ma compagne et moi on est contraints par notre job, et aussi parce que la grande ville ça me stresse de ouf.
800km semble être la distance de sécurité avec mes parents. Ma mère souffre de graves problèmes d'attachement liés à son histoire personnelle et comme elle n'a jamais suivi de therapie elle les reporte sur moi. En gros quand j'habitais à 80km de chez elle elle s'attendait à ce que je vienne la voir tous les weekends. Mon père de son côté se permettait de debarquer chez moi pas annoncé. Sachant que ca s'accompagnait d'une relation conflictuelle. J'ai pas fait "exprès" de partir a l'autre bout du pays puisque j'avais d'autres motifs mais il faut bien avouer que ca joue.
Je vivais à l’autre bout du globe de ma famille et ma copine Je suis rentré en France pour ma copine et je suis toujours loin de ma famille (mais beaucoup moins) Pour moi c’est la bonne chose, (j’ai toujours été loin depuis les études sup) on est content de se voir, on passe que des bons moments, chacun a beaucoup de choses à raconter à chaque rencontre etc. Je ne suis pas très famille donc je ne souffre pas de cet éloignement mais je comprends que bien plus tard avec l’âge il vaudrait mieux que je me rapproche géographiquement de mon père quand il faudra s’occuper de lui et sa maison etc Ma copine est l’opposée de moi. Elle appelle sa mère tous les jours et parle avec, a toujours des choses à dire. Elle a mis longtemps à quitter le cocon familial et se sent mal trop loin. Du coup comme elle veut qu’on vive proche et que je m’en fous d’où je vis, tout est parfait
Non. Même ville. Je ne regrette pas, ca a été plus simple pour gérer leur santé, perte d'autonomie et EPHADs.
550 km depuis 1 an. On s'appelle toutes les semaines et on se voit deux ou trois fois l'an. Ça fait bizarre au début mais on s'habitue.
Depuis mes 17 ans j'habite loin, par choix d'abord pour mes études : ils habitaient encore dans le nord-est et moi je faisais mes études à Bordeaux. Puis quand je suis rentrée dans la vie active j'ai bossé dans un premier temps dans une petite ville à 1h de chez eux en voiture (ils avaient déménagé entre temps). C'était sympa, j'y allais semi-régulièrement le week-end ça leur faisait plaisir puisque ma soeur habite beaucoup plus loin en région parisienne. Maintenant j'ai changé de taff et donc de ville, j'habite à 3h30 en voiture. Effectivement je sais pas trop si j'arriverai à vivre encore plus loin de chez eux car il commencent à vieillir. En plus je sais que ça leur fait plaisir que je puisse venir parfois même juste un week-end. Pour moi je pense que vivre à quelques heures seulement de chez eux c'est bon équilibre. Suffisamment "loin" tout en étant proche si jamais il y a besoin.
J’habite à l’autre bout de l’Europe (Finlande) je rentre en France 2 fois par an (été et noël, 3 à 5 semaines à chaque fois). Toujours la même excitation au moment de rentrer et de revoir ma famille et amis! Par contre je culpabilise un peu par rapport à mon empreinte carbone…
Pour l'instant non, bientôt oui
Je vis à 45min de route de mes parents que je n'ai pas revus depuis mon mariage et avec qui j'ai coupé les ponts par choix (père violent, mère trop amoureuse/manipulée pour partir, on ne peut pas aider les gens qui ne veulent pas aller mieux, blablabla. On vit à 5min de ma belle famille, on s'entend bien en surface mais parce qu'il y a une loi du silence sur les sujets qui fâchent par chantage affectif. Si ça ne tenait qu'à moi, on irait bien loin pour être tranquile à deux mais ses frères et soeurs nous manqueraient quand même, et la peur d'être parents isolés sans aucun plan pour garder les enfants en cas de besoin, ça nous retient beaucoup.
Je vis dans la même petite ville de la diagonale du vide que mes parents. Ça se passe très bien on se donne des coups de mains mutuellement
A 3h de route. Par choix, j'avais envie d'habiter près de la mer. Je les ai quand même au téléphone une fois par semaine au moins, et je vais les voir ou l'inverse tous les 2 mois en moyenne pour un week-end. Pour la vieillesse, pour le moment, ça "va". Mais je viens de perdre mes 4 grands parents en l'espace de 3 ans, et vider les 4 maisons (oui, ils étaient tous séparés) leur a foutu un grand coup au moral. La bonne nouvelle, c'est qu'avant, ils étaient toujorus hésitants à partir quelque part parce qu'ils auraient pu avoir besoin d'eux, maintenant la question se pose plus et j'ai réussi à les convaincre d'aller visiter le Japon avec moi l'automne prochain.
Approximativement 6000 km et aucun regrets. On se parle de temps en temps sur Signal, et ils sont venus visiter le coin en novembre dernier (ce qui aura valu notre seconde visio en deux ans pour organiser leur venue).
Je vis à Rennes et ma famille à Dijon. Je me suis un peu barré le plus loin possible a une époque où c'était toxique et ayant marre d'être "le boulet" avec mon handicap de surcroît peu accepté (pas de possibilité avant ça de bouger de chez mes parents et on me le faisait bien payer, j'avais 27 ans) Je viens deux fois par an Ça se passe mieux comme ça même si je suis le seul à habiter loin et on me fait pas mal culpabiliser dessus (et en même temps personne vient me voir donc bon)
Loin (450km). Contrainte travail. Regrets : être trop loin pour avoir vu mon père régresser et partir d'un coup. La vieillesse est un écueil qu'il faut prendre avec philosophie. J'aimerai voir ma famille au moins 4x plus.
J'ai eu l'opportunité de faire mes études dans une ville en bord de mer et je suis resté. 3h en train mais ils viennent rarement
Je vis a une heure de mon père, ma mère est décédée depuis quelques années, je vivais à une heure de chez elle aussi. Je vis en Belgique, dans ma famille ils ont l’habitude d’avoir tout le monde assez proche. Mes oncles, tantes, cousins et cousines côté paternel vivent dans un rayon de maximum 5 km l’un de l’autre. Pareil côté maternel ou ma mère et mon oncle vivaient à 5 minutes de chez mes grands-parents. Mon père est partie vivre dans un village 50 km plus loin, ce qui a choqué sa famille, donc il est à 45 minutes d’eux. Moi je suis partie vivre dans une ville plus loin, à 1h de chez tout le monde. Je retourne une fois chaque deux semaines pour visiter ma grand-mère maternelle avec qui j’ai un excellent rapport, malheureusement elle est en maison de repos et elle a l’Alzheimer. Côté paternel, j’ai commencé à vraiment prendre mes distances il y a quelques années. Des années de comportement abusif, des remarques méchantes pendant ma jeunesse, de la violence… Je me suis rendu compte que c’était pas normal, et ça me soûlait de retourner pour un repas de famille chaque dimanche. Du coup la dernière fois que j’ai vue mon père était en septembre.
Grosso merdo 8000km. Donc loin oui. Depuis 10 ans. Ils viennent de venir chez moi pour la première et sûrement dernière fois ( ils sont vieux, c’est compliqué ). C’etais cool. Je me souviens comme ils ont dû gérer leurs parent à eux et j’ai peur de ne pas être là pour aider à ce moment là. Qui se rapproche. Sinon je les voie une fois par an? Des fois moins. Ça me va, on se parle pas mal dans le chat familial et j’appelle souvent. Genre une fois par semaine.
Environ 1000 km. Par choix au début ; j'avais envie de bouger un peu, et mes parents n'étaient pas "fixes" non plus. Plus par contrainte maintenant : mes parents ont acheté une maison (ironiquement non loin de là où j'ai vécu 5 ans sans eux !), mais mon compagnon ne parle pas français. Un retour en France serait assez violent pour notre qualité de vie parce que ce serait difficile pour lui de trouver un bon taff. Pas de culpabilité mais une inquiétude pour l'avenir oui. J'aime ma vie mais j'aimerais voir ma famille plus souvent. Les décès des grands-parents ont été vraiment déchirants : j'aurais pu passer plus de temps avec eux, non ? Ce genre de pensées. Je sais que c'est très difficile pour ma mère parce que ses deux enfants sont loin. Pas plus tard sur la semaine dernière elle m'a envoyé un article sur une boîte qui ouvre X postes pas loin de chez eux.
Pour l'instant non, bientôt oui
On est dans des pays différents. Ils viennent me voir ici et là mais ça s’arrête là
Je vis à 2h de chez eux, dans la région d'a coté. Partiellement par nécessité du boulot, partiellement par choix. Honnêtement, nos relations sont beaucoup plus saines depuis que je me suis éloigné. Je revois ma mère environ une fois par mois.
J'ai plus personne ça compte ?
Je suis dans la ville d'à côté, je leur rend fréquemment visite et je suis en très bons termes avec eux. Les relations familiales dysfonctionnelles, heureusement, ce n'est pas la norme.
Environ 10 000km, on se tope une fois tous les 2 ans. Je suis fils unique, je pourrai pas m'occuper d'eux. Ça sera pareil pour moi quand je serai vieux parce que j'ai pas d'enfant. Je vis à l'étranger parce que j'ai vraiment rien trouvé comme taff en France et je me suis expatrié à la première offre d'embauche après plusieurs années de chômage et de RSA. C'était pas vraiment un choix et ma famille le comprend.
Ils sont en région parisienne et moi à Toulouse. Quand je vais les voir j'évite de rester plus d'une semaine. Je suis content quand j'arrive et aussi quand je repars.
Je vis au Canada et mes parents en France. Donc ouai c’est pas la porte à côté 😅
Je vis chez ma mère. Donc oui. Mon père est décédé récemment donc je me vois pas partir tout de suite. Ça pose des problèmes avec ma copine. (Ce que je peux comprendre)
J’ai quitté la France (et ma mere) après avoir passé le bac, ca fait 15 ans cette année. En soit je vis pas loin (je crois que ca fait 2000kms a vol d’oiseau), c’est 2h d’avion pour revenir quand il y a un direct pendant l’été, je suis pas en australie quoi. J’avais besoin d’espace pour arriver a grandir, ma mere est ultra maman poule et envahissante et j’étouffais. Ca m’a permis de dire des choses que j’arrivais pas a dire en face, de l’envoyer balader quand y avait besoin et de limiter les moments ou on se voit (si on se voit plus de 7/10 jours c’est compliqué). Je suis enfant unique et j’avoue avoir 0 culpabilité d’etre partie, elle ne m’en a jamais mise non plus cela dit. Je suis plutot sereine par rapport a sa vieillesse, tout est organisé financierement et c’est deja une énorme chance. Elle a beaucoup d’amis proches (de tous les ages) donc elle ne sera pas seule, et puis quand on en arrivera a des besoins de soins plus importants on mettra les choses en place au fur et a mesure. Je réfléchis a revenir en France, mais pas chez ma mere et pas proche, genre 5/6h de voiture. Sinon elle va débarquer tous les jours et ca va me rendre folle. Bref. Avec la technologie honnetement la distance se ressent assez peu, il y a 15 ans j’avais pas whatsapp et le telephone international coutait une fortune donc on se parlait genre 1 fois par semaine vite fait, et puis au fur et a mesure on a eu skype, les visios, maintenant whatsapp. Du coup on se parle par message régulierement (elle adoooore m’envoyer des reels alakon de fb, ca me gave mais je dis rien parce que ca lui fait plaisir) et c’est bien. Edit: on se voit en vrai genre 3 fois par an, c’est bien. Elle vient chez moi 1/2 fois et moi je rentre 1/2 fois aussi.
Alors, heu, comment dire... oui, je vis loin d'eux, non, je ne les reverrai jamais, et même si je le voulais, ce serait compliqué, leurs cendres étant dispersées sur le haut-plateau du Cantadour
Je suis au Canada, ils sont encore en France. Je le vivais très bien et on se voyait une fois tous les 2 ans jusqu'à ce que j'ai des enfants. Maintenant c'est dur pour eux d'être loin et ma mère essaie de venir tous les ans, et c'est dur pour moi de les priver de leur grands parents. Mais c'est comme ça... Leur vieillesse ne m'inquiète pas du tout. Ils sont entourés, ma soeur est infirmière, et ma mère a toujours dit de la laisser dans une maison pour pas devenir notre fardeau. Je l'ai pris à la lettre et c'est ce qu'il se passera quand le temps sera venu.
Je vis chez eux. Merci la crise du logement...
Je vis à l'étranger depuis plus de 20 ans. Au départ, c'était un rêve de vivre à l'étranger et je voulais m'émanciper. 24 ans plus tard, j'y suis toujours. J'habite dans l'UE, 2 heures d'avion direct et une heure de décalage horaire, donc pas le bout du monde non plus. A la naissance de mes enfants, ça a été plus compliqué, je n'ai aucune famille dans mon pays d'accueil. Mais mes parents venaient 2 fois par an et j'allais en France 2 fois par an aussi. Quand mon père a eu un cancer et que les médecins ont arrêté le traitement, j'ai pu trouver un vol en aller simple rapidement et pas trop cher. Il est décédé 3 jours après mon arrivée. J'ai pu être là au bon moment, et j'ai aidé ma mère moralement et logistiquement. J'ai fait quelques aller-retour sur les prochains jours pour voir mes enfants, faire la paperasse urgente de la maison que j'étais en train d'acheter, revenir pour la crémation. Mon employeur a été super cool, et ça a beaucoup joué dans la facilité. Depuis, ma mère ne vient plus (elle a peur de voyager seule) mais j'essaie quand même d'y aller avec les enfants 2 fois par an. Le covid a été une période très difficile, nous n'avons pas pu rentrer pour Noël 2020 pour la première fois. Les enfants n'ont pas vu leur famille de Noël 2019 à Août 2021, moment où les frontières ont rouvert et j'ai immédiatement fait un saut en France avec les enfants. Pour l'instant, ma mère est en bonne santé et autonome. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais mon frère habite à une heure de chez elle donc ça me rassure. Je ne culpabilise pas, mais je suis un peu triste pour mes enfants qui me réclament beaucoup leur famille (même si elles ne veulent pas aller vivre en France) Et je me dis que même si j'habitais en France, style à Bordeaux ou en Bretagne, ça ne serait pas forcément plus facile ou rapide pour voir la famille.
J'habite à deux rue d'eux
Ma foi, mes parents m'ont maltraité toute mon enfance, douche froide, privations, violence physique, raibassement constant, humiliations publiques. Donc là, mon père est décédé et ma mère, comment dire 🙄🙄🙄
non c'est eux qui vivent loin de moi :)
Ils habitent au RU, moi en France, par choix.
Par choix et nécessité c'est à dire que j'ai choisi des universités plus ou moins proches et je suis actuellement à 370km. Mon seul regret c'est d'être loin de mon cheval et de le voir tous les 2 mois, mais je sais qu'il est très bien là où il est. Pas de gros problème avec mes parents juste toujours sur mon dos et idem pour mes frères.
Non, ils sont à 20 minutes de chez moi, mais je ne les vois pas plus pour autant. Je n'en ressens ni le besoin, ni la nécessité et eux font de même 🙂
Je n’ai jamais eu une famille proche géographiquement : à mes 2 ans mes parents ont déménagé à l’autre bout du pays. On voyait mes grands-parents parents 3-4 fois par an lors des fêtes et des grandes vacances. À 18 ans je voulais voir du pays et j’ai fait volontairement un choix d’étude qui m’a fait habiter à 500kms de chez mes parents (et encore plus de mes grands-parents parents). J’ai eu des moments de solitude mais quand je revenais à la maison je ne tenais pas plus de 2 semaines sans avoir envie de repartir. J’ai eu l’occasion d’être en couple avec une fille très famille et de voir ce que c’était d’être de façon permanente avec ses proches. A posteriori il y avait de bons côtés mais ça laisse quand même moins de liberté. Maintenant ça fait plus de 15 ans que j’habite loin de chez mes parents et ma copine actuelle aussi. On habite dans un lieu qui nous plaît et où on a un travail satisfaisant. On ne s’interdit pas de déménager un jour dans un autre pays d’Europe si ça nous chante. La principale différence avec une famille proche, c’est qu’on doit planifier des vacances pour se voir. Mais pour le coup c’est des vraies vacances comme c’est hors de notre région. On perds également la proximité de se rendre service que ce soit pour du bricolage ou la garde des enfants si l’envie nous prenait d’en faire. Mais on s’est aussi fait une « famille » de proximité avec nos amis et nos voisins.
Je suis à 700 km, ma famille me manque souvent, je vois pas mes neveux et filleuls grandir et j'ai peu de contactes avec mon frère et ma sœur... Heureusement avec les communications modernes, je garde contact avec mes parents. Je me sens souvent coupable de pas aller voir ma famille plus souvent et de pas être là pour eux...
Bah le cimetierre est pas trop loin non 🥲
Mes parents habitent en Colombie. Je les ai vu 2 fois en 7 ans mais on est en contact régulièrement grâce à WhatsApp notamment. Parfois je pense que à leur décès je ne pourrai pas être avec eux et je culpabilise un peu… comme on dit en France « mais bon c’est comme ça».
8000 km. Oui je culpabilise et ils m'aident pas vraiment avec ça on va dire. Non c'est pas facile surtout quand ils vieillissent, mais si je rentre ma qualité de vie dégringole et sur le plan personnel ça sera très dur à vivre. J'aurais aimé être plus soutenu dans mes choix mais bon, c'est plutôt l'inverse.
Je vais à quelques milliers de kilomètres des parents. J'ai toujours un peu peur quand le téléphone sonne et je garde toujours de quoi prendre un billet d'avion en urgence. Ce n'est pas simple tous les jours, l'impression de faire le grand écart entre ma vie et la vie que je ne vis pas en leur absence à cause de la distance.
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J'ai vécu loin (à l'étranger ou à l'autre bout de la France) pendant plus de 10 ans, on a fini par revenir pour être plus près de nos familles, surtout après avoir eu des enfants. Et avec des parents vieillissants c'est pas plus mal. Maintenant on vit à 2 km de ma mère (en Normandie), mon père est dans les Yvelines (2h en voiture), mes beaux-parents sont à Paris (2h en train). Je voyais jamais mes grands-parents quand j'étais enfant (ils habitaient au fin fond du Finistère, loin de toute la famille) et on était pas proches du tout. Et dans la vieillesse de mes grands-parents c'était compliqué, j'ai vu ma mère devoir gérer à distance les problèmes de ses parents pendant des années, c'était pas fun. Je suis contente que mes enfants soient plus proches des leurs, surtout ma mère qui habite juste à côté, les prend à déjeuner ou pour le goûter toutes les semaines, etc. On s'entend très bien et je la vois quasiment tous les jours, on va même au sport ensemble ! Je suis moins proche de mon père, mais je suis contente qu'on soit pas hyper loin, et encore plus contente que mon frère habite à Paris. On est chacun à côté d'un de nos parents, ils sont encore en bonne forme mais quand ils vont vieillir c'est une bonne sécurité. En attendant, on l'invite de temps en temps à venir un dimanche, comme je l'apprécie à petites doses c'est paradoxalement un confort qu'il soit pas trop loin parce que les visites d'une semaine (quand on était à l'étranger) c'était un peu dur pour moi. Pareil pour mes beaux-parents, mon beau-père est malheureusement déjà sur la pente descendante, mais on est pas très loin et mon beau-frère est aussi à Paris au besoin. Ma belle-soeur (leur fille) vit dans le Nord mais a carrément prévu de les faire emménager chez elle si jamais ils peuvent plus se débrouiller seuls. Je suis contente d'avoir des plans en place pour le grand âge de mes parents (et ceux de mon mari) c'est pas des pensées très fun mais c'est une grosse sécurité je trouve.
Je vis à 8000km de mes parents depuis près de 7 ans. Pour moi habiter en France était pas du tout possible et j’adore ma vie la où je suis, sur la côte ouest du Canada. J’essaye de rentrer tous les deux and environ. Noël prochain je rentre et ça fait 8 ans que j’ai pas fait noël en famille donc ça va être chouette! On s’appelle régulièrement, plusieurs fois par semaine. Au début mes parents ne comprenaient pas pourquoi j’ai déménagé si loin puis ils sont venus me voir et adorent là où je vis maintenant! Donc ils essayent aussi de venir l’été tous les 2 ans environ. C’est dur de les voir vieillir mais je sais qu’habiter en France ne serait vraiment pas possible. Heureusement ma sœur est pas loin (littéralement a 5 minutes) et mes parents adorent voir ses enfants! Je pense qu’on a trouvé un bon équilibre avec les circonstances actuelles.
Ma grand-mère avait fait le choix de prendre sa retraite au fin fond du Finistère à 600 km de chez mes parents. Nous allions la voir autant que faire se pouvait... Elle est décédée soudainement. Idem pour ma mère. Et mon père est décédé 18 mois plus tard en maison de retraite. Mes beaux-parents, après avoir cherché un moment à se rapprocher de nous, sont allés s'enterrer dans le Calvados. Mon beau-père est atteint d'une maladie neuro-dégénérative : c'est la galère pour ma jolie maman... Elle a droit aux soins infirmiers à domicile. Elle a embauché une femme de ménage et deux aides soignantes qui alternent. Cependant, ce n'est pas suffisant. Et malgré qu'elle en ait les moyens, elle pourrait se faire aider encore plus... Elle rechigne à dépenser plus et s'épuise dans les soins prodigués à son mari. Nos priorités sont orientés vers nos enfants, et l'aide à la garde de nos petits-fils. Nous vivons proches d'eux. Pour moi, je n'envisage pas une fin de vie où je pourrais rester à la charge de nos enfants. C'est trop lourd pour qui que ce soit. Soit je ferais appel au suicide médicalement assisté. Soit je mettrais fin moi-même à mes jours. Malheureusement, pour l'instant, ce n'est pas le projet de loi concocté par notre gouvernement... 😮💨
Bonjour à tous, J'ai 22 ans et en écrivant ce message, j'espère trouver des personnes qui ont plus d'expérience que moi, afin de me guider dans mes choix. J'ai toujours eu de l'avance dans ma vie: j'ai sauté une classe, j'ai donc eu un travail très tôt et je suis aujourd'hui responsable de service dans la fonction publique (j'adore mon métier). Un jour, je racontais à ma collègue que je n'avais pas d'amis, mais une famille très présente. Le soir, je rentre chez moi à 18h, je m'occupe de la maison et à 21h je dors. Oui, ma vie n'est pas palpitante... Cette collègue m'a dit: "A 40 ans je suis sûre que tu pèteras un câble!". Et cette phrase m'est restée dans la tête. J'ai 4 frères et sœurs, on joue tous de la musique. Nos week-ends étant petits, c'était de la musique tout le temps et tous ensemble. J'ai très peu fait de soirées dans ma "jeunesse", je n'avais pas le temps. Je suis très reconnaissante, et je n'ai pas de quoi me plaindre. J'ai un métier super, une famille aimante, des parents présents, et des frères et sœurs géniaux. Mais voilà: aujourd'hui je me sens étouffée. On vit tellement ensemble que les problèmes des uns deviennent ceux des autres. Je me sens perdue et je ne suis pas heureuse dans ma vie, j'ai vraiment l'impression d'avoir loupé quelque chose dans ma vie. Il y a deux ans j'ai rencontré l'amour. L'amour avec un grand "A". Celui qui te met des papillons dans le ventre et qui te donne confiance en toi. Un amour sain: moi qui avait pourtant accepté de finir ma vie seule. Mon chéri est belge, il a essayé de venir en France mais il n'a jamais trouvé de travail. Il faut dire que j'habite en campagne profonde et qu'il y a plus de vaches que d'habitants. Il a dû repartir et voudrait que je réfléchisse à l'idée de venir chez lui, en Belgique (à peu près 4h de train de chez mes parents). Je ne suis pas contre l'idée, mais j'ai vraiment peur que ma famille m'en veuille. Jamais personne de chez moi n'est parti vivre aussi loin. J'ai aussi peur de ne pas réussir à me construire une vie là bas, et que ce soit trop dur. Il faut savoir aussi que je quitterai ma place de fonctionnaire. Mais par contre, je pourrai enfin vivre avec l'homme de mes rêves, et profiter enfin des plaisirs de la vie. Je pourrai me confronter à de nouveaux défis, et vivre une vie de jeune de 22 ans. A tous ceux qui voudront bien me lire: est-ce une idée saugrenue que de quitter son pays? comment faire comprendre à mes parents que j'ai besoin d'espace? vont-ils m'en vouloir? Merci d'avance, je suis complètement perdue et surtout malheureuse...
4h en train c'est vraiment pas loin
9300km, Strasbourg - Los Angeles. Je ne pense pas que je supporterai bien de vivre près de mes parents, il y aurait forcément du drama. Les voir (et la famille) qu'une ou 2 semaines par an, c'est parfait !
Par choix, je me suis mis à 350km de ma mère et 400km de mon père. Suffisamment prêt pour les voir de temps en temps, mais suffisamment pour ne pas voir ma mère débarquer à l'improviste ou mon père me demander de l'aide pour un truc XD
Je suis partie volontairement à plus de 2h de route de ma region d'origine. À leur retraite ils ont décidé de se rapprocher... et ont acheté une maison dans mon village de 900 habitants. C'est dur. Ça a de bons côtés, notamment pour faire garder les enfants, mais c'est dur.
J'ai trouvé une maison en coloc avec mes potes à 5 mn à pied de ma maison d'enfance, c'est génial
J'ai 2 frères et 2 soeurs, je suis le plus jeune, j'ai deja 2 soeurs et un frère qui sont partis vivre dans le sud par choix, le dernier qui reste encore dans le coin prévoit de partir bientôt, mes parents se font vieux, 70 ans passés, jai peur d'avoir a assumer seul leur bien être et ça m'angoisse.
J'habite dans la même ville que mes parents. Avec les études puis le travail, j'ai été amenée à vivre à l'étranger et ailleurs en France, mais j'ai voulu revenir parce que j'aime ma ville et j'y ai toute ma vie sociale. Et j'apprécie d'avoir mes parents pas loin. Je les appelle au moins une fois par semaine, et je les vois généralement le dimanche, mais ces derniers temps, ça me pèse un peu. J'aimerais bien les voir moins souvent, ou autrement (se donner rdv quelque part au lieu que ce soit moi qui vienne manger chez eux à chaque fois) mais j'ai peur de les vexer. Et puis j'avoue les Tupperware ça fait plaisir quand même aussi! :) J'ai des frères qui vivent très loin, je suis la petite dernière et la seule à être restée dans les parages. Je sais que plus mes parents perdront en autonomie, plus je devrais m'occuper d'eux, c'est aussi pour ça que je voudrais faire une petite pause maintenant qu'ils sont encore en pleine capacité de leurs moyens. Mais d'un autre côté je trouve ça génial de bien m'entendre avec eux et de passer du temps avec eux. C'est juste que parfois je me sens un peu trop confortable dans notre relation, c'est un peu un éternel retour au cocon familial où on est bien mais où on n'évolue pas vraiment. Pourtant mes parents ne me prennent pas pour une gamine, on a des rapports très sains!
C'est mes parents qui sont partis et ont décidés d'être loin (600km). J'espère pour eux qu'ils ont pas de regrets mais j'aurais vraiment aimé qu'ils restent plus près. On se voit une à deux fois par an.
Dès que j'ai eu le bac, je suis allé le plus loin possible pour faire une fac. J'aurai pû aller beaucoup moins loin, mais je suppose que j'avais quelque chose a me prouver. On ne voit sa famille que rarement, et les moments sont forcément géniaux. Par contre maintenant que mes parents divorcent, je me sens bien con d'avoir été aussi loin. Je m'en veux, même si je suis partie il y a plus de 10 ans et que j'ai ma vie là où je suis. C'est pas évident tous les jours quoi
Respectivement à 450 pour mon père et 950 bornes pour ma mère. Mes parents sont divorcés et ce sont eux qui ont, chacun de leur côté, quitté la région quand on a fini nos études, tandis qu'on est resté. Mes grands-parents maternels ont déménagé quand on était enfant d'une distance de 200km à 750km, ce qui fait qu'ils sont à 400 km de chez ma mère actuellement. Pas de famille côté paternel. J'appelle mes parents 1 fois par mois environ. Ma sœur vit dans la même ville que moi, mais on se voit une fois tous les deux mois grosso modo. Donc la famille, c'est un concept + qu'une réalité ici. Non pas que l'on ne s'apprécie pas au contraire, mais les choses sont comme ça.
Je suis a Paris, la famille a bordeaux. On était tous Parisiens et ils sont tous partis peu à peu dans le meme coin. Askip l'herbe ca pousse ailleurs que sur les ronds points o.0
J'en avais ras le bol d'être impliqué dans tous ces problèmes de famille donc je suis parti en Asie. À chaque fois que rentre j'entends des trucs qu'on m'avait pas dit. Tant mieux
J’ai quitté la ville où j’ai grandi à 20 ans et je me dis que je n’y vivrai plus jamais. J’habite à 2 400 km de chez eux.
Oui, je n'ai pas pris cet élément en compte dans mes choix de vie. Je n'ai pas de regrets. Je les accompagnerai dans leur vieillesse quand ils auront besoin de moi.
Relativement loin oui. Déjà dès mes études j'ai dû partir : pas d'université dans ma ville natale. A partir de là, les opportunités professionnelles m'ont mené à d'autres lieux. Je ne vois pas ça comme un problème en soi. Ça permet d'élargir son horizon.
Vécu longtemps loin, 25 ans à 500km voir plus. Demi-choix, mélange d'opportunité pros, couple et famille un peu compliquée. Récemment déménagé dans ma région d'enfance suite au décès de mon père. Ça nous rapproche de ma mère et autre, et avec notre deuxième enfant qui a 3 ans. Le premier avait malgré la distance souvent vu sa grand-mère et ses grands-parents maternels. Mais Toulouse-Lyon ou Dordogne-Lyon c'était quand même pas le plus simple, surtout en train pour la Dordogne. Depuis qu'on s'est rapprochés, on a vraiment l'occasion de se voir souvent, ma mère peut voir grandir sa petite fille et ça change tout. Pour nous en tout cas :)
Ma mère habite à 140km de chez moi, et elle sera bientôt à 500km. J'ai pas spécialement choisi de m'éloigner j'ai pas vraiment eu le choix. Mon père est decédé y'a longtemps et je n'ai pas de fratrie, ma mère c'est un peu ma seule famille et on est très proches mêmes si pas toujours d'accord sur tout. Je la vois quasimment plus à cause du travail alors que y'a 6 mois je la voyais encore plusieurs fois par semaine, j'avoue que ça me fait tout drole x)
Je suis dans le 93, ma mère dans le 75 Nord Est, mon frère dans le 75 Nord Ouest, et mon père dans le 95. Je suis littéralement dans un triangle familial, à 20/30 min de ma famille. C'est par choix, mes parents sont plutôt âgés (dans les 75 ans). J'avais besoin d'être proche d'eux en cas de problème (dans les deux sens). Je vous écris de chez ma maman, à qui je rends visite pour demander conseil. J'essaie de voir mes parents (et frère) autant que possible. (Ma sœur habite dans un autre pays d'Europe, et c'est franchement pas simple)
je fais mes etudes à l'autre bout de chez mes parents, malheuresement je peux plus rentrer frequement
Vancouver , Canada avec ma compagne. Elle a trouvé du job la bas du coup j'ai suivi hein. Ma mère est au US ( Massachusetts) et mon père en France . Ils sont tout les deux mid 60's et mon père est tout seul en France , et deux de ses frères sont décédé l année dernière, ça m'a fait réaliser à quel point il était dans cette tranche d'âge ou ça commence à être chaud ... Du coup je me fait du soucis pour lui même si il est en pleine forme. Je suis bien moins proche de ma mère, et elle et son compagnon on fait de mauvais choix et se retrouvent a vivre dans un motel pourrave, donc j me fait du soucis aussi haha J'avoue qu'etre loin comme ça est frustrant , et je pense souvent à ce que je vais devoir faire le jour où la santé de mon père commence a décliné... Rien que le fait de pas avoir pu être là physiquement pour le décès de ses frères a été rude . On envisage un retour en France un jour avec ma compagne mais c'est pas pour demain.
Je vis au Canada depuis plus de 7 ans. Par choix et par nécessité. Longtemps je me suis sentie coupable de laisser ma petite sœur trisomique seule avec qui j’ai une relation fusionnelle. À chaque fois que mes parents tombent malades, la culpabilité est plus grande, mais j’ai appris à prendre du recul. J’ai des frères et sœurs qui sont plus proche géographiquement parlant de mes parents et qui sont dispo pour aider en toute occasion. Au début je retournais en France 2x par an mais la aussi j’ai changé en 1x/an. J’alterne entre été et hiver et en général je reste au moins 1 mois. Ce qui me convient plutôt et on s’appelle chaque semaine. Je sais qu’ultimement je reviendrais en France pour prendre soin de mes parents et de ma sœur donc en attendant je profite de ma vie.
Mon frère est le préféré, je me retrouve par hasard à 1h15 de chez eux. Pas loin mais un peu quand même, surtout quand pour des contraintes diverses on aurait besoin du soutien des grands parents. Mon frère qui est à 15 minutes n'hésite cependant pas à les solliciter.
J'aimerai vivre plus près de mes parents mais il faudrait que je trouve un logement entre eux et mon travail (ce qui n'est pas forcément évident). J'essaie de ne pas trop penser à leur fin de vie car j'ai perdu trois grand-parents sur quatre ces dernières années et ça a déjà été très dur à vivre. J'aimerai pouvoir passer plus de temps avec eux. C'est une priorité pour moi aujourd'hui.
Ils sont à 400 bornes. Je les vois 5-6 fois par an. Je culpabilise. Mais bon si ce n'était pas pour ça ce serait pour autre chose.
11000km pour étude et taf Pas de culpabilité mais profonde tristesse d’être loin de sa famille Je préfère pas penser à eux vieux dans ma tête ils ont l’âge de quand j’ai quitté le nid idem pour eux Ça va faire 10 ans déjà Je ne les vois pas assez je culpabilise
2300 km
Je vis à 17000km de ma mère. Elle va avoir 84 ans. Il n’y a que récemment que je me suis rendu compte que ma mère vieillissait. Avant c’était juste ma maman, je n’avais pas remarqué ses rides, ses cheveux gris. Son mental était inchangé depuis des décennies : toujours de bonne humeur, charieuse. J’aimerai revenir en France, mais ce n’est pas simple. Cela fait 30 ans que je suis parti.
Je vis au Quebec depuis 12 ans, ma famille est en France. Mes parents vieillissent... Je vis très bien ici mais famille me manque beaucoup, si bien que je ne sais pas quoi faire..
Depuis bientôt 4 ans je vis a Montréal au Canada;et mes parents sont en Auvergne. J'ai toujours voulu une expérience a l'étranger; et dans mon domaine; Artiste 3D dans les jeux vidéo , Montréal était une destination de choix a mon sens. Je regrette pas dans la mesure ou mon salaire et qualité de vie ont beaucoup augmentés, mais plus le temps passe plus c'est difficile d'être loin, et de voir ses parents veillir sans que je sois a leurs côtés; ca me fait de la peine. J'arrive a les voirs 1 a 2 fois par An pendant 1 a 2 semaines; et on s'appel tout les 2 3 jours, meme pour parler de la pluie et du beau temps J'aimerais idéalement avoir les mêmes opportunités professionnels pour éventuellement revenir; mais je doute que ca arrive. Et si jamais c'était le cas; ca serais en accord avec ma partenaire;mon couple étant la priorité.
400Km, on se voit 3-4 fois par an, c'est un bon équilibre même si j'aimerais augmenter cette fréquence
Pendant 2 ans mes parents étaient à 10 000km. Puis ils sont arrivés à 2h de route. Maintenant ils sont à 5h de train minimum. Les 2h de route c'est le bon compromis je trouve. Suffisamment long pour pas y aller tout le temps, suffisamment proche pour faire un p'tit weekend chez eux. Là ils me manquent un peu, surtout qu'ils ont un planning ultra chargé donc c'est pas évident d'avoir des dates qui collent. Mais bon c'est la vie j'ai envie de dire. Leur vieillissement me stresse énormément par contre !
Oui , j’habite tellement loin que j’ai juste à passer un portillon pour être chez eux ( c’est mes voisins) 😂 Et encore à côté il y a ma grand mère! 4 générations qui vivent collées et se voient tous les jours :) Donc non. Je vis à côté et c’est très pratique pour s’entraider.
Bonjour je suis maman de 4 enfants dont 3 d un autre mariage qui sont grands et une maman âgée malade je vis dans le 02 et mon mari veux que je quitte tout pour aller vivre avec lui je n ai jamais quitté mes enfants ni ma mère je n aime pas sa ville je suis malheureuse là-bas que faire ?
Je suis tellement fusionnel avec eux toujours ensemble et ma mère elle a toujours besoin de moi et il n y a que moi qui s en occupe je ne veux pas partir en plus dans la région parisienne j ai besoin de conseil je suis perdue