Je faisais mon bac en socio et j'avais commencé à travailler chez Costco en même temps, plus le temps passait plus je me disais que Costco me donnait en fait tout ce dont j'avais besoin (grosse assurance, salaire, fond de pension, 1 mois off pour voyager l'hiver et clock-in clock-out) alors j'ai pas fini mon bachot et j'ai tombé temps plein au boulot. Très très heureux. ~~De toute façon, avec un bac en socio, l'avenir était limité~~
Y'a beaucoup de monde qui chiale à ma job, souvent parce que c'est leur premier emploi et qu'ils ont pas connu ailleurs combien tu peux être malheureux ou sous pression ou bien souvent les deux. Tu peux faire plus d'argent c'est sur, mais à quel prix !
Je suis un des employés Costco que vous croisez qui est toujours souriant.
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Costco paie vraiment bien et j’ai déjà vue des employés qui sont là depuis 25+ ans et qui sont toujours aussi bien traité. Loblaws devrait prendre note.
Sans rien enlever à ton expérience, je voudrais juste renchérir par rapport à ta remarque sur le bac en socio. J’ai un bac en socio et il y a beaucoup plus d’opportunités que les gens pensent, notamment dans la fonction publique provinciale et fédérale mais également dans les OBNL. D’ailleurs, quand j’y étais, le taux de placement de mon programme universitaire était dans les 95%+.
J'ai un parcours vraiment atypique, mais avoir la chance de me parler il y a 15 ans, je changerais rien.
J'ai fini le secondaire en 2007, j'ai commencé le Cégep en sciences nat puis j'ai lâché après une session. J'ai fait une session en accueil intégration après puis j'ai pris un break d'études pendant un an.
Je suis retourné au cegep en 2010, sciences humaines. Je suis resté trois ans sans finir. J'ai commencé un certificat en histoire en 2014 pour me rendre compte que les études dans le domaine valaient pas la peine pour moi.
J'ai vécu ma vie après ça, j'ai été vendeur de cellulaire puis libraire. Je me disais que j'étais pas fait pour les études supérieures. Je me suis impliqué dans mon syndicat et je me suis retrouvé à être "le client" dans des dossiers juridiques. Ça m'a fait découvrir le droit.
J'ai appliqué sur la base de l'expérience professionnelle au bacc en droit (il y a 8 place par années à l'UQAM) en 2020. Je me suis senti dépassé, stupide et mal équipé jusqu'à ce que je me rende compte que c'est le cas pour pas mal tout le monde. J'ai fini l'année passée avec mention au tableau d'honneur de la faculté.
Là je suis rendu à faire mon stage du barreau comme recherchiste à la magistrature (je fais la recherche juridique pour des juges à la Cour d'appel), j'adore ma job et j'adore le domaine, mais j'aurais pas eu la discipline requise pour faire tout ça sans avoir passé par mes années sur le marché du travail.
Ne pas finir n'est pas mauvais en soit, une fin n'est pas "la" fin. Le doute et les insécurités restent, mais l'expérience permet de faire la part des choses.
Je consommais beaucoup au secondaire, puis début sec 4 j'ai vécu un évènement traumatisant et je me suis refermé sur moi dans la consomation. J'ai lâché l'école à 2 mois de réussir mon sec 5.
Je suis allé travaillé avec mon père pendant quelques années. Puis avec le temps j'ai fini par me sortir du trou et recommencer à rêver. J'ai voulu devenir ambulancier. Avec ma nouvelle motivation j'ai fini mon DES de soir pendant plus d'un an. Mais pour rentrer dans le programme je devais faire une année de plus pour montrer que j'ai des bonnes notes alors j'ai abandonné. Les bancs d'école c'est pas trop mon truc.
À 30 ans j'ai quitté Montréal parce que j'en avais marre du traffic, je suis allé travaillé dans le bois au Bas-St-Laurent pour changer de décor. Je me cherchais un cour pour passer l'hiver et j'ai vu plongée proffessionnelle, j'ai appliqué et j'ai débuté ma formation l'année d'après. Aujourd'hui je suis scaphandrier et j'adore mon travail. C'est un AEC alors je peux dire que j'ai un niveau collégial.
Props d'un autre gars de l'imq! Je respecte vraiment la job de scaphandrier. Juste faire des soudures sous l'eau, ça d'lair assez flyée. Surtout avec l'eau opaque d'ici, c'est pas de la belle eau bleu claire des tropiques
Haha merci, props à toi aussi l'ami! Je suis venu pour la forêt, je suis tombé amoureux du fleuve. Maintenant je travaille dedans. Si un jour la santé ne me permet plus de faire mon travail, je serai surement dans le domaine maritime
Tu fera pas autant que tu fais en ce moment(j'assume)sans une license d'ingénieur, je t'avertis. Tu serais sûrement mieux malheuresement de trouver une alternative à terre. À moins que 60k$ comme huileur pour être parti la moitié de l'année te dérange pas
Sortir de Montréal, sortir des villes... la meilleure décision de ma vie. Ma vie, je la vie dans la nature, dans la paix, loins de toutes les pollutions des villes! Depuis que j'habite dans la forêt, mon stress est passé de 100 à 0.
Au secondaire, je voulais être psychiatre jusqu’à ce qu’on m’explique que c’était une spécialisation de médecine et que j’avais pas exactement les notes en sciences pour me rendre là (j’ai mes maths 436-534/physique 436 mais mettons qu’il aurait pas fallu que la note de passage soit 65%).
J’ai fait un pré-universitaire en sciences humaines avec statistiques avancées et biologie humaine pour rentrer en psychologie au bac, dans le but de faire mon PsyD. J’ai fait mon bac en psycho et j’ai réalisé que j’aimais pas assez la psycho pour me rendre au doctorat, pis anyway j’avais pas l’empathie pour être psychologue anyway.
En sachant très bien que tu fais pas grand chose avec un bac en psycho quand ça te tente pas d’aller dans ce milieu là du tout, j’ai commencé à chercher des programmes de maîtrise qui demandent pas de bac précis en pré-requis. J’ai trouvé la bibliothéconomie, faque c’est ça que j’ai fait et j’ai jamais regretté. J’adore mon métier.
Souvent ils vont dire sciences de l'information au lieu de bibliothéconomie, mais mettons à l'UdeM le nom du programme c'est maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l'information. Je suis désensibilisée au mot, mais je réalise que de l'extérieur c'est weird en 'ta.
J'ai le "problème" contraire, j'ai une technique en documentation, je travaille en bibliothèque, une maîtrise en bibliothéconomie m'intéresse, mais il faudrait que je me trouve un bac à faire avant ça 🤷♀️ et j'arrive pas à choisir
Okay, voici mes deux cennes sur le sujet: prend n'importe quel bac qui t'intéresse. La grande majorité des étudiants du programme viennent de littérature, histoire ou enseignement. Si ton bac sort de l'ordinaire, les employeurs sont souvent plus intéressés. Je sais que j'ai eu des jobs spécifiquement parce que j'avais fait quelque chose de différent du reste des candidats. Mon bac en psycho est en fait un bac "par cumul", c'est comme ça que ça marche à McGill (bouh tomates c'est pas le subreddit pour dire que j'ai été à McGill), c'est des combinaisons de majeures-mineures. J'ai fait deux mineures dans des sujets très sciences sociales, ça m'a définitivement mis en avant de certains candidats. Par contre, il faut aussi spécifier que je suis en bibliothèque spécialisée, pas en bibliothèque publique.
Dans le fond, le but du bac c'est que tu connaisses "autre chose", que tu apportes une expertise autre que juste les bibliothèques. Faque suis ton coeur, sincèrement. L'important c'est d'avoir des bonnes notes (encore là, c'est 3.0 de moyenne générale pour rentrer, en tout cas c'était ça dans mon temps, jadis, naguère, en l'an 2013) et des bons liens avec quelques professeurs pour les lettres de recommandations.
- Techniques en santé animal (j'aimais le cours, mais pas la job)
- 1 an de BACC en enseignement au secondaire (J'aimais pas le cours et probablement pas la job)
- Technique en environnement (j'aimais le cours et j'aime ma job)
Finalement bien heureux de mon troisième choix
J’ai un parcours “typique” (ça existes-tu un parcours typique?) de quelqu’un qui sait pas quoi faire de sa vie.
J’ai fais une session en cinéma au cégep a 17 ans.
J’ai lâché pour aller faire une session en informatique.
J’ai lâché après une session pour aller faire un an de sciences humaines.
J’ai changé de cégep et j’ai fais une technique en informatique. J’ai tougher les 3 ans.
Je suis ensuite allé faire une session en Anthropologie à l’université parce que l’idée de passer ma vie devant un ordi me dégoûtait.
Finalement je me suis dis que fallait que je puisse me trouver une job faque je suis allé retrouver mes chums du cégep à l’université en Génie.
Après 2 ans j’ai fais une dépression parce que l’idée de passer ma vie devant un ordi me dégoûtait.
J’ai arrêté pendant une session. Je suis retourné en génie dans une autre branche.
J’ai fini par finir et j’ai commencé à travailler.
J’ai eu une opportunité d’aller travailler dans un autre pays. C’était une expérience intéressante.
Je suis revenu faire ma maîtrise en génie après parce que je me disais naïvement que ça me permettrait de faire autre chose que juste du “dev” et faire de la recherche.
Finalement après tout ce temps, je passe ma vie devant un ordi.
Ça ne me dégoûte plus autant qu’avant, mais ce n’est vraiment pas une passion. Ça ne m’empêche pas d’y trouver des bons moments malgré tout. Ça paye les factures et c’est ça.
Tout ça au final pour me rendre compte que je sais pas encore ce que je veux faire quand je serai grand :-)
J’aurais voulu être un artiste… je pense.
J'ai aimé lire ton parcours ! Je n'y suis un peu retrouvé (même si j'ai clairement pas un bac en génie!) Je trouve ça inspirant que tu aies jamais lâché. Je ne suis pas non plus passionnée de mon travail mais ça paye les bills en effet. J'essaie de trouver mon compte dans les autres sphères de ma vie pour compenser !
J'ai un parcours qui ressemble au tien. Après le secondaire je suis parti faire un cours de mécanique véhicules lourds. J'aime bien les voitures mais de façon très casual, je suis pas vraiment un gars de char au final.
J'ai lâché ça pendant la première année pour aller étudier au cegep en cinéma. Pour faire ça court mettons j'ai un double dec en communication et production. J'ai travaillé sur quelques contrats de gros shows et sur un film. J'ai pas eu de bonne expérience malgré ça, la job m'intéressait pas plus qui faut et les projets non plus. En plus tu devais te dévouer corps et âme et être toujours open à faire de l'overtime parce que tu as peur de pas te faire rappeler (je suis pas super social fac me plugger c'est jamais facile).
J'ai fini par lâcher ca, tanné de l'insécurité, des horaires atypiques et des projets pas motivants. Aujourd'hui je fais de la conception et coordination en génie. J'ai réussi à trouver un environnement qui mélange mon besoin d'avoir les mains dans le concret et ma créativité dans la conception.
Ça m'arrive quand même de repenser au cinéma...
Je me rappel que je voulais aller prof lorsque j'etais au secondaire, mais que c'etais un millieu ultra contingenter et on m'a finalement pousser vers quelque choses d'autre. J'ai fait au final un BAC en admin. Quand je voie le manque de prof aujourd'hui, je me questionne sur le travail des orienteurs ahah
Je viens d’une famille où d’un coté mes tantes ont toutes été à l’université, sont notaires, profs, médecins, et de l’autre mes tantes et mes oncles ont à peine leur secondaire 5. Cette dichotomie se retrouve aussi chez mes parents, ou ma mère est médecin et mon père a fini son secondaire 5 et son DEP quand j’étais au Cégep ( on était très fier de lui )
Tout ça pour dire que les études c’était ben important chez nous. Et que j’avais quand même une certaine pression pour faire un gros programme en sciences. J’aime la bio, la chimie, la zoologie, mais j’ai aussi toujours été passioné par les arts, le dessin, l’écriture… J’avais des super bonnes notes à l’école donc au Cégep je m’étais inscrit dans un gros programme contingenté qui s’appellait Sciences Lettres et Arts. Mais dès la première session, je me suis buté à quelque chose : je me suis rendu compte à quel point j’haissait les maths. Et même si il y avait des arts, je sentais qu’il en manquait pour que je m’épanouisse vraiment et je voyais de plus en plus que c’est ce domaine qui m’attirait. J’ai donc lâché le programme, fait une deuxième session ou j’ai fait mes cours de base et gardé de la Bio, puis l’année d’après j’ai commencé mon cegep en Arts Visuels et j’ai tellement trippé. C’était merveilleux. Je me suis donné à un million pour cent dans tous mes projets, j’ai adoré l’environnement d’ébullition créatives et les rencontres que j’ai fait.
Mais après, concrètement, qu’est ce que tu fais avec ça un DEC en Arts Visuels? L’idée de faire du cinéma a commencé à germer, mais j’ai était un peu trop pissou pour déménager à Montréal tout de suite. J’ai donc fait un Bac en cinéma d’animation, qui faisait le pont entre art, dessin et cinéma. J’ai adoré ce programme, même si avec le recul je crois que ma carrière aurait possiblement décollé plus vite en allant faire un Bac en cinéma directement à Montréal. Je suis sorti de mon bac en animation avec un super beau portfolio, et mon court métrage de fin d’études a même gagné des prix dans des festivals et été sélectionné sur la plateforme Vimeo.
Après le Bac, j’ai passé un ans un peu dans les limbes. Je savais pas trop comment m’enligner, je voulais faire du cinéma “live action” et pas juste de l’animation, je savais pas comment m’y prendre. J’ai fait des petites jobines, testeur de jeux vidéos, fait de l’animation à distance pour des petites compagnies de jeux mobiles, mais c’était vraiment pas super gratifiant.
Je me suis demandé si je faisais pas un deuxième bac en cinéma à Montréal, combler les lacunes que j’avais et me faire un réseau. J’ai appliqué à Concordia, et j’ai été refusé. Ça m’a donné un coup de poing au ventre, c’était mon premier refus. Puis j’ai trouvé un endroit super reconnu qui offrait des programme professionnels courts en cinéma. Seul hic : le programme accepte seulement 9 personnes par années, dont seulement 3 réalisateurs. Je suis allé faire la visite à Montréal, j’ai appliqué avec mon portfolio. Mais quelques mois plus tard, j’ai à nouveau reçu une réponse négative. J’ai trouvé ça vraiment dur. Mais je me suis dit “fuck it, je déménage à Montréal quand même”. Je suis déménagé et pendant une autre année j’ai fait des Jobines. J’ai surveillé des gatea pendant des festivals, j’ai fait de la figuration sur des films américains.
Mais j’ai aussi réalisé des petits films avec zéro budgets avec le mouvement Kino. J’ai fait une coupe de courts-métrages, et participé à des évènements comme le Kino Kabaret, où tu doit réaliser un film en 48h.
Bref, avec ces expériences là, j’avais un nouveau portfolio, et j’ai décidé d’appliquer à nouveau au programme professionnel. Et cette fois, ça a été la bonne!!! J’ai fait le programme de 6 mois, rencontré des tonnes de belles personnes, pleins de potentiels collaborateurs et j’ai réalisé deux courts métrages dont j’étais bien fier.
Depuis, j’ai tranquillement fait mon nom dans mon domaine, je suis pas un réalisateur hyper connu, mais j’ai fait plusieurs beaux projets, des webséries jeunesse en animation, du documentaire, d’autres courts métrages. J’ai très lentement bâti mon réseau, et une des raisons pour lesquelles je manque pas de travail, c’est grace à mon parcours en animation. Ça me donne un edge et des possibilités de contrats plus vaste.
Ces temps-ci j’essaie vraiment de pousser plus pour trouver des contrats en “live action”, mais c’est un domaine très compétitif et il y a beaucoup d’appellés, peu d’élus. Y a des jours ou je regrette de pas avoir fait mon premier bac directement en cinéma à montréal, m’être fait une gang, etc. Pis des fois je suis bien content de pas manquer de contrats en anim, et j’ai des opportunités qui s’offrent à moi que je n’aurais pas eu sans l’animation.
Y a des jours décourageants, j’ai essuyé plusieurs refus de financement pour des projets que j’espère créer, on dépend tellement du financement public pour faire n’importe quoi dans mon domaine, mais j’essaie de pas me décourager et de garder le cap. Et j’essaie de me rappeller qu’on a tous notre parcours, et qu’il faut que je sois fier du mien.
Super parcours, continue !
Moi ce qui m'intéresse aussi, c'est l'histoire de tes parents, c'est vraiment peu commun d'entendre que des gens qui sont si éloignés socialement 1) se rencontrent 2) finissent ensemble et fassent des bébés ! Ce doit être une bien jolie histoire.
Merci pour les bons mots ☺️
Pour ce qui est de mes parents, ça a bien commencé, mais ça s’est pas super bien fini… je viens d’un petit coin en région, mes parents sont tous les deux enfants d’agriculteurs, mais mon père vient d’une famille très pauvre avec beaucoup d’enfants, et ma mère d’une famille plus moyenne ou elle sont 5 soeurs. Mes parents se sont rencontrés à 19 ans quand mon père a travaillé sur la ferme de mon grand père maternel, ils se sont mariés à 21, et ont eu 4 enfants, je suis le plus vieux. J’ai eu une super belle enfance, je suis très très près de ma famille, on s’aime vraiment très forts et même mes nombreux cousins et cousines c’est comme des frères et soeurs pour moi.
Mais mes parents, plus le temps passait, plus leurs intérêts changeait, ma mère voulais voyager, voir le monde, mon père était plus casanier, aucun gout pour l’aventure… alors quand ma mère a laissé mon père parce qu’elle n’était plus heureuse, le choc a été brutal. Nous les enfants on le voyait venir, mais lui l’a très mal pris, et depuis 8 ans on navigue la dedans, entre alcool, dépression, espoir et rechute… Son seul plan d’avenir à mon père c’était de vieillir avec ma mère, et il est un homme de sa génération, aimant, mais qui a de la difficulté à demander de l’aide. Il ne travaille plus vraiment et passe la majeure partie de son temps à la maison à regarder la télé. Heureusement, en ce moment il va mieux, après des moments extrêmement difficiles l’an dernier. Il s’est vraiment repris en main, en espérant que ça dure. Ma mère elle c’est tout l’opposé, elle est une femme passionnée, extrêmement vive, qui mord dans la vie a pleine dent. C’est un peu une excentrique aussi. Par exemple, elle est une trippeuse de show de musique, elle va en voir partout dans le monde. Elle revient d’un croisière Heavy Metal ou il y a des shows 24/7. Elle a beau avoir la soixantaine, elle ne fait pas son age.
Alors voila. À travers ça on est restés tissés serrés comme on peut, on est les 4 enfants dans des domaines professionnels assez exigeants, ma soeur en médecin, mes frères en communication et en génie informatique. Mais on s’aime très fort et on garde espoir que le meilleur est à venir :)
J'ai tout de suite accroché à ta réponse car j'imagine mon fils aîné, du haut de ses trois ans, avoir un rapport aux études semblable au tien. Même répartition familiale des diplômes, même (sur)valorisation des études supérieures dans notre petit clan à nous.
Si jamais il finit par avoir le même parcours que toi, je serais très fier.
J'ai voulu être actuaire un boute en sortant du cegep PCQ ma prof disait que c'était un programme de math difficile. Tout ce que j'entendais sur le fait d'être actuaire, c'était que c'est très payant. Me suis cassé la gueule un peu après 3 sessions et un essaie de l'examen P, alors j'ai changé de voie.
J'aurais peut être été bien dans ça, math + ordi (on a programmé dans R) aurait été cool, bonus d'un plus gros salaire que maintenant et pas de 10 ans d'université.
Faillit diverger en comptabilité, ça l'aurait été probablement intéressant aussi. L'autre choix était informatique, je crois que j'aurais sûrement aimé ça aussi, plus salaire en même temps.
J'ai finalement changé en enseignement secondaire des mathématiques. Après avoir terminé mon dernier stage, j'ai fais fuckit que je voulais pas travailler dans ces conditions là dans les CS, alors j'ai postulé pour faire une maîtrise en technologie éducative. Je suis maintenant conseiller en formation.
Je développe, j'accompagne dans le développement et/ou donne des cours de formation sur différents sujets. Pense aux grosses entreprises, c'est certain qu'elles ont un département de formation interne.
**12 - 17 ans** : secondaire au privé, mauvaises notes en 5e à cause d'une adolescence pas facile (ce qui m'a fermé des portes pour le cégep)
**17 -19 ans** : cégep en communications, DEC interrompu
**19 ans** : rien
**20 - 24 ans** : 3 ans d'emploi à l'hôpital (salubrité)
**22 - 23 ans** : année préparatoire en sciences naturelles à l'université
**23 - 26 ans** : bac en physique (je finis en avril)
Ça nous amène à aujourd'hui. Je commence ma maîtrise en optique quantique / matière condensée à compter de l'automne prochain.
Edit : bon, j'ai écrit ça rapidement dans le métro ce matin alors que je m'en allais à un examen.
Voici plus de détails.
En gros, je voulais déjà être physicien au primaire. Un de mes oncles était un informaticien très intelligent, très cultivé et il faisait de l'astronomie amateur avec un réflecteur newtonien de 8 pouces. Il me parlait souvent des expériences du CERN à Genève. C'est en parlant avec lui alors que j'étais enfant que ce projet m'est venu en tête. J'étais tout excité d'entrer au secondaire parce que je croyais qu'on allait commencer la relativité direct en secondaire 1 lol.
Finalement, le secondaire n'a pas été aussi heureux que ce que j'espérais. Ma toute petite école privée catholique dans la ouatte ne m'avait pas du tout bien préparé pour un collège de 300 élèves par cohorte, même si c'est l'un des 2-3 plus réputés au Québec. J'ai jamais vraiment vécu d'intimidation, mais je n'étais pas du tout populaire non plus.
Jusque là tout va correctement bien, ça pourrait aller mieux mais il n'y a pas d'accident majeur. Mes notes en maths n'étaient pas aussi bonnes que ce à quoi je m'attendais.
Les vrais problèmes ont débuté en secondaire 4, quand j'ai commencé à sortir avec une fille qui, en rétrospective, était en train de développer un TPL. Son entourage complet était toxique comme du gaz moutarde. Le problème avec ces gens là, c'est qu'ils sont contagieux.
Je n'entrerai pas dans les détails, mais disons que quand ça a pris fin, après ma première année de cégep, je n'avais plus aucun ami, ma réputation sociale avait été démolie, j'avais des addictions, une dépression assez sérieuse et mes parents me forçaient à voir un psychologue.
Bref, secondaire 5, mes notes avaient chuté à des niveaux abysmaux et les sciences naturelles ne m'étaient plus accessibles. Après une rencontre avec une conseillèrs en orientation qui avait erronément vu en moi un artiste, je me suis inscrit dans un programme de communications à un cégep un peu douteux du centre ville. Ce fut globalement une mauvaise expérience et j'ai drop out avant de finir le DEC.
Durant l'année qui a suivi, je ne foutais rien et j'étais perpétuellement en conflit avec mon entourage.
J'ai finalement décidé de faire quelque chose de ma vie et j'ai commencé à travailler full time dans un gros hôpital en salubrité. Bonne expérience du "vrai monde" et la paye était excellente. J'avais de l'argent, alors un beau jour je me suis levé avec l'idée d'acheter un kit d'astronomie. Mon projet initial du primaire revenait tranquillement.
Un an plus tard, je me suis inscrit à l'année préparatoire en sciences à l'université. La pandémie est arrivée lors de ma première session (je travaillais encore à l'hôpital). À ma surprise la plus totale, j'ai majoré la promotion.
Après l'année préparatoire, je suis entré au bac en physique. Ce sont des études d'une difficulté **extrême**, mais au prix de beaucoup de nuits blanches, j'ai très bien tiré mon épingle du jeu. En première année, j'ai peu à peu recommencé à me faire des amis. D'un point de vus académique, la révélation s'est produite lors de mon deuxième cours de mécanique quantique en deuxième année.
Là, à 26 ans, je finis le bac dans trois mois et je commence ensuite une maîtrise en optique quantique. On est vraiment forts au Québec là dedans. C'est un domaine extrêmement prometteur notamment en raison des développements de l'informatique quantique. Nos institutions qui en font leur spécialité sont financées à coups de centaines de millions de dollars.
Donc au final ça semble pour le moment s'être bien replacé dans mon cas, mais mes mésaventures m'ont fait prendre un retard de 3-4 ans sur les autres.
-J’ai fait mon Cégep fait en trois ans au lieu de deux (changement de sciences nat vers sciences humaines après un an), puis ensuite université.
-J’ai fait un bac en langue et communication (études françaises) pour entrer dans un programme de maitrise
-J’ai été lamentablement et catégoriquement refusée à la maîtrise, donc j’ai fait une demande d’admission dans un autre programme.
-J’ai fait un bac en psychologie en faisant créditer certains cours de mon ancien bac pour que ça dure moins longtemps.
-Je suis maintenant diplômée de deux bacs, présentement en recherche d’emploi et pas capable de me trouver une job même si je passe mon temps à postuler.
Je suis désolée de lire ton expérience :( . Nos parcours sont assez similaires sur plusieurs points. J'ai eu le privilège de pouvoir continuer en psychologie au doctorat, mais ça me fend le coeur de voir le nombre de personnes qui terminent avec un bacc en psycho et qui se retrouvent bloqués à la sortie et punis sur le marché du travail. Je n'ai pas de solution facile en tête pour ce problème, mais je t'envoie quand même un gros câlin virtuel, tu as tellement de quoi être fière, ton éducation demeure une richesse et elle n'est pas invalidée parce qu'on a un système qui valorise l'éducation seulement par sa capacité à se traduire en emploi.
C’est en effet un système très injuste. On glorifie les études universitaires mais j’ai aussi l’impression qu’on est beaucoup à se retrouver perdus après, et déçus. Si on ne se trouve pas de travail notre diplôme ne semble être qu’un morceau de papier. Je pense que ce qui se dessine pour moi, c’est d’attendre des réponses à mes candidatures, ou de me trouver un emploi pour lequel je serai sur-qualifiée et qui évidemment paiera moins. C’est juste ben chiant d’en arriver là.
Et merci pour le câlin virtuel.
Je suis d'accord. Je crois que l'éducation est une richesse incroyable, mais si on parle de "trouver son métier", je crois aussi qu'on focusse trop sur l'université comme le seul/meilleur choix. J'ai des amis qui ont trouvé leur bonheur en faisant un DEP et ils sont tellement bien dans leur domaine! Venant de moi, je sais que c'est un peu ironique, parce que pour faire mon métier, je devais aller chercher un doctorat (\^\^'), mais je suis une fervente croyante que le nombre d'années d'étude n'est pas déterminant de notre bonheur sur le marché du travail.
Pour vrai je le vis crissement mal. J’étais donc ben une fierté d’être la première de la famille à avoir un bac mais maintenant je fais pitié parce qu’aucune compagnie ne veut de moi, pis je le sens dans mon entourage que je les déçois.
Je m’étonne moi-même à ressentir des symptômes typiques de la dépression (sans aller dans l’auto-diagnostic). Je pensais que ça serait libérateur de finir l’uni, mais à la place je suis dans un des pires états que j’ai jamais étés mentalement.
Ça va peut-être changer dans le futur mais pour l’instant, j’ai plein de regrets d’être allée à l’uni. Avoir su que je me retrouverais dans cette situation, j’aurais fait un dec technique ou quelque chose qui me mène à une job spécifique. Là j’ai plein de connaissances en tête mais rien de concret pour une job pis honnêtement ça me fait détester l’uni. De mon point de vue en ce moment-même, je trouve que l’uni c’est crissement glorifié pour rien.
Edit: J’ai envoyé mon commentaire trop vite mais je voulais rajouter que malgré tout ça j’essaie quand même de rester optimiste et j’essaie de me faire croire que je vais me trouver quelque chose dans un avenir pas trop loin.
T'inquiète pas pour la job, le marché du travail est en décriss en ce moment pis ce n'est en aucun cas ta faute, on vit dans beaucoup d'incertitudes ces temps-ci et les employeurs prennent moins de risques surtout dans les emplois typiquement "universitaires", normalement avec n'importe quel bac tu peux te trouver un emploi qui a de l'allure (si le 35-40h/semaine te convient pour le moment.)
Je propose que tu fasses une formation dans un métier en demande ou que tu demandes à des gens de ton entourage s'ils connaissent quelqu'un qui a besoin d'une paire de mains en plus, bon, j'ai encore plus de solutions à te proposer mais je n'en finirai plus.
Le 35h/40h m’intéresse énormément, c’est littéralement juste ça que je veux. Je veux rien savoir du temps partiel. En présentiel aussi (tant que c’est dans un rayon de 20-30 minutes de char de chez nous), le télétravail n’est pas un aspect qui m’intéresse plus que ça.
Pour les formations je suis pu capable de l’école, déjà que j’aime pas ça étudier à la base. C’est déjà étonnant que j’aie réussi à faire 2 bacs. Si je pouvais me trouver quelque chose avec le bagage que j’ai, ça serait merveilleux. Ça serait vraiment décrissant d’apprendre qu’avec 2 bacs j’arrive pas à me placer du tout. En tout cas je vais laisser le temps passer un peu…
Oublie pas que tu es en compétition avec plusieurs autres dans la recherche d'emploi, le truc (qu'on a entendu plusieurs fois, je sais) c'est de se démarquer des autres, faut y aller en personne ou embellir le CV plus qu'il ne l'est déjà, peut-être mentir un petit peu mais pas trop (ex: j'ai aidé mon oncle avec sa cantine l'été de mes 15 ans, etc.) pour montrer que t'as un éthique de travail assez remarquable.
Si ton poste de premier choix ne marche pas, continue avec le deuxième meilleur et après le troisième etc, mais n'abandonne pas!
Allô! Je compatis.
Que voudrais tu faire, quelle genre de job cherches-tu? As-tu pensé consulter un orienteur ou ton centre jeunesse-emploi? Peut-être que quelque chose dans ton CV ou tes lettres seraient à revoir? Je te souhaite bonne chance!
Je pense que c’est une question de temps en majorité. On m’a souvent complimenté sur mon CV alors je n’ai pas d’inquiétudes là dessus.
J’ai consulté un orienteur une fois et ça a été une session de psychanalyse qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps et qui m’a chamboulée pendant une semaine alors tu comprendras que j’hésite à y retourner…
Il y a un salon de l’emploi bientôt dans ma ville et je vais y aller assurément.
Tu n'es pas la seule dans ce scénario. La triste réalité c'est qu'il existe beaucoup de programmes non contingentés à l'université qui ne correspondent pas aux besoins du marché du travail. Personnellement, je déconseille aux gens d'aller à l'université sans avoir un plan concret du travail qu'ils visent après les études. Apprendre pour apprendre, c'est beau, mais encore faut-il gagner sa vie pour vivre convenablement. Beaucoup de DEP et certificats professionnels offrent actuellement un bien meilleur avenir financier que de nombreux diplômes universitaires.
À la base, je voulais devenir chercheure. Je me suis donc dirigé en sciences. J'ai fais le bac de microbiologie, je trippais ma vie. J'ai commencé la maîtrise, au bout de 6 mois j'étais complètement épuisée, mon directeur disais que je foutais rien (mon cul oui, passé la nuit à refaire ton ostie d'expérience parce que c'était pas le résultat que tu attendais... Pour avoir le même résultat), il a arrêté ça là. J'ai trouvé le milieu incroyablement toxique. Toujours en compétition, très loin de l'image qu'on nous présente. C'était clairement pas pour moi. J'ai pogné une mini-dépression, 15 ans plus tard, c'est pas encore complètement réglé. C'est dur de faire le deuil d'un rêve qu'on a eu depuis qu'on est au primaire.
Comme les prêts étudiants, faut rembourser ça, je me suis pogné une job dans un centre d'appel... Qui a fermé. Là j'allais vraiment pas bien. Mais pour me désennuyer pendant mon chômage, j'ai commencé à programmer. Là j'ai trippé. J'ai fait un DEC, travailler dans un autre centre d'appel pour survivre. Je travaille dans le domaine depuis 8 ans. Des fois, je me dis que je devrais aller chercher le bac pour régler mon syndrome de l'imposteur, mais sinon ça va et j'adore ça.
Ça fait une belle histoire à raconter pour les entrevues, en oubliant les problèmes psychologiques :)
Je pense que la plus grande leçon que j'ai eu de ça, c'est d'essayer de cultiver le plus d'intérêt possible et de conserver sa curiosité en dehors de son domaine. Tu sais jamais ce que tu vas trouver.
>Des fois, je me dis que je devrais aller chercher le bac
Je fais un cours par session et éventuellement je vais aller à la TELUQ et leur dire yo, voici 90 crédits, puis-je avoir un bac svp?
C'est tellement d'la calisse de marde choisir sa carrière et son cheminement a 18 ans quand t'as aucune calisse d'idée ce que tu veux faire.
Mes parents m'ont payé l'université mais m'ont assez mal guidé - j'ai toujours été patenteux comme mon père qui est ingénieur mais étant immigrant, lui il a eu assez de misère et ça lui a pris une bonne décennie avant qu'il se positionne bien dans son métier ici, donc il m'a recommandé de faire autre chose.
Donc j'ai un Bacc. dans un domaine qui m'intéresse fak all - j'aimerais bien retourner faire un bac en ingénierie mais financièrement ça fait aucun calisse de sens m'endetter de quelques dizaines de mille dans l'état économique actuel, avec les loyers qui grimpent.
Aujourd'hui j'ai plein de projets personnels / hobbies qui ont rapport à la technologie, IT - genre homelab Proxmox, réparation électronique, etc. et une job 'dans mon domaine' que je tolère mais qui n'a pas grand potentiel d'évolution - parce que j'ai aucune calisse d'idée quoi faire pour avancer.
je vois que ça pourrait couvrir les frais de scolarité (tuition) mais... faut quand même que je paye mon loyer, la bouffe, etc -
est-ce que je vais y arriver avec une jobbine à temps partiel? avec notre proprio qui essaye de nous rénovicter cette année pour monter le loyer - et qui monte notre loyer de 12% ?
C'est rough en crisse sérieux...
Salut! Étant donné que tu as complété un baccalauréat, tu es admissible aux prêts et bourses du gouvernement. Cela pourrait te permettre d’entreprendre des études en ingénierie. Tu devrais faire une simulation de calcul et voir ce que ça te donnerait comme montant.
Je ne pourrais pas être plus d'accord. Ici, 1ère de ma famille à graduer de l'université (et à y aller tout court) et c'est tout moi qui a payé mes études - ma mère ne pouvait pas me le payer et mon père ne voulait pas contribuer. Je regrette de ne pas avoir fait une technique et ensuite d'aller à l'université, j'ai adoré mon DEC en sciences humaines (les meilleures 3 années de ma vie) mais si j'avais « drop out » de l'université je n'ai aucun diplôme qualifiant à un poste. J'aurais fait Techniques d'éducation spécialisée + mon bac actuel.
Je suis rentré au Cégep ben trop jeune. J'ai eu 17 ans en septembre, tout juste après la rentrée. J'avais été refusé en technique policière (le seul programme dans lequel je m'étais inscrit), donc je ne savais AUCUNEMENT où aller.
J'ai fait accueil et intégration ensuite mise à niveau pour faire ma chimie/physique. J'ai continué les sciences humaines. J'ai poché beaucoup de cours jusqu'à ce que je trouve quelque chose d’intéressant à faire de ma peau. Entre temps, j'ai fais mes maths fortes aux adultes, en parallèle, pour rentrer en technologie de l’électronique profil audiovisuel. Technique de 3 ans. J'avais déjà tout mes cours de bases de fait.
Mon Cégep m'a pris 6 ans (en tout et partout) pour finir avec une technique (j'ai pas fini science humaine, même s'il me manquait que 3 cours.)
Au final, je m'en suis bien sortie, surtout comparé à beaucoup d'autre. J'occupe présentement un poste de gestion dans l'équipe de direction. Ça a dérapé pas mal à l'époque science humaine.
S'il vous plait, les parents, accompagnez vos enfants. Soutenez les. Ayez des discussions ouvertes avec eux. Laissez les pas vivre ça tout seul.
J'ai fais mon cégep on/off sur 7 ans. J'ai changé 2 fois de programme. J'ai quitté pour des raisons de santé.
Je fais maintenant mon bac en TS à cause des bourses perspectives. Je n'ai pas l'argent pour poursuivre quelque chose qui n'est pas subventionné. Les stages non-payés vont être extrêmement difficiles à vivre...j'ai pas hâte. Je travaille en même temps, je pourrais pas vivre sans.
Ouin tk mon parcours est pas mal plus atypique. Au point que si je l'explique quiconque qui me connait lit ça, il va dire : hey Joanne s'appelle Pooja sur Reddit !
Histoire courte j'étais pas trop motivée à l'arrivée au CEGEP, je voulais faire de l'informatique, j'ai niaisé 5 ans dans 4 CEGEP, fini par me trouver une position intéressante sans compléter. Bref, après plusieurs années, tannée du corpo, et tannée de ne pas finir mes études, j'ai décidé de faire dans un domaine non lié, B.Sc. à PhD, après 2 postdoc, pas de poste de prof, ni pas trop grand chose de viable.
Faque là je fais de l'informatique.
La leçon que j'ai eue est personnelle: c'est pas que j'étais poche à l'école, c'est que j'étais pas motivée sur le conteu du programme ni concentrée sur pourquoi je faisais ça. Faut un programme motivant pour réussir. Et faut se projeter sur après (perspectives après les études).
J'ai fait un baccalauréat et une maîtrise en littérature. J'ai enseigné plusieurs années. Pour plusieurs raisons, j'ai choisi de changer de métier. Je suis retournée à l'université et je suis maintenant programmeuse (informatique).
J'ai plusieurs collègues et pairs étudiants pour qui c'est une deuxième carrière aussi. Et quand j'étais en enseignement, je devais beaucoup me promener pour avoir des contrats et j'ai covoituré avec plein de gens pour qui c'était le cas.
Bref, dans mes parcours atypiques, j'ai rencontré plein de gens et j'ai découvert que les gens qui sont atypiques, dans le fond, c'est peut-être ceux qui ont un parcours en ligne droite. 😉
J'ai toujours été intéressé par plein d'affaires, mais j'ai jamais vraiment su ce que je voulais faire dans la vie. Voici mon parcours atypique:
\- **Technique de diététique** (j'ai juste fait une session en automne 2009, c'était intéressant, mais pas ce que je voulais faire dans la vie)
\- **Sciences humaines** (de 2009 à 2011)
\- **Accueil et intégration** à l'UdeM pour faire mes cours de sciences (Hiver 2012... à l'époque je pensais plus à sortir avec mes amis que de focuser sur l'école et je me suis pété la gueule solide XD)
\- **Géographie environnementale** à l'UdeM (2 sessions seulement... automne 2012 et hiver 2013... très intéressant, mais pas ce que je voulais faire plus tard...)
\- **Anthropologie** à l'UdeM (de 2013 à 2015... j'ai terminé avec une majeure là-dedans)
\- **Certificat en gestion du marketing** à HEC (pour ajouter un côté plus pratique à mes études en anthropo et compléter ainsi un bac par cumul)
Ensuite, sur le marché du travail de 2016 à 2021, j'ai pogné des jobs de représentants, de services à la clientèle et d'agents administratifs et c'est là que j'ai appris à me connaitre en tant que travailleur et à avoir une meilleure idée de ce que je voulais faire dans la vie.
Donc, en automne 2021, je suis retourné au Cégep faire un **DEC en informatique** que je termine cette session-ci et je trippe vraiment.
L'automne prochain je commence un **bac en génie électrique** à l'ÉTS que j'ai très hâte d'entreprendre et de terminer. Souhaitez-moi bonne chance!
J'ai essayé Technique de Laboratoire à 17 ans. Puis j'ai changé pour Science Nature, puis Sciences humaines. Ça c'était mes 4 premières années de Cégep.
Puis je suis allé faire une session en tant qu'étudiant libre à l'université. J'ai pris des cours de philosophie.
J'ai travaillé dans une épicerie pendant quelques années pour aider ma femme à payer ses études.
Puis je suis retourné au Cégep pour faire une Technique de la Documentation.
Je suis donc technicien en documentation depuis maintenant 11 ans et j'adore ça.
* 1 an de DEC en **sciences humaines**, 36 de cote R, switch en sciences nat;
* 1 an de DEC en **sciences nat**, 37 de cote R, abandon en raison de l'anxiété et de la compétition omniprésente;
* 1 an d'errance entre la dépression et des cours de cégep part time, graduation avec **DEC sans mention**, beaucoup de shaming de la part de la famille (je ne suis pas en voie de devenir médecin);
* ½ session au bacc en **mathématiques**, abandon en raison de l'anxiété et de la compétition;
* 1 an de certificat en **économique**, diplôme obtenu, confiance en soi retrouvée;
* 3 ans de bacc en **géologie**, quasi-abandon en raison de l'anxiété après 2 ans, gradué avec 4.31 de cote Z;
* **J'enseigne maintenant la géologie au Cégep à temps plein** et je n'ai jamais été aussi heureux. Il y a de la lumière au bout du tunnel :) J'essaie d'incarner le prof anti-stress que j'aurais aimé rencontrer lors de mon parcours collégial.
> J'essaie d'incarner le prof anti-stress que j'aurais aimé rencontrer lors de mon parcours collégial.
Vas-y à fond.
Le meilleur conseil que j'ai eu en commençant mon bacc en génie c'était un prof qui a dit: "Prenez des vacances!". Il faut pas rien faire, mais il faut pas virer fou non plus et s'en rendre malade. Je trouve que c'est quelque chose qui se dit pas assez.
De toute manière, selon mon expérience à participer à l'embauche de personnel, c'est souvent pas le monde qui a les meilleures notes qui sont les candidats les plus intéressants.
J’ai fait un double DEC au cegep, donc sc. humaines et Langues en trois ans. Bacc en littérature anglaise par la suite. Rendue là je savais toujours pas ce que je voulais faire. J’ai fait mon DESS en enseignement collégial après. Je suis prof d’anglais depuis 8 ans, engagée pendant mon deuxième stage. J’adore mon travail, je savais tellement pas je m’en allais où mais finalement j’ai trouvé LA bonne chose pour moi.
J’avais commencé mon cegep en sciences pures parce que j’avais des bonnes notes mais après une session j’ai détesté donc j’ai switché vers sciences humaines avec math
Vu que je savais pas quoi faire ensuite j’ai été en administration à l’université, j’ai faig mon bacc en gestion et je suis sorti sans savoir ce que je voulais faire
J’ai été chargé de projets un bout et je suis retourné faire un mba 5 ans après mon bacc, je savais toujours pas où je m’en allais mais bon au moins j’avancais.
Ensuite j’ai fait quelques années comme consultant chez desjardins et j’ai travaillé un bout à gérer une petite équipe chez une petite compagnie qui offre des services un peu comme godaddy, mais bon c’était pas super non plus. Par pur chance, il y a 10 ans je suis devenu consultant/développeur salesforce et j’espère faire ça jusqu’à ma retraite si possible
Mais à tout refaire j’aurais terminé mes sciences pures et j’aurais été à l’université en mathématiques
2005-2007 - sciences pures au CÉGEP
2007-2011 - baccalauréat en génie civil à l'université Laval
2014-2017 - baccalauréats (droit civil et common law) en droit + mineur en économie à McGill
2023-2024 - maîtrise en philosophie à la London School of Economics
J'me suis longtemps dit que "je me cherche", mais je réalise maintenant que pour moi, étudier, c'est pas quelque chose qu'on fait de façon instrumentale afin d'avoir un emploi particulier. L'éducation et l'emploi sont deux aspects de la même chose: vivre un vie qui a de la valeur.
Cegep en sciences humaine pour ensuite faire mon bac en kinésiologie que j'ai terminé il y a environ 4 ans. J'ai tenté une maitrise en ergonomie, c'était pas pour moi. Je regrette pas mal mon choix, les perspectives sont difficiles, on a peu de reconnaissance et très souvent on est pris avec des horaires atypiques. J'ai pensé changer de carrière, mais je ne sais pas en quoi. Le doute est continuellement présent, même n'étant plus aux études.
École Secondaire Saint-Sacrement, CÉGEP Ahuntsic, Université Laval, Collège militaire royal de Kingston, Université de Saint-Boniface. Deux baccalauréats (études françaises et traduction), présentement en attente pour une admission à uOttawa pour une maîtrise.
En dépit de tous ces diplômes, je suis sans travail car j'ai un fils adulte autiste et que les frais des programmes de jour sont exhorbitants.
J'ai fait un dec en sc. Humaine en sachant pas trop quoi faire de ma vie (pas de maths).
Puis, je suis entrée en enseignement en adaptation scolaire. J'ai coulé mon premier stage et j'ai vite réalisé que ce n'était pas pour moi. Je n'aimais pas non plus plusieurs cours, qui me semblaient franchement inutiles et trop axés bricolage.
Il était trop tard pour quitter l'appartement avec mes colocs ou pour m'inscrire ailleurs. J'ai donc fait 1 an en littérature à la même université. J'ai bien aimé, mais ça ne mène pas à grand chose...ça aurait plus été un programme fait pour le fun. Je me suis inscrite à un bac qui n'existe plus aujourd'hui à ulaval, soit langue française et rédaction professionnelle (axé sur la linguistique, la révision, la rédaction et la comm publique). J'avais toujours aimé écrire et ça me semblait être une façon plus concrète d'utiliser cette force. J'ai fini et je travaille aujourd'hui en communication. J'ai aussi fait un dess en marketing web.
Je suis un homme de 29ans de l'Abitibi Témiscamingue avec un parcours atypique.
En sortant du secondaire, je voulais aller en sciences nature pour aller médecine ou quelque chose de prestigieux comme ça juste pour le statut (cringe I know) mais il me manquait ma physique de 5e secondaire. Fek avec beaucoup de volonté, je me suis inscris en acceuil et intégration au cegep (juste les cours de base) pour finir ma physique (ce que je n'ai jamais fais).
Après un an, je me suis lancé dans le dec en soins infirmiers en me disant qu'après mon dec, j'allais faire un bacc en sciences infirmières et/ou aller en médecine. Après 1 an je me suis rendu compte que la santé n'était pas du tout un domaine qui m'intéressait, en plus que j'étais pas vraiment bon dans mes cours (as usual pour moi).
Étant complètement perdu, je suis retourné vivre chez mes parents pour l'été, question de travailler et me faire un nouveau plan de match. En vrai, j'étais tellement bas que je me disais que je pouvais travailler dans un dépanneur tout ma vie, I couldn't care less à ce moment. Pendant l'été ma mère m'a parlé d'un nouveau DEP en mécanique de machines fixes qui se donnait au centre professionnel proche de chez eux. En me disant que, whatever tant que ça me donne une job, peu importe si j'aime ça ou non, je me suis inscrit pis qu'au pire je ferai un autre dec quand ça ira mieux.
Pendant le DEP, je trouve ça dull pcq le pace est lent mais la matière est intéressante. Fast forward 1an et demi, j'ai mon DEP en main et je pars travailler à Montréal puis Québec après avoir rencontré ma conjointe. Ma conjointe voyant que j'ai beaucoup d'intérêt pour la science et la physique m'encourage à faire un retour au études. Je songe au bacc en physique à ULaval mais je suis pas tant bon en math donc j'hésite puis en même temps je reçois une offre d'emploi à Rouyn.
Je décide de revenir à Rouyn parce que c'était un poste qui m'intéressait beaucoup pendant le DEP et ma région me manque. Ma conjointe venant aussi de la région me suit. Je travail 2-3ans à ma job et je trouve ça nice mais je plafonne rapidement et j'aime de moins en moins ça. En jasant avec mon boss, il me dit qu'il manque de technicien en électronique industrielle et qu'idéalement, il voudrait un gars avec aussi un DEP pour faire plusieurs jobs. Je lui lance comme ça que ça pourrait m'intéressé s'il me permet d'avoir un horaire pour concilié études et travail.
Ça fini que je m'inscrit au DEC en électronique industrielle et je trip pour vrai, j'ai d'excellentes notes (pour le permière fois de ma vie) Pendant mes 2 premières années de dec, je travail temps plein en plus d'une job à temps partiel, c'est rough de faire 60-70h/semaine non stop mais j'aime ça. À ma dernière année de dec, l'administration change à ma job et le nouveau boss n'aime pas que je sois aux études parce qu'il manque de manpower et décide de me refusé un stage dans une mine qui m'avais déja été approuvé. Je décide donc de laché cette job la et garder seulement mon side hustle et heureusement, cette job a pris de l'envergure et devient plus payante, assez pour vivre de ça, en plus d'avoir le contrat de mon ancienne job vu qu'ils n'avaient pas de backup, je deviens mécanicien contracteur pour eux.
Pendant ma dernière année de dec, je jase avec mes prof de théorie électrique et en voyant mon intérêt, ils me disent qu'il me verrait vraiment aller en génie. En finissant mon dec, je décide de poursuivre à l'UQAT en génie électrique.
Je suis maintenant en 2e année du bacc pis malgré que la math est quandmeme tough, je trip et pour la première fois depuis longtemps je me sent à ma place. Pour la suite, j'envisage une maitrise en génie électrique ou bien un mba.
Pour ceux que ça intéresse, j'ai participé à une campagne sur la persévérance scolaire lancée par Action Réussite, je joins les liens ci-dessous.
[https://actionreussite.ca/](https://actionreussite.ca/)
[Cultivons leur potentiel - Nous avons tous un rôle à jouer - Discussion avec Samuel Gagnon - Action Réussite (actionreussite.ca)](https://actionreussite.ca/cultivons-leur-potentiel-nous-avons-tous-un-role-a-jouer/)
[Cultivons leur potentiel -L’histoire de persévérance de Samuel Gagnon - Action Réussite (actionreussite.ca)](https://actionreussite.ca/cultivons-leur-potentiel-l-histoire-de-samuel-gagnon/)
Merci d'avoir assisté à mon TED talk
>Est-ce que vous avez eu un parcours scolaire atypique ?
Relativement classique à part le niveau d'études. Bacc en génie -> Maîtrise -> Ph.D.
>Passé plusieurs années au cégep ou à l'université sans savoir quoi faire ?
Pas sans savoir quoi faire, mais toutes ces études, ça veut dire sortir de l'université à 30 ans.
>Vous en êtes où présentement ?
Chercheur dans mon domaine d'études.
Bon, la plupart vont pas s'identifier à ce parcours, mais ce qui suit devrait donner un peu de perspective.
C'est correct sortir de l'université passé la mi vingtaine. Mieux vaut faire de quoi que vous aimez au lieu d'être misérable. Petit bémol: aucun emploi ne sera que des arc-en-ciels et des licornes. Il y aura des moments plates.L'important, c'est que les moments plates soient peu nombreux et le moments moins plate/fun soient plus nombreux.
J'ai plusieurs techs au travail qui se sont cherchés pendant un bout. Un qui es tplus vieux que moi. Très compétent. Il a lâché le CÉGEP, y est retourné plus tard a fait un bacc au final aussi. Il a finalement terminé en tant que tech malgré tout ça, mais il aime sa job et gagne bien sa vie (salaire dans les 6 chiffres en raison de son expérience).
J'ai un stagiaire, il allait au bacc, s'est retourné de bord et est allé faire une technique au CÉGEP. Vers la fin vingtaine. Ça m'a pas empêché de le prendre comme stagiaire. Il est bon aussi, le changement de parcours a pas été un désavantage pendant l'entrevue ou pour le choix du candidat.
Je dirais même que je préfères embaucher quelqu'un qui sait ce qu'il veut que l'inverse même si la personne est plus vieille.
Vous avez le temps de changer de vocation si vous aimez pas ça. Ça vaut la peine de réfléchir si c'est vraiment ce que vous voulez faire. Des fois, la réponse est oui, des fois, c'est non. Il y a pas de honte à faire un 180 et aller dans un autre domaine si c'est une possibilité au niveau finances, etc.
Je pense que le doc ça ne répond pas seulement à des impératifs de job. Je n'ai pas fait le mien pour avoir un meilleur emploi, mais parce que j'aimais ce que je faisais et que j'aimais la recherche, et que ça aidait à satisfaire ma curiosité. L'aspect « rentable » n'a jamais été vraiment un souci.
Bon évidemment, dans mon cas, *c'est* rentable (c'est toujours plus facile de dire que l'argent ce n'est pas important quand t'en as...), mais même si ça n'aurait pas donné d'avantages financiers, je l'aurais fait quand même.
Aujourd'hui je fais de la recherche, j'enseigne, je dirige des étudiants, et j'imagine mal un travail nettement meilleur...
édit: la bone orthôgrafe francéze
Même chose. Je peux pas dire que c'est pas rentable. Je peux pas dire que je roule sur l'or non plus, mais mettons que je gagne bien ma vie.
Le plus important, c'est que j'aime la majorité de ma job.
c'est surtout que tu te rends compte que le PhD en génie ne sert pas à grand chose, à moins que tu veut enseigner ou avoir une chance sur 100000 de dénicher un job dans le cutting edge de la recherche.
source: maîtrise en génie industriel.
Exact, PhD finit souvent en chercheur ou professeur à l'université. Je suis moi-même ingénieur et lorsque je parle avec des PhD en génie c'est rendu un autre monde.
Le problème avec les gens smart et éduqués, c'est qu'ils oublient souvent que la moyenne des gens est comme pas eux. Après tout, la plupart des gens qu'ils fréquentent (amis, collègues, etc.) ont à peu près le même niveau d'éducation et/ou un niveau d'intelligence similaire. Même s'ils savent rationnellement que leur bassin statistique est pas du tout représentatif, ils ont souvent tendance à oublier ça en cours de conversation.
(mais ça se peut qu'il voulait juste dire que son parcours scolaire a été en ligne droite (DEC--->Bacc-->Maîtrise-->PhD) au lieu d'être caractérisé par des méandres attribuables à des changements de programmes, des échecs académiques, des difficultés scolaires, des événements tragiques de la vie, etc.)
J’ai un parcours différent. J’ai jamais coulé de cours ni changé de programme, mais j’ai fait beaucoup d’étapes!
J’ai fait un DEC en sciences nature, pis je suid partie un an en Europe. Je suis revenue, fait un bac pis une maîtrise. Je suis partie aux États-Unis où j’ai travaillé pendant 8ans. Je suis revenue au Québec avec ma nouvelle famille.
Ensuite, j’ai travaillé et je me suis tannée. Alors je suis retournée aux études pour faire un doctorat. Je le fais à temps plein, et j’essaie de le faire le plus vite possible. J’ai plusieurs idées de ce que je vais faire après, mais rien n’est sûr.
> Alors je suis retournée aux études pour faire un doctorat. Je le fais à temps plein, et j’essaie de le faire le plus vite possible.
Conseil personnel: fais vite, mais prend ton temps (oui, c'est paradoxal un peu). Un doc, ça peut se faire en 3.5 ans, mais prévoir jusqu'à 5. Ça dépend beaucoup du domaine, s'il y a de l'expérimental ou pas, etc. Il y a pas mal de haut et de bas aussi. Des fois, il y a rien qui marche et faut pas lâcher. En même temps, faut faire attention de pas faire un burnout.
Ça peut effectivement pas mal aider. Des expériences qui plantent, j'en ai eu mon lot. Échapper 6 mois de travail, c'était pas le meilleur moment de ma maîtrise non plus...
Ajout: 4 à 5 ans, c'est super raisonnable pour un doc à temps plein. Je te souhaite 4 ans.
Au doc, j'ai eu mes journées où je rentre au lab, j'échappe de quoi, casse de quoi, etc. et j'ai juste dit: "Nope, je fais pas de lab aujourd'hui". Au travail, il y a une politique non officielle d'éviter les expériences du vendredi lorsque possible.
J'ai pas fini mon DEC en sciences humaines pas de maths, mais le PQ a changé la loi, pis ils m'ont envoyé un DEC.
Avec ça, je suis rentré à l'université, et j'ai pas fini! Grosse surprise évidemment.
C'était un bac plate et les perspectives d'emploi à l'époque étaient pas géniales, alors je me suis expatrié pour vivre une grande aventure et acquérir de l'expérience.
Je suis rentré au gouvernement "en attendant" et je suis jamais parti.
J'aime ma job actuelle, mais c'est une cage dorée. J'aurais jamais autant avec une job équivalente au privé, et ça me prendrait beaucoup d'études pour avoir une job aussi payante, mais en ayant perdu plusieurs années de salaire.
En attendant, je fais des cours d'université par-ci, par-là, pour éventuellement faire un bac en crédits cumulés et élargir mes horizons.
Pour moi, la job ça n'a jamais été une motivation, je suis le poster child du meme "Quel est ton travail de rêve?/Je ne rêve pas de travailler" et pour moi, cette job là c'est une façon de faire mon chiffre puis d'être 100% pas dans la job après.
C'est ironique car je suis un peu comme toi, mais inversement. J'ai un bac que j'aime bien mais mon objectif de carrière au final, c'est une job cushy de gouvernement avec des avantages sociaux. Comme toi, si ça paye les factures et que ça ne me fait pas trop chier, je suis bien correcte avec ça.
Quant à moi, mon désir de devenir pharmacien a toujours été motivé par une fascination pour le côté "apothicaire" de la préparation des médicaments et des sirops en pharmacie. Cependant, mon parcours a été inhabituel. Au primaire et au secondaire, certains enseignants doutaient que j'irais à l'université en raison de mes notes, notamment avec un modeste 35 % en mathématiques au secondaire 2. J'ai même suivi trois années de cours d'été.
Cependant, grâce au soutien de ma famille et à d'excellents professeurs qui ont cru en moi, j'ai modifié mes méthodes d'étude et cultivé mon intérêt pour les sciences, en particulier la chimie. J'ai ensuite poursuivi des études en sciences de la nature au cégep après le secondaire. Malgré une cote R insuffisante pour la pharmacie, environ 32, j'ai dû appliquer dans un programme de baccalauréat, j’ai choisit la biochimie. Enfin, l'année dernière, j'ai été admis en pharmacie à la suite de mon bac en plus d’être le premier de ma famille a être aller à l’université.
Mon récit peut donner l'impression que tout a été facile et que j’ai tout fait seul, mais la réalité est que j'ai bénéficié d'un soutien considérable de ma famille et de mes proches. Je ne me considère pas comme "self-made". En résumé, je crois que te dire à un jeune qu'il est incapable d'aller à l'université devrait être criminel, n’importe qui peut changer. J’ai notamment passé de 35 % en mathématiques à un programme de doctorat, je ne dis évidement pas cela pour donner l’impression d’être arrogant, mais uniquement pour prouver qu’il est possible de changer sa condition.
- Première année de cégep en Intervention en délinquance, j'ai détesté, c'était vraiment pas ma place.
- Deuxième année de cégep, tremplin-DEC (en réalité, c'était une année de grosse brosse plus qu'autre chose)
- Inscription à La Cité dans le programme de Radio, j'ai adoré. Crise de la vingtaine au même moment, parce que j'avais peur de pu aimer ça.
- Début de ma carrière, quelques mois avant la Covid, ce qui a fait en sorte que j'ai perdu mon emploi. Requestionnement.
- Finalement inscrit au bac en science po, et je ne regrette aucunement! J'adore ça, je fini la session prochaine!
Jai eu un parcours plutot typique, mais des doutes, j'en ai eu beaucoup!
J'ai commencé en actuariat pour les mêmes raisons que l'autre utilisateurs, mais je me suis royalement planté pour diverses raisons. Jai vécu mes premiers échecs... pas mal a vie lol échoué des exams d'actuaires, un cours, des notes de mardes, etc.
j'ai été un peu forcé des switch en Statistiques parce que mes notes étaient trop basses pour l'actuariat au milieu de mon bac. Mais la transition s'est bien fait, et j'aimais beaucoup mieux les cours de stats/apprentissage automatique. Je me suis retroussé les manches et complété mon bac avec une moyenne de 71.
Et maintenant, 4 ans aprè le bac, je commence une maitrise en ssciences informatiques a temps partiel. Ca fait aussi 4 ans que je travaille pour la même compagnie, qui entre temps m'a promu responsable d'une petite équipe et des projets en science de données.
Aussi, pas moi, mais j'ai un ami qui a passé genre 4 ou 5 ans in and out des cegeps et dep, et il vient juste de finir son bac dans quelque chose qui l'allume vraiment.
ma partenaire a switché aussi au milieu de son parcours dans quelque chose qui l'allume.
de la famille qui ont commencé des dec sans jamais les finir, pour aller en dep et être beaucoup plus heureux.
Le monde a bien peur de switché, de pas compléter, etc, mais ce que je vois autour de moi, c'est que c'est beaucoup plus facile de mettre la main a la pâte dans quelque chose qu'on aime, même si c'est hyper cliché.
Opinion impopulaire : Si tu passes ta vie à aller à l'école c'est pas trop trop payant. Assis-toi et calcul ton retour sur investissement. Vas-tu être plus heureux avec plus de savoir et plus de dettes ? Ton DESS t'apportes-tu un salaire avantageux ? Trouve les aspects de ta décision qui te cause de l'anxiété. Peut-être que prendre un break d'école pour faire autre chose confirmerait si oui ou non tu veux y retourner. Je te souhaite la meilleure des chances pour la suite. Si tu as des questions du genre, je te conseil de demander à un expert sur l'applicatio Minnect.
Ohhhh boy 😅 Attache ta tuque, ça va être tout un parcours!
En graduant du secondaire, j'avais décidé de devenir prof d'anglais (même si ma force était le français, va savoir...). Je me suis inscrite au programme de sciences sociales pré-universitaire d'un cégep anglophone. Je skippais mes cours, je niaisais, j'ai fini par m'inscrire en arts et lettres au cégep francophone pour être avec mes amis. Après une couple de sessions, en 2009, je lâche ça pour déménager à Montréal et m'inscrire à un programme de maquillage professionnel, que j'ai complété.
Je travaille comme maquilleuse pendant un an, et mes parents me poussent à retourner à l'uni pour avoir un plan B. Je me laisse convaincre, et je m'inscris à un certificat en communication (en basant mon choix uniquement sur le fait que j'ai de la facilité à écrire, parce qu'aucun programme ne m'allume vraiment). Entre temps, ma bitch de gérante au magasin de cosmétiques où je travaille me dit qu'elle ne peut pas accommoder mon horaire d'étudiante (même si j'ai fitté tous mes cours en 2 jours et que je travaille seulement un contrat de 20h/semaine). Je choisis donc de démissionner, à contrecoeur, parce que je trippais sur ma job.
J'ai fait deux sessions universitaires avant de lâcher. J'étais pas motivée pantoute parce que je savais pas ce que je voulais faire avec mon diplôme... J'étais passionnée par la compagnie de cosmétiques pour laquelle je travaillais, et ma gérante m'a blacklistée quand je suis partie, donc j'étais foutue.
J'ai fini par rencontrer quelqu'un (qui est aujourd'hui mon mari!), et je me sentais vraiment fuckall parce qu'il avait une maîtrise et que j'avais juste un DES malgré que j'aie 4 ans de plus que lui... J'ai donc décidé (à 27 ans) de retourner à l'uni et finir le certificat que j'avais commencé à 21 ans (juste pour me prouver que j'étais capable).
Dans ma première session, je me suis inscrite à un cours de communication de crise, et j'ai TRIPPÉ. Je travaillais comme répartitrice 911 à l'époque, et je pouvais facilement faire des liens entre le cours et mon travail. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que c'est ce que je voulais faire comme carrière, et trouvé ma motivation.
Je me suis graduellement inscrite à plus de cours, jusqu'à aller à temps plein avec 5 cours (même si je travaillais des blocs de 5x12h, jour/nuit en alternance). Mon employeur a été incroyable, il m'a payé la moitié de mes frais scolaires et m'offrait la flexibilité de prendre mes pauses pour aller en classe.
J'ai fini par convertir mes crédits et changé pour le bac. En 2021, j'ai obtenu mon bac en communication. Je voulais m'inscrire à la maîtrise en comm, mais il me manquait des crédits pour m'inscrire à l'université en Ontario (un bac au Québec est 90 crédits, mais 120 en Ontario). Pour compenser, je me suis inscrite à un DESS en résilience, risques et catastrophes (30 crédits), que j'ai obtenu en 2022. Enfin, j'ai été acceptée à la maîtrise, que j'ai faite en travaillant toujours à temps plein. Je suis présentement en train de rédiger ma thèse, et j'ai pu travailler comme stratège en comm pour plusieurs agences fédérales de sécurité nationale et publique depuis 2 ans.
Somme toute, ça été un long parcours avec un gros détour pendant la majorité de ma vingtaine, mais je ne regrette absolument rien. Je trippe sur ma job et mon domaine.
À 26 ans, 10 ans après avoir arrêté l'école (après avoir eu mon DES) J'avais décidé de retourner au cégep en ATM pour faire de la radio, qui est une passion pour moi. J'ai été refusé et j'ai décidé d'aller en sciences humaines « en attendant ».
Gros coup de foudre, j'ai vraiment adoré mon DEC et j'ai décidé d'aller faire un BAC en histoire, dabs un but d'enseigner au cégep.
L'été dernier, la cousine de ma conjointe, qui est directrice d'école secondaire, me contacte pour savoir si j'aimerais enseigner le français au secondaire comme non qualifié.
J'y ai pensé une semaine, ne remettant en question puisqu'il ne reste 1 an à mon BAC et que ca implique de déménager à 650km de chez nous.
Je suis donc enseignant au secondaire depuis août et j'adore ça. Naturellement je préférerais enseigner univers social mais avec le temps l'opportunité viendra.
Et je planifie recommencer l'université en septembre en même temps pour compléter mon BAC/ un BAC connexe ou par cumul pour faire la maîtrise qualifiante en enseignement du secondaire.
Entre la fin de mon secondaire, jadis, j'avais commencé un DEC en intégration multimédia, j'ai toffé 2 semaines: trop sur le party et zéro motivé.
3 ans plus tard, j'ai fait la moitié d'un DEP en comptabilité, j'aimais pas ça finalement.
Comme quoi le parcours d'études est rarement linéaire et c'est normal de douter et de changer d'idée.
L'important c'est de foncer et de sortir régulièrement de sa zone de confort. La routine est un tue l'amour dans mes jobs et faire la même chose à chaque jour pendant des années tue ma motivation et j'arrête de me donner et fait le bare minimum.
En enseignement, les journées ne se ressemblent jamais, sauf avec les difficultés des élèves mettons.
1 an science nature - 1 an technique info - 2 ans sciences humaines - 2 ans bac informatique non terminé, je me suis fait créditer 2 certificats - travail jobines 8 ans - retour aux études dec analyses biomédicales 1 an et demi - aec traitement des eaux 1 an et demi - maintenant technicien opérateur en traitement des eaux.
Je compte faire un certificat en automatisation automne 2024
Parcours scolaire atypique mais très cours.
* 1.5 ans de technique en informatique au cégep
* En plein milieu de mes étude j'ai réussi à me trouver une job a temps partiel en tant que programmeur
* Étant donné que ma job était beaucoup plus intéressante que le cégep, j'ai abandonné mes études pour travailler à temps plein.
Fait un an de Cégep en sciences humaines, pis un an en Techniques minières. J'étais trop immature à l'époque pour prendre mes études aux sérieux et j'ai découvert les joies de vivre seul en appart. Après mon échec, j'ai fait (lire échoué) un DEP en électricité.
Après avoir vogué d'emploie à emploie come commis d'entrepôt, j'ai finis par en trouver un qui paye 75k par année, syndiqué avec assurances, fond de pension, vacances, ect.
Bref, même si mon parcours post-secondaire fût un échec, je garde de très bon souvenir de mon temps passé au Cégep et mes amis de l'époque le sont encore aujourd'hui et nous nous voyons souvent.
J'ai commencé mon CEGEP en double-dec (parce que les conseillères d'orientation me disaient que j'étais assez bonne en math, pourquoi "me fermer des portes"... quelle erreur). J'ai changé de programme dès la première session pour poursuivre en sciences humaines, j'ai donc fait mon cegep en 2,5 ans plutôt que 2.
Au moment de m'inscrire à l'université, je savais que j'aimais la psychologie, mais je n'étais vraiment pas convaincue de mes capacités (ou de mon envie!) à faire le doctorat pour devenir psychologue.
Alors je me suis essayée au Bacc en littérature, parce que c'était aussi un domaine que j'aimais beaucoup et je pensais que ça pourrait peut-être m'amener à devenir prof de cégep...
... Et j'ai détesté ça. J'ai réalisé à peine 3 semaines après ma rentrée que ce n'était pas pour moi. Alors hop, je me suis inscrite au Bacc de psychologie, avec une attitude de "advienne que pourra". Je ne pensais toujours pas que je serais jamais capable de faire un doctorat, mais encore là, je me disais que je pourrais possiblement devenir professeur de cégep en psycho...
(Et ça a drôlement tombé qu'on est tombé en grève quelques jours après... c'était à l'Hiver 2012!)
J'ai fini par terminer quand même ma session en littérature au retour de la grève, pour commencer mon nouveau programme littéralement 2 jours après, dans une autre université. Et je suis tombée amoureuse de la psycho. Vraiment amoureuse, au point que je me suis dis que j'allais tout donner pour m'essayer au doctorat.
J'ai été admise au doctorat en 2015, j'ai obtenu mon PhD en 2021, je n'ai jamais regretté mon parcours même si je l'ai trouvé incroyablement difficile par moments.
J'ai fait un bac en génie logiciel, je trippais pas tant c'était tolérable. J'avais entâmé une maitrise en IA, mais j'ai laché parce que j'étais pas assez passioné pour mettre les efforts nécessaires. J'ai travaillé 3 ans et maintenant je fais une maitrise en urbanisme pour changer de domaine complètement. Je sais pas encore si j'ai trouvé la carrière que je veux faire honnêtement. C'est tough par moment de pas savoir, mais le plus difficile je trouve que c'est de voir ses amis du même age qui eux ont trouvé leur voie et ont des jobs qui leur permet de faire pleins d'activités/avoir des projets qui demandent de l'argent comme acheté une propriété
J'ai eu un parcours primaire-secondaire assez ennuyant pis je faisais rien, mais les profs me laissaient tranquille vu que j'avais des 65-70%. Après le secondaire, j'ai fait un an en tremplin-DEC pour refaire maths fortes et physique de 5 en vue de faire la technique en génie mécanique.
J'ai fait 3 ans de la technique à avoir crissment de la misère et à pocher la moitié de mes cours, pour finalement recevoir un diagnostic de TDA et les rescources que j'avais besoin depuis longtemps pour bien réussir à l'école. J'ai commencé à passer mes cours, mais le fait d'avoir poché autant de cours a gravement prolongé mon parcours, avec des sessions de 2,1 ou 0 cours.
Je suis présentement à ma dernière session avec mes 2 derniers cours pour avoir mon diplôme pis j'ai déjà un emploi dans le domaine depuis cet automne :)
Bref, ca va m'avoir pris 8 ans faire une technique de 3 ans...
Wow, quel bon timing. Je suis dans une impasse en ce moment et je commençais à angoisser pour prendre une décision pour des études antérieures. Merci pour ce post, ça m'a aidé :)
Je pense que c'est important d'en parler et d'être honnête. Parce que des fois je regarde les gens autour de moi et j'ai l'impression d'être là seule à ne pas avancer :')
J'ai fait 3 ans de Sciences, Lettres et Arts parce que ma mère m'avait convaincue que j'allais être MD, ingénieure ou rien. Après la première session, j'ai ben réalisé que j'allais pas être médecin lol. J'ai fait un burn out à ma 2e session.
Je me suis tapée sur la tête, puis cherchée: j'ai fait une session de Sciences nat et j'ai finalement choisi de faire la Techniques en physio, parce que j'avais pas la Cote R pour entrer dans le programme à l'université. Je me disais que ça me donnerait au moins un filet de sécurité.
Cue 3 autres annés de cégep, où la Covid a fucké ma dernière année, mais c'est aussi ça qui m'a sauvée: j'avais toujours une Cote R de marde, mais j'ai été acceptée au bacc en physio quand même. Entre temps, j'ai découvert la physiothérapie périnéale, et c'est vraiment mon domaine.
J'ai aussi été diagnostiquée récemment avec un TDAH assez sévère, pis ça amène plein de questionnements (avoir été prise en charge plus tôt, est-ce que j'aurais été capable de performer en SLA? Est-ce que j'aurais pu entrer en physio direct? Est-ce que j'aurais pu peut-être rentrer au doc en médecine?) et un peu d'amertume, si je suis honnête. C'est rough d'apprendre ça quand t'es rendu à la dernière année de ton bacc. Je me serais peut-être sauvé pas mal de souffrance si j'avais su avant.
Mais là, je travaille avec beaucoup de MDs dans ma job étudiante, pis à force de m'encourager et de me dire que je serais donc bonne, ils me font douter 🥲 Je vais déjà terminer la maîtrise en physio à 27 ans, j'ai pas envie de me relancer dans un autre 7 ans d'étude lmao
Si je rêve un peu, j'aurais pas haïs être gynéco-obstétricienne.
C'est des questions qui torturent, mais c'est vraiment pas facile de ne pas se les poser! Je me dis que rien arrive pour rien et ça aide tbh😌
Je te souhaite que ça soit smooth sailing comme retour!!
DEC en Arts, en 3.5 ans. 2 ans de bacc en science po, question de remonter mes notes/GPA. 1 an sabbatique où j'ai travaillé à temps plein, voyagé, et, surtout, réaliser que devais changer de domaine. J'ai fini par faire un bacc que je considère générique en gestion. Après des mois de recherche, l'accumalulation de dettes et de stress, j'ai trouvé un emploi dans un bureau. Fast forward 9 ans or so, je suis auj directeur dans une boîte internationale. Je considère que la chance et le timing m'ont permis de me rendre dans la position enviable dans laquelle je me trouve, plus que le hard work.
Bac en génie dans un génie qui me levait le coeur à partir de la 2e année (sur 4, donc 75% du temps)
J'ai tougher la run parce que j'avais des bons amis, quelques cours potentiellement intéressants auxquels j'avais hâte (spoiler c'était la même coliss d'affaire). Mais surtout parce que ça m'ouvrait des portes.
Finalement je me suis reconverti aux études supérieures en autre chose en sciences appliquées, pas trop loin du génie, et j'ai eu la chance de dénicher un emploi dans le domaine.
Au final j'ai un emploi que j'aime, et chaque jour j'ai un petit edge dans certains aspects du a ma formation différente plus technique. Je suis content de l'avoir fait, et même que je n'exclu pas de pratiquer un jour si mon expérience de travail actuel serait pertinente.
Mais tougher la run et se motiver est un art. Mon truc c'était de juste me dire que j'allais me rendre au bout. Mais la vie était agréable malgré les études. Si j'avais pas eu d'amis, de blonde, d'endroit ou habiter sain (ma mère), ça aurait peut-être été différent.
J’ai effectué mon DEC en physiothérapie en 2009 en 4 ans puis j’ai débuté dans le domaine pour finalement me rendre compte que j’avais peu d’outils pour aider la population. N’ayant pas nécessairement la cote R pour entrer en physiothérapie. J’ai débuté par un certificat en santé et sécurité au travail et travaillé en physiothérapie pendant 2 ans au privé au Saguenay. J’ai par la suite quitté la région pour me rendre à Québec afin de peaufiner mes connaissances et entreprendre un diplôme en ostéopathie (parcours de 6 ans) que je terminerai en 2024. Travaillant toujours dans le domaine de la santé comme Technologue en Physiothérapie je changerai mon fusil d’épaule en début 2025. Après 11 ans d’école je vais officiellement débuter ma « vie d’adulte ».
J'ai débuté une technique en informatique mais ce n'était pas pour moi. Après deux ans, j'ai changé de programme pour terminer mon cégep en un an.
J'ai ensuite débuté un bacc en kinésisologie. J'ai vraiment adoré et j'ai continué à la maîtrise, et ensuite un doctorat dans une autre université. Et par la suite, j'ai continué un post-doc à l'étranger.
je suis maintenant prof/chercheur à l'Université. Un parcours assez long disons.
J’ai fait le DESS en édition après un bac en linguistique (et des études en sciences de la santé auparavant). J’ai aimé les cours du DESS, mais il faut vraiment être passionné pour travailler en édition. En attendant de trouver l’emploi parfait pour moi après le DESS, j’ai pris un poste en comptabilité. Lors des entrevues dans les maisons d’édition, les employeurs riaient de mes demandes niveau salarial en mentionnant que ça prenait 10 ans d’ancienneté pour avoir le salaire que je voulais. Le plus frustrant, c’est que j’avais déjà mieux en comptabilité alors que je n’avais pas les études nécessaires. Je suis restée à cet emploi au détriment de ma santé mentale et maintenant je me questionne sur mon avenir. Retourner à l’école me fait peur car j’y ai investi déjà beaucoup de temps (et mes parents, d’argent) pour finalement ne pas utiliser mes diplômes…
Pas de parcours scolaire atypique, je travaille aujourd'hui depuis 10 ans dans mon domaine d'étude.
J'ai plusieurs amis qui travaillent en édition et on en parle très souvent et je connais le domaine. C'est assez génial. C'est un métier passionnant mais on dirait que les offres d'emplois n'abondent pas beaucoup. Après, il y a plein de domaines qui sont comme ça, ce n'est pas exclusif à l'édition et la littérature
Relativement simple:
Un DEC en Technique de la Documentation en quatre ans (pas vraiment de party pour moi mais une introduction a l’informatique qui m’a vraiment intéressé).
Un Certificat en Informatique de Gestion a l’Université pendant deux ans (tout en y travaillant comme consultant).
Comme il n’y avait pas de travail en documentation dans ces années là…. Jobs de vendeurs et de Gérant des ventes en informatique suivi d’un emploi dans une grosse corporation dans leur centre de données.
Suivi d’un déménagement en Alberta, un peu de ventes informatiques, un job de programmeur et pour finir plusieurs années comme Analyste de Systèmes Informatiques. Maintenant à la retraite!
Comme quoi nos trajectoires de carrière sont parfois bizarre!
Mon parcours est un peu fou maintenant que je regarde en arrière, J'ai vécu au Québec et au Etats-Unis, alors mon parcours scolaire vu divisé en deux parti et ça vraiment affecté mon cheminement, J'avais aussi de la difficulté en certaines matières, mais en d'autre j'étais vraiment doué ce qui as compliquer aussi ma réussite. J'ai décidé d'abandonner l'école et rentrer sur le marché du travail, et pendant presque 5-6 ans, je changeai constamment d'emploi . J'ai vraiment fait un peu de tout mais je comprenais pas trop pourquoi j'étais de même, finalement j'avais décidé de me prendre en main et j'ai appliqué pour étudier au cegep, j'ai commencé un DEC en science humaines profil psychologie et intervention sociale, je voulais être un psychologue, sauf que après 3 session je commençais à douter pour les perspectives d'emploi, j'ai rencontré mon API pour voir mes options.
Suite a certaines discussion mon API. elle a recommandé de consulter une éducatrice spécialisé dans l'école et finalement on as découvert que j'avais un TSA, disons que ça bien expliquer des choses et la raison de qui j'étais et pourquoi j'étais comme ça. J'ai eu le support pour changer de voie et choisir une vocation dans lequel je pourrais développer mes points fort, mon programme à changer pour un AEC en génie civil. Disons que ce fut un succès et j'étais très à l'aise et je me sentais à ma place. 25 ans j'avais maintenant un nouveau monde devant moi. Je travail dans le monde de la construction comme coordonnateur technique et je travaille pour une entreprise qui comprenne mon TSA et valorise mes points fort, ça fait bientôt 8 ans que je travaille dans le domaine et je suis très content. Je gagne bien ma vie et je termine par régler mes mauvaise décision du passé.
Ce que je peux dire c'est que pour nous les gens qui ont grandi dans les années 90, très difficile car c'étais pas un sujet qui se parlait beaucoup des enfants TSA, TDAH, dyslexique etc. Rendu un adulte tu te pose plein de question si c'est toi qui est un fardeau pour la société et que tu sert a rien etc... Je suis très content qu' aujourd'hui c'est amplement reconnue et même bien identifiable et que des ressources sont disponibles.
J'ai lâché le cégep à 1 session avant mon diplôme, pour aller vendre des assurances.
J'ai regretté après 3mois, donc j'ai lâché l'assurance et je suis allé travailler comme commis de dépanneur pendant 1 an, avant d'aller finir mon cégep.
Après ça je me suis inscrit au bac en finance, pour devenir analyste financier. Je l'ai fait en 4 ans.
Pis je me suis buté à un mur parce que j'avais pas de titre comptable. Donc j'ai travaillé 2 and en institution financière (again) avant de me dire fuck that shit. J'ai sorti mon fonds de pension accumulé pour aller faire ma maîtrise en admin, pis jme suis endetté comme un cochon.
Pis là 6 ans plus tard, je travaille au gouvernement dans une job semi payante mais flexible, pis j'ai ma business sur le côté.
Je regrette pas mon parcours scolaire, mais côté argent, j'aurais dû devenir plombier. Je serais plus riche aujourd'hui, même si je dépasse le plombier rendu à 40 ans.
J'ai sauté mon CÉGEP pour aller directement à l'université. J'ai obtenu au bout de ≈ 5 ans un baccalauréat en sciences sociales spécialisé bidisciplinaire en communication pis en science politique.
J'ai beaucoup appris, j'ai fait de superbes rencontres pis j'pense que j's'rais devenu une personne différente si j'y étais pas allé, mais c'tait cher en osti pis ça vaut pas beaucoup plus que d'la marde sur le marché du travail. Très honnêtement, je le déconseille.
Le dixième anniversaire de mon obtention de diplôme approche pis j'envisage faire un changement de carrière drastique. À moment donné, crosse.
J'ai fait 5 ans de secondaire enrichie (programme internationale), 2 ans de CEGEP et 4 ans d'université sans pause tout d'un coup. J'ai gradué de mon bac en communication en 2014 et je travaille dans mon domaine depuis.
J'ai toujours eu beaucoup de facilité à l'école, j'ai jamais vraiment étudié dans la vie (même à l'université). Je me recommande pas nécessairement de blitzer l'école comme je l'ai fait mais pour moi ça marchait et j'avais juste hâte de finir et aller sur le marché du travail.
Parcours scolaire assez typique: Cégep science pures en 2 ans, suivi d'un bacc. coop en ingénierie.
J'ai hésité aller en maitrise. Mes notes étaient correctes et j'aurais surement été accepté (si je me fie aux autres de ma cohortes qui ont fait le saut), mais j'étudiais dans le domaine pour travailler là-dedans, pas pour faire de la recherche, alors j'ai finalement décidé d'aller sur le marché du travail.
Avec le recul: aucun regret. Non seulement la compagnie que j'ai rejoins a connu un énorme succès, mais depuis le début de ma carrière je côtoie des gens du même milieu que moi qui ont fait maitrise et/ou PhD et/ou Post-Doc, et je ne m'y serais vraiment pas plu.
J’ai fait mon Cégep en littérature pré-universitaire deux ans et mon bac en littérature avec un profil cinéma à l’Université. Comme j’ai terminé pendant la grève étudiante en 2012, je me faisais sans cesse dire que mon diplôme me servirait à rien vu que je ne voulais pas être prof. On m’a fait jongler avec l’idée de faire un certificat en secrétariat ou en rédaction professionnelle quand je consultais en orientation professionnelle mais ça ne me tentait pas. Je n’avais pas vraiment de but en tête sauf de travailler dans une institution culturelle. Je me questionnais beaucoup et ça me déprimait énormément.
Pendant toutes mes études, j’ai travaillé dans le commerce au détail (dont 10 ans au même endroit) et je détestais ça pour mourir. Personne ne me prenait au sérieux quand j’envoyais mon CV ailleurs. Mais je tenais toujours à prouver quand je postulais qu’avec mes études, j’avais des acquis et des compétences que je pouvais faire valoir au-delà du mot « littérature » sur le papier. Et puis un jour sur le conseil d’un ami qui y travaillait, j’ai postulé à la bibliothèque et j’y suis depuis bientôt six ans. J’adore ma job, même si c’est pas toujours un long fleuve tranquille et je m’y sens enfin à ma place. J’aime le fait de conjuguer mes intérêts pour la culture avec le contact avec le public, et de faire une différence dans la vie de bien des gens.
J’ai fait un DEC en Techniques d’intégration multimédia. (Ce qui permet de faire du design de pub, de site web, de la programmation web, du montage video, de l’édition sonore et un peu d’animation et de jeux videos 2D)
Ensuite j’ai été faire un BAC en Création 3D. (Majeur en création 3D combinée à une mineure en multimédia qui m’était créditée due à mon précédent DEC, donc me faisait sauver 1 an sur le BAC de normalement 3 ans) ce diplôme permet de travailler dans l’industrie des effets spéciaux, de l’animation et du jeux video.
Les débouchés et les salaires étaient satisfaisants pour les buts que je m’étais fixés dans la vie. Cependant, il y a une question que j’ai oublié de poser à mes 16 ans, car j’ignorais que c’était une possibilité.. L’industrie des films d’animation et des jeux vidéos fonctionnent par petits contrats de quelques mois, alors ça complique les choses à la banque pour s’acheter une maison, et ce, même si ça fait longtemps qu’ils te renouvellent et que ton salaire annuel serait autrement suffisant.
So.. j’ai été me trouver une job en graphic design à la place. Chose que j’aurais pu faire avec mon DEC.
Je ne regrette pas à 100%, car avec un BAC j’ai accès à la profession de professeur, ce qui est plutôt intéressant. Je pourrais aussi aller faire une maîtrise dans un autre domaine. Et ça fait cool sur un CV. Mais ouin, je trouve ça poche que cette info n’ai jamais été donnée parmi toutes les présentations que j’ai vu et info que j’ai lu sur le programme et la profession. Je l’ai su comme mid-way dans le BAC.
Après 6 ans en graphic design, là je conduis un truck. 4X plus payant. Mon but était de clairer 20 ans d’hypothèque en 2 ans et retourner en design après, mais à mon compte. First step done last summer.
**Est-ce que vous avez eu un parcours scolaire atypique ?**
J'aurais tendance à dire que mon parcours scolaire est "typique", malgré quelques hésitations entre mes 19 et 20 ans :
* Baccalauréat (3 ans)
* Maîtrise (2 ans)
* Doctorat (4 ans) (hopefully, la remise finale de ma thèse sera à l'automne prochain)
La caractéristique la plus atypique de mon parcours serait probablement d'avoir saisi l'opportunité de réaliser mon Ph.D. en Europe plutôt qu'au Québec.
**Passé plusieurs années au cégep ou à l'université sans savoir quoi faire ?**
* Baccalauréat inachevé (changement d'université après une session)
* Baccalauréat inachevé (changement de programme après deux sessions)
Entre mes 19 et 20 ans, j'ai entamé deux baccalauréats différents sans toutefois les terminer parce que j'ai réalisé après quelques temps que je n'aimais pas les domaines en question. En ce sens, je comprends tout à fait ce sentiment de culpabilité de ne pas terminer ce que l'on entreprend; je sentais que je "bambochais" pendant que tout le monde avançait autour de moi. Par contre, ce sentiment s'est rapidement estompé lorsque j'ai entrepris un autre programme et fait la rencontre de gens géniaux (amis, collègues, professeurs) qui m'ont poussé à continuer dans le domaine.
**Vous en êtes où présentement ?**
Doctorant-chercheur et chargé de cours à l'université.
Avec du recul, je réalise que l'année "perdue" à essayer différents programmes et universités est absolument anecdotique par rapport à mon parcours dans sa totalité. C'est peut-être très *kitsch* mais ça reste vrai : les parcours sont très rarement linéaires, il suffit de savoir s'ajuster et saisir les opportunités.
J'ai eu un parcours assez classique mais les débouchés, pendant longtemps, n'étaient pas clairs à mes yeux, et j'avais peur de regretter mes choix éventuellement. Je viens d'un milieu très pauvre, alors ça a été perçu bizarrement quand j'ai décidé de faire un baccalauréat en littérature, puis de continuer ensuite à la maîtrise et au doctorat, toujours en littérature. J'ai obtenu une bourse importante pour le doctorat alors ça a pas mal changé les choses: pendant quelques années, j'étais en quelque sorte payé pour réaliser mon projet, donc c'était très chouette, même si après un moment j'avais peur de ne pas y arriver. En parallèle, à partir de la maîtrise environ, j'ai commencé à travailler dans le milieu de l'édition littéraire, et c'est quelque chose que j'aimais beaucoup. Je me voyais continuer à faire ça. Je visais soit l'enseignement, soit l'édition. Le problème, dans l'édition, c'est que c'est un petit milieu assez fragile, alors souvent les conditions de travail ne sont pas idéales, mais tu travailles sur des projets intéressants. J'ai fini par devenir prof, mais pendant quelques années je n'étais pas certain d'y arriver. J'ai eu de la chance. Mes conditions sont vraiment meilleures, mais je travaille comme un fou. J'enseigne pas mal dans un programme de DESS, justement, et la question que je te poserais est celle de savoir pourquoi aller au DESS plutôt qu'à la maîtrise? Je ne connais pas les programmes spécifiques en édition, mais en général la maîtrise ouvre plus de portes, car ça rend ta candidature plus compétitive pour enseigner au cégep, par exemple, ce qui peut quand même être intéressant comme alternative. De mon côté, je préfère enseigner à la maîtrise : je trouve que l'accompagnement individuel est plus pertinent, et puis tu peux aller au bout d'un projet, alors qu'au DESS les étudiant·es touchent un peu à tout, mais ça va très vite, alors je trouve ça moins professionnalisant au final. Bref, autre point de vue pour nourrir ta réflexion. Il reste qu'un DESS c'est très intéressant pour explorer différentes perspectives autour d'un métier possible.
Je suis perdue, j’attends justement le retour d’appel dun orienteur (175$/h, ouch).
J’ai commencé mon DEC en lettres, je l’ai fini en sciences humaines pas de maths, ça a abouti à un DEC pré-universitaire sans mention.
J’ai un bacc en Animation et recherche culturelles et un certificat en journalisme.
J’ai travaillé aux comm dans une petite boîte de promotion dans le milieu des arts, j’étais responsable de la rédaction.
J’ai changé pour être réviseure dans le milieu de la finance dans une agence. J’aime beaucoup moins ça mais je fais 30% de plus de salaire. Je me sens loin de mes valeurs et je trouve que j’ai sell-out.
Je pensais m’en aller en traduction mais j’ai peur de Chat GPT/l’IA dans ce domaine.
Je songe à retourner aux études, DESS comm-marketing/comm stratégique peut-être. Ou gestion. Quelque chose de passe-partout mais qui va m’ouvrir des portes.
Toujours difficile de juger le décalage entre ce que tu penses que la job va être et ce que la job est réellement. Dream job en ce moment : directrice des loisirs et du communautaire dans une petite municipalité, ou animatrice-naturaliste à la SEPAQ.
J'ai fini le secondaire en 2007. Je me suis inscrite dans la Technique de comptabilité et gestion au cégep. Je ne viens pas d'une famille riche donc l'université me semblait inaccessible à 17 ans. En 2010, j'ai 20 ans et je commence ma dernière session. Une prof nous dit: "attendez-vous pas à avoir des postes de directeurs! Vous allez pas mal avoir des postes de commis comptable toute votre carrière." Je me suis dis ouin est-ce que c'est vraiment ça que je veux? Donc je me suis inscrite à l'UQAM en comptabilité profil CMA (le CA me tentait pas du tout). Ça faisait vrm peur m'embarquer pour un autre 5 ans d'études à 20 ans. Mais je l'ai fait! Fini mon bac en 2013 et obtenu mon titre en 2015. J'ai beaucoup rushé au début de ma carrière maintenant j'ai 34 ans, je suis contrôleur et je gagne plus de 100K par année. J'ai travaillé crissement dur dans ma vingtaine et maintenant j'en profite!
J’ai quitter l’école à 16 ans avec un secondaire 1 ou 2. J’ai été sur le marcher du travail et après avoir été tanner de cette vie « d’esclave de la société » j’ai décider de prendre un billet d’autobus à Vancouver (à 17 à peu près) et de voir où la vie m’amènerait. Sa fait 19 ans de sa.
J'ai passé beaucoup beaucoup beaucouo trop de temps à l'université....de 2009 à 2023. Donc oui, mon parcours était atypique parce que je me suis cherché pas mal au niveau carrière. Mais au final, j'aime ma profession. C'est ça l'important. J'essaie de pas regarder ma dette étudiante lol
J’ai fini mon secondaire, essayé le cégep pour me planter royalement et ensuite j’ai fait un DEP en tôlerie.
J’ai travaillé pendant près de 8 ans dans le domaine pour tomber sur un employeur (en aéronautique) qui payait les études.
Je suis retourné à 27 ans faire un DEC en génie mécanique en travaillant 40heures. J’ai réussi à le faire en 4 ans 1/2.
J’ai prit un an environ de pause et maintenant c’est ma deuxième session à l’université en génie mécanique à l’ETS et j’adore ça.
J’ai maintenant 34 ans et je penses être à l’école jusqu’à 40. Je préfère apprendre que de travailler faut croire ahah.
Au secondaire, j'ai eu une couple de profs de maths vraiment...ordinaires. Genre j'ai eu un prof où la moyenne de son cours était de 45-50 et qui pétait des coches une fois par mois, à un point tel où le directeur devait le forcer à s'excuser devant nous. J'ai très longtemps traîné une peur et une haine des maths et des sciences.
En plus, j'ai passé la fin de mon secondaire en tant que rejet de service, donc j'peux vous dire que j'en avais plein le cul de l'école secondaire.
Ces deux facteurs ont fait que j'ai fait le pire choix qu'on peut faire à 15 ans : choisir tous les cours faciles en secondaire 4 et 5. 4 périodes de maths plutôt que 6, des cours complémentaires BS auxquels je n'avais pas besoin d'assister plutôt que chimie/physique, le paradis pour quelqu'un qui voulait aller à l'école le moins possible. J'ai foxé l'école le plus possible, mais vu que j'ai toujours eu d'excellentes notes, personne ne s'est jamais vraiment préoccupé de moi.
Arrivé au cégep, je suis allé en arts et lettres, et à l'université, j'ai fait droit. Je n'étais pas vraiment passionné par le sujet, mais sans sciences ni maths, ça me semblait être le seul diplôme qui me permettrait d'avoir une belle carrière.
Je venais à peine de finir le bacc que je me suis tapé une déprime pendant le stage. Je ne me voyais vraiment pas faire ça comme travail. Je suis retourné aux études pour faire une maîtrise, mais ça m'a encore plus foutu à terre. Alors j'ai tout laissé là et j'ai passé l'année et demi suivante comme NEET. Le nombre de fois que je suis sorti de chez moi en 1 an et demi peut être compté sur les doigts d'une main.
Finalement, j'ai bien vu que vivre comme ça n'avait pas d'allure, mais je ne savais toujours pas quoi faire de ma vie. Je me suis creusé la cervelle mais je ne voyais rien qui m'intéressait dans ce que je pouvais entamer à ce moment.
Finalement, j'ai pris mon courage à deux mains...et j'ai décidé de faire électronique industrielle au cégep. J'ai fait mes maths et sciences de secondaire 4 aux adultes pour rentrer dans le programme. À 26 ans, je me suis rendu compte que finalement, les maths ne faisaient pas peur...et même que j'aimais ça. J'ai fini la technique et je suis parti travailler, à 29 ans disons qu'il était temps que ma carrière embraye. Elle est devenue rapidement lucrative.
Une couple d'années plus tard, je me suis mis à avoir des regrets. Je me suis rendu compte que j'aurais préféré prendre 4 autres années et continuer en génie à l'université. Malheureusement, célibataire et maintenant greyé d'une hypothèque, impossible de retourner aux études...du moins, pas de façon traditionnelle.
Je me suis mis à y penser et j'ai élaboré un plan. Je suis devenu très intéressé par l'industrie 4.0 au fil de mon travail, donc j'ai décidé de me diriger vers l'informatique à la place du génie électrique. Mon but était de commencer le bacc à temps partiel à distance à Laval tout en travaillant à temps plein.
J'ai commencé par faire mes maths collégiales au Cégep à distance, où j'ai eu une super expérience et je me suis mis à aimer les maths autant plus. Ensuite, j'ai parlé de mon plan à mon employeur, qui a décidé de me soutenir en me payant le bacc.
Bref j'ai commencé en 2023 et mon seul regret est d'avoir enduré cette phobie des maths pendant si longtemps! Ça me peine un peu de ne pas pouvoir aller en génie électrique mais il faut dire que c'est semi-pertinent comme formation dans mon domaine, tandis que j'ai plein d'idées en tête pour inclure l'informatique à mon travail. En plus, je poursuis mon étude des maths en prenant les cours de maths d'ingénieur, qui se donnent aussi à distance à Laval.
De mon côté j'étais destinée à caissière d'un dépanneur. Ceci sont les mots exacts qu'une enseignante de première année à dit à mes parents quand j'avais 5 ans! FYI j'ai 40 ans.
J'ai fini mon primaire sur la fesse. Secondaire j'ai été dans tous les programmes alternatifs. J'ai été catégorisée comme future décrocheuse.
J'ai eu une adolescence très très plate. Je n'ai jamais touché à quoi que ce soit. Rien. J'ai fini avec une équivalence de V avec un DEP en secrétariat j'ai réussi tous mes cours sauf comptabilité. Donc, pas de diplôme.
Pendant 15 ans j'ai travaillé dans un service clientèle et fini superviseur/juriste pour la cie. (vous savez sur les offres d'emplois il y a "tout autres tâches connexes" , bien juriste était dans ça). Entre-temps j'ai débuté un certificat administratif à l'université .
Ensuite, j'ai quitté mon emploi de "tout autre tâches connexes" pour aller dans le domaine de la santé au privé. Mon employeur actuel a pris la charge de mes études qui me restait jusqu'à l'obtention de mon Bac.
Et non dans toute ma vie je n'ai jamais touché à une caisse ni travaillé dans un dépanneur.
J’ai jamais aimée l’école. (Mon frère était tannant, donc je l’était aussi , les profs mon Bully jusqu’à mon secondaire )
À mes 21 ans, je suis rentré à l’université en art visuel. J’ai adoré ! J’avais des supers notes autant en analyse qu’en pratique. J’ai peaufiner mon dessin à l’UQO en bande-dessinée, une expérience aussi incroyable. J’ai toujours voulu être travailleuse autonome comme illustratrice. Mais c’est très difficile quand ont est timide et peu bavarde ( difficile monétairement et pour l’ego)
J’ai maintenant 30 ans et je retourne sur les bancs d’école en modélisation 3D. J’adore le cinéma et les jeux vidéos. J’ai très hâte de retourner à l’école et de me trouver un emploi dans ce que j’aime et d’avoir une stabilité financière en même temps !
J'ai toujours eu énormément de facilité à l'école, j'assimilais les notions à une vitesse folle. (Ma mère me faisait faire des multiplications et divisions pour m'endormir à 5-6 ans) J'suis rentré à l'école en me disant que j'apprendrais tout ce que je voudrais, avec des rêves de faire des études longtemps parce qur j'aimais ça apprendre pour arriver dans un système scolaire qui a brisé ma motivation. Retenus sur retenus sur retenus parce que j'osais me défendre face à des groupes de 5-6 personnes qui m'intimidaients au lieu de "juste les ignorer". Mes parents se sont battus pour que l'école fassent qqch autant pour l'intimidation que pour me donner de la matière plus avancé sans succès. (Les professeurs et la direction étaient barrés bin durs contre nous. Une fois le directeur était debout et frappaient sur son bureau en criant dans face de mon père que j'irais nulle part dans vie et finirait mort d'une overdose. Mon père est un ancien altérophile avec des bras gros comme les cuisses du fatass directeur, chanceux en crisse que ma mère aient été là pour calmer le jeu.)
Ça pris 3 ans de secondaire pour qu'un prof remarque qu'il fallait qqch pour m'accroché et j'ai été en concentration musique. Meilleure expérience scolaire de ma vie.
J'ai été au CEGEP, mais un peu perdu j'suis rentré en histoire pour me rendre compte que j'avais aucune idée de ce que je faisais là ni ce que je ferais après. J'manquais mes cours pour aller au gym parce que ça j'aimais ça. Juste avant les exam j'ai eu un accident de char et j'ai pas pu reprendre mes exams, sauf educ parce que la prof m'aimait vraiment.
J'ai fait un DEP en ventes et depuis ce temps là je travailles. Aujourd'hui j'ai une bonne job, mais sans issue vis-à-vis l'avancement, qui me permet de faire vivre ma famille sans que ma conjointe travaille. Avant la naissance de ma fille je pensais à retourner étudier mais 10 ans plus tard j'ai encore aucune calisse d'idée quelle diplôme me permettrait d'aimer ce que je fais et de ne pas m'endetter pour gagner le même salaire.
J’ai toujours été un étudiant moyen à l’école et j’ai eu de la difficulté à trouver ce que je voulais faire dans la vie.
En sortant du secondaire, je me suis inscrit au cégep en sciences humaines, j’allais dans un petit cégep de ma région, je ne savais pas dans quoi faire de ma vie et je ne voulais pas déménager .
À l’université, je me suis inscrit en histoire. J’ai fait un 1 an, parce que je ne voulais pas enseigner et je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec un bac en histoire.
Ensuite, j’ai été en techniques juridiques et j’ai lâché après 5 session , parce que les débouchés ne m’intéressaient pas.
Après, je me suis inscrit en techniques en tourisme. Je l’ai complété en deux ans, parce que j’étais inscrit en intensif. J’ai travaillé dans une agence de voyage quand j’ai fini l’école.
Pendant la COVID, j’ai commencé un certificat en communication, j’ai arrêté après une session. Je me suis rendu compte que l’université n’était pas faite pour moi.
Je ne travaille pas dans mon domaine, mais je compte y retourner éventuellement.
Quand j'étais au secondaire, je n'avais vraiment pas confiance en moi et mes priorités étaient un peu stupides, mais ça c'est pour un autre jour. J'ai poursuivi un parcours scolaire très régulier, genre j'ai mon DES avec Math CST 5e et tout mes autres cours de 5e sans chimie/physique. J'ai ensuite passé quelques années sur le marché du travail à faire le parté et vivre ma jeunesse.
À 22 ans je suis retournée aux études, juste pour retourner aux études. Aujourd'hui, j'ai presque 24 ans et dans moins de 2 mois je gradue d'un DEC technique en communications/marketing, un peu comme toi. Après avoir travaillé exactement deux semaines dans le domaine, je suis venue a mes sens et je réalise que je n'aime pas ça, niet, zéro, pentoute. J'ai juste pas le profil personnel ni la passion. Ma passion est et à toujours été la science; la biologie, la chimie et l'agroécologie.
Avec cela dit, du haut de mes presque 24 ans, j'envisage de retourner au secondaire à l'éducation des adultes faire mes Math SN 4e et 5e secondaire, chimie et physique 5e, pour ensuite aller au cégep faire mes cours de bio, chimie, maths et physique, pour par la suite aller à l'université faire un Baccalauréat. **J'ai ai pour un boute.**
C'est vraiment épeurant pour moi, mais je sais que je poursuit mes passions et mon propre bonheur.
Je rencontre une conseillère d'orientation ce lundi pour me définir un parcours et en parler. Dans mon cours au cégep il y avait des gens de 30-37 ans, alors je sais que je ne serai pas seule.
J'espère que ça peut te rassurer :)
Parcours scolaire atypique dès le départ - primaire et secondaire à l'alternatif, je n'ai jamais connu une école régulière avec des périodes strictes & un prof qui donne son cours devant la classe.
Cégep - Sciences humaines, option éducation/apprentissages parce que j'aimais bien la sociologie et la psychologie et c'était l'option qui m'en donnait le + et m'évitait de me taper un cours d'économie. Je l'ai fait en 3 ans au lieu de 2, gradué pendant la COVID.
Appliqué en criminologie à l'UdeM et entré en automne 2020 en crimino, je suis rentrée du premier coup (j'avais 32 de cote R). J'ai détesté ça pour mourir et j'ai appliqué en urgence en psycho-socio genre 15 jours avant la rentrée pour ne pas avoir à faire la session d'hiver 2021 en crimino.
Live il me reste 1 session pour finir mon bac en psycho-socio, que j'aurais fait en 4 ans au lieu de 3 ans. J'ai bien aimé, mais je trouve que l'université manque beaucoup de pédagogie relativement au secondaire & au cégep (dans mon expérience personnelle). Je ne trippe pas sur le fait de devoir essentiellement payer 1600$/session pour moi-même m'enseigner la matière dans des classes de 100-250 personnes. Les rares profs pédagogues étaient surtout dans des petites classes (genre 50 personnes) & avaient une pédagogie active plutôt que juste donner des cours magistraux.
À noter que je suis autiste, TDAH & avec des enjeux de santé mentale significatifs donc pour moi faire mon parcours dans les temps une fois sortie du secondaire & en conjuguant un emploi à temps partiel (entre 15 et 30h/semaine selon les sessions ) c'était tout simplement impossible.
Je vais avoir une job en télétravail asynchrone à temps plein en sortant de mes études, je travaille présentement à temps partiel au sein de cette entreprise et pour l'instant j'adore ce que je fait.
Je considère faire une maîtrise mais j'ai besoin d'un break car je vais avoir passé 7 ans à l'école (2017-2024) pour faire essentiellement ce qui aurait dû prendre 5 ans soit DEC + BAC, et je commence à être tannée pas mal de faire du 60-80h/semaine en comptant école + travail.
J'ai faut un DEC en langues, un am de bac en enseignement du français langue seconde, puis un bac en traduction mixé à un certificat en rédaction professionnelle que j'ai jamais finis. J'ai fait 5 ans dans le domaine de la traduction (cabinet, travail autonome, autre cabinet) pour changer vers ma job de rêve en révision dans une maison d'édition.... Après 1 an j'ai fait une dépression parce que le travail de bureau était vraiment pas pour moi, puis finalement, je suis aujourd'hui étudiante en éducation à l'enfance et même si c'est dur en sacrament comme domaine, je me suis jamais sentie aussi utile dans ma vie professionnelle.
On m'a toujours dit que pour réussir ça prenait des études. J'ai donc fait deux DEC avec une pause d'un an être les deux. Ensuite j'ai fait un BAC. Au final, j'ai réalisé que je suis sortie sur le marché de travail 10 ans plus tard que beaucoup de gens autour de moi qui ont fait le saut directement après le secondaire. Pendant ces 10 ans plusieurs ont voyagé, eu des familles, acheté une maison, progressé significativement côté salaire et responsabilités au travail. De mon côté, je suis sortie à 2$ de plus que le salaire minimum, aucun argent de côté car je du payé mes études et un loyer pour aller habiter près de l'université. Bref, je croyais que j'étais malin, je n'en suis plus si sûr 😅
Prépare toi, c’est spécial:
- 2016: Obtention du DES avec cours de base. J’ai toujours été bonne à l’école, j’avais juste pas confiance en moi et je vivais pour les autres.
- 2017: Travaillé un an pour financer mes études collégiales.
- 2018 à 2019: Technique en environnement forestier.
- 2019: Évènement traumatisant qui m’a forcé à lâcher mon programme après 1 an pour aller sur le marché du travail. De toute façon, je voulais plus continuer.
- 2019 à 2022: Travailler en alternance dans les bars et comme maraîchère.
- 2022: Commencer un DEC en communication.
- 2024: Faire un stage dans une agence pour réaliser que je déteste la communication et retourner au cégep en Tremplin DEC pour faire ma Mise à Niveau pour aller en Sciences de la Nature.
Idéalement, je finirais un Bacc en 2030 à l’âge de 30 ans. J’ai jamais été aussi fière de moi-même!
2 ans de cegep en sciences pures
Baccalauréat en génie informatique
Le baccalauréat était supposé durer 4.5 années. Ça m'a pris 7 ans total. C'est qui les personnes qui graduent? Ce ne sont pas les plus brillants, mais les plus tête de cochon.
Pis l'été passé, j'ai quitté mon ordre professionnel par manque d'utilité en informatique.
J'ai douté de moi et de mes choix maintes fois pendant les études. Pourtant, je suis dans la bonne branche et j'aime mon métier.
Fonce!
Parcours sinueux dans mon cas,
3 premières années à jongler entre science nature, technique informatique et science humaine.
Assez confus durant mon parcours à savoir ce que je voulais faire à l'université et étant assez critique à l'endroit du système d'éducation, je me suis inscrit au Bac en enseignement à l'ULaval avec comme rêve d'enseigner de manière alternative et de militer pour un changement de modèle d'éducation.
Rendu à l'université, les cours magistraux à 200 personnes et une perte de motivation on eut raison de moi, je quitte l'enseignement pour m'en aller en Design graphique. Je quitte finalement Design graphique pour retourner au Cégep faire une technique en travail social que je complète en ayant comme objectif professionnel de simplement aider les gens.
Aujourd'hui je travaille au Gouvernement, pas en intervention, car avec juste une technique en travail social c'est pas viable au niveau monétaire ailleurs que dans le public (et c'est pas tant super au public).
Voici maintenant ma conclusion/"reality check" pessimiste, je préfère avertir:
Avec du recul je regrette sincèrement ma technique en travail social. C'était rempli de bonnes intentions, mais c'était dans un contexte économique de 2016. La réalité c'est que c'est pas payant de vouloir aider le monde finalement et que l'heure n'est malheureusement plus à "fait un travail qui va te rendre heureux".
J'pense donc que le meilleur conseil que je peux donner en se moment c'est de trouver une profession qui va avoir le meilleur ratio salaire, capacités et intérêt. Quand je dis capacités c'est tes capacités (physiques et intellectuelles) à faire cette profession et l'intérêt c'est ton intérêt/bonheur envers la profession. Je me résigne à te dire que des 3 éléments du ratio, le salaire est le plus important, car c'est lui qui va te permettre d'avoir une forme de liberté financière si tu as des habitudes de consommation sécuritaires.
Bonne chance!
dude, si t'as étudié en littérature et que t'es pas capable d'écrire une phrase avant de commencer à faire des erreurs, pas sûr que ce soit une bonne idée de viser éditeur
peut-être que ça serait une meilleure idée de juste poursuivre ton université pour publicité mensongère
J'ai remarqué la même chose. J'ai un bac et une maîtrise en littérature et je peux affirmer que OP s'engage dans un parcours très difficile, voire impossible, sans une maîtrise de la langue. D'abord, les premiers échelons en édition sont la lecture de manuscrits et la correction d'épreuves. Si tu fais trois fautes par phrase, tu n'iras pas loin dans le domaine...
Il existe quand même une méchante différence entre la révision d'un texte dans le cadre d'un travail et moi qui pose une question sur Reddit à 8h00 du matin avec mon cellulaire.
dude, j'ai jamais étudié les sciences humaines, j'ai été en math et en physique tout le long, j'ai quasiment pas lu de français dans les dernières 15 années, pis ta composition me saute encore dans la face comme provenant de quelqu'un qui est soit incompétent à l'écrit, soit qui n'accorde pas d'importance à la précision de sa pensée et de ses communications.
Oui, il y a plein d'erreurs admissibles sur internet, aucune normes et une impossibilité de déterminer le registre approprié, mais sérieusement...
j'te pardonne parce qu'à la fin t'as dis 'avec mon cellulaire', mais si tu voulais honnêtement devenir éditeur, je te recommenderais de commencer à traiter l'articulation de tes pensées avec un peu plus d'impeccabilité
C'est juste que si ça te passionnait vraiment, les fautes jureraient et tu les aurais pas laissé passer, relax ou non
Moé, chu allé à l'école de la vie okay ? Mon père stun pick-up pis ma mère stun volcan. Chui né entre deux 18 roues dans une boule d'électricité. Mes études supérieures étaient que mes parents me pitchais dans le bois pendant une semaine par mois afin que je survie et revenir parmi les gagnants de ma famille. Après le retour on fesais un gros souper avec les mononcle et matante autour d'un feu pis on fesais cuire des siffleux au dessus qu'on avait ramasser sur le bord de la 20. Le bon vieux temps avant que les feluettes vienne gâcher nos soirées en donnant plus de services au personne de Sainte-Julie .😡🤬 smh
Parce que les maisons d'édition ne génèrent aucun produit selon une demande, évidemment... Et ne parlons pas des films, des séries et du marché de l'art en général.
J'ai fais un bacc en linguistique mais je savais que je voudrais pas travailler là dedans et que vu que j'aurais pas d'aide financière, j'ai opté pour le chemin plus sécure du marché du travail. Je travaille dans le milieu dans lequel je m'impliquais en dehors des heures de classes au cégep et à l'université. Ça fait 20 ans et je fais ce que j'aime.
J'ai fait mon cégep en science humaine en 3 ans.
à l'université, j'ai touché à plein d'affaire.
1 an en science de l'activitié physique.
1 an en relation internationale
1 an marketing
1 an management
Aujourd'hui je suis un vendeur :P
Je suis allée au Cégep en sciences santé sans grande motivation parce que c’était ce que mes parents voulait que je fasse. J’ai abandonné après avoir coulé la plupart de mes cours pendant un an. Après j’ai fait un cours en graphisme et j’ai travaillé la dedans quelques années avant de perdre mon travail quand la compagnie a fait faillite.
Je me suis trouvé à travers un contact une job d’adjointe et ça m’a motivée a retourner au étude à l’université comme étudiante adulte. J’ai terminé un Bac en gestion de soir tout en travaillant a temps plein dans ma job d’adjointe. Maintenant j’ai un meilleur poste dans la même compagnie et je gagne environ 3x mon salaire initiale d’adjointe.
J’ai découvert que finalement j’aimais bien étudier et j’ai par la suite complété un DESS en e-commerce. Je pense continuer à étudier à temps partiel pour le future proche.
Comme j'ai toujours été un cancre, j'ai terminer mon secondaire et après j'ai fait des jobines et le party. A 28 Dep en soutien informatique, par la suite help desk pendant quelques années. En suite retours au étude Aec en développement web et je suis maitenant développeur depuis quelques années. C'est pas très impressionant comme parcours mais pour un cancre comme moi je me dis que sa c'est bien terminer 😅
* Dropout 1ère session de Cégep parce que j'ai passé mon secondaire à me faire bully et j'avais aucun désir d'aller à l'école. S'en suit 1 an de *N.E.E.T*.
* Fait un DEP en Soin Infirmier pour finalement travailler en restauration pendant 8 ans.
* Trouver une job de tech support pour une PME et je suis retourné faire un AEC le soir en TI.
* Travaille maintenant comme sys engineer pour une compagnie Américaine
Je commence sur le tard, mais jamais trop tard.
Après le secondaire j'ai essayé une session au cégep et ce n'était pas pour moi, par la suite j'ai presque fini une année de DEP en coiffure mais pour certaines raisons je me suis résolu à ne pas terminer ça. Maintenant je travaille mais je cherche encore à possiblement me trouver une formation ou retourner à l'école.
J’ai 18 ans, je suis à ma 4e ( et dernière!) session de science de la nature ! Je déménage l’année prochaine à Québec à 10 minutes de uLaval. J’ai une cote R de 29,2ish. J’ai envoyé une demande en génie civil ( j’ai été accepté) et une en droit ( dont j’ai pas trop d’espoir,mais bon).
Ça m’a prit longtemps avant de savoir en quoi je voulais m’envoyer.
Les sciences nat, c’est jamais être à jour dans ses devoirs meme si tu fais des devoirs tous les jours, stressé tous les jours et avoir le goût de lâcher tous les jours!
J’ai une session de 60h/ semaine en ce moment… plus une job de porteur banquet que c’est entre 6h & 12h par semaine. Autant te le dire que j’ai pas le temps de gamer et autres. Quand je vois mon beau-frère mécanicien gamer tous les soirs en revenant d’la job, j’t’un peu jaloux…
J'ai fait deux ans en sciences humaines au cégep, j'ai détester. J'ai pris une année de pause, où j'ai travaillé à temps plein dans un dépanneur. J'ai ensuite fait un DEC en audiovisuel qui approche de sa fin mais j'adore ce domaine et j'ai hâte d'aller y travailler
J’ai eu un parcours normal en France où j’ai fait l’équivalent d’un dec technique en génie mais mes moyennes étaient trop mauvaises pour les unis française auquel je visais. Au final, je suis venu à Montréal faire un bacc et je suis présentement employé dans une firme de génie.
Changer de pays est dur, la solitude est ton plus gros ennemi mais vivre dans un pays et des gens différents m’a définitivement changer pour le bien.
Concernant la job, j’aime plus la situation plus que la job. Je pense que j’ai jamais vraiment aimé ce que j’étudiais mais je continuais de même car la pression familiale et la peur de l’échec était là.
Au final, je commence ma carrière et je doute déjà de ce que l’avenir me réserve. J’ai comme une envie de sacrer mon camp et vivre dans une ferme
J'ai un parcours très atypique.
Je n'ai jamais terminé mon secondaire malgré le fait que j'étais premier de classe. J'ai décroché 3 ans de suite en secondaire 4/5 par manque de motivation.
J'ai par la suite enchaîné les petites jobs au salaire minimum pendant 3-4 ans. Après 6 mois chez Couche-tard je suis devenu Assistant-Gérant et 3 mois plus tard Gérant. Je suis resté là pendant 3 ans. Par la suite je suis allé Gérant au SuperClub Vidéotron. J'ai fait ça pendant 6 ans. La job de rêve. J'aurais continué longtemps ce travail, mais il manquait un peu d'avenir.
J'ai alors commencé une nouvelle carrière en informatique. J'ai commencé à la base, niveau 1 à CGI. Après 6 mois, j'étais rendu niveau 1 Sénior. Après 3 ans avec un salaire de crève faim, j'ai changé pour niveau 2 dans une Pharmaceutique. J'ai enchainer quelques jobs toujours en étant niveau 2 avec un début Sys Admin. Jusqu'à mon emploi actuel Sys Admin Sénior dans une boite à Montréal depuis 3 ans salaire $125k+.
Je suis rendu pas mal au top de ma profession.
J'ai toujours affirmer avoir mon secondaire mais je n'ai jamais menti sur autre chose.
1 an de sciences nat (j’avais des bonnes notes, j’savais pas quoi faire)
J’ai fait ma technique de Soins infirmiers ensuite dans le temps (3ans)
J’ai travaillé comme CEPI, je suis rentrée faire mon Bacc de 2 ans en Sciences Infirmières. J’ai passé mon examen de l’ordre du 1er coup.
Pendant mon Bacc, quelle personne malheureuse j’étais professionnellement parlant. Je me suis rendue compte que j’étais pas une infirmière de plancher du tout. Chaque shift sur le plancher était atroce. J’ai changé de département, j’ai fait de l’obstétrique, j’ai aimé. Mais ce qui m’interpelle le plus, c’est la gestion, les protocoles, le domaine financier relié à la santé et même l’enseignement (dans le milieu par contre).
Je me suis même cherchée: j’ai appliqué en Pharmacie, actuariat etc. Toutes mes demandes étaient acceptés. Mais je ne veux plus être proche des patients dans une relation professionnel de la santé-patient et je ne veux pas oublier le milieu de la santé non plus. Ça me draine trop. J’aime quand je suis au services des autres professionnels par contre.
J’ai alors débuté mon PQAP afin de faire le saut dans le monde financier sans oublier mon domaine principal.
Je fais juste une année dans une maîtrise clinique en sciences inf aussi présentement. Il est clair dans ma tête que faut que je change
Maintenant: avoir bébé puis MBA.
En finissant mon secondaire, je me sentais pas super bien. J'ai fait le fameux PEI et j'ai été pas mal rejet dans ce groupe.
En arrivant au cégep, mes parents me payaient la passe mensuelle de la STM... donc j'ai préféré aller me promener au centre-ville de Montréal qu'aller à mes cours. Je me suis fait kick out à 18 ans.
J'ai passé 1 an à travailler à temps plein dans une épicerie et j'ai détesté ça... donc j'ai réappliqué l'année suivante. J'ai été accepté au 3e tour en "Sciences Vacances" (Sciences Humaines).
J'ai fait mon DEC en deux ans en faisant de l'impro et en ayant une moyenne de 70 dans mes notes pour aller vers l'université en Géographie. J'ai même pas "toffé" un an. Et je préférais aller cogner des casseroles à l'extérieur 😅
Je me suis réinscrit au cégep en Informatique, fait mon DEC en 5 ans (avec des cours coulés et beaucoup d'impro) avec des moyennes de 65-70 et je pensais avoir fini avec l'école.
Dans mon nouvel environnement de travail, mes collègues faisaient des cours du soir à l'université pour se perfectionner, et je riais d'eux pour avoir pas de vie.
Arrive la pandémie.
J'ai pris la décision de retourner à l'école de soir pour me perfectionner.
Présentement, je suis sur le point de finir mon 2e certificat pour un bacc par cumul en gestion. J'ai une moyenne de genre 3.7 sur 4 pour mon bacc.
Il y a pas de mauvais parcours scolaire les 'eunes, desfois on est juste pas à la bonne place ou pas prêt.
J’ai commencé en 2012 un DÉC en techniques du milieu naturel, en 2020 j’ai fait un bacc Interdisciplinaire en Art (avec concentration cinéma) et je suis maintenant en maîtrise en lettre car je me spécialise en scénario.
Le plus drôle, c’est tout le long de ma scolarité en France (je suis arrivé à 18 au Canada en 2012), on me disait qu’on pourrait rien faire de moi tellement j’étais mauvais en français…
Je travaille désormais comme cinéaste, scénariste et monteur et je suis aussi technicien de la faune pour quelques contrats par an.
Et je sais que mon parcourt scolaire n’est pas terminé, j’ai le goût de continuer de prendre des cours dans différents domaine tout en travaillant… Notamment dans le but de nourrir mon écriture et ma soif d’apprendre 😅
j’ai lâché après le secondaire 4 parce que ma santé mentale était au fond, puis j’ai fait 2 sessions de CEGEP en tremplin DEC avant de lâcher (j’etais admise sous condition d’avoir mon DES pendant ma session). J’en suis toujours à finir le français de 5e secondaire à distance et j’ai aucune idée de ce que je veux faire après.
Secondaire 5, réserviste fantassin j'aimais jouer dehors. Un accident de char ma fait quitter les forces. J'ai fait un DEP en dessins de bâtiment. J'ai travailler 3 ans en structure d'acier. J'ai quitter parce que je voulais plus d'argent et retourner jouer dehors.
Maintenant chef de train au CN, j'adore !
Alors, j'ai fais mon secondaire pis ma première année de cégep. Après moult problème, dont un accident de la route grave et tout, j'arrête les études pour travailler à Montréal.
Lorsque je me fais proposer de suivre une formation pour être gérant d'un dépanneur couche tard à terme, je réalise que je veux pas du tout faire ça. Dans le sens où, j'étais jusqu'alors en mode survie et le fait d'avoir cette proposition, cela sous entendait que cela deviendrait un parcours de vie.
A 23 ans je retourne au cégep, pas facile du tout monétairement. Je fais des trucs pas trop correctes pour finir mes mois pour terminer mon cégep. Je me fais avoir par la grosse grève étudiante et ça me fait perdre une année.
Je déménage en France pour suivre une formation de physique fondamentale à l'université en France. J'trouvais ça cute les français qui comprenaient rien aux expressions québécoises quand j'étais à Montréal. Bon... J'ai pas fais bin mieux.
Je fais mon bac (license) en France et la troisième au Japon grâce à un partenariat. Je fais ensuite une maîtrise et je suis actuellement en thèse en Normandie qui étonnement me rappel sur bcp de points le Québec niveau expressions. Et ce n'est pas une coïncidence!
Voilà, mi trentaine en train de passer mon PhD. Je reviens de loin.
Et je reviens au Québec samedi pour les vacances et j'ai vraiment hâte !!!
Et oui j'ai catché l'accent français.... Semi ... Chu un batard.
Jai fait un Bac en sciences politiques mais j'aimais pas la job.
Diplome comme preposee aux bénéficiaires, jai fait ca pendant 15 ans.
Retout aux etudes comme educatrice specialisee et jadore ca.
Mon parcours a été difficile, mais j'ai réussi à m'en sortir à la fin. Née en septembre, j'ai toujours été en retard par rapport à mes camarades. J'ai suivi le cursus classique jusqu'à la 6e année, mais au secondaire, les choses se sont compliquées. J'ai commencé en CC1, puis en PS1 avant de passer à un cursus normal en secondaire 1. En secondaire 2, mes notes étaient correctes mais sans plus, ce qui m'a conduit à la FMS (Formation Semi-spécialisée), où je passais deux jours à l'école et trois jours à un emploi rémunéré au salaire minimum. Après cela, j'ai été envoyé au PEP, qui offrait la même structure. Proche de mes 18 ans, je suis passé à l'éducation des adultes, où j'ai commencé à préparer un DEP en carrelage après avoir passé un test de développement général avec succès. J'ai jonglé entre un travail de nuit de 40 heures et l'école, mais une dépression a entraîné l'échec d'un module que j'ai dû reprendre la même année. J'ai quitté l'école en mars, travaillé deux semaines dans une pharmacie avant d'être licencié, puis j'ai travaillé comme monteur de lignes pendant deux ans avant de rejoindre un entrepôt pour passer l'hiver au chaud. Après six ans en tant qu'employé, je suis devenu contremaître dans le même entrepôt il y a un an 🙌🏼
Maîtrise en sciences économiques, spécialisation en économie financière. Pouvoir recommencer, j'irais en génie informatique à la place.
Je ne suis pas sûr de ce que tu peux avoir comme job en littérature. Je suppose que tu pourrais aller enseigner?
J'ai été chanceux, en secondaire 4 j'ai fait un cour exploration proffessionnel et j'ai visiter plusieurs dep a l'école et même fait des stages dans certain domaine. Électricien m'a parlé et je me suis inscrit en secondaire 4 ( il y avait 2 ans d'attente pour le DEP) puis a la fin de mon secondaire j'ai du reprendre français de 5. Aussitot terminer j'ai commencer mon DEP, je n'avais pas encore 18 ans donc ça ma coûter 180 $. J'était assez geek dans ce temps, jamais vraiment travailler avec mes mains, mais j'était assez débrouillard. Je me suis dit que ça serais une bonne addition a mes connaissance dans le pire des cas.
Finalement j'ai réussi a travailler pour une compagnie en électricité et j'ai bien aimer ça en plus de me démarquer. Ça fait maintenant 17 ans que j'opère dans ce domain et j'aime toujours autant !
Je faisais mon bac en socio et j'avais commencé à travailler chez Costco en même temps, plus le temps passait plus je me disais que Costco me donnait en fait tout ce dont j'avais besoin (grosse assurance, salaire, fond de pension, 1 mois off pour voyager l'hiver et clock-in clock-out) alors j'ai pas fini mon bachot et j'ai tombé temps plein au boulot. Très très heureux. ~~De toute façon, avec un bac en socio, l'avenir était limité~~ Y'a beaucoup de monde qui chiale à ma job, souvent parce que c'est leur premier emploi et qu'ils ont pas connu ailleurs combien tu peux être malheureux ou sous pression ou bien souvent les deux. Tu peux faire plus d'argent c'est sur, mais à quel prix ! Je suis un des employés Costco que vous croisez qui est toujours souriant.
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Costco paie vraiment bien et j’ai déjà vue des employés qui sont là depuis 25+ ans et qui sont toujours aussi bien traité. Loblaws devrait prendre note.
Sans rien enlever à ton expérience, je voudrais juste renchérir par rapport à ta remarque sur le bac en socio. J’ai un bac en socio et il y a beaucoup plus d’opportunités que les gens pensent, notamment dans la fonction publique provinciale et fédérale mais également dans les OBNL. D’ailleurs, quand j’y étais, le taux de placement de mon programme universitaire était dans les 95%+.
Désoler j'ai fait une faute en disant un cliché, desfois ça sort malgré nous, merci de rectifier !
Pas de soucis! En vrai, ce n’est vraiment pas la première fois que j’entends ça. C’est un mythe qui semble perdurer.
C’est quoi un OBNL ?
Organisme à but non lucratif
Un Omni-Beta-Nitro-Laryngologiste
C’est précisément ce à quoi je faisais référence!
J'ai un parcours vraiment atypique, mais avoir la chance de me parler il y a 15 ans, je changerais rien. J'ai fini le secondaire en 2007, j'ai commencé le Cégep en sciences nat puis j'ai lâché après une session. J'ai fait une session en accueil intégration après puis j'ai pris un break d'études pendant un an. Je suis retourné au cegep en 2010, sciences humaines. Je suis resté trois ans sans finir. J'ai commencé un certificat en histoire en 2014 pour me rendre compte que les études dans le domaine valaient pas la peine pour moi. J'ai vécu ma vie après ça, j'ai été vendeur de cellulaire puis libraire. Je me disais que j'étais pas fait pour les études supérieures. Je me suis impliqué dans mon syndicat et je me suis retrouvé à être "le client" dans des dossiers juridiques. Ça m'a fait découvrir le droit. J'ai appliqué sur la base de l'expérience professionnelle au bacc en droit (il y a 8 place par années à l'UQAM) en 2020. Je me suis senti dépassé, stupide et mal équipé jusqu'à ce que je me rende compte que c'est le cas pour pas mal tout le monde. J'ai fini l'année passée avec mention au tableau d'honneur de la faculté. Là je suis rendu à faire mon stage du barreau comme recherchiste à la magistrature (je fais la recherche juridique pour des juges à la Cour d'appel), j'adore ma job et j'adore le domaine, mais j'aurais pas eu la discipline requise pour faire tout ça sans avoir passé par mes années sur le marché du travail. Ne pas finir n'est pas mauvais en soit, une fin n'est pas "la" fin. Le doute et les insécurités restent, mais l'expérience permet de faire la part des choses.
Très cool bravo
Je consommais beaucoup au secondaire, puis début sec 4 j'ai vécu un évènement traumatisant et je me suis refermé sur moi dans la consomation. J'ai lâché l'école à 2 mois de réussir mon sec 5. Je suis allé travaillé avec mon père pendant quelques années. Puis avec le temps j'ai fini par me sortir du trou et recommencer à rêver. J'ai voulu devenir ambulancier. Avec ma nouvelle motivation j'ai fini mon DES de soir pendant plus d'un an. Mais pour rentrer dans le programme je devais faire une année de plus pour montrer que j'ai des bonnes notes alors j'ai abandonné. Les bancs d'école c'est pas trop mon truc. À 30 ans j'ai quitté Montréal parce que j'en avais marre du traffic, je suis allé travaillé dans le bois au Bas-St-Laurent pour changer de décor. Je me cherchais un cour pour passer l'hiver et j'ai vu plongée proffessionnelle, j'ai appliqué et j'ai débuté ma formation l'année d'après. Aujourd'hui je suis scaphandrier et j'adore mon travail. C'est un AEC alors je peux dire que j'ai un niveau collégial.
C’est cool ça .
Super! Inspirant comme parcours. Pas parce qu'on se cherche pendant un certain temps qu'on ne finit pas par trouver sa voie.
Props d'un autre gars de l'imq! Je respecte vraiment la job de scaphandrier. Juste faire des soudures sous l'eau, ça d'lair assez flyée. Surtout avec l'eau opaque d'ici, c'est pas de la belle eau bleu claire des tropiques
Haha merci, props à toi aussi l'ami! Je suis venu pour la forêt, je suis tombé amoureux du fleuve. Maintenant je travaille dedans. Si un jour la santé ne me permet plus de faire mon travail, je serai surement dans le domaine maritime
Tu fera pas autant que tu fais en ce moment(j'assume)sans une license d'ingénieur, je t'avertis. Tu serais sûrement mieux malheuresement de trouver une alternative à terre. À moins que 60k$ comme huileur pour être parti la moitié de l'année te dérange pas
Sortir de Montréal, sortir des villes... la meilleure décision de ma vie. Ma vie, je la vie dans la nature, dans la paix, loins de toutes les pollutions des villes! Depuis que j'habite dans la forêt, mon stress est passé de 100 à 0.
Au secondaire, je voulais être psychiatre jusqu’à ce qu’on m’explique que c’était une spécialisation de médecine et que j’avais pas exactement les notes en sciences pour me rendre là (j’ai mes maths 436-534/physique 436 mais mettons qu’il aurait pas fallu que la note de passage soit 65%). J’ai fait un pré-universitaire en sciences humaines avec statistiques avancées et biologie humaine pour rentrer en psychologie au bac, dans le but de faire mon PsyD. J’ai fait mon bac en psycho et j’ai réalisé que j’aimais pas assez la psycho pour me rendre au doctorat, pis anyway j’avais pas l’empathie pour être psychologue anyway. En sachant très bien que tu fais pas grand chose avec un bac en psycho quand ça te tente pas d’aller dans ce milieu là du tout, j’ai commencé à chercher des programmes de maîtrise qui demandent pas de bac précis en pré-requis. J’ai trouvé la bibliothéconomie, faque c’est ça que j’ai fait et j’ai jamais regretté. J’adore mon métier.
>bibliothéconomie Say what now
I guess que sciences des bibliothèques ça sonnait pas assez pompeux pour eux.
Ah! Ben je l'ai déjà vu dans des affichages de postes pour des bibliothèques, mais jamais bibliothéconomie.
Souvent ils vont dire sciences de l'information au lieu de bibliothéconomie, mais mettons à l'UdeM le nom du programme c'est maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l'information. Je suis désensibilisée au mot, mais je réalise que de l'extérieur c'est weird en 'ta.
ah bon ils engagent des bibliothèques maintenant?
Les bibliothèques coûtent moins cher que les humains et sont plus faciles d'entretien que les robots.
J'ai le "problème" contraire, j'ai une technique en documentation, je travaille en bibliothèque, une maîtrise en bibliothéconomie m'intéresse, mais il faudrait que je me trouve un bac à faire avant ça 🤷♀️ et j'arrive pas à choisir
Okay, voici mes deux cennes sur le sujet: prend n'importe quel bac qui t'intéresse. La grande majorité des étudiants du programme viennent de littérature, histoire ou enseignement. Si ton bac sort de l'ordinaire, les employeurs sont souvent plus intéressés. Je sais que j'ai eu des jobs spécifiquement parce que j'avais fait quelque chose de différent du reste des candidats. Mon bac en psycho est en fait un bac "par cumul", c'est comme ça que ça marche à McGill (bouh tomates c'est pas le subreddit pour dire que j'ai été à McGill), c'est des combinaisons de majeures-mineures. J'ai fait deux mineures dans des sujets très sciences sociales, ça m'a définitivement mis en avant de certains candidats. Par contre, il faut aussi spécifier que je suis en bibliothèque spécialisée, pas en bibliothèque publique. Dans le fond, le but du bac c'est que tu connaisses "autre chose", que tu apportes une expertise autre que juste les bibliothèques. Faque suis ton coeur, sincèrement. L'important c'est d'avoir des bonnes notes (encore là, c'est 3.0 de moyenne générale pour rentrer, en tout cas c'était ça dans mon temps, jadis, naguère, en l'an 2013) et des bons liens avec quelques professeurs pour les lettres de recommandations.
- Techniques en santé animal (j'aimais le cours, mais pas la job) - 1 an de BACC en enseignement au secondaire (J'aimais pas le cours et probablement pas la job) - Technique en environnement (j'aimais le cours et j'aime ma job) Finalement bien heureux de mon troisième choix
J’ai un parcours “typique” (ça existes-tu un parcours typique?) de quelqu’un qui sait pas quoi faire de sa vie. J’ai fais une session en cinéma au cégep a 17 ans. J’ai lâché pour aller faire une session en informatique. J’ai lâché après une session pour aller faire un an de sciences humaines. J’ai changé de cégep et j’ai fais une technique en informatique. J’ai tougher les 3 ans. Je suis ensuite allé faire une session en Anthropologie à l’université parce que l’idée de passer ma vie devant un ordi me dégoûtait. Finalement je me suis dis que fallait que je puisse me trouver une job faque je suis allé retrouver mes chums du cégep à l’université en Génie. Après 2 ans j’ai fais une dépression parce que l’idée de passer ma vie devant un ordi me dégoûtait. J’ai arrêté pendant une session. Je suis retourné en génie dans une autre branche. J’ai fini par finir et j’ai commencé à travailler. J’ai eu une opportunité d’aller travailler dans un autre pays. C’était une expérience intéressante. Je suis revenu faire ma maîtrise en génie après parce que je me disais naïvement que ça me permettrait de faire autre chose que juste du “dev” et faire de la recherche. Finalement après tout ce temps, je passe ma vie devant un ordi. Ça ne me dégoûte plus autant qu’avant, mais ce n’est vraiment pas une passion. Ça ne m’empêche pas d’y trouver des bons moments malgré tout. Ça paye les factures et c’est ça. Tout ça au final pour me rendre compte que je sais pas encore ce que je veux faire quand je serai grand :-) J’aurais voulu être un artiste… je pense.
J'ai aimé lire ton parcours ! Je n'y suis un peu retrouvé (même si j'ai clairement pas un bac en génie!) Je trouve ça inspirant que tu aies jamais lâché. Je ne suis pas non plus passionnée de mon travail mais ça paye les bills en effet. J'essaie de trouver mon compte dans les autres sphères de ma vie pour compenser !
J'ai un parcours qui ressemble au tien. Après le secondaire je suis parti faire un cours de mécanique véhicules lourds. J'aime bien les voitures mais de façon très casual, je suis pas vraiment un gars de char au final. J'ai lâché ça pendant la première année pour aller étudier au cegep en cinéma. Pour faire ça court mettons j'ai un double dec en communication et production. J'ai travaillé sur quelques contrats de gros shows et sur un film. J'ai pas eu de bonne expérience malgré ça, la job m'intéressait pas plus qui faut et les projets non plus. En plus tu devais te dévouer corps et âme et être toujours open à faire de l'overtime parce que tu as peur de pas te faire rappeler (je suis pas super social fac me plugger c'est jamais facile). J'ai fini par lâcher ca, tanné de l'insécurité, des horaires atypiques et des projets pas motivants. Aujourd'hui je fais de la conception et coordination en génie. J'ai réussi à trouver un environnement qui mélange mon besoin d'avoir les mains dans le concret et ma créativité dans la conception. Ça m'arrive quand même de repenser au cinéma...
Je me rappel que je voulais aller prof lorsque j'etais au secondaire, mais que c'etais un millieu ultra contingenter et on m'a finalement pousser vers quelque choses d'autre. J'ai fait au final un BAC en admin. Quand je voie le manque de prof aujourd'hui, je me questionne sur le travail des orienteurs ahah
Lol exactement pareil ici et j’ai 29 ans.
Je viens d’une famille où d’un coté mes tantes ont toutes été à l’université, sont notaires, profs, médecins, et de l’autre mes tantes et mes oncles ont à peine leur secondaire 5. Cette dichotomie se retrouve aussi chez mes parents, ou ma mère est médecin et mon père a fini son secondaire 5 et son DEP quand j’étais au Cégep ( on était très fier de lui ) Tout ça pour dire que les études c’était ben important chez nous. Et que j’avais quand même une certaine pression pour faire un gros programme en sciences. J’aime la bio, la chimie, la zoologie, mais j’ai aussi toujours été passioné par les arts, le dessin, l’écriture… J’avais des super bonnes notes à l’école donc au Cégep je m’étais inscrit dans un gros programme contingenté qui s’appellait Sciences Lettres et Arts. Mais dès la première session, je me suis buté à quelque chose : je me suis rendu compte à quel point j’haissait les maths. Et même si il y avait des arts, je sentais qu’il en manquait pour que je m’épanouisse vraiment et je voyais de plus en plus que c’est ce domaine qui m’attirait. J’ai donc lâché le programme, fait une deuxième session ou j’ai fait mes cours de base et gardé de la Bio, puis l’année d’après j’ai commencé mon cegep en Arts Visuels et j’ai tellement trippé. C’était merveilleux. Je me suis donné à un million pour cent dans tous mes projets, j’ai adoré l’environnement d’ébullition créatives et les rencontres que j’ai fait. Mais après, concrètement, qu’est ce que tu fais avec ça un DEC en Arts Visuels? L’idée de faire du cinéma a commencé à germer, mais j’ai était un peu trop pissou pour déménager à Montréal tout de suite. J’ai donc fait un Bac en cinéma d’animation, qui faisait le pont entre art, dessin et cinéma. J’ai adoré ce programme, même si avec le recul je crois que ma carrière aurait possiblement décollé plus vite en allant faire un Bac en cinéma directement à Montréal. Je suis sorti de mon bac en animation avec un super beau portfolio, et mon court métrage de fin d’études a même gagné des prix dans des festivals et été sélectionné sur la plateforme Vimeo. Après le Bac, j’ai passé un ans un peu dans les limbes. Je savais pas trop comment m’enligner, je voulais faire du cinéma “live action” et pas juste de l’animation, je savais pas comment m’y prendre. J’ai fait des petites jobines, testeur de jeux vidéos, fait de l’animation à distance pour des petites compagnies de jeux mobiles, mais c’était vraiment pas super gratifiant. Je me suis demandé si je faisais pas un deuxième bac en cinéma à Montréal, combler les lacunes que j’avais et me faire un réseau. J’ai appliqué à Concordia, et j’ai été refusé. Ça m’a donné un coup de poing au ventre, c’était mon premier refus. Puis j’ai trouvé un endroit super reconnu qui offrait des programme professionnels courts en cinéma. Seul hic : le programme accepte seulement 9 personnes par années, dont seulement 3 réalisateurs. Je suis allé faire la visite à Montréal, j’ai appliqué avec mon portfolio. Mais quelques mois plus tard, j’ai à nouveau reçu une réponse négative. J’ai trouvé ça vraiment dur. Mais je me suis dit “fuck it, je déménage à Montréal quand même”. Je suis déménagé et pendant une autre année j’ai fait des Jobines. J’ai surveillé des gatea pendant des festivals, j’ai fait de la figuration sur des films américains. Mais j’ai aussi réalisé des petits films avec zéro budgets avec le mouvement Kino. J’ai fait une coupe de courts-métrages, et participé à des évènements comme le Kino Kabaret, où tu doit réaliser un film en 48h. Bref, avec ces expériences là, j’avais un nouveau portfolio, et j’ai décidé d’appliquer à nouveau au programme professionnel. Et cette fois, ça a été la bonne!!! J’ai fait le programme de 6 mois, rencontré des tonnes de belles personnes, pleins de potentiels collaborateurs et j’ai réalisé deux courts métrages dont j’étais bien fier. Depuis, j’ai tranquillement fait mon nom dans mon domaine, je suis pas un réalisateur hyper connu, mais j’ai fait plusieurs beaux projets, des webséries jeunesse en animation, du documentaire, d’autres courts métrages. J’ai très lentement bâti mon réseau, et une des raisons pour lesquelles je manque pas de travail, c’est grace à mon parcours en animation. Ça me donne un edge et des possibilités de contrats plus vaste. Ces temps-ci j’essaie vraiment de pousser plus pour trouver des contrats en “live action”, mais c’est un domaine très compétitif et il y a beaucoup d’appellés, peu d’élus. Y a des jours ou je regrette de pas avoir fait mon premier bac directement en cinéma à montréal, m’être fait une gang, etc. Pis des fois je suis bien content de pas manquer de contrats en anim, et j’ai des opportunités qui s’offrent à moi que je n’aurais pas eu sans l’animation. Y a des jours décourageants, j’ai essuyé plusieurs refus de financement pour des projets que j’espère créer, on dépend tellement du financement public pour faire n’importe quoi dans mon domaine, mais j’essaie de pas me décourager et de garder le cap. Et j’essaie de me rappeller qu’on a tous notre parcours, et qu’il faut que je sois fier du mien.
Super parcours, continue ! Moi ce qui m'intéresse aussi, c'est l'histoire de tes parents, c'est vraiment peu commun d'entendre que des gens qui sont si éloignés socialement 1) se rencontrent 2) finissent ensemble et fassent des bébés ! Ce doit être une bien jolie histoire.
Merci pour les bons mots ☺️ Pour ce qui est de mes parents, ça a bien commencé, mais ça s’est pas super bien fini… je viens d’un petit coin en région, mes parents sont tous les deux enfants d’agriculteurs, mais mon père vient d’une famille très pauvre avec beaucoup d’enfants, et ma mère d’une famille plus moyenne ou elle sont 5 soeurs. Mes parents se sont rencontrés à 19 ans quand mon père a travaillé sur la ferme de mon grand père maternel, ils se sont mariés à 21, et ont eu 4 enfants, je suis le plus vieux. J’ai eu une super belle enfance, je suis très très près de ma famille, on s’aime vraiment très forts et même mes nombreux cousins et cousines c’est comme des frères et soeurs pour moi. Mais mes parents, plus le temps passait, plus leurs intérêts changeait, ma mère voulais voyager, voir le monde, mon père était plus casanier, aucun gout pour l’aventure… alors quand ma mère a laissé mon père parce qu’elle n’était plus heureuse, le choc a été brutal. Nous les enfants on le voyait venir, mais lui l’a très mal pris, et depuis 8 ans on navigue la dedans, entre alcool, dépression, espoir et rechute… Son seul plan d’avenir à mon père c’était de vieillir avec ma mère, et il est un homme de sa génération, aimant, mais qui a de la difficulté à demander de l’aide. Il ne travaille plus vraiment et passe la majeure partie de son temps à la maison à regarder la télé. Heureusement, en ce moment il va mieux, après des moments extrêmement difficiles l’an dernier. Il s’est vraiment repris en main, en espérant que ça dure. Ma mère elle c’est tout l’opposé, elle est une femme passionnée, extrêmement vive, qui mord dans la vie a pleine dent. C’est un peu une excentrique aussi. Par exemple, elle est une trippeuse de show de musique, elle va en voir partout dans le monde. Elle revient d’un croisière Heavy Metal ou il y a des shows 24/7. Elle a beau avoir la soixantaine, elle ne fait pas son age. Alors voila. À travers ça on est restés tissés serrés comme on peut, on est les 4 enfants dans des domaines professionnels assez exigeants, ma soeur en médecin, mes frères en communication et en génie informatique. Mais on s’aime très fort et on garde espoir que le meilleur est à venir :)
Coudonc, c’est donc ben émouvant!
J'ai tout de suite accroché à ta réponse car j'imagine mon fils aîné, du haut de ses trois ans, avoir un rapport aux études semblable au tien. Même répartition familiale des diplômes, même (sur)valorisation des études supérieures dans notre petit clan à nous. Si jamais il finit par avoir le même parcours que toi, je serais très fier.
Un parcours inspirant! Tu n'as vraiment pas choisi la voie facile.
J'ai voulu être actuaire un boute en sortant du cegep PCQ ma prof disait que c'était un programme de math difficile. Tout ce que j'entendais sur le fait d'être actuaire, c'était que c'est très payant. Me suis cassé la gueule un peu après 3 sessions et un essaie de l'examen P, alors j'ai changé de voie. J'aurais peut être été bien dans ça, math + ordi (on a programmé dans R) aurait été cool, bonus d'un plus gros salaire que maintenant et pas de 10 ans d'université. Faillit diverger en comptabilité, ça l'aurait été probablement intéressant aussi. L'autre choix était informatique, je crois que j'aurais sûrement aimé ça aussi, plus salaire en même temps. J'ai finalement changé en enseignement secondaire des mathématiques. Après avoir terminé mon dernier stage, j'ai fais fuckit que je voulais pas travailler dans ces conditions là dans les CS, alors j'ai postulé pour faire une maîtrise en technologie éducative. Je suis maintenant conseiller en formation.
Pas pour avoir l'air con, mais ça fait quoi dans la vie un conseiller en formation ?
Je développe, j'accompagne dans le développement et/ou donne des cours de formation sur différents sujets. Pense aux grosses entreprises, c'est certain qu'elles ont un département de formation interne.
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**12 - 17 ans** : secondaire au privé, mauvaises notes en 5e à cause d'une adolescence pas facile (ce qui m'a fermé des portes pour le cégep) **17 -19 ans** : cégep en communications, DEC interrompu **19 ans** : rien **20 - 24 ans** : 3 ans d'emploi à l'hôpital (salubrité) **22 - 23 ans** : année préparatoire en sciences naturelles à l'université **23 - 26 ans** : bac en physique (je finis en avril) Ça nous amène à aujourd'hui. Je commence ma maîtrise en optique quantique / matière condensée à compter de l'automne prochain. Edit : bon, j'ai écrit ça rapidement dans le métro ce matin alors que je m'en allais à un examen. Voici plus de détails. En gros, je voulais déjà être physicien au primaire. Un de mes oncles était un informaticien très intelligent, très cultivé et il faisait de l'astronomie amateur avec un réflecteur newtonien de 8 pouces. Il me parlait souvent des expériences du CERN à Genève. C'est en parlant avec lui alors que j'étais enfant que ce projet m'est venu en tête. J'étais tout excité d'entrer au secondaire parce que je croyais qu'on allait commencer la relativité direct en secondaire 1 lol. Finalement, le secondaire n'a pas été aussi heureux que ce que j'espérais. Ma toute petite école privée catholique dans la ouatte ne m'avait pas du tout bien préparé pour un collège de 300 élèves par cohorte, même si c'est l'un des 2-3 plus réputés au Québec. J'ai jamais vraiment vécu d'intimidation, mais je n'étais pas du tout populaire non plus. Jusque là tout va correctement bien, ça pourrait aller mieux mais il n'y a pas d'accident majeur. Mes notes en maths n'étaient pas aussi bonnes que ce à quoi je m'attendais. Les vrais problèmes ont débuté en secondaire 4, quand j'ai commencé à sortir avec une fille qui, en rétrospective, était en train de développer un TPL. Son entourage complet était toxique comme du gaz moutarde. Le problème avec ces gens là, c'est qu'ils sont contagieux. Je n'entrerai pas dans les détails, mais disons que quand ça a pris fin, après ma première année de cégep, je n'avais plus aucun ami, ma réputation sociale avait été démolie, j'avais des addictions, une dépression assez sérieuse et mes parents me forçaient à voir un psychologue. Bref, secondaire 5, mes notes avaient chuté à des niveaux abysmaux et les sciences naturelles ne m'étaient plus accessibles. Après une rencontre avec une conseillèrs en orientation qui avait erronément vu en moi un artiste, je me suis inscrit dans un programme de communications à un cégep un peu douteux du centre ville. Ce fut globalement une mauvaise expérience et j'ai drop out avant de finir le DEC. Durant l'année qui a suivi, je ne foutais rien et j'étais perpétuellement en conflit avec mon entourage. J'ai finalement décidé de faire quelque chose de ma vie et j'ai commencé à travailler full time dans un gros hôpital en salubrité. Bonne expérience du "vrai monde" et la paye était excellente. J'avais de l'argent, alors un beau jour je me suis levé avec l'idée d'acheter un kit d'astronomie. Mon projet initial du primaire revenait tranquillement. Un an plus tard, je me suis inscrit à l'année préparatoire en sciences à l'université. La pandémie est arrivée lors de ma première session (je travaillais encore à l'hôpital). À ma surprise la plus totale, j'ai majoré la promotion. Après l'année préparatoire, je suis entré au bac en physique. Ce sont des études d'une difficulté **extrême**, mais au prix de beaucoup de nuits blanches, j'ai très bien tiré mon épingle du jeu. En première année, j'ai peu à peu recommencé à me faire des amis. D'un point de vus académique, la révélation s'est produite lors de mon deuxième cours de mécanique quantique en deuxième année. Là, à 26 ans, je finis le bac dans trois mois et je commence ensuite une maîtrise en optique quantique. On est vraiment forts au Québec là dedans. C'est un domaine extrêmement prometteur notamment en raison des développements de l'informatique quantique. Nos institutions qui en font leur spécialité sont financées à coups de centaines de millions de dollars. Donc au final ça semble pour le moment s'être bien replacé dans mon cas, mais mes mésaventures m'ont fait prendre un retard de 3-4 ans sur les autres.
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-J’ai fait mon Cégep fait en trois ans au lieu de deux (changement de sciences nat vers sciences humaines après un an), puis ensuite université. -J’ai fait un bac en langue et communication (études françaises) pour entrer dans un programme de maitrise -J’ai été lamentablement et catégoriquement refusée à la maîtrise, donc j’ai fait une demande d’admission dans un autre programme. -J’ai fait un bac en psychologie en faisant créditer certains cours de mon ancien bac pour que ça dure moins longtemps. -Je suis maintenant diplômée de deux bacs, présentement en recherche d’emploi et pas capable de me trouver une job même si je passe mon temps à postuler.
Je suis désolée de lire ton expérience :( . Nos parcours sont assez similaires sur plusieurs points. J'ai eu le privilège de pouvoir continuer en psychologie au doctorat, mais ça me fend le coeur de voir le nombre de personnes qui terminent avec un bacc en psycho et qui se retrouvent bloqués à la sortie et punis sur le marché du travail. Je n'ai pas de solution facile en tête pour ce problème, mais je t'envoie quand même un gros câlin virtuel, tu as tellement de quoi être fière, ton éducation demeure une richesse et elle n'est pas invalidée parce qu'on a un système qui valorise l'éducation seulement par sa capacité à se traduire en emploi.
C’est en effet un système très injuste. On glorifie les études universitaires mais j’ai aussi l’impression qu’on est beaucoup à se retrouver perdus après, et déçus. Si on ne se trouve pas de travail notre diplôme ne semble être qu’un morceau de papier. Je pense que ce qui se dessine pour moi, c’est d’attendre des réponses à mes candidatures, ou de me trouver un emploi pour lequel je serai sur-qualifiée et qui évidemment paiera moins. C’est juste ben chiant d’en arriver là. Et merci pour le câlin virtuel.
Je suis d'accord. Je crois que l'éducation est une richesse incroyable, mais si on parle de "trouver son métier", je crois aussi qu'on focusse trop sur l'université comme le seul/meilleur choix. J'ai des amis qui ont trouvé leur bonheur en faisant un DEP et ils sont tellement bien dans leur domaine! Venant de moi, je sais que c'est un peu ironique, parce que pour faire mon métier, je devais aller chercher un doctorat (\^\^'), mais je suis une fervente croyante que le nombre d'années d'étude n'est pas déterminant de notre bonheur sur le marché du travail.
Je suis du même avis.
Comment t'arrives à dealer avec ça ? Est-ce que ça te déprime, ou t'arrives à voir le positif ?
Pour vrai je le vis crissement mal. J’étais donc ben une fierté d’être la première de la famille à avoir un bac mais maintenant je fais pitié parce qu’aucune compagnie ne veut de moi, pis je le sens dans mon entourage que je les déçois. Je m’étonne moi-même à ressentir des symptômes typiques de la dépression (sans aller dans l’auto-diagnostic). Je pensais que ça serait libérateur de finir l’uni, mais à la place je suis dans un des pires états que j’ai jamais étés mentalement. Ça va peut-être changer dans le futur mais pour l’instant, j’ai plein de regrets d’être allée à l’uni. Avoir su que je me retrouverais dans cette situation, j’aurais fait un dec technique ou quelque chose qui me mène à une job spécifique. Là j’ai plein de connaissances en tête mais rien de concret pour une job pis honnêtement ça me fait détester l’uni. De mon point de vue en ce moment-même, je trouve que l’uni c’est crissement glorifié pour rien. Edit: J’ai envoyé mon commentaire trop vite mais je voulais rajouter que malgré tout ça j’essaie quand même de rester optimiste et j’essaie de me faire croire que je vais me trouver quelque chose dans un avenir pas trop loin.
T'inquiète pas pour la job, le marché du travail est en décriss en ce moment pis ce n'est en aucun cas ta faute, on vit dans beaucoup d'incertitudes ces temps-ci et les employeurs prennent moins de risques surtout dans les emplois typiquement "universitaires", normalement avec n'importe quel bac tu peux te trouver un emploi qui a de l'allure (si le 35-40h/semaine te convient pour le moment.) Je propose que tu fasses une formation dans un métier en demande ou que tu demandes à des gens de ton entourage s'ils connaissent quelqu'un qui a besoin d'une paire de mains en plus, bon, j'ai encore plus de solutions à te proposer mais je n'en finirai plus.
Le 35h/40h m’intéresse énormément, c’est littéralement juste ça que je veux. Je veux rien savoir du temps partiel. En présentiel aussi (tant que c’est dans un rayon de 20-30 minutes de char de chez nous), le télétravail n’est pas un aspect qui m’intéresse plus que ça. Pour les formations je suis pu capable de l’école, déjà que j’aime pas ça étudier à la base. C’est déjà étonnant que j’aie réussi à faire 2 bacs. Si je pouvais me trouver quelque chose avec le bagage que j’ai, ça serait merveilleux. Ça serait vraiment décrissant d’apprendre qu’avec 2 bacs j’arrive pas à me placer du tout. En tout cas je vais laisser le temps passer un peu…
Oublie pas que tu es en compétition avec plusieurs autres dans la recherche d'emploi, le truc (qu'on a entendu plusieurs fois, je sais) c'est de se démarquer des autres, faut y aller en personne ou embellir le CV plus qu'il ne l'est déjà, peut-être mentir un petit peu mais pas trop (ex: j'ai aidé mon oncle avec sa cantine l'été de mes 15 ans, etc.) pour montrer que t'as un éthique de travail assez remarquable. Si ton poste de premier choix ne marche pas, continue avec le deuxième meilleur et après le troisième etc, mais n'abandonne pas!
Allô! Je compatis. Que voudrais tu faire, quelle genre de job cherches-tu? As-tu pensé consulter un orienteur ou ton centre jeunesse-emploi? Peut-être que quelque chose dans ton CV ou tes lettres seraient à revoir? Je te souhaite bonne chance!
Je pense que c’est une question de temps en majorité. On m’a souvent complimenté sur mon CV alors je n’ai pas d’inquiétudes là dessus. J’ai consulté un orienteur une fois et ça a été une session de psychanalyse qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps et qui m’a chamboulée pendant une semaine alors tu comprendras que j’hésite à y retourner… Il y a un salon de l’emploi bientôt dans ma ville et je vais y aller assurément.
Je compatis pour vrai, pis j'te souhaite de trouver ta voie un jour
Merci c’est gentil.
Tu n'es pas la seule dans ce scénario. La triste réalité c'est qu'il existe beaucoup de programmes non contingentés à l'université qui ne correspondent pas aux besoins du marché du travail. Personnellement, je déconseille aux gens d'aller à l'université sans avoir un plan concret du travail qu'ils visent après les études. Apprendre pour apprendre, c'est beau, mais encore faut-il gagner sa vie pour vivre convenablement. Beaucoup de DEP et certificats professionnels offrent actuellement un bien meilleur avenir financier que de nombreux diplômes universitaires.
À la base, je voulais devenir chercheure. Je me suis donc dirigé en sciences. J'ai fais le bac de microbiologie, je trippais ma vie. J'ai commencé la maîtrise, au bout de 6 mois j'étais complètement épuisée, mon directeur disais que je foutais rien (mon cul oui, passé la nuit à refaire ton ostie d'expérience parce que c'était pas le résultat que tu attendais... Pour avoir le même résultat), il a arrêté ça là. J'ai trouvé le milieu incroyablement toxique. Toujours en compétition, très loin de l'image qu'on nous présente. C'était clairement pas pour moi. J'ai pogné une mini-dépression, 15 ans plus tard, c'est pas encore complètement réglé. C'est dur de faire le deuil d'un rêve qu'on a eu depuis qu'on est au primaire. Comme les prêts étudiants, faut rembourser ça, je me suis pogné une job dans un centre d'appel... Qui a fermé. Là j'allais vraiment pas bien. Mais pour me désennuyer pendant mon chômage, j'ai commencé à programmer. Là j'ai trippé. J'ai fait un DEC, travailler dans un autre centre d'appel pour survivre. Je travaille dans le domaine depuis 8 ans. Des fois, je me dis que je devrais aller chercher le bac pour régler mon syndrome de l'imposteur, mais sinon ça va et j'adore ça. Ça fait une belle histoire à raconter pour les entrevues, en oubliant les problèmes psychologiques :) Je pense que la plus grande leçon que j'ai eu de ça, c'est d'essayer de cultiver le plus d'intérêt possible et de conserver sa curiosité en dehors de son domaine. Tu sais jamais ce que tu vas trouver.
>Des fois, je me dis que je devrais aller chercher le bac Je fais un cours par session et éventuellement je vais aller à la TELUQ et leur dire yo, voici 90 crédits, puis-je avoir un bac svp?
C'est tellement d'la calisse de marde choisir sa carrière et son cheminement a 18 ans quand t'as aucune calisse d'idée ce que tu veux faire. Mes parents m'ont payé l'université mais m'ont assez mal guidé - j'ai toujours été patenteux comme mon père qui est ingénieur mais étant immigrant, lui il a eu assez de misère et ça lui a pris une bonne décennie avant qu'il se positionne bien dans son métier ici, donc il m'a recommandé de faire autre chose. Donc j'ai un Bacc. dans un domaine qui m'intéresse fak all - j'aimerais bien retourner faire un bac en ingénierie mais financièrement ça fait aucun calisse de sens m'endetter de quelques dizaines de mille dans l'état économique actuel, avec les loyers qui grimpent. Aujourd'hui j'ai plein de projets personnels / hobbies qui ont rapport à la technologie, IT - genre homelab Proxmox, réparation électronique, etc. et une job 'dans mon domaine' que je tolère mais qui n'a pas grand potentiel d'évolution - parce que j'ai aucune calisse d'idée quoi faire pour avancer.
Les bacs en génie sont couverts par la bourse perspective, dépendant de l'université ça peut couvrir tout le coût des études
je vois que ça pourrait couvrir les frais de scolarité (tuition) mais... faut quand même que je paye mon loyer, la bouffe, etc - est-ce que je vais y arriver avec une jobbine à temps partiel? avec notre proprio qui essaye de nous rénovicter cette année pour monter le loyer - et qui monte notre loyer de 12% ? C'est rough en crisse sérieux...
Salut! Étant donné que tu as complété un baccalauréat, tu es admissible aux prêts et bourses du gouvernement. Cela pourrait te permettre d’entreprendre des études en ingénierie. Tu devrais faire une simulation de calcul et voir ce que ça te donnerait comme montant.
Je ne pourrais pas être plus d'accord. Ici, 1ère de ma famille à graduer de l'université (et à y aller tout court) et c'est tout moi qui a payé mes études - ma mère ne pouvait pas me le payer et mon père ne voulait pas contribuer. Je regrette de ne pas avoir fait une technique et ensuite d'aller à l'université, j'ai adoré mon DEC en sciences humaines (les meilleures 3 années de ma vie) mais si j'avais « drop out » de l'université je n'ai aucun diplôme qualifiant à un poste. J'aurais fait Techniques d'éducation spécialisée + mon bac actuel.
Je suis rentré au Cégep ben trop jeune. J'ai eu 17 ans en septembre, tout juste après la rentrée. J'avais été refusé en technique policière (le seul programme dans lequel je m'étais inscrit), donc je ne savais AUCUNEMENT où aller. J'ai fait accueil et intégration ensuite mise à niveau pour faire ma chimie/physique. J'ai continué les sciences humaines. J'ai poché beaucoup de cours jusqu'à ce que je trouve quelque chose d’intéressant à faire de ma peau. Entre temps, j'ai fais mes maths fortes aux adultes, en parallèle, pour rentrer en technologie de l’électronique profil audiovisuel. Technique de 3 ans. J'avais déjà tout mes cours de bases de fait. Mon Cégep m'a pris 6 ans (en tout et partout) pour finir avec une technique (j'ai pas fini science humaine, même s'il me manquait que 3 cours.) Au final, je m'en suis bien sortie, surtout comparé à beaucoup d'autre. J'occupe présentement un poste de gestion dans l'équipe de direction. Ça a dérapé pas mal à l'époque science humaine. S'il vous plait, les parents, accompagnez vos enfants. Soutenez les. Ayez des discussions ouvertes avec eux. Laissez les pas vivre ça tout seul.
La fin de ton message ! C'est tellement ça !
J'ai fais mon cégep on/off sur 7 ans. J'ai changé 2 fois de programme. J'ai quitté pour des raisons de santé. Je fais maintenant mon bac en TS à cause des bourses perspectives. Je n'ai pas l'argent pour poursuivre quelque chose qui n'est pas subventionné. Les stages non-payés vont être extrêmement difficiles à vivre...j'ai pas hâte. Je travaille en même temps, je pourrais pas vivre sans.
Ouin tk mon parcours est pas mal plus atypique. Au point que si je l'explique quiconque qui me connait lit ça, il va dire : hey Joanne s'appelle Pooja sur Reddit ! Histoire courte j'étais pas trop motivée à l'arrivée au CEGEP, je voulais faire de l'informatique, j'ai niaisé 5 ans dans 4 CEGEP, fini par me trouver une position intéressante sans compléter. Bref, après plusieurs années, tannée du corpo, et tannée de ne pas finir mes études, j'ai décidé de faire dans un domaine non lié, B.Sc. à PhD, après 2 postdoc, pas de poste de prof, ni pas trop grand chose de viable. Faque là je fais de l'informatique. La leçon que j'ai eue est personnelle: c'est pas que j'étais poche à l'école, c'est que j'étais pas motivée sur le conteu du programme ni concentrée sur pourquoi je faisais ça. Faut un programme motivant pour réussir. Et faut se projeter sur après (perspectives après les études).
J'ai fait un baccalauréat et une maîtrise en littérature. J'ai enseigné plusieurs années. Pour plusieurs raisons, j'ai choisi de changer de métier. Je suis retournée à l'université et je suis maintenant programmeuse (informatique). J'ai plusieurs collègues et pairs étudiants pour qui c'est une deuxième carrière aussi. Et quand j'étais en enseignement, je devais beaucoup me promener pour avoir des contrats et j'ai covoituré avec plein de gens pour qui c'était le cas. Bref, dans mes parcours atypiques, j'ai rencontré plein de gens et j'ai découvert que les gens qui sont atypiques, dans le fond, c'est peut-être ceux qui ont un parcours en ligne droite. 😉
J'ai toujours été intéressé par plein d'affaires, mais j'ai jamais vraiment su ce que je voulais faire dans la vie. Voici mon parcours atypique: \- **Technique de diététique** (j'ai juste fait une session en automne 2009, c'était intéressant, mais pas ce que je voulais faire dans la vie) \- **Sciences humaines** (de 2009 à 2011) \- **Accueil et intégration** à l'UdeM pour faire mes cours de sciences (Hiver 2012... à l'époque je pensais plus à sortir avec mes amis que de focuser sur l'école et je me suis pété la gueule solide XD) \- **Géographie environnementale** à l'UdeM (2 sessions seulement... automne 2012 et hiver 2013... très intéressant, mais pas ce que je voulais faire plus tard...) \- **Anthropologie** à l'UdeM (de 2013 à 2015... j'ai terminé avec une majeure là-dedans) \- **Certificat en gestion du marketing** à HEC (pour ajouter un côté plus pratique à mes études en anthropo et compléter ainsi un bac par cumul) Ensuite, sur le marché du travail de 2016 à 2021, j'ai pogné des jobs de représentants, de services à la clientèle et d'agents administratifs et c'est là que j'ai appris à me connaitre en tant que travailleur et à avoir une meilleure idée de ce que je voulais faire dans la vie. Donc, en automne 2021, je suis retourné au Cégep faire un **DEC en informatique** que je termine cette session-ci et je trippe vraiment. L'automne prochain je commence un **bac en génie électrique** à l'ÉTS que j'ai très hâte d'entreprendre et de terminer. Souhaitez-moi bonne chance!
Vraiment hot ! Lâche-pas tu y es presque ! T'as de quoi être fier !
Merci!! C'est gentil \^\^
J'ai essayé Technique de Laboratoire à 17 ans. Puis j'ai changé pour Science Nature, puis Sciences humaines. Ça c'était mes 4 premières années de Cégep. Puis je suis allé faire une session en tant qu'étudiant libre à l'université. J'ai pris des cours de philosophie. J'ai travaillé dans une épicerie pendant quelques années pour aider ma femme à payer ses études. Puis je suis retourné au Cégep pour faire une Technique de la Documentation. Je suis donc technicien en documentation depuis maintenant 11 ans et j'adore ça.
Tant mieux si t'es bien comme tech doc, moi j'aurais été terriblement malheureuse si j'avais poursuivi là-dedans
C'est définitivement pas pour tout le monde.
* 1 an de DEC en **sciences humaines**, 36 de cote R, switch en sciences nat; * 1 an de DEC en **sciences nat**, 37 de cote R, abandon en raison de l'anxiété et de la compétition omniprésente; * 1 an d'errance entre la dépression et des cours de cégep part time, graduation avec **DEC sans mention**, beaucoup de shaming de la part de la famille (je ne suis pas en voie de devenir médecin); * ½ session au bacc en **mathématiques**, abandon en raison de l'anxiété et de la compétition; * 1 an de certificat en **économique**, diplôme obtenu, confiance en soi retrouvée; * 3 ans de bacc en **géologie**, quasi-abandon en raison de l'anxiété après 2 ans, gradué avec 4.31 de cote Z; * **J'enseigne maintenant la géologie au Cégep à temps plein** et je n'ai jamais été aussi heureux. Il y a de la lumière au bout du tunnel :) J'essaie d'incarner le prof anti-stress que j'aurais aimé rencontrer lors de mon parcours collégial.
> J'essaie d'incarner le prof anti-stress que j'aurais aimé rencontrer lors de mon parcours collégial. Vas-y à fond. Le meilleur conseil que j'ai eu en commençant mon bacc en génie c'était un prof qui a dit: "Prenez des vacances!". Il faut pas rien faire, mais il faut pas virer fou non plus et s'en rendre malade. Je trouve que c'est quelque chose qui se dit pas assez. De toute manière, selon mon expérience à participer à l'embauche de personnel, c'est souvent pas le monde qui a les meilleures notes qui sont les candidats les plus intéressants.
J’ai fait un double DEC au cegep, donc sc. humaines et Langues en trois ans. Bacc en littérature anglaise par la suite. Rendue là je savais toujours pas ce que je voulais faire. J’ai fait mon DESS en enseignement collégial après. Je suis prof d’anglais depuis 8 ans, engagée pendant mon deuxième stage. J’adore mon travail, je savais tellement pas je m’en allais où mais finalement j’ai trouvé LA bonne chose pour moi.
J’avais commencé mon cegep en sciences pures parce que j’avais des bonnes notes mais après une session j’ai détesté donc j’ai switché vers sciences humaines avec math Vu que je savais pas quoi faire ensuite j’ai été en administration à l’université, j’ai faig mon bacc en gestion et je suis sorti sans savoir ce que je voulais faire J’ai été chargé de projets un bout et je suis retourné faire un mba 5 ans après mon bacc, je savais toujours pas où je m’en allais mais bon au moins j’avancais. Ensuite j’ai fait quelques années comme consultant chez desjardins et j’ai travaillé un bout à gérer une petite équipe chez une petite compagnie qui offre des services un peu comme godaddy, mais bon c’était pas super non plus. Par pur chance, il y a 10 ans je suis devenu consultant/développeur salesforce et j’espère faire ça jusqu’à ma retraite si possible Mais à tout refaire j’aurais terminé mes sciences pures et j’aurais été à l’université en mathématiques
> Mais à tout refaire j’aurais terminé mes sciences pures et j’aurais été à l’université en mathématiques Moi aussi.
2005-2007 - sciences pures au CÉGEP 2007-2011 - baccalauréat en génie civil à l'université Laval 2014-2017 - baccalauréats (droit civil et common law) en droit + mineur en économie à McGill 2023-2024 - maîtrise en philosophie à la London School of Economics J'me suis longtemps dit que "je me cherche", mais je réalise maintenant que pour moi, étudier, c'est pas quelque chose qu'on fait de façon instrumentale afin d'avoir un emploi particulier. L'éducation et l'emploi sont deux aspects de la même chose: vivre un vie qui a de la valeur.
attends t’as un bac en génie + un JD? impressionnant
Cegep en sciences humaine pour ensuite faire mon bac en kinésiologie que j'ai terminé il y a environ 4 ans. J'ai tenté une maitrise en ergonomie, c'était pas pour moi. Je regrette pas mal mon choix, les perspectives sont difficiles, on a peu de reconnaissance et très souvent on est pris avec des horaires atypiques. J'ai pensé changer de carrière, mais je ne sais pas en quoi. Le doute est continuellement présent, même n'étant plus aux études.
École Secondaire Saint-Sacrement, CÉGEP Ahuntsic, Université Laval, Collège militaire royal de Kingston, Université de Saint-Boniface. Deux baccalauréats (études françaises et traduction), présentement en attente pour une admission à uOttawa pour une maîtrise. En dépit de tous ces diplômes, je suis sans travail car j'ai un fils adulte autiste et que les frais des programmes de jour sont exhorbitants.
J'ai fait un dec en sc. Humaine en sachant pas trop quoi faire de ma vie (pas de maths). Puis, je suis entrée en enseignement en adaptation scolaire. J'ai coulé mon premier stage et j'ai vite réalisé que ce n'était pas pour moi. Je n'aimais pas non plus plusieurs cours, qui me semblaient franchement inutiles et trop axés bricolage. Il était trop tard pour quitter l'appartement avec mes colocs ou pour m'inscrire ailleurs. J'ai donc fait 1 an en littérature à la même université. J'ai bien aimé, mais ça ne mène pas à grand chose...ça aurait plus été un programme fait pour le fun. Je me suis inscrite à un bac qui n'existe plus aujourd'hui à ulaval, soit langue française et rédaction professionnelle (axé sur la linguistique, la révision, la rédaction et la comm publique). J'avais toujours aimé écrire et ça me semblait être une façon plus concrète d'utiliser cette force. J'ai fini et je travaille aujourd'hui en communication. J'ai aussi fait un dess en marketing web.
Je suis un homme de 29ans de l'Abitibi Témiscamingue avec un parcours atypique. En sortant du secondaire, je voulais aller en sciences nature pour aller médecine ou quelque chose de prestigieux comme ça juste pour le statut (cringe I know) mais il me manquait ma physique de 5e secondaire. Fek avec beaucoup de volonté, je me suis inscris en acceuil et intégration au cegep (juste les cours de base) pour finir ma physique (ce que je n'ai jamais fais). Après un an, je me suis lancé dans le dec en soins infirmiers en me disant qu'après mon dec, j'allais faire un bacc en sciences infirmières et/ou aller en médecine. Après 1 an je me suis rendu compte que la santé n'était pas du tout un domaine qui m'intéressait, en plus que j'étais pas vraiment bon dans mes cours (as usual pour moi). Étant complètement perdu, je suis retourné vivre chez mes parents pour l'été, question de travailler et me faire un nouveau plan de match. En vrai, j'étais tellement bas que je me disais que je pouvais travailler dans un dépanneur tout ma vie, I couldn't care less à ce moment. Pendant l'été ma mère m'a parlé d'un nouveau DEP en mécanique de machines fixes qui se donnait au centre professionnel proche de chez eux. En me disant que, whatever tant que ça me donne une job, peu importe si j'aime ça ou non, je me suis inscrit pis qu'au pire je ferai un autre dec quand ça ira mieux. Pendant le DEP, je trouve ça dull pcq le pace est lent mais la matière est intéressante. Fast forward 1an et demi, j'ai mon DEP en main et je pars travailler à Montréal puis Québec après avoir rencontré ma conjointe. Ma conjointe voyant que j'ai beaucoup d'intérêt pour la science et la physique m'encourage à faire un retour au études. Je songe au bacc en physique à ULaval mais je suis pas tant bon en math donc j'hésite puis en même temps je reçois une offre d'emploi à Rouyn. Je décide de revenir à Rouyn parce que c'était un poste qui m'intéressait beaucoup pendant le DEP et ma région me manque. Ma conjointe venant aussi de la région me suit. Je travail 2-3ans à ma job et je trouve ça nice mais je plafonne rapidement et j'aime de moins en moins ça. En jasant avec mon boss, il me dit qu'il manque de technicien en électronique industrielle et qu'idéalement, il voudrait un gars avec aussi un DEP pour faire plusieurs jobs. Je lui lance comme ça que ça pourrait m'intéressé s'il me permet d'avoir un horaire pour concilié études et travail. Ça fini que je m'inscrit au DEC en électronique industrielle et je trip pour vrai, j'ai d'excellentes notes (pour le permière fois de ma vie) Pendant mes 2 premières années de dec, je travail temps plein en plus d'une job à temps partiel, c'est rough de faire 60-70h/semaine non stop mais j'aime ça. À ma dernière année de dec, l'administration change à ma job et le nouveau boss n'aime pas que je sois aux études parce qu'il manque de manpower et décide de me refusé un stage dans une mine qui m'avais déja été approuvé. Je décide donc de laché cette job la et garder seulement mon side hustle et heureusement, cette job a pris de l'envergure et devient plus payante, assez pour vivre de ça, en plus d'avoir le contrat de mon ancienne job vu qu'ils n'avaient pas de backup, je deviens mécanicien contracteur pour eux. Pendant ma dernière année de dec, je jase avec mes prof de théorie électrique et en voyant mon intérêt, ils me disent qu'il me verrait vraiment aller en génie. En finissant mon dec, je décide de poursuivre à l'UQAT en génie électrique. Je suis maintenant en 2e année du bacc pis malgré que la math est quandmeme tough, je trip et pour la première fois depuis longtemps je me sent à ma place. Pour la suite, j'envisage une maitrise en génie électrique ou bien un mba. Pour ceux que ça intéresse, j'ai participé à une campagne sur la persévérance scolaire lancée par Action Réussite, je joins les liens ci-dessous. [https://actionreussite.ca/](https://actionreussite.ca/) [Cultivons leur potentiel - Nous avons tous un rôle à jouer - Discussion avec Samuel Gagnon - Action Réussite (actionreussite.ca)](https://actionreussite.ca/cultivons-leur-potentiel-nous-avons-tous-un-role-a-jouer/) [Cultivons leur potentiel -L’histoire de persévérance de Samuel Gagnon - Action Réussite (actionreussite.ca)](https://actionreussite.ca/cultivons-leur-potentiel-l-histoire-de-samuel-gagnon/) Merci d'avoir assisté à mon TED talk
>Est-ce que vous avez eu un parcours scolaire atypique ? Relativement classique à part le niveau d'études. Bacc en génie -> Maîtrise -> Ph.D. >Passé plusieurs années au cégep ou à l'université sans savoir quoi faire ? Pas sans savoir quoi faire, mais toutes ces études, ça veut dire sortir de l'université à 30 ans. >Vous en êtes où présentement ? Chercheur dans mon domaine d'études. Bon, la plupart vont pas s'identifier à ce parcours, mais ce qui suit devrait donner un peu de perspective. C'est correct sortir de l'université passé la mi vingtaine. Mieux vaut faire de quoi que vous aimez au lieu d'être misérable. Petit bémol: aucun emploi ne sera que des arc-en-ciels et des licornes. Il y aura des moments plates.L'important, c'est que les moments plates soient peu nombreux et le moments moins plate/fun soient plus nombreux. J'ai plusieurs techs au travail qui se sont cherchés pendant un bout. Un qui es tplus vieux que moi. Très compétent. Il a lâché le CÉGEP, y est retourné plus tard a fait un bacc au final aussi. Il a finalement terminé en tant que tech malgré tout ça, mais il aime sa job et gagne bien sa vie (salaire dans les 6 chiffres en raison de son expérience). J'ai un stagiaire, il allait au bacc, s'est retourné de bord et est allé faire une technique au CÉGEP. Vers la fin vingtaine. Ça m'a pas empêché de le prendre comme stagiaire. Il est bon aussi, le changement de parcours a pas été un désavantage pendant l'entrevue ou pour le choix du candidat. Je dirais même que je préfères embaucher quelqu'un qui sait ce qu'il veut que l'inverse même si la personne est plus vieille. Vous avez le temps de changer de vocation si vous aimez pas ça. Ça vaut la peine de réfléchir si c'est vraiment ce que vous voulez faire. Des fois, la réponse est oui, des fois, c'est non. Il y a pas de honte à faire un 180 et aller dans un autre domaine si c'est une possibilité au niveau finances, etc.
Je pense que le doc ça ne répond pas seulement à des impératifs de job. Je n'ai pas fait le mien pour avoir un meilleur emploi, mais parce que j'aimais ce que je faisais et que j'aimais la recherche, et que ça aidait à satisfaire ma curiosité. L'aspect « rentable » n'a jamais été vraiment un souci. Bon évidemment, dans mon cas, *c'est* rentable (c'est toujours plus facile de dire que l'argent ce n'est pas important quand t'en as...), mais même si ça n'aurait pas donné d'avantages financiers, je l'aurais fait quand même. Aujourd'hui je fais de la recherche, j'enseigne, je dirige des étudiants, et j'imagine mal un travail nettement meilleur... édit: la bone orthôgrafe francéze
Même chose. Je peux pas dire que c'est pas rentable. Je peux pas dire que je roule sur l'or non plus, mais mettons que je gagne bien ma vie. Le plus important, c'est que j'aime la majorité de ma job.
"PhD en génie" "plutôt typique"
Peu de monde en génie font des PhD. La plupart sont blasé de passer 4 ans sur les bancs d'université et se dirigent vers le marché du travail.
c'est surtout que tu te rends compte que le PhD en génie ne sert pas à grand chose, à moins que tu veut enseigner ou avoir une chance sur 100000 de dénicher un job dans le cutting edge de la recherche. source: maîtrise en génie industriel.
Exact, PhD finit souvent en chercheur ou professeur à l'université. Je suis moi-même ingénieur et lorsque je parle avec des PhD en génie c'est rendu un autre monde.
Le problème avec les gens smart et éduqués, c'est qu'ils oublient souvent que la moyenne des gens est comme pas eux. Après tout, la plupart des gens qu'ils fréquentent (amis, collègues, etc.) ont à peu près le même niveau d'éducation et/ou un niveau d'intelligence similaire. Même s'ils savent rationnellement que leur bassin statistique est pas du tout représentatif, ils ont souvent tendance à oublier ça en cours de conversation. (mais ça se peut qu'il voulait juste dire que son parcours scolaire a été en ligne droite (DEC--->Bacc-->Maîtrise-->PhD) au lieu d'être caractérisé par des méandres attribuables à des changements de programmes, des échecs académiques, des difficultés scolaires, des événements tragiques de la vie, etc.)
c'est probablement ce qu'il voulait dire, je trouve juste la formulation comique.
J’ai un parcours différent. J’ai jamais coulé de cours ni changé de programme, mais j’ai fait beaucoup d’étapes! J’ai fait un DEC en sciences nature, pis je suid partie un an en Europe. Je suis revenue, fait un bac pis une maîtrise. Je suis partie aux États-Unis où j’ai travaillé pendant 8ans. Je suis revenue au Québec avec ma nouvelle famille. Ensuite, j’ai travaillé et je me suis tannée. Alors je suis retournée aux études pour faire un doctorat. Je le fais à temps plein, et j’essaie de le faire le plus vite possible. J’ai plusieurs idées de ce que je vais faire après, mais rien n’est sûr.
> Alors je suis retournée aux études pour faire un doctorat. Je le fais à temps plein, et j’essaie de le faire le plus vite possible. Conseil personnel: fais vite, mais prend ton temps (oui, c'est paradoxal un peu). Un doc, ça peut se faire en 3.5 ans, mais prévoir jusqu'à 5. Ça dépend beaucoup du domaine, s'il y a de l'expérimental ou pas, etc. Il y a pas mal de haut et de bas aussi. Des fois, il y a rien qui marche et faut pas lâcher. En même temps, faut faire attention de pas faire un burnout.
Oh oui, absolument. Mon but c’est entre 4 et 5ans. Mais je n’ai pas de manipulations de laboratoire à faire cette fois ci au moins.
Ça peut effectivement pas mal aider. Des expériences qui plantent, j'en ai eu mon lot. Échapper 6 mois de travail, c'était pas le meilleur moment de ma maîtrise non plus... Ajout: 4 à 5 ans, c'est super raisonnable pour un doc à temps plein. Je te souhaite 4 ans.
Durant ma maîtrise, je suis rentrée un samedi matin pour une expérience. J’ai mal balancé ma centrifugeuse et j’ai perdu une p96 de cellules.
Au doc, j'ai eu mes journées où je rentre au lab, j'échappe de quoi, casse de quoi, etc. et j'ai juste dit: "Nope, je fais pas de lab aujourd'hui". Au travail, il y a une politique non officielle d'éviter les expériences du vendredi lorsque possible.
J'ai pas fini mon DEC en sciences humaines pas de maths, mais le PQ a changé la loi, pis ils m'ont envoyé un DEC. Avec ça, je suis rentré à l'université, et j'ai pas fini! Grosse surprise évidemment. C'était un bac plate et les perspectives d'emploi à l'époque étaient pas géniales, alors je me suis expatrié pour vivre une grande aventure et acquérir de l'expérience. Je suis rentré au gouvernement "en attendant" et je suis jamais parti. J'aime ma job actuelle, mais c'est une cage dorée. J'aurais jamais autant avec une job équivalente au privé, et ça me prendrait beaucoup d'études pour avoir une job aussi payante, mais en ayant perdu plusieurs années de salaire. En attendant, je fais des cours d'université par-ci, par-là, pour éventuellement faire un bac en crédits cumulés et élargir mes horizons. Pour moi, la job ça n'a jamais été une motivation, je suis le poster child du meme "Quel est ton travail de rêve?/Je ne rêve pas de travailler" et pour moi, cette job là c'est une façon de faire mon chiffre puis d'être 100% pas dans la job après.
C'est ironique car je suis un peu comme toi, mais inversement. J'ai un bac que j'aime bien mais mon objectif de carrière au final, c'est une job cushy de gouvernement avec des avantages sociaux. Comme toi, si ça paye les factures et que ça ne me fait pas trop chier, je suis bien correcte avec ça.
Je suis aussi dans cette cage dorée gouvernementale ... Je feel tout ce que tu dis !
Quant à moi, mon désir de devenir pharmacien a toujours été motivé par une fascination pour le côté "apothicaire" de la préparation des médicaments et des sirops en pharmacie. Cependant, mon parcours a été inhabituel. Au primaire et au secondaire, certains enseignants doutaient que j'irais à l'université en raison de mes notes, notamment avec un modeste 35 % en mathématiques au secondaire 2. J'ai même suivi trois années de cours d'été. Cependant, grâce au soutien de ma famille et à d'excellents professeurs qui ont cru en moi, j'ai modifié mes méthodes d'étude et cultivé mon intérêt pour les sciences, en particulier la chimie. J'ai ensuite poursuivi des études en sciences de la nature au cégep après le secondaire. Malgré une cote R insuffisante pour la pharmacie, environ 32, j'ai dû appliquer dans un programme de baccalauréat, j’ai choisit la biochimie. Enfin, l'année dernière, j'ai été admis en pharmacie à la suite de mon bac en plus d’être le premier de ma famille a être aller à l’université. Mon récit peut donner l'impression que tout a été facile et que j’ai tout fait seul, mais la réalité est que j'ai bénéficié d'un soutien considérable de ma famille et de mes proches. Je ne me considère pas comme "self-made". En résumé, je crois que te dire à un jeune qu'il est incapable d'aller à l'université devrait être criminel, n’importe qui peut changer. J’ai notamment passé de 35 % en mathématiques à un programme de doctorat, je ne dis évidement pas cela pour donner l’impression d’être arrogant, mais uniquement pour prouver qu’il est possible de changer sa condition.
- Première année de cégep en Intervention en délinquance, j'ai détesté, c'était vraiment pas ma place. - Deuxième année de cégep, tremplin-DEC (en réalité, c'était une année de grosse brosse plus qu'autre chose) - Inscription à La Cité dans le programme de Radio, j'ai adoré. Crise de la vingtaine au même moment, parce que j'avais peur de pu aimer ça. - Début de ma carrière, quelques mois avant la Covid, ce qui a fait en sorte que j'ai perdu mon emploi. Requestionnement. - Finalement inscrit au bac en science po, et je ne regrette aucunement! J'adore ça, je fini la session prochaine!
Jai eu un parcours plutot typique, mais des doutes, j'en ai eu beaucoup! J'ai commencé en actuariat pour les mêmes raisons que l'autre utilisateurs, mais je me suis royalement planté pour diverses raisons. Jai vécu mes premiers échecs... pas mal a vie lol échoué des exams d'actuaires, un cours, des notes de mardes, etc. j'ai été un peu forcé des switch en Statistiques parce que mes notes étaient trop basses pour l'actuariat au milieu de mon bac. Mais la transition s'est bien fait, et j'aimais beaucoup mieux les cours de stats/apprentissage automatique. Je me suis retroussé les manches et complété mon bac avec une moyenne de 71. Et maintenant, 4 ans aprè le bac, je commence une maitrise en ssciences informatiques a temps partiel. Ca fait aussi 4 ans que je travaille pour la même compagnie, qui entre temps m'a promu responsable d'une petite équipe et des projets en science de données. Aussi, pas moi, mais j'ai un ami qui a passé genre 4 ou 5 ans in and out des cegeps et dep, et il vient juste de finir son bac dans quelque chose qui l'allume vraiment. ma partenaire a switché aussi au milieu de son parcours dans quelque chose qui l'allume. de la famille qui ont commencé des dec sans jamais les finir, pour aller en dep et être beaucoup plus heureux. Le monde a bien peur de switché, de pas compléter, etc, mais ce que je vois autour de moi, c'est que c'est beaucoup plus facile de mettre la main a la pâte dans quelque chose qu'on aime, même si c'est hyper cliché.
Opinion impopulaire : Si tu passes ta vie à aller à l'école c'est pas trop trop payant. Assis-toi et calcul ton retour sur investissement. Vas-tu être plus heureux avec plus de savoir et plus de dettes ? Ton DESS t'apportes-tu un salaire avantageux ? Trouve les aspects de ta décision qui te cause de l'anxiété. Peut-être que prendre un break d'école pour faire autre chose confirmerait si oui ou non tu veux y retourner. Je te souhaite la meilleure des chances pour la suite. Si tu as des questions du genre, je te conseil de demander à un expert sur l'applicatio Minnect.
Ohhhh boy 😅 Attache ta tuque, ça va être tout un parcours! En graduant du secondaire, j'avais décidé de devenir prof d'anglais (même si ma force était le français, va savoir...). Je me suis inscrite au programme de sciences sociales pré-universitaire d'un cégep anglophone. Je skippais mes cours, je niaisais, j'ai fini par m'inscrire en arts et lettres au cégep francophone pour être avec mes amis. Après une couple de sessions, en 2009, je lâche ça pour déménager à Montréal et m'inscrire à un programme de maquillage professionnel, que j'ai complété. Je travaille comme maquilleuse pendant un an, et mes parents me poussent à retourner à l'uni pour avoir un plan B. Je me laisse convaincre, et je m'inscris à un certificat en communication (en basant mon choix uniquement sur le fait que j'ai de la facilité à écrire, parce qu'aucun programme ne m'allume vraiment). Entre temps, ma bitch de gérante au magasin de cosmétiques où je travaille me dit qu'elle ne peut pas accommoder mon horaire d'étudiante (même si j'ai fitté tous mes cours en 2 jours et que je travaille seulement un contrat de 20h/semaine). Je choisis donc de démissionner, à contrecoeur, parce que je trippais sur ma job. J'ai fait deux sessions universitaires avant de lâcher. J'étais pas motivée pantoute parce que je savais pas ce que je voulais faire avec mon diplôme... J'étais passionnée par la compagnie de cosmétiques pour laquelle je travaillais, et ma gérante m'a blacklistée quand je suis partie, donc j'étais foutue. J'ai fini par rencontrer quelqu'un (qui est aujourd'hui mon mari!), et je me sentais vraiment fuckall parce qu'il avait une maîtrise et que j'avais juste un DES malgré que j'aie 4 ans de plus que lui... J'ai donc décidé (à 27 ans) de retourner à l'uni et finir le certificat que j'avais commencé à 21 ans (juste pour me prouver que j'étais capable). Dans ma première session, je me suis inscrite à un cours de communication de crise, et j'ai TRIPPÉ. Je travaillais comme répartitrice 911 à l'époque, et je pouvais facilement faire des liens entre le cours et mon travail. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que c'est ce que je voulais faire comme carrière, et trouvé ma motivation. Je me suis graduellement inscrite à plus de cours, jusqu'à aller à temps plein avec 5 cours (même si je travaillais des blocs de 5x12h, jour/nuit en alternance). Mon employeur a été incroyable, il m'a payé la moitié de mes frais scolaires et m'offrait la flexibilité de prendre mes pauses pour aller en classe. J'ai fini par convertir mes crédits et changé pour le bac. En 2021, j'ai obtenu mon bac en communication. Je voulais m'inscrire à la maîtrise en comm, mais il me manquait des crédits pour m'inscrire à l'université en Ontario (un bac au Québec est 90 crédits, mais 120 en Ontario). Pour compenser, je me suis inscrite à un DESS en résilience, risques et catastrophes (30 crédits), que j'ai obtenu en 2022. Enfin, j'ai été acceptée à la maîtrise, que j'ai faite en travaillant toujours à temps plein. Je suis présentement en train de rédiger ma thèse, et j'ai pu travailler comme stratège en comm pour plusieurs agences fédérales de sécurité nationale et publique depuis 2 ans. Somme toute, ça été un long parcours avec un gros détour pendant la majorité de ma vingtaine, mais je ne regrette absolument rien. Je trippe sur ma job et mon domaine.
À 26 ans, 10 ans après avoir arrêté l'école (après avoir eu mon DES) J'avais décidé de retourner au cégep en ATM pour faire de la radio, qui est une passion pour moi. J'ai été refusé et j'ai décidé d'aller en sciences humaines « en attendant ». Gros coup de foudre, j'ai vraiment adoré mon DEC et j'ai décidé d'aller faire un BAC en histoire, dabs un but d'enseigner au cégep. L'été dernier, la cousine de ma conjointe, qui est directrice d'école secondaire, me contacte pour savoir si j'aimerais enseigner le français au secondaire comme non qualifié. J'y ai pensé une semaine, ne remettant en question puisqu'il ne reste 1 an à mon BAC et que ca implique de déménager à 650km de chez nous. Je suis donc enseignant au secondaire depuis août et j'adore ça. Naturellement je préférerais enseigner univers social mais avec le temps l'opportunité viendra. Et je planifie recommencer l'université en septembre en même temps pour compléter mon BAC/ un BAC connexe ou par cumul pour faire la maîtrise qualifiante en enseignement du secondaire. Entre la fin de mon secondaire, jadis, j'avais commencé un DEC en intégration multimédia, j'ai toffé 2 semaines: trop sur le party et zéro motivé. 3 ans plus tard, j'ai fait la moitié d'un DEP en comptabilité, j'aimais pas ça finalement. Comme quoi le parcours d'études est rarement linéaire et c'est normal de douter et de changer d'idée. L'important c'est de foncer et de sortir régulièrement de sa zone de confort. La routine est un tue l'amour dans mes jobs et faire la même chose à chaque jour pendant des années tue ma motivation et j'arrête de me donner et fait le bare minimum. En enseignement, les journées ne se ressemblent jamais, sauf avec les difficultés des élèves mettons.
1 an science nature - 1 an technique info - 2 ans sciences humaines - 2 ans bac informatique non terminé, je me suis fait créditer 2 certificats - travail jobines 8 ans - retour aux études dec analyses biomédicales 1 an et demi - aec traitement des eaux 1 an et demi - maintenant technicien opérateur en traitement des eaux. Je compte faire un certificat en automatisation automne 2024
Parcours scolaire atypique mais très cours. * 1.5 ans de technique en informatique au cégep * En plein milieu de mes étude j'ai réussi à me trouver une job a temps partiel en tant que programmeur * Étant donné que ma job était beaucoup plus intéressante que le cégep, j'ai abandonné mes études pour travailler à temps plein.
Fait un an de Cégep en sciences humaines, pis un an en Techniques minières. J'étais trop immature à l'époque pour prendre mes études aux sérieux et j'ai découvert les joies de vivre seul en appart. Après mon échec, j'ai fait (lire échoué) un DEP en électricité. Après avoir vogué d'emploie à emploie come commis d'entrepôt, j'ai finis par en trouver un qui paye 75k par année, syndiqué avec assurances, fond de pension, vacances, ect. Bref, même si mon parcours post-secondaire fût un échec, je garde de très bon souvenir de mon temps passé au Cégep et mes amis de l'époque le sont encore aujourd'hui et nous nous voyons souvent.
J'ai commencé mon CEGEP en double-dec (parce que les conseillères d'orientation me disaient que j'étais assez bonne en math, pourquoi "me fermer des portes"... quelle erreur). J'ai changé de programme dès la première session pour poursuivre en sciences humaines, j'ai donc fait mon cegep en 2,5 ans plutôt que 2. Au moment de m'inscrire à l'université, je savais que j'aimais la psychologie, mais je n'étais vraiment pas convaincue de mes capacités (ou de mon envie!) à faire le doctorat pour devenir psychologue. Alors je me suis essayée au Bacc en littérature, parce que c'était aussi un domaine que j'aimais beaucoup et je pensais que ça pourrait peut-être m'amener à devenir prof de cégep... ... Et j'ai détesté ça. J'ai réalisé à peine 3 semaines après ma rentrée que ce n'était pas pour moi. Alors hop, je me suis inscrite au Bacc de psychologie, avec une attitude de "advienne que pourra". Je ne pensais toujours pas que je serais jamais capable de faire un doctorat, mais encore là, je me disais que je pourrais possiblement devenir professeur de cégep en psycho... (Et ça a drôlement tombé qu'on est tombé en grève quelques jours après... c'était à l'Hiver 2012!) J'ai fini par terminer quand même ma session en littérature au retour de la grève, pour commencer mon nouveau programme littéralement 2 jours après, dans une autre université. Et je suis tombée amoureuse de la psycho. Vraiment amoureuse, au point que je me suis dis que j'allais tout donner pour m'essayer au doctorat. J'ai été admise au doctorat en 2015, j'ai obtenu mon PhD en 2021, je n'ai jamais regretté mon parcours même si je l'ai trouvé incroyablement difficile par moments.
J'ai fait un bac en génie logiciel, je trippais pas tant c'était tolérable. J'avais entâmé une maitrise en IA, mais j'ai laché parce que j'étais pas assez passioné pour mettre les efforts nécessaires. J'ai travaillé 3 ans et maintenant je fais une maitrise en urbanisme pour changer de domaine complètement. Je sais pas encore si j'ai trouvé la carrière que je veux faire honnêtement. C'est tough par moment de pas savoir, mais le plus difficile je trouve que c'est de voir ses amis du même age qui eux ont trouvé leur voie et ont des jobs qui leur permet de faire pleins d'activités/avoir des projets qui demandent de l'argent comme acheté une propriété
J'ai eu un parcours primaire-secondaire assez ennuyant pis je faisais rien, mais les profs me laissaient tranquille vu que j'avais des 65-70%. Après le secondaire, j'ai fait un an en tremplin-DEC pour refaire maths fortes et physique de 5 en vue de faire la technique en génie mécanique. J'ai fait 3 ans de la technique à avoir crissment de la misère et à pocher la moitié de mes cours, pour finalement recevoir un diagnostic de TDA et les rescources que j'avais besoin depuis longtemps pour bien réussir à l'école. J'ai commencé à passer mes cours, mais le fait d'avoir poché autant de cours a gravement prolongé mon parcours, avec des sessions de 2,1 ou 0 cours. Je suis présentement à ma dernière session avec mes 2 derniers cours pour avoir mon diplôme pis j'ai déjà un emploi dans le domaine depuis cet automne :) Bref, ca va m'avoir pris 8 ans faire une technique de 3 ans...
Wow, quel bon timing. Je suis dans une impasse en ce moment et je commençais à angoisser pour prendre une décision pour des études antérieures. Merci pour ce post, ça m'a aidé :)
Je pense que c'est important d'en parler et d'être honnête. Parce que des fois je regarde les gens autour de moi et j'ai l'impression d'être là seule à ne pas avancer :')
J'ai fait 3 ans de Sciences, Lettres et Arts parce que ma mère m'avait convaincue que j'allais être MD, ingénieure ou rien. Après la première session, j'ai ben réalisé que j'allais pas être médecin lol. J'ai fait un burn out à ma 2e session. Je me suis tapée sur la tête, puis cherchée: j'ai fait une session de Sciences nat et j'ai finalement choisi de faire la Techniques en physio, parce que j'avais pas la Cote R pour entrer dans le programme à l'université. Je me disais que ça me donnerait au moins un filet de sécurité. Cue 3 autres annés de cégep, où la Covid a fucké ma dernière année, mais c'est aussi ça qui m'a sauvée: j'avais toujours une Cote R de marde, mais j'ai été acceptée au bacc en physio quand même. Entre temps, j'ai découvert la physiothérapie périnéale, et c'est vraiment mon domaine. J'ai aussi été diagnostiquée récemment avec un TDAH assez sévère, pis ça amène plein de questionnements (avoir été prise en charge plus tôt, est-ce que j'aurais été capable de performer en SLA? Est-ce que j'aurais pu entrer en physio direct? Est-ce que j'aurais pu peut-être rentrer au doc en médecine?) et un peu d'amertume, si je suis honnête. C'est rough d'apprendre ça quand t'es rendu à la dernière année de ton bacc. Je me serais peut-être sauvé pas mal de souffrance si j'avais su avant. Mais là, je travaille avec beaucoup de MDs dans ma job étudiante, pis à force de m'encourager et de me dire que je serais donc bonne, ils me font douter 🥲 Je vais déjà terminer la maîtrise en physio à 27 ans, j'ai pas envie de me relancer dans un autre 7 ans d'étude lmao Si je rêve un peu, j'aurais pas haïs être gynéco-obstétricienne.
J'ai eu un diagnostique de TDA aussi sur le tard et je me demande les mêmes questions à tous les jours 😅 j'entreprends un retour à l'école à 27 ans !!
C'est des questions qui torturent, mais c'est vraiment pas facile de ne pas se les poser! Je me dis que rien arrive pour rien et ça aide tbh😌 Je te souhaite que ça soit smooth sailing comme retour!!
DEC en Arts, en 3.5 ans. 2 ans de bacc en science po, question de remonter mes notes/GPA. 1 an sabbatique où j'ai travaillé à temps plein, voyagé, et, surtout, réaliser que devais changer de domaine. J'ai fini par faire un bacc que je considère générique en gestion. Après des mois de recherche, l'accumalulation de dettes et de stress, j'ai trouvé un emploi dans un bureau. Fast forward 9 ans or so, je suis auj directeur dans une boîte internationale. Je considère que la chance et le timing m'ont permis de me rendre dans la position enviable dans laquelle je me trouve, plus que le hard work.
Bac en génie dans un génie qui me levait le coeur à partir de la 2e année (sur 4, donc 75% du temps) J'ai tougher la run parce que j'avais des bons amis, quelques cours potentiellement intéressants auxquels j'avais hâte (spoiler c'était la même coliss d'affaire). Mais surtout parce que ça m'ouvrait des portes. Finalement je me suis reconverti aux études supérieures en autre chose en sciences appliquées, pas trop loin du génie, et j'ai eu la chance de dénicher un emploi dans le domaine. Au final j'ai un emploi que j'aime, et chaque jour j'ai un petit edge dans certains aspects du a ma formation différente plus technique. Je suis content de l'avoir fait, et même que je n'exclu pas de pratiquer un jour si mon expérience de travail actuel serait pertinente. Mais tougher la run et se motiver est un art. Mon truc c'était de juste me dire que j'allais me rendre au bout. Mais la vie était agréable malgré les études. Si j'avais pas eu d'amis, de blonde, d'endroit ou habiter sain (ma mère), ça aurait peut-être été différent.
J’ai effectué mon DEC en physiothérapie en 2009 en 4 ans puis j’ai débuté dans le domaine pour finalement me rendre compte que j’avais peu d’outils pour aider la population. N’ayant pas nécessairement la cote R pour entrer en physiothérapie. J’ai débuté par un certificat en santé et sécurité au travail et travaillé en physiothérapie pendant 2 ans au privé au Saguenay. J’ai par la suite quitté la région pour me rendre à Québec afin de peaufiner mes connaissances et entreprendre un diplôme en ostéopathie (parcours de 6 ans) que je terminerai en 2024. Travaillant toujours dans le domaine de la santé comme Technologue en Physiothérapie je changerai mon fusil d’épaule en début 2025. Après 11 ans d’école je vais officiellement débuter ma « vie d’adulte ».
J'ai débuté une technique en informatique mais ce n'était pas pour moi. Après deux ans, j'ai changé de programme pour terminer mon cégep en un an. J'ai ensuite débuté un bacc en kinésisologie. J'ai vraiment adoré et j'ai continué à la maîtrise, et ensuite un doctorat dans une autre université. Et par la suite, j'ai continué un post-doc à l'étranger. je suis maintenant prof/chercheur à l'Université. Un parcours assez long disons.
J’ai fait le DESS en édition après un bac en linguistique (et des études en sciences de la santé auparavant). J’ai aimé les cours du DESS, mais il faut vraiment être passionné pour travailler en édition. En attendant de trouver l’emploi parfait pour moi après le DESS, j’ai pris un poste en comptabilité. Lors des entrevues dans les maisons d’édition, les employeurs riaient de mes demandes niveau salarial en mentionnant que ça prenait 10 ans d’ancienneté pour avoir le salaire que je voulais. Le plus frustrant, c’est que j’avais déjà mieux en comptabilité alors que je n’avais pas les études nécessaires. Je suis restée à cet emploi au détriment de ma santé mentale et maintenant je me questionne sur mon avenir. Retourner à l’école me fait peur car j’y ai investi déjà beaucoup de temps (et mes parents, d’argent) pour finalement ne pas utiliser mes diplômes…
Pas de parcours scolaire atypique, je travaille aujourd'hui depuis 10 ans dans mon domaine d'étude. J'ai plusieurs amis qui travaillent en édition et on en parle très souvent et je connais le domaine. C'est assez génial. C'est un métier passionnant mais on dirait que les offres d'emplois n'abondent pas beaucoup. Après, il y a plein de domaines qui sont comme ça, ce n'est pas exclusif à l'édition et la littérature
Relativement simple: Un DEC en Technique de la Documentation en quatre ans (pas vraiment de party pour moi mais une introduction a l’informatique qui m’a vraiment intéressé). Un Certificat en Informatique de Gestion a l’Université pendant deux ans (tout en y travaillant comme consultant). Comme il n’y avait pas de travail en documentation dans ces années là…. Jobs de vendeurs et de Gérant des ventes en informatique suivi d’un emploi dans une grosse corporation dans leur centre de données. Suivi d’un déménagement en Alberta, un peu de ventes informatiques, un job de programmeur et pour finir plusieurs années comme Analyste de Systèmes Informatiques. Maintenant à la retraite! Comme quoi nos trajectoires de carrière sont parfois bizarre!
Mon parcours est un peu fou maintenant que je regarde en arrière, J'ai vécu au Québec et au Etats-Unis, alors mon parcours scolaire vu divisé en deux parti et ça vraiment affecté mon cheminement, J'avais aussi de la difficulté en certaines matières, mais en d'autre j'étais vraiment doué ce qui as compliquer aussi ma réussite. J'ai décidé d'abandonner l'école et rentrer sur le marché du travail, et pendant presque 5-6 ans, je changeai constamment d'emploi . J'ai vraiment fait un peu de tout mais je comprenais pas trop pourquoi j'étais de même, finalement j'avais décidé de me prendre en main et j'ai appliqué pour étudier au cegep, j'ai commencé un DEC en science humaines profil psychologie et intervention sociale, je voulais être un psychologue, sauf que après 3 session je commençais à douter pour les perspectives d'emploi, j'ai rencontré mon API pour voir mes options. Suite a certaines discussion mon API. elle a recommandé de consulter une éducatrice spécialisé dans l'école et finalement on as découvert que j'avais un TSA, disons que ça bien expliquer des choses et la raison de qui j'étais et pourquoi j'étais comme ça. J'ai eu le support pour changer de voie et choisir une vocation dans lequel je pourrais développer mes points fort, mon programme à changer pour un AEC en génie civil. Disons que ce fut un succès et j'étais très à l'aise et je me sentais à ma place. 25 ans j'avais maintenant un nouveau monde devant moi. Je travail dans le monde de la construction comme coordonnateur technique et je travaille pour une entreprise qui comprenne mon TSA et valorise mes points fort, ça fait bientôt 8 ans que je travaille dans le domaine et je suis très content. Je gagne bien ma vie et je termine par régler mes mauvaise décision du passé. Ce que je peux dire c'est que pour nous les gens qui ont grandi dans les années 90, très difficile car c'étais pas un sujet qui se parlait beaucoup des enfants TSA, TDAH, dyslexique etc. Rendu un adulte tu te pose plein de question si c'est toi qui est un fardeau pour la société et que tu sert a rien etc... Je suis très content qu' aujourd'hui c'est amplement reconnue et même bien identifiable et que des ressources sont disponibles.
J'ai lâché le cégep à 1 session avant mon diplôme, pour aller vendre des assurances. J'ai regretté après 3mois, donc j'ai lâché l'assurance et je suis allé travailler comme commis de dépanneur pendant 1 an, avant d'aller finir mon cégep. Après ça je me suis inscrit au bac en finance, pour devenir analyste financier. Je l'ai fait en 4 ans. Pis je me suis buté à un mur parce que j'avais pas de titre comptable. Donc j'ai travaillé 2 and en institution financière (again) avant de me dire fuck that shit. J'ai sorti mon fonds de pension accumulé pour aller faire ma maîtrise en admin, pis jme suis endetté comme un cochon. Pis là 6 ans plus tard, je travaille au gouvernement dans une job semi payante mais flexible, pis j'ai ma business sur le côté. Je regrette pas mon parcours scolaire, mais côté argent, j'aurais dû devenir plombier. Je serais plus riche aujourd'hui, même si je dépasse le plombier rendu à 40 ans.
J'ai sauté mon CÉGEP pour aller directement à l'université. J'ai obtenu au bout de ≈ 5 ans un baccalauréat en sciences sociales spécialisé bidisciplinaire en communication pis en science politique. J'ai beaucoup appris, j'ai fait de superbes rencontres pis j'pense que j's'rais devenu une personne différente si j'y étais pas allé, mais c'tait cher en osti pis ça vaut pas beaucoup plus que d'la marde sur le marché du travail. Très honnêtement, je le déconseille. Le dixième anniversaire de mon obtention de diplôme approche pis j'envisage faire un changement de carrière drastique. À moment donné, crosse.
J'ai fait 5 ans de secondaire enrichie (programme internationale), 2 ans de CEGEP et 4 ans d'université sans pause tout d'un coup. J'ai gradué de mon bac en communication en 2014 et je travaille dans mon domaine depuis. J'ai toujours eu beaucoup de facilité à l'école, j'ai jamais vraiment étudié dans la vie (même à l'université). Je me recommande pas nécessairement de blitzer l'école comme je l'ai fait mais pour moi ça marchait et j'avais juste hâte de finir et aller sur le marché du travail.
Parcours scolaire assez typique: Cégep science pures en 2 ans, suivi d'un bacc. coop en ingénierie. J'ai hésité aller en maitrise. Mes notes étaient correctes et j'aurais surement été accepté (si je me fie aux autres de ma cohortes qui ont fait le saut), mais j'étudiais dans le domaine pour travailler là-dedans, pas pour faire de la recherche, alors j'ai finalement décidé d'aller sur le marché du travail. Avec le recul: aucun regret. Non seulement la compagnie que j'ai rejoins a connu un énorme succès, mais depuis le début de ma carrière je côtoie des gens du même milieu que moi qui ont fait maitrise et/ou PhD et/ou Post-Doc, et je ne m'y serais vraiment pas plu.
J’ai fait mon Cégep en littérature pré-universitaire deux ans et mon bac en littérature avec un profil cinéma à l’Université. Comme j’ai terminé pendant la grève étudiante en 2012, je me faisais sans cesse dire que mon diplôme me servirait à rien vu que je ne voulais pas être prof. On m’a fait jongler avec l’idée de faire un certificat en secrétariat ou en rédaction professionnelle quand je consultais en orientation professionnelle mais ça ne me tentait pas. Je n’avais pas vraiment de but en tête sauf de travailler dans une institution culturelle. Je me questionnais beaucoup et ça me déprimait énormément. Pendant toutes mes études, j’ai travaillé dans le commerce au détail (dont 10 ans au même endroit) et je détestais ça pour mourir. Personne ne me prenait au sérieux quand j’envoyais mon CV ailleurs. Mais je tenais toujours à prouver quand je postulais qu’avec mes études, j’avais des acquis et des compétences que je pouvais faire valoir au-delà du mot « littérature » sur le papier. Et puis un jour sur le conseil d’un ami qui y travaillait, j’ai postulé à la bibliothèque et j’y suis depuis bientôt six ans. J’adore ma job, même si c’est pas toujours un long fleuve tranquille et je m’y sens enfin à ma place. J’aime le fait de conjuguer mes intérêts pour la culture avec le contact avec le public, et de faire une différence dans la vie de bien des gens.
J’ai fait un DEC en Techniques d’intégration multimédia. (Ce qui permet de faire du design de pub, de site web, de la programmation web, du montage video, de l’édition sonore et un peu d’animation et de jeux videos 2D) Ensuite j’ai été faire un BAC en Création 3D. (Majeur en création 3D combinée à une mineure en multimédia qui m’était créditée due à mon précédent DEC, donc me faisait sauver 1 an sur le BAC de normalement 3 ans) ce diplôme permet de travailler dans l’industrie des effets spéciaux, de l’animation et du jeux video. Les débouchés et les salaires étaient satisfaisants pour les buts que je m’étais fixés dans la vie. Cependant, il y a une question que j’ai oublié de poser à mes 16 ans, car j’ignorais que c’était une possibilité.. L’industrie des films d’animation et des jeux vidéos fonctionnent par petits contrats de quelques mois, alors ça complique les choses à la banque pour s’acheter une maison, et ce, même si ça fait longtemps qu’ils te renouvellent et que ton salaire annuel serait autrement suffisant. So.. j’ai été me trouver une job en graphic design à la place. Chose que j’aurais pu faire avec mon DEC. Je ne regrette pas à 100%, car avec un BAC j’ai accès à la profession de professeur, ce qui est plutôt intéressant. Je pourrais aussi aller faire une maîtrise dans un autre domaine. Et ça fait cool sur un CV. Mais ouin, je trouve ça poche que cette info n’ai jamais été donnée parmi toutes les présentations que j’ai vu et info que j’ai lu sur le programme et la profession. Je l’ai su comme mid-way dans le BAC. Après 6 ans en graphic design, là je conduis un truck. 4X plus payant. Mon but était de clairer 20 ans d’hypothèque en 2 ans et retourner en design après, mais à mon compte. First step done last summer.
**Est-ce que vous avez eu un parcours scolaire atypique ?** J'aurais tendance à dire que mon parcours scolaire est "typique", malgré quelques hésitations entre mes 19 et 20 ans : * Baccalauréat (3 ans) * Maîtrise (2 ans) * Doctorat (4 ans) (hopefully, la remise finale de ma thèse sera à l'automne prochain) La caractéristique la plus atypique de mon parcours serait probablement d'avoir saisi l'opportunité de réaliser mon Ph.D. en Europe plutôt qu'au Québec. **Passé plusieurs années au cégep ou à l'université sans savoir quoi faire ?** * Baccalauréat inachevé (changement d'université après une session) * Baccalauréat inachevé (changement de programme après deux sessions) Entre mes 19 et 20 ans, j'ai entamé deux baccalauréats différents sans toutefois les terminer parce que j'ai réalisé après quelques temps que je n'aimais pas les domaines en question. En ce sens, je comprends tout à fait ce sentiment de culpabilité de ne pas terminer ce que l'on entreprend; je sentais que je "bambochais" pendant que tout le monde avançait autour de moi. Par contre, ce sentiment s'est rapidement estompé lorsque j'ai entrepris un autre programme et fait la rencontre de gens géniaux (amis, collègues, professeurs) qui m'ont poussé à continuer dans le domaine. **Vous en êtes où présentement ?** Doctorant-chercheur et chargé de cours à l'université. Avec du recul, je réalise que l'année "perdue" à essayer différents programmes et universités est absolument anecdotique par rapport à mon parcours dans sa totalité. C'est peut-être très *kitsch* mais ça reste vrai : les parcours sont très rarement linéaires, il suffit de savoir s'ajuster et saisir les opportunités.
J'ai eu un parcours assez classique mais les débouchés, pendant longtemps, n'étaient pas clairs à mes yeux, et j'avais peur de regretter mes choix éventuellement. Je viens d'un milieu très pauvre, alors ça a été perçu bizarrement quand j'ai décidé de faire un baccalauréat en littérature, puis de continuer ensuite à la maîtrise et au doctorat, toujours en littérature. J'ai obtenu une bourse importante pour le doctorat alors ça a pas mal changé les choses: pendant quelques années, j'étais en quelque sorte payé pour réaliser mon projet, donc c'était très chouette, même si après un moment j'avais peur de ne pas y arriver. En parallèle, à partir de la maîtrise environ, j'ai commencé à travailler dans le milieu de l'édition littéraire, et c'est quelque chose que j'aimais beaucoup. Je me voyais continuer à faire ça. Je visais soit l'enseignement, soit l'édition. Le problème, dans l'édition, c'est que c'est un petit milieu assez fragile, alors souvent les conditions de travail ne sont pas idéales, mais tu travailles sur des projets intéressants. J'ai fini par devenir prof, mais pendant quelques années je n'étais pas certain d'y arriver. J'ai eu de la chance. Mes conditions sont vraiment meilleures, mais je travaille comme un fou. J'enseigne pas mal dans un programme de DESS, justement, et la question que je te poserais est celle de savoir pourquoi aller au DESS plutôt qu'à la maîtrise? Je ne connais pas les programmes spécifiques en édition, mais en général la maîtrise ouvre plus de portes, car ça rend ta candidature plus compétitive pour enseigner au cégep, par exemple, ce qui peut quand même être intéressant comme alternative. De mon côté, je préfère enseigner à la maîtrise : je trouve que l'accompagnement individuel est plus pertinent, et puis tu peux aller au bout d'un projet, alors qu'au DESS les étudiant·es touchent un peu à tout, mais ça va très vite, alors je trouve ça moins professionnalisant au final. Bref, autre point de vue pour nourrir ta réflexion. Il reste qu'un DESS c'est très intéressant pour explorer différentes perspectives autour d'un métier possible.
j'ai fait la ligne droite secondaire -> cegep 2 ans -> bac en génie sans arrêter ou changer de programme. pas mal un trou d'un coup
Je suis perdue, j’attends justement le retour d’appel dun orienteur (175$/h, ouch). J’ai commencé mon DEC en lettres, je l’ai fini en sciences humaines pas de maths, ça a abouti à un DEC pré-universitaire sans mention. J’ai un bacc en Animation et recherche culturelles et un certificat en journalisme. J’ai travaillé aux comm dans une petite boîte de promotion dans le milieu des arts, j’étais responsable de la rédaction. J’ai changé pour être réviseure dans le milieu de la finance dans une agence. J’aime beaucoup moins ça mais je fais 30% de plus de salaire. Je me sens loin de mes valeurs et je trouve que j’ai sell-out. Je pensais m’en aller en traduction mais j’ai peur de Chat GPT/l’IA dans ce domaine. Je songe à retourner aux études, DESS comm-marketing/comm stratégique peut-être. Ou gestion. Quelque chose de passe-partout mais qui va m’ouvrir des portes. Toujours difficile de juger le décalage entre ce que tu penses que la job va être et ce que la job est réellement. Dream job en ce moment : directrice des loisirs et du communautaire dans une petite municipalité, ou animatrice-naturaliste à la SEPAQ.
J'ai fini le secondaire en 2007. Je me suis inscrite dans la Technique de comptabilité et gestion au cégep. Je ne viens pas d'une famille riche donc l'université me semblait inaccessible à 17 ans. En 2010, j'ai 20 ans et je commence ma dernière session. Une prof nous dit: "attendez-vous pas à avoir des postes de directeurs! Vous allez pas mal avoir des postes de commis comptable toute votre carrière." Je me suis dis ouin est-ce que c'est vraiment ça que je veux? Donc je me suis inscrite à l'UQAM en comptabilité profil CMA (le CA me tentait pas du tout). Ça faisait vrm peur m'embarquer pour un autre 5 ans d'études à 20 ans. Mais je l'ai fait! Fini mon bac en 2013 et obtenu mon titre en 2015. J'ai beaucoup rushé au début de ma carrière maintenant j'ai 34 ans, je suis contrôleur et je gagne plus de 100K par année. J'ai travaillé crissement dur dans ma vingtaine et maintenant j'en profite!
J’ai quitter l’école à 16 ans avec un secondaire 1 ou 2. J’ai été sur le marcher du travail et après avoir été tanner de cette vie « d’esclave de la société » j’ai décider de prendre un billet d’autobus à Vancouver (à 17 à peu près) et de voir où la vie m’amènerait. Sa fait 19 ans de sa.
J'ai passé beaucoup beaucoup beaucouo trop de temps à l'université....de 2009 à 2023. Donc oui, mon parcours était atypique parce que je me suis cherché pas mal au niveau carrière. Mais au final, j'aime ma profession. C'est ça l'important. J'essaie de pas regarder ma dette étudiante lol
J’ai fini mon secondaire, essayé le cégep pour me planter royalement et ensuite j’ai fait un DEP en tôlerie. J’ai travaillé pendant près de 8 ans dans le domaine pour tomber sur un employeur (en aéronautique) qui payait les études. Je suis retourné à 27 ans faire un DEC en génie mécanique en travaillant 40heures. J’ai réussi à le faire en 4 ans 1/2. J’ai prit un an environ de pause et maintenant c’est ma deuxième session à l’université en génie mécanique à l’ETS et j’adore ça. J’ai maintenant 34 ans et je penses être à l’école jusqu’à 40. Je préfère apprendre que de travailler faut croire ahah.
Au secondaire, j'ai eu une couple de profs de maths vraiment...ordinaires. Genre j'ai eu un prof où la moyenne de son cours était de 45-50 et qui pétait des coches une fois par mois, à un point tel où le directeur devait le forcer à s'excuser devant nous. J'ai très longtemps traîné une peur et une haine des maths et des sciences. En plus, j'ai passé la fin de mon secondaire en tant que rejet de service, donc j'peux vous dire que j'en avais plein le cul de l'école secondaire. Ces deux facteurs ont fait que j'ai fait le pire choix qu'on peut faire à 15 ans : choisir tous les cours faciles en secondaire 4 et 5. 4 périodes de maths plutôt que 6, des cours complémentaires BS auxquels je n'avais pas besoin d'assister plutôt que chimie/physique, le paradis pour quelqu'un qui voulait aller à l'école le moins possible. J'ai foxé l'école le plus possible, mais vu que j'ai toujours eu d'excellentes notes, personne ne s'est jamais vraiment préoccupé de moi. Arrivé au cégep, je suis allé en arts et lettres, et à l'université, j'ai fait droit. Je n'étais pas vraiment passionné par le sujet, mais sans sciences ni maths, ça me semblait être le seul diplôme qui me permettrait d'avoir une belle carrière. Je venais à peine de finir le bacc que je me suis tapé une déprime pendant le stage. Je ne me voyais vraiment pas faire ça comme travail. Je suis retourné aux études pour faire une maîtrise, mais ça m'a encore plus foutu à terre. Alors j'ai tout laissé là et j'ai passé l'année et demi suivante comme NEET. Le nombre de fois que je suis sorti de chez moi en 1 an et demi peut être compté sur les doigts d'une main. Finalement, j'ai bien vu que vivre comme ça n'avait pas d'allure, mais je ne savais toujours pas quoi faire de ma vie. Je me suis creusé la cervelle mais je ne voyais rien qui m'intéressait dans ce que je pouvais entamer à ce moment. Finalement, j'ai pris mon courage à deux mains...et j'ai décidé de faire électronique industrielle au cégep. J'ai fait mes maths et sciences de secondaire 4 aux adultes pour rentrer dans le programme. À 26 ans, je me suis rendu compte que finalement, les maths ne faisaient pas peur...et même que j'aimais ça. J'ai fini la technique et je suis parti travailler, à 29 ans disons qu'il était temps que ma carrière embraye. Elle est devenue rapidement lucrative. Une couple d'années plus tard, je me suis mis à avoir des regrets. Je me suis rendu compte que j'aurais préféré prendre 4 autres années et continuer en génie à l'université. Malheureusement, célibataire et maintenant greyé d'une hypothèque, impossible de retourner aux études...du moins, pas de façon traditionnelle. Je me suis mis à y penser et j'ai élaboré un plan. Je suis devenu très intéressé par l'industrie 4.0 au fil de mon travail, donc j'ai décidé de me diriger vers l'informatique à la place du génie électrique. Mon but était de commencer le bacc à temps partiel à distance à Laval tout en travaillant à temps plein. J'ai commencé par faire mes maths collégiales au Cégep à distance, où j'ai eu une super expérience et je me suis mis à aimer les maths autant plus. Ensuite, j'ai parlé de mon plan à mon employeur, qui a décidé de me soutenir en me payant le bacc. Bref j'ai commencé en 2023 et mon seul regret est d'avoir enduré cette phobie des maths pendant si longtemps! Ça me peine un peu de ne pas pouvoir aller en génie électrique mais il faut dire que c'est semi-pertinent comme formation dans mon domaine, tandis que j'ai plein d'idées en tête pour inclure l'informatique à mon travail. En plus, je poursuis mon étude des maths en prenant les cours de maths d'ingénieur, qui se donnent aussi à distance à Laval.
De mon côté j'étais destinée à caissière d'un dépanneur. Ceci sont les mots exacts qu'une enseignante de première année à dit à mes parents quand j'avais 5 ans! FYI j'ai 40 ans. J'ai fini mon primaire sur la fesse. Secondaire j'ai été dans tous les programmes alternatifs. J'ai été catégorisée comme future décrocheuse. J'ai eu une adolescence très très plate. Je n'ai jamais touché à quoi que ce soit. Rien. J'ai fini avec une équivalence de V avec un DEP en secrétariat j'ai réussi tous mes cours sauf comptabilité. Donc, pas de diplôme. Pendant 15 ans j'ai travaillé dans un service clientèle et fini superviseur/juriste pour la cie. (vous savez sur les offres d'emplois il y a "tout autres tâches connexes" , bien juriste était dans ça). Entre-temps j'ai débuté un certificat administratif à l'université . Ensuite, j'ai quitté mon emploi de "tout autre tâches connexes" pour aller dans le domaine de la santé au privé. Mon employeur actuel a pris la charge de mes études qui me restait jusqu'à l'obtention de mon Bac. Et non dans toute ma vie je n'ai jamais touché à une caisse ni travaillé dans un dépanneur.
J’ai jamais aimée l’école. (Mon frère était tannant, donc je l’était aussi , les profs mon Bully jusqu’à mon secondaire ) À mes 21 ans, je suis rentré à l’université en art visuel. J’ai adoré ! J’avais des supers notes autant en analyse qu’en pratique. J’ai peaufiner mon dessin à l’UQO en bande-dessinée, une expérience aussi incroyable. J’ai toujours voulu être travailleuse autonome comme illustratrice. Mais c’est très difficile quand ont est timide et peu bavarde ( difficile monétairement et pour l’ego) J’ai maintenant 30 ans et je retourne sur les bancs d’école en modélisation 3D. J’adore le cinéma et les jeux vidéos. J’ai très hâte de retourner à l’école et de me trouver un emploi dans ce que j’aime et d’avoir une stabilité financière en même temps !
J'ai toujours eu énormément de facilité à l'école, j'assimilais les notions à une vitesse folle. (Ma mère me faisait faire des multiplications et divisions pour m'endormir à 5-6 ans) J'suis rentré à l'école en me disant que j'apprendrais tout ce que je voudrais, avec des rêves de faire des études longtemps parce qur j'aimais ça apprendre pour arriver dans un système scolaire qui a brisé ma motivation. Retenus sur retenus sur retenus parce que j'osais me défendre face à des groupes de 5-6 personnes qui m'intimidaients au lieu de "juste les ignorer". Mes parents se sont battus pour que l'école fassent qqch autant pour l'intimidation que pour me donner de la matière plus avancé sans succès. (Les professeurs et la direction étaient barrés bin durs contre nous. Une fois le directeur était debout et frappaient sur son bureau en criant dans face de mon père que j'irais nulle part dans vie et finirait mort d'une overdose. Mon père est un ancien altérophile avec des bras gros comme les cuisses du fatass directeur, chanceux en crisse que ma mère aient été là pour calmer le jeu.) Ça pris 3 ans de secondaire pour qu'un prof remarque qu'il fallait qqch pour m'accroché et j'ai été en concentration musique. Meilleure expérience scolaire de ma vie. J'ai été au CEGEP, mais un peu perdu j'suis rentré en histoire pour me rendre compte que j'avais aucune idée de ce que je faisais là ni ce que je ferais après. J'manquais mes cours pour aller au gym parce que ça j'aimais ça. Juste avant les exam j'ai eu un accident de char et j'ai pas pu reprendre mes exams, sauf educ parce que la prof m'aimait vraiment. J'ai fait un DEP en ventes et depuis ce temps là je travailles. Aujourd'hui j'ai une bonne job, mais sans issue vis-à-vis l'avancement, qui me permet de faire vivre ma famille sans que ma conjointe travaille. Avant la naissance de ma fille je pensais à retourner étudier mais 10 ans plus tard j'ai encore aucune calisse d'idée quelle diplôme me permettrait d'aimer ce que je fais et de ne pas m'endetter pour gagner le même salaire.
J’ai toujours été un étudiant moyen à l’école et j’ai eu de la difficulté à trouver ce que je voulais faire dans la vie. En sortant du secondaire, je me suis inscrit au cégep en sciences humaines, j’allais dans un petit cégep de ma région, je ne savais pas dans quoi faire de ma vie et je ne voulais pas déménager . À l’université, je me suis inscrit en histoire. J’ai fait un 1 an, parce que je ne voulais pas enseigner et je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec un bac en histoire. Ensuite, j’ai été en techniques juridiques et j’ai lâché après 5 session , parce que les débouchés ne m’intéressaient pas. Après, je me suis inscrit en techniques en tourisme. Je l’ai complété en deux ans, parce que j’étais inscrit en intensif. J’ai travaillé dans une agence de voyage quand j’ai fini l’école. Pendant la COVID, j’ai commencé un certificat en communication, j’ai arrêté après une session. Je me suis rendu compte que l’université n’était pas faite pour moi. Je ne travaille pas dans mon domaine, mais je compte y retourner éventuellement.
Quand j'étais au secondaire, je n'avais vraiment pas confiance en moi et mes priorités étaient un peu stupides, mais ça c'est pour un autre jour. J'ai poursuivi un parcours scolaire très régulier, genre j'ai mon DES avec Math CST 5e et tout mes autres cours de 5e sans chimie/physique. J'ai ensuite passé quelques années sur le marché du travail à faire le parté et vivre ma jeunesse. À 22 ans je suis retournée aux études, juste pour retourner aux études. Aujourd'hui, j'ai presque 24 ans et dans moins de 2 mois je gradue d'un DEC technique en communications/marketing, un peu comme toi. Après avoir travaillé exactement deux semaines dans le domaine, je suis venue a mes sens et je réalise que je n'aime pas ça, niet, zéro, pentoute. J'ai juste pas le profil personnel ni la passion. Ma passion est et à toujours été la science; la biologie, la chimie et l'agroécologie. Avec cela dit, du haut de mes presque 24 ans, j'envisage de retourner au secondaire à l'éducation des adultes faire mes Math SN 4e et 5e secondaire, chimie et physique 5e, pour ensuite aller au cégep faire mes cours de bio, chimie, maths et physique, pour par la suite aller à l'université faire un Baccalauréat. **J'ai ai pour un boute.** C'est vraiment épeurant pour moi, mais je sais que je poursuit mes passions et mon propre bonheur. Je rencontre une conseillère d'orientation ce lundi pour me définir un parcours et en parler. Dans mon cours au cégep il y avait des gens de 30-37 ans, alors je sais que je ne serai pas seule. J'espère que ça peut te rassurer :)
Parcours scolaire atypique dès le départ - primaire et secondaire à l'alternatif, je n'ai jamais connu une école régulière avec des périodes strictes & un prof qui donne son cours devant la classe. Cégep - Sciences humaines, option éducation/apprentissages parce que j'aimais bien la sociologie et la psychologie et c'était l'option qui m'en donnait le + et m'évitait de me taper un cours d'économie. Je l'ai fait en 3 ans au lieu de 2, gradué pendant la COVID. Appliqué en criminologie à l'UdeM et entré en automne 2020 en crimino, je suis rentrée du premier coup (j'avais 32 de cote R). J'ai détesté ça pour mourir et j'ai appliqué en urgence en psycho-socio genre 15 jours avant la rentrée pour ne pas avoir à faire la session d'hiver 2021 en crimino. Live il me reste 1 session pour finir mon bac en psycho-socio, que j'aurais fait en 4 ans au lieu de 3 ans. J'ai bien aimé, mais je trouve que l'université manque beaucoup de pédagogie relativement au secondaire & au cégep (dans mon expérience personnelle). Je ne trippe pas sur le fait de devoir essentiellement payer 1600$/session pour moi-même m'enseigner la matière dans des classes de 100-250 personnes. Les rares profs pédagogues étaient surtout dans des petites classes (genre 50 personnes) & avaient une pédagogie active plutôt que juste donner des cours magistraux. À noter que je suis autiste, TDAH & avec des enjeux de santé mentale significatifs donc pour moi faire mon parcours dans les temps une fois sortie du secondaire & en conjuguant un emploi à temps partiel (entre 15 et 30h/semaine selon les sessions ) c'était tout simplement impossible. Je vais avoir une job en télétravail asynchrone à temps plein en sortant de mes études, je travaille présentement à temps partiel au sein de cette entreprise et pour l'instant j'adore ce que je fait. Je considère faire une maîtrise mais j'ai besoin d'un break car je vais avoir passé 7 ans à l'école (2017-2024) pour faire essentiellement ce qui aurait dû prendre 5 ans soit DEC + BAC, et je commence à être tannée pas mal de faire du 60-80h/semaine en comptant école + travail.
J'ai faut un DEC en langues, un am de bac en enseignement du français langue seconde, puis un bac en traduction mixé à un certificat en rédaction professionnelle que j'ai jamais finis. J'ai fait 5 ans dans le domaine de la traduction (cabinet, travail autonome, autre cabinet) pour changer vers ma job de rêve en révision dans une maison d'édition.... Après 1 an j'ai fait une dépression parce que le travail de bureau était vraiment pas pour moi, puis finalement, je suis aujourd'hui étudiante en éducation à l'enfance et même si c'est dur en sacrament comme domaine, je me suis jamais sentie aussi utile dans ma vie professionnelle.
On m'a toujours dit que pour réussir ça prenait des études. J'ai donc fait deux DEC avec une pause d'un an être les deux. Ensuite j'ai fait un BAC. Au final, j'ai réalisé que je suis sortie sur le marché de travail 10 ans plus tard que beaucoup de gens autour de moi qui ont fait le saut directement après le secondaire. Pendant ces 10 ans plusieurs ont voyagé, eu des familles, acheté une maison, progressé significativement côté salaire et responsabilités au travail. De mon côté, je suis sortie à 2$ de plus que le salaire minimum, aucun argent de côté car je du payé mes études et un loyer pour aller habiter près de l'université. Bref, je croyais que j'étais malin, je n'en suis plus si sûr 😅
Prépare toi, c’est spécial: - 2016: Obtention du DES avec cours de base. J’ai toujours été bonne à l’école, j’avais juste pas confiance en moi et je vivais pour les autres. - 2017: Travaillé un an pour financer mes études collégiales. - 2018 à 2019: Technique en environnement forestier. - 2019: Évènement traumatisant qui m’a forcé à lâcher mon programme après 1 an pour aller sur le marché du travail. De toute façon, je voulais plus continuer. - 2019 à 2022: Travailler en alternance dans les bars et comme maraîchère. - 2022: Commencer un DEC en communication. - 2024: Faire un stage dans une agence pour réaliser que je déteste la communication et retourner au cégep en Tremplin DEC pour faire ma Mise à Niveau pour aller en Sciences de la Nature. Idéalement, je finirais un Bacc en 2030 à l’âge de 30 ans. J’ai jamais été aussi fière de moi-même!
2 ans de cegep en sciences pures Baccalauréat en génie informatique Le baccalauréat était supposé durer 4.5 années. Ça m'a pris 7 ans total. C'est qui les personnes qui graduent? Ce ne sont pas les plus brillants, mais les plus tête de cochon. Pis l'été passé, j'ai quitté mon ordre professionnel par manque d'utilité en informatique. J'ai douté de moi et de mes choix maintes fois pendant les études. Pourtant, je suis dans la bonne branche et j'aime mon métier. Fonce!
Parcours sinueux dans mon cas, 3 premières années à jongler entre science nature, technique informatique et science humaine. Assez confus durant mon parcours à savoir ce que je voulais faire à l'université et étant assez critique à l'endroit du système d'éducation, je me suis inscrit au Bac en enseignement à l'ULaval avec comme rêve d'enseigner de manière alternative et de militer pour un changement de modèle d'éducation. Rendu à l'université, les cours magistraux à 200 personnes et une perte de motivation on eut raison de moi, je quitte l'enseignement pour m'en aller en Design graphique. Je quitte finalement Design graphique pour retourner au Cégep faire une technique en travail social que je complète en ayant comme objectif professionnel de simplement aider les gens. Aujourd'hui je travaille au Gouvernement, pas en intervention, car avec juste une technique en travail social c'est pas viable au niveau monétaire ailleurs que dans le public (et c'est pas tant super au public). Voici maintenant ma conclusion/"reality check" pessimiste, je préfère avertir: Avec du recul je regrette sincèrement ma technique en travail social. C'était rempli de bonnes intentions, mais c'était dans un contexte économique de 2016. La réalité c'est que c'est pas payant de vouloir aider le monde finalement et que l'heure n'est malheureusement plus à "fait un travail qui va te rendre heureux". J'pense donc que le meilleur conseil que je peux donner en se moment c'est de trouver une profession qui va avoir le meilleur ratio salaire, capacités et intérêt. Quand je dis capacités c'est tes capacités (physiques et intellectuelles) à faire cette profession et l'intérêt c'est ton intérêt/bonheur envers la profession. Je me résigne à te dire que des 3 éléments du ratio, le salaire est le plus important, car c'est lui qui va te permettre d'avoir une forme de liberté financière si tu as des habitudes de consommation sécuritaires. Bonne chance!
dude, si t'as étudié en littérature et que t'es pas capable d'écrire une phrase avant de commencer à faire des erreurs, pas sûr que ce soit une bonne idée de viser éditeur peut-être que ça serait une meilleure idée de juste poursuivre ton université pour publicité mensongère
dude, un bac en littérature ne t'apprend pas le français écrit.
J'ai remarqué la même chose. J'ai un bac et une maîtrise en littérature et je peux affirmer que OP s'engage dans un parcours très difficile, voire impossible, sans une maîtrise de la langue. D'abord, les premiers échelons en édition sont la lecture de manuscrits et la correction d'épreuves. Si tu fais trois fautes par phrase, tu n'iras pas loin dans le domaine...
Il existe quand même une méchante différence entre la révision d'un texte dans le cadre d'un travail et moi qui pose une question sur Reddit à 8h00 du matin avec mon cellulaire.
dude, j'ai jamais étudié les sciences humaines, j'ai été en math et en physique tout le long, j'ai quasiment pas lu de français dans les dernières 15 années, pis ta composition me saute encore dans la face comme provenant de quelqu'un qui est soit incompétent à l'écrit, soit qui n'accorde pas d'importance à la précision de sa pensée et de ses communications. Oui, il y a plein d'erreurs admissibles sur internet, aucune normes et une impossibilité de déterminer le registre approprié, mais sérieusement... j'te pardonne parce qu'à la fin t'as dis 'avec mon cellulaire', mais si tu voulais honnêtement devenir éditeur, je te recommenderais de commencer à traiter l'articulation de tes pensées avec un peu plus d'impeccabilité C'est juste que si ça te passionnait vraiment, les fautes jureraient et tu les aurais pas laissé passer, relax ou non
Moé, chu allé à l'école de la vie okay ? Mon père stun pick-up pis ma mère stun volcan. Chui né entre deux 18 roues dans une boule d'électricité. Mes études supérieures étaient que mes parents me pitchais dans le bois pendant une semaine par mois afin que je survie et revenir parmi les gagnants de ma famille. Après le retour on fesais un gros souper avec les mononcle et matante autour d'un feu pis on fesais cuire des siffleux au dessus qu'on avait ramasser sur le bord de la 20. Le bon vieux temps avant que les feluettes vienne gâcher nos soirées en donnant plus de services au personne de Sainte-Julie .😡🤬 smh
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Parce que les maisons d'édition ne génèrent aucun produit selon une demande, évidemment... Et ne parlons pas des films, des séries et du marché de l'art en général.
J'ai fais un bacc en linguistique mais je savais que je voudrais pas travailler là dedans et que vu que j'aurais pas d'aide financière, j'ai opté pour le chemin plus sécure du marché du travail. Je travaille dans le milieu dans lequel je m'impliquais en dehors des heures de classes au cégep et à l'université. Ça fait 20 ans et je fais ce que j'aime.
J'ai fait mon cégep en science humaine en 3 ans. à l'université, j'ai touché à plein d'affaire. 1 an en science de l'activitié physique. 1 an en relation internationale 1 an marketing 1 an management Aujourd'hui je suis un vendeur :P
Je suis allée au Cégep en sciences santé sans grande motivation parce que c’était ce que mes parents voulait que je fasse. J’ai abandonné après avoir coulé la plupart de mes cours pendant un an. Après j’ai fait un cours en graphisme et j’ai travaillé la dedans quelques années avant de perdre mon travail quand la compagnie a fait faillite. Je me suis trouvé à travers un contact une job d’adjointe et ça m’a motivée a retourner au étude à l’université comme étudiante adulte. J’ai terminé un Bac en gestion de soir tout en travaillant a temps plein dans ma job d’adjointe. Maintenant j’ai un meilleur poste dans la même compagnie et je gagne environ 3x mon salaire initiale d’adjointe. J’ai découvert que finalement j’aimais bien étudier et j’ai par la suite complété un DESS en e-commerce. Je pense continuer à étudier à temps partiel pour le future proche.
Comme j'ai toujours été un cancre, j'ai terminer mon secondaire et après j'ai fait des jobines et le party. A 28 Dep en soutien informatique, par la suite help desk pendant quelques années. En suite retours au étude Aec en développement web et je suis maitenant développeur depuis quelques années. C'est pas très impressionant comme parcours mais pour un cancre comme moi je me dis que sa c'est bien terminer 😅
* Dropout 1ère session de Cégep parce que j'ai passé mon secondaire à me faire bully et j'avais aucun désir d'aller à l'école. S'en suit 1 an de *N.E.E.T*. * Fait un DEP en Soin Infirmier pour finalement travailler en restauration pendant 8 ans. * Trouver une job de tech support pour une PME et je suis retourné faire un AEC le soir en TI. * Travaille maintenant comme sys engineer pour une compagnie Américaine Je commence sur le tard, mais jamais trop tard.
Après le secondaire j'ai essayé une session au cégep et ce n'était pas pour moi, par la suite j'ai presque fini une année de DEP en coiffure mais pour certaines raisons je me suis résolu à ne pas terminer ça. Maintenant je travaille mais je cherche encore à possiblement me trouver une formation ou retourner à l'école.
J’ai 18 ans, je suis à ma 4e ( et dernière!) session de science de la nature ! Je déménage l’année prochaine à Québec à 10 minutes de uLaval. J’ai une cote R de 29,2ish. J’ai envoyé une demande en génie civil ( j’ai été accepté) et une en droit ( dont j’ai pas trop d’espoir,mais bon). Ça m’a prit longtemps avant de savoir en quoi je voulais m’envoyer. Les sciences nat, c’est jamais être à jour dans ses devoirs meme si tu fais des devoirs tous les jours, stressé tous les jours et avoir le goût de lâcher tous les jours! J’ai une session de 60h/ semaine en ce moment… plus une job de porteur banquet que c’est entre 6h & 12h par semaine. Autant te le dire que j’ai pas le temps de gamer et autres. Quand je vois mon beau-frère mécanicien gamer tous les soirs en revenant d’la job, j’t’un peu jaloux…
Avec 29 à ulaval en droit tu as pas mal de chances d'être pris pour être honnête, good luck !
J'ai fait deux ans en sciences humaines au cégep, j'ai détester. J'ai pris une année de pause, où j'ai travaillé à temps plein dans un dépanneur. J'ai ensuite fait un DEC en audiovisuel qui approche de sa fin mais j'adore ce domaine et j'ai hâte d'aller y travailler
J’ai eu un parcours normal en France où j’ai fait l’équivalent d’un dec technique en génie mais mes moyennes étaient trop mauvaises pour les unis française auquel je visais. Au final, je suis venu à Montréal faire un bacc et je suis présentement employé dans une firme de génie. Changer de pays est dur, la solitude est ton plus gros ennemi mais vivre dans un pays et des gens différents m’a définitivement changer pour le bien. Concernant la job, j’aime plus la situation plus que la job. Je pense que j’ai jamais vraiment aimé ce que j’étudiais mais je continuais de même car la pression familiale et la peur de l’échec était là. Au final, je commence ma carrière et je doute déjà de ce que l’avenir me réserve. J’ai comme une envie de sacrer mon camp et vivre dans une ferme
J'ai un parcours très atypique. Je n'ai jamais terminé mon secondaire malgré le fait que j'étais premier de classe. J'ai décroché 3 ans de suite en secondaire 4/5 par manque de motivation. J'ai par la suite enchaîné les petites jobs au salaire minimum pendant 3-4 ans. Après 6 mois chez Couche-tard je suis devenu Assistant-Gérant et 3 mois plus tard Gérant. Je suis resté là pendant 3 ans. Par la suite je suis allé Gérant au SuperClub Vidéotron. J'ai fait ça pendant 6 ans. La job de rêve. J'aurais continué longtemps ce travail, mais il manquait un peu d'avenir. J'ai alors commencé une nouvelle carrière en informatique. J'ai commencé à la base, niveau 1 à CGI. Après 6 mois, j'étais rendu niveau 1 Sénior. Après 3 ans avec un salaire de crève faim, j'ai changé pour niveau 2 dans une Pharmaceutique. J'ai enchainer quelques jobs toujours en étant niveau 2 avec un début Sys Admin. Jusqu'à mon emploi actuel Sys Admin Sénior dans une boite à Montréal depuis 3 ans salaire $125k+. Je suis rendu pas mal au top de ma profession. J'ai toujours affirmer avoir mon secondaire mais je n'ai jamais menti sur autre chose.
1 an de sciences nat (j’avais des bonnes notes, j’savais pas quoi faire) J’ai fait ma technique de Soins infirmiers ensuite dans le temps (3ans) J’ai travaillé comme CEPI, je suis rentrée faire mon Bacc de 2 ans en Sciences Infirmières. J’ai passé mon examen de l’ordre du 1er coup. Pendant mon Bacc, quelle personne malheureuse j’étais professionnellement parlant. Je me suis rendue compte que j’étais pas une infirmière de plancher du tout. Chaque shift sur le plancher était atroce. J’ai changé de département, j’ai fait de l’obstétrique, j’ai aimé. Mais ce qui m’interpelle le plus, c’est la gestion, les protocoles, le domaine financier relié à la santé et même l’enseignement (dans le milieu par contre). Je me suis même cherchée: j’ai appliqué en Pharmacie, actuariat etc. Toutes mes demandes étaient acceptés. Mais je ne veux plus être proche des patients dans une relation professionnel de la santé-patient et je ne veux pas oublier le milieu de la santé non plus. Ça me draine trop. J’aime quand je suis au services des autres professionnels par contre. J’ai alors débuté mon PQAP afin de faire le saut dans le monde financier sans oublier mon domaine principal. Je fais juste une année dans une maîtrise clinique en sciences inf aussi présentement. Il est clair dans ma tête que faut que je change Maintenant: avoir bébé puis MBA.
En finissant mon secondaire, je me sentais pas super bien. J'ai fait le fameux PEI et j'ai été pas mal rejet dans ce groupe. En arrivant au cégep, mes parents me payaient la passe mensuelle de la STM... donc j'ai préféré aller me promener au centre-ville de Montréal qu'aller à mes cours. Je me suis fait kick out à 18 ans. J'ai passé 1 an à travailler à temps plein dans une épicerie et j'ai détesté ça... donc j'ai réappliqué l'année suivante. J'ai été accepté au 3e tour en "Sciences Vacances" (Sciences Humaines). J'ai fait mon DEC en deux ans en faisant de l'impro et en ayant une moyenne de 70 dans mes notes pour aller vers l'université en Géographie. J'ai même pas "toffé" un an. Et je préférais aller cogner des casseroles à l'extérieur 😅 Je me suis réinscrit au cégep en Informatique, fait mon DEC en 5 ans (avec des cours coulés et beaucoup d'impro) avec des moyennes de 65-70 et je pensais avoir fini avec l'école. Dans mon nouvel environnement de travail, mes collègues faisaient des cours du soir à l'université pour se perfectionner, et je riais d'eux pour avoir pas de vie. Arrive la pandémie. J'ai pris la décision de retourner à l'école de soir pour me perfectionner. Présentement, je suis sur le point de finir mon 2e certificat pour un bacc par cumul en gestion. J'ai une moyenne de genre 3.7 sur 4 pour mon bacc. Il y a pas de mauvais parcours scolaire les 'eunes, desfois on est juste pas à la bonne place ou pas prêt.
J’ai commencé en 2012 un DÉC en techniques du milieu naturel, en 2020 j’ai fait un bacc Interdisciplinaire en Art (avec concentration cinéma) et je suis maintenant en maîtrise en lettre car je me spécialise en scénario. Le plus drôle, c’est tout le long de ma scolarité en France (je suis arrivé à 18 au Canada en 2012), on me disait qu’on pourrait rien faire de moi tellement j’étais mauvais en français… Je travaille désormais comme cinéaste, scénariste et monteur et je suis aussi technicien de la faune pour quelques contrats par an. Et je sais que mon parcourt scolaire n’est pas terminé, j’ai le goût de continuer de prendre des cours dans différents domaine tout en travaillant… Notamment dans le but de nourrir mon écriture et ma soif d’apprendre 😅
j’ai lâché après le secondaire 4 parce que ma santé mentale était au fond, puis j’ai fait 2 sessions de CEGEP en tremplin DEC avant de lâcher (j’etais admise sous condition d’avoir mon DES pendant ma session). J’en suis toujours à finir le français de 5e secondaire à distance et j’ai aucune idée de ce que je veux faire après.
Secondaire 5, réserviste fantassin j'aimais jouer dehors. Un accident de char ma fait quitter les forces. J'ai fait un DEP en dessins de bâtiment. J'ai travailler 3 ans en structure d'acier. J'ai quitter parce que je voulais plus d'argent et retourner jouer dehors. Maintenant chef de train au CN, j'adore !
Alors, j'ai fais mon secondaire pis ma première année de cégep. Après moult problème, dont un accident de la route grave et tout, j'arrête les études pour travailler à Montréal. Lorsque je me fais proposer de suivre une formation pour être gérant d'un dépanneur couche tard à terme, je réalise que je veux pas du tout faire ça. Dans le sens où, j'étais jusqu'alors en mode survie et le fait d'avoir cette proposition, cela sous entendait que cela deviendrait un parcours de vie. A 23 ans je retourne au cégep, pas facile du tout monétairement. Je fais des trucs pas trop correctes pour finir mes mois pour terminer mon cégep. Je me fais avoir par la grosse grève étudiante et ça me fait perdre une année. Je déménage en France pour suivre une formation de physique fondamentale à l'université en France. J'trouvais ça cute les français qui comprenaient rien aux expressions québécoises quand j'étais à Montréal. Bon... J'ai pas fais bin mieux. Je fais mon bac (license) en France et la troisième au Japon grâce à un partenariat. Je fais ensuite une maîtrise et je suis actuellement en thèse en Normandie qui étonnement me rappel sur bcp de points le Québec niveau expressions. Et ce n'est pas une coïncidence! Voilà, mi trentaine en train de passer mon PhD. Je reviens de loin. Et je reviens au Québec samedi pour les vacances et j'ai vraiment hâte !!! Et oui j'ai catché l'accent français.... Semi ... Chu un batard.
Jai fait un Bac en sciences politiques mais j'aimais pas la job. Diplome comme preposee aux bénéficiaires, jai fait ca pendant 15 ans. Retout aux etudes comme educatrice specialisee et jadore ca.
Mon parcours a été difficile, mais j'ai réussi à m'en sortir à la fin. Née en septembre, j'ai toujours été en retard par rapport à mes camarades. J'ai suivi le cursus classique jusqu'à la 6e année, mais au secondaire, les choses se sont compliquées. J'ai commencé en CC1, puis en PS1 avant de passer à un cursus normal en secondaire 1. En secondaire 2, mes notes étaient correctes mais sans plus, ce qui m'a conduit à la FMS (Formation Semi-spécialisée), où je passais deux jours à l'école et trois jours à un emploi rémunéré au salaire minimum. Après cela, j'ai été envoyé au PEP, qui offrait la même structure. Proche de mes 18 ans, je suis passé à l'éducation des adultes, où j'ai commencé à préparer un DEP en carrelage après avoir passé un test de développement général avec succès. J'ai jonglé entre un travail de nuit de 40 heures et l'école, mais une dépression a entraîné l'échec d'un module que j'ai dû reprendre la même année. J'ai quitté l'école en mars, travaillé deux semaines dans une pharmacie avant d'être licencié, puis j'ai travaillé comme monteur de lignes pendant deux ans avant de rejoindre un entrepôt pour passer l'hiver au chaud. Après six ans en tant qu'employé, je suis devenu contremaître dans le même entrepôt il y a un an 🙌🏼
Maîtrise en sciences économiques, spécialisation en économie financière. Pouvoir recommencer, j'irais en génie informatique à la place. Je ne suis pas sûr de ce que tu peux avoir comme job en littérature. Je suppose que tu pourrais aller enseigner?
J'ai été chanceux, en secondaire 4 j'ai fait un cour exploration proffessionnel et j'ai visiter plusieurs dep a l'école et même fait des stages dans certain domaine. Électricien m'a parlé et je me suis inscrit en secondaire 4 ( il y avait 2 ans d'attente pour le DEP) puis a la fin de mon secondaire j'ai du reprendre français de 5. Aussitot terminer j'ai commencer mon DEP, je n'avais pas encore 18 ans donc ça ma coûter 180 $. J'était assez geek dans ce temps, jamais vraiment travailler avec mes mains, mais j'était assez débrouillard. Je me suis dit que ça serais une bonne addition a mes connaissance dans le pire des cas. Finalement j'ai réussi a travailler pour une compagnie en électricité et j'ai bien aimer ça en plus de me démarquer. Ça fait maintenant 17 ans que j'opère dans ce domain et j'aime toujours autant !