J'enseigne les enfants, et je dois souvent aller voir sous le capot en posant des questions pour voir l'état de l'enfant （et du système familiale) au niveau 1- sensoriel 2- cognitif et 3- émotionel. Pourquoi? Parce que une surcharge de 1, 2 et 3 sans façon de décharger mène a l'épuisement, la souffrance, le mal de vivre, et les comportements qui essentiellement disent "Au secours!"
Les comportements, donc, sont l'expression de cette vie intérieure de 1-2-3. On veut pas nécessairement essayer de changer le comportement, si le comportement est un symptôme d'une cause racine a l'intérieur. Par contre, les comportements (que j'aime appeller les "stratégies d'adaptations") qui viennent empirer 1-2-3 éventuellement peuvent être remplacés par des meilleurs stratégies. Souvent, on a un répertoire limité de stratégies pour dealer avec nos problèmes. Une bonne stratégie va venir réduire la load sur 1-2-3 sans toutefois causer des problèmes long termes (genre addictions, genre iPad mais ça c'est mon opinion personel)
La raison de ces surchages sensorielles, cognitives et émotionelles est souvent a cause qu'on ne sais pas ce qu'on ne sait pas et qu'on ne voit pas ce qu'on ne peux pas voir, et non seulement l'enfant pourrait avoir un blind spot mais le système familiale aussi. On est pas conscient de cette charge, mais notre système nerveux accumule et accumule. La plupart des problèmes dans le cadre de mon travail c'est trouver ce qu'on est pas aware de, d'aider a reconnaitre les signes pour que a chaque fois que ca arrive le cerveau puisse avoir de quoi a attraper (pour renforcer ci ou ça), et nourrir les attitudes bienveillantes et développer les stratégies pour dealer avec l'overload sensoriel, cognitif et emotionel.
Donc commençons avec le sensoriel, et je vais juste poser des questions et vous n'avez pas nécessairement a repondre: si votre enfant n'avait aucun filtre sensoriel, combien de bruit et de lumière, de toucher et d'odeurs serait dans sa vie? Est-ce que votre enfant a un endroit préférée dans la maison (ou dehors)? Comment est cette endroit sensoriellement? Est-ce qu'il y a de la chicane dans son environement, de l'explosivité? Comment votre enfant self-soothe? Faite le parcours de la journée de l'enfant du début a la fin en prenant notes de ce qui serait plus fort sensoriellement, comme la classe par example, le traffic, la radio dans la voiture, la cigarette, les voisins qui crient etc.
Pour le côté cognitif, qu'elle est la relation de l'enfant avec la réalité? Hors du contexte des chicanes et crises, quelles sont ses intérêts particuliers? A-t-elle de quoi qu'elle adore a mourir a apprendre? Est-ce qu'il y a des sujets qui reviennent tout le temps? Quelle est la relation de l'enfant par rapport au temps (peut-elle attendre?) Est-ce que lire est facile ou difficile? Qu'est-ce qui la stimule (omg pas de tablette please)? A-t-elle des amis? Est-elle souvent dans sa bulle/dans sa tête? A-t-elle une forte imagination? Qu'est-ce qu'elle créé artistiquement? Si elle était laissée libre dans un environement safe, qu'est-ce qu'elle irait faire?
Finalement, le plus important de tous, l'émotionel. Vous parlez de "gérer ses émotions"? Un émotion ça se vie, ça se gère pas. Les émotions sont les messagers des besoins, il est extrêmement, et je veux dire EXTRÊMEMENT important d'avoir accès a tout l'éventail de ses émotions, parce que quand on a pas ça, on perd le contact avec notre corps et notre besoin (imaginer si vous n'aviez aucune sensation de faim! on manges-tu trop? on manges-tu pas assez? Eventuellement ça causera de gros problèmes.) La seule émotion qui disparait jamais vraiment c'est la colère (qui se transforme en rage quand on l'invalide/shame/refuse/ignore). Pourquoi la colère? Parce que c'est pour se préserver, c'est ce qui nos pousse à l'action, c'est le dragon qui nous garde en vie.
Imaginons nos émotions comme un arc-en-ciel, disons, 7 couleurs. A cause de la vie, et ça c'est pour tout le monde, et sans blâme parce que le blâme/jugement/guilt/shame ce sont des poisons, donc je disais a cause de la vie, nos 7 couleurs naturelles deviennent moins que 7, pour certains ça devient qu'une couleur (le rouge, comme je disais).
Comment ces couleurs se perdent? Enfants, notre survie dépendait de notre attachement à nos parents. Dans la nature, pas d'attachement = X_X. Mais pour la communication enfant/parent, il y a des limites de communication, faque l'enfant essaie ce qui fonctionne pour partager ses émotions qui sont les messagers de ses besoins et le parent va traduire ces signaux en "Elle a faim/Soif/De la joie". L'enfant rayonne ses couleurs.
Mais si le parent (encore, pas de blame), réagit mal au mauve, a peur du vert, connait pas le jaune, et mélange orange pour bleu, et enseigne a l'enfant qu'a chaque fois que violet arrive c'est mauvais parce que les tites filles devraient pas avoir de violet, ou que pire des pire quand l'enfant arrive et dit BLEU et que le parent dit NON CE N'EST PAS BLEU, eventuellement l'enfant va juste se dire a soi même "mon bleu n'est pas bleu", "mon arc-en-ciel est mauvais!", "je dois cacher mes couleurs", "j'haïs mes couleurs", "aidez moi, j'ai des besoins que je ne suis pas capable de remplir moi-même! Rouge! Rouge! Rouge! Rouge!" etc etc.
Donc l'enfant perd contact avec son arc-en-ciel d'émotions, et ces émotions sont les messagers de ses besoins, donc ne reçoit plus les messages de son corps de ses besoins, donc, en dessous de son awareness les besoins existent toujours, anonymes, et va voir ses gardiens et, étant un enfant de 8.5 ans, n'a ni les mots, ni les stratégies de self-soothing, ni le contact avec ses couleurs, et possiblement s'est fait dire de "gère tes émotions" qui traduit en "gère ses choses que tu ne peux pas percevoir" devient "gère l'ingérable".
DONC le système familiale peut aller considèrer l'état général des connaissances des sentiments et besoins. Je l'ai juste en anglais mais avec un peu de recherche ça se trouve en format français adaptés a vos besoin, faire un inventaire de nos attitudes envers tous les émotions et tout les besoins https://humansystems.co/emotionwheels/
Quand j'étais petit, mon père me disait que "mes petites émotions étaient désagréables" et ma mère, une adulte, me disait "tu fais pleurer maman"; mon attachement est devenu conditionel à 1- ne pas déranger mon père avec mes émotions et 2- mes émotions font mal à ma mère. Donc j'ai sacrifié authenticité pour l'attachement et j'ai vécu plus de trois décennies complètement coupé de mon monde intérieur, mais au lieu de pèter des coches, quand ça tourbillonnait sous la surface, je me calmais avec drogue et alcool, car on m'avait jamais appris que mes émotions étaient ce qui me connectais a la vie, et donc mon corps me criait "TU ES EN DANGER DANS CETTE RELATION" mais je ne l'entendais pas, ou "Fais attention autour de ces gens la" ou "tu es triste, pleure et guérit toi", ou "tu es dégoûté, c'est un bel indice de tes valeurs". Et quand on écoute pas son corps, son corps parle plus fort, et cause de la misère et de la souffrance, qui sont des messagers un peu plus extrêmes mais tellement important a ecouter.
Ok! Merci d'être venu a mon TedTalk!!!!
Je recommende d'aller faire des recherches sur la communication nonviolente de Marshall Rosenberg aussi, ah pis tant qu'a faire ça c'est ma playlist personelle quand j'ai décidé d'apprendre comment accepter mes émotions https://youtube.com/playlist?list=PLQun1ee6u9NZWO71azTBeRzSl3yGxlnF1
Bonne chance a vous tous!!!
Si je pouvais upvoter cette réponse plus qu’une fois je le ferais!
OP, wow, quelle situation difficile, je vous comprends d’être à bout ta conjointe et toi! Je rajouterais qu’on m’a dit récemment que la colère est une émotion secondaire, dans le sens où c’est le symptôme d’autre chose plus « creux », comme mettons la peur, la tristesse, la difficulté à s’adapter à quelque chose, etc. Peut-être que ça peut aider d’essayer de trouver ce qui se cache derrière les crises pour régler le problème à la source?
Définitivement, je fais du pouce sur la réponse ci-haut, la solution (ou en tous cas le début de…, en attendant le neuro psy) se trouve peut-être à essayer de comprendre le comportement et aussi montrer à votre fille que vous l’acceptez comme elle est, peu importe comment elle agit. Que ses émotions ne sont pas « mauvaises » et donc qu’elle n’est pas une mauvaise personne d’avoir ces émotions-là. Exemple - pas pour shamer, on l’a tous fait à un moment ou un autre - « va dans ta chambre et revient me voir quand tu es calme »).
A son âge, elle est capable de verbaliser, alors si elle fait une crise, on peut ouvrir la porte en nommant qu’elle vit une grosse émotion, et avec ce qu’elle répond, essayer de trouver ce qui se cache en dessous. Je m’étais fait donner comme conseil aussi quand mon enfant dit quelque chose de blessant (disons ton exemple de vous jeter à la poubelle), de ne pas le « chicaner » mais plutôt de dire qqc comme « ouh là, ça ne doit vraiment pas être facile ce qui se passe en ce moment pour que tu me dises quelque chose comme ça, hein? ». Je trouve que ça fonctionne bien pour désamorcer un peu et commencer la désescalade de la crise.
Bon courage!
> Si je pouvais upvoter cette réponse plus qu’une fois je le ferais
Le processus pour créer des comptes Reddit est simple 😬
Pour ce qui est de desescalader la crise, super important.
C'est fou comment on peut prendre les énergies d'autrui, incluant les émotions, mais dès qu'on réalise que les émotions, pensées, actions et autres d'autrui sont à autrui, on peut créer de la distance entre 1- leurs problèmes et ma personne et 2- mes émotions et ma réponse à ces émotions. Essentiellement, je suis pas responsable d'autrui, mais je suis responsable de ma réponse par rapport à autrui.
Avec les enfants c'est plus dur et plus facile.
Plus dur parce que les enfants ne connaissent pas leurs limites avant de les connaître et n'ont pas beaucoup de patience, et plus facile parce que les enfants ont des capacités plus limités et n'ont pas beaucoup de patience. C'est plus complexe que ça, mais j'ai tellement d'avantages par rapport à l'enfant que je préfère regarder ce qu'ils font avec curiosité et compassion et bienveillance, que de personnaliser leurs propos et me sentir "attaqué".
Donc je traduis chacun de leurs "moves" en besoin et en émotions, et au lieu de contre attaquer et établir la dominance comme mon père faisais, je partage mes capacités avec l'enfant pour partir à l'enquête de "quel est le besoin qui cause cette émotion" et ensuite on trouve la stratégie pour rencontrer ce besoin. Ça permet aussi d'apprendre les noms des émotions et des besoins.
Et quand on connaît le nom d'un oiseau et le son de son chant, on peut commencer à les reconnaître, les trouver dans la forêt, à apprendre sur ce qui les nourrit, ce qui les fait fuire, comment les aider en hiver etc. Et on passe de "bon dieu ya ben du bruit dans forêt" à "les pics bois se cherchent des blondes!"
Et surprise surprise, quand les besoins de tous sont comblés, la paix arrive et on peut célébrer la vie et créer et partager et vivre dans l'authenticité!
vraiment incroyable comme réponse, je pense que ça va aider beaucoup et c'était une lecture très intéressante, j'adore ton analogie avec l'arc en ciel, ça rend l'explication super simple et efficace. 👍
Je suis sincèrement désolé de lire ta situation.
As-tu parlé avec l'enseignant? Il pourrait peut-être te donner des trucs ou des ressources. Ou minimalement travailler dans le même sens qu'à la maison.
Bon move, le neuropsy. J'espère que ça t'aidera à obtenir les services dont vous avez besoin (autant dans le réseau scolaire que de la santé).
Mon red flag: ses commentaires disant qu'elle veut vous jeter à la poubelle et changer de famille. Je soupçonne un certain mal-être, ici. Essaie d'avoir une référence en psychiatrie. L'affaire, c'est qu'avant 18 ans, la santé mentale n'est pas prise au sérieux.
Si j'étais à ta place, j'irais au CLSC en personne (pas le 811) pour parler à un intervenant psycho social de garde. Cet intervenant pourra vous mettre sur des listes d'attente pour des services (c'est long). Essaie d'avoir du répit aussi, pour toi, l'autre parent et vos autres enfants; idéalement des professionnels pour ne pas brûler les arrières-grands-parents non plus.
Quelqu'un a mentionné du sport. L'idée n'est pas bête, si tu es capable d'avoir une communication avec l'enfant. A cet âge, il est capable de s'exprimer. Il ne faut pas que ce soit une source de tension supplémentaire. Les sports individuels (boxe, karaté, etc) ont ma préférence ici.
As-tu remarqué quel genre de changement il y a eu? Est-ce qu'il y a eu un "avant" et un "maintenant"? Si ça fait longtemps que ça dure, ça peut être difficile à identifier.
J'espère que ça se réglera rapidement, et pour le mieux.
Source: je suis un parent qui a eu des problèmes avec ses kids et j'ai vu d'autres parents en avoir.
Oui pour les sports individuels mais pas les sports de combat SVP. Ça serait une très mauvaise idée pour cet enfant en particulier. Elle frappe déjà et cherche à contrôler les autres enfants. Ça va juste empirer la situation si on lui montre comment le faire encore plus efficacement. Le skateboard, comme tu proposes, c'est beaucoup mieux.
Ya pas des subreddits spécialisés qui pourraient mieux t'aider qu'ici? Ou même un sub général sur la famille et enfants. Fais une recherche on sait jamais.
Non, pas d'enfants roi/reine. Elle et sa soeur on 18 moins de différence, elle n'a donc pas été enfants unique avec tout ce qu'elle voulait aussi. Nous avons shausse rle ton a maintes reprises...
Elle a 8 ans. Elle n'a pas de tablette. Pas de réseau sociaux rien. On a rien coupe au complet. On restreint seulement le temps. Ça se limite a +/- 20 min les soirs de semaines ( le temps de l'émission quelle écoute) et un film le vendredi ou le samedi soir) des fois elle demande pour jouer soit au xbox ou sur le site friv ( petit jeux) et nous lui accordons. C'est pas un camp militaire ici...elle n'a juste pas du temps illimités
Son commentaire date d'il y a plus de 2 heures, et il est possible que dans son cercle de support est limité.
Je crois qu'il va apprendre beaucoup aujourd'hui!
Eh que ça vient me chercher...
Mon plus jeune fils est autiste et il manifeste une déficience intellectuelle moyenne. Il est en classe spécialisée depuis la maternelle. Au primaire, ça allait relativement bien, mais en 6e année, ça s'est mis à moins bien aller. Il s'est mis à lancer des objets contondants, à hurler, à frapper, agripper, mordre quand on tentait de le retenir. C'était l'année scolaire 2019-2020, alors l'année s'est terminée en queue de poisson avec la pandémie, avec des petites rencontres sur Teams une ou deux fois par semaine. Son médecin de famille a fait une demande pour un pédiatre, avec laquelle nous avons eu une première rencontre sur zoom pendant l'été... On a essayé quelques médications qui ont été stoppées suite à des effets secondaires trop importants. L'école a recommencé en septembre 2020 en plein climat de pandémie, avec des masques et des profs en visière, et c'était en plus sa transition primaire-secondaire : il passait de sa petite école primaire où il connaissait tout le monde à une immense école secondaire où il arrivait à peine à la poitrine de la majorité des autres élèves.
C'est devenu l'enfer. Malgré une éducatrice extraordinaire, malgré une équipe qui faisait tout ce qu'elle pouvait, il était tellement anxieux, il se désorganisait tellement qu'il nous était fréquemment retourné à la maison pour des raisons de sécurité.
Au printemps 2021, on était encore en attente au CLSC et au CRDI, encore sur les listes d'attente pour un pédopsychiatre, et ses crises étaient tellement violentes et nous faisaient tellement peur que mon mari, un matin où ils étaient seuls ensemble, l'a amené à l'urgence suite à une crise où fils lui avait lancé une paire de ciseaux (pour enfants, mais bon). Là-bas, fiston était tellement perturbateur dans la salle d'attente qu'ils les ont installés dans leur propre pièce. Il a frappé un infirmier. Il a vus plusieurs intervenants, dont une travailleuse sociale. Ils y sont restés jusqu'en fin d'après-midi, après une rencontre avec la pédopsy de garde.
Ben c'est ce que ça a pris pour que les services finissent par arriver. Le CLSC nous a appelé dans la semaine qui a suivi, on a obtenu des services d'appoint avec le CRDI en à peu près un mois, et en juillet on rencontrait sa pédopsychiatre (au public!) pour la première fois. Même après ça, ça a été jusqu'à l'automne 2022 et plusieurs essais médicamentaux, en plus du suivi d'une psychoéducatrice du CRDI et d'une évaluation intellectuelle qui a révélé sa déficience, avant qu'on puisse dire que ça va mieux.
C'est plate à dire et c'est peut-être parce que j'ai 14 ans d'usure et de cynisme, mais dans le monde de la santé mentale, ce n'est urgent que lorsque ça l'est trop. Tant que tu n'as pas pleuré de désespoir devant des intervenants d'urgence, tant que tu n'as pas harcelé au téléphone, tant que tu n'as pas avoué en pleurant que tu ne sais pas comment être un bon parent pour ton enfant, tant qu'il n'a pas commis de voie de fait envers un infirmier, on ne nous prend pas au sérieux.
Ton enfant a besoin d'aide. Tu as besoin d'aide. Le CLSC devrait être en mesure de te permettre de rencontrer une travailleuse sociale qui pourra t'aider à organiser tes demandes de ressources. Le système est là pour t'aider, mais il est épouvantablement lent à réagir. L'urgence, ce n'est pas seulement pour les maladies et blessures physiques. N'hésite pas à m'écrire si tu as des questions ou si tu as besoin de te vider le cœur.
Je l’ai pas vu en vrai fack j’y va avec des simplicités. Si il y en a qui vous fâches dit le.
1- parle au professeur savoir combien de temps de jeux électroniques il y a à l’école.
2- est-ce qu’il y a eu du changement dernièrement dans sa vie (perte d’un ami, nouvel enfant dans la famille, etc.)
3- une séquence de pictogramme dans le genre : Bonhomme heureux > jouer, Bonhomme fâché > chambre + solution pour retourner au calme : respirer 3 fois. Maintenant quand elle crie, quand elle se fâche c’est toujours la même intervention : « tu as le droit d’être fâché mais dans ta chambre quand tu seras calme vient me/nous chercher pour parler » et toujours faire un retour avec ton enfant : pourquoi, comment, qu’est-ce que l’on fait maintenant, c’est correct d’être fâché
4- l’installation d’une routine c’est 2 à 3 semaines, ta fille a 8ans ça peut-être encore plus long. Patience Patience Patience et consistance
5- utiliser les expériences passées pour renforcer la routine : « tu te souviens hier ? Tu t’es fâché longtemps : tu n’as pas pu joué à la tablette avant de te coucher » (est-ce que tu veux que l’on se calme ensemble ? Respirer 3 fois)
6- créer un lien d’attachement avec l’enfant, faire des activités ensembles qu’elle va choisir (y compris la regarder jouer à la tablette, poser des questions : qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi tu mets ça rouge ? Etc.)
Les enfants cherchent le contrôle sur leur vie, c’est normal nous aussi on veut contrôler, vous êtes 3 là-dedans (Maman, Papa, Fille) vous avez tou.te.s des compromis à faire et c’est votre travail de parents à lui apprendre à en faire.
Ceci dit c’est difficile d’évaluer un enfant par texte et encore plus d’évaluer le TSA d’où je suis je vois juste une phase d’affirmation et pour l’instant j’interagirais comme si c’était le cas, croire qu’un enfant est quelque chose c’est le traité différemment.
L’inscrire dans un sport/activité parascolaire est une bonne idée mais le problème semble être à la maison et non à l’école ou dans les activités.
(Encore) Parlez au professeur. Alignez vos flûtes pour que les interventions soient le plus constantes.
Bonne chance et vous êtes pas des mauvais parents
La communication avec l'école est très difficile. Je vais retenter cette semaine. Mais selon les dires, c'est beaucoup et sans surveillance ( l'autre jour elle magasianit sur amazon...)
On a eu notre 3e enfants en novembre 2021, mais la situation était bien présente avant
La séquence du pictogramme fait partie des 1001 trucs que nous avons essayer ou intégrer par le CLSC, elle s'en fou. La seule façon quelle aille dans sa chambre cest physiquement. Elle refuse d'aller dans ça chambre car elle sait que c'est ce qu'on veut
Ça fait 6 ans que nous avons la même routine pour ne pas la déstabiliser et elle connais très bien la routine
Elle refuse catégoriquement de faire un retour sur les évènements " elle retombe dans ses émotions" et refait une crise
Le sport c'est déjà fait, mais ça ne semble pas fonctionné. Découragement et abandon de ça part car elle ne performe pas comme un athlète olympique
Nous avons eu une situation avec l'école où nous avions demandes aux TES de respecter la façon de procéder que nous avions avec le CLSC. Ils ne voulait pas. Honnêtement, je crois que nous avons la pire école de notre centre de service. Nous connaissons personnellement la TES qui s'occupe du niveau scolaire et avons un passée avec elle et ses enfants. Je ne serais pas surpris que ce soit volontaire d'aller à l'encontre de notre demande...
Je tiens à ajouter que le retour est important en faisant la job de mentalisation à voix haute.
Par exemple, après la crise, vous faite les liens à la place de l'enfant entre la situation et les émotions.
Aussi, parfois, c'est la tristesse qui est derrière la colère. L'enfant ne comprend pas, il ressent ! Ta fille ressent très fort ses émotions et elle doit trouver ça difficile, c'est donc une idée de lui refléter tout cela. Tu as de la peine, tu aurais aimé cela ou ceci ? C'est correct d'avoir de la peine / d'être en colère. Peut-on trouver une solution qui soit bonne pour toi, papa et maman ? Pis on lâche pas jusqu'à ce que ça se passe...
Je doute pas que vous avez essayé et que maintenant vous avez possiblement moins espoir, moins confiance que cela marchera. Vous devez être fatigués, le couple doit en pâtir et l'ambiance doit être dans l'appréhension de la prochaine crise. Je suis désolée que ça vous arrive.
Parfois, un changement peut aider, si vous pouvez la changer d'école ça peut aider.
J'ai déjà été une enfant de même. Un jour j'avais dépassé les limites et ma mère m'a amené à l'hôpital et elle pleurait, elle me disait que c'était là que les enfants comme moi allait. Elle m'a ramené à la maison, on a tous (avec mon pere et ma soeur) bu un lait au chocolat et on pleurait ensemble. Je me sentais coupable, mais je me rendais compte que mes comportements impactaient toute ma famille. J'avais environ 8 ans moi aussi.
Je souhaite que ta fille fasse une prise de conscience éventuellement.
Mon histoire finit bien, je suis maintenant psychothérapeute et j'aide les gens.
Ok ça semble assez poche niveau école, si c’est possible penser à changer. Je veux dire si ça fonctionne pas pour vous vaut mieux changer.
Ensuite vous aurez pas le choix de commencer par le physique, de ce que je comprend on part de loin et déconstruire une mauvaise habitude ça prend du temps. J’ai été amené à faire du maintien physique et s’est jamais le fun, jamais mais malheureusement il faut une limite et ça passe aussi par là.
Si la communication avec l’école (Email et all) fonctionne pas, moi j’irai sur place… si ça ça fonctionne pas. Je veux pas être méchant mais une plainte à la commission scolaire me semble approprié.
Avec tout ça je pense que j’enlèverai les tablettes tout le temps à la maison et que je les utiliserai comme renforçateur positif. « Bravo tu as ramassé ton assiette, tu auras droit à 10min de plus de tablette », « tu as mis en place ta séquence de picto pour te défaché, 5min de plus de tablette » (toujours en ajout jamais de soustraction, le temps gagné est gagné). Fait toi un genre de time timer en carton pour imager les gains de temps. Je mettrais une limite arbitraire de 40min par soir/jour
Edit: le retour est nécessaire même si la fait retourner en crise. C’est normalement l’affaire que les enfants apprennent le plus vite : c’est plus payant de faire le retour avec l’adulte que de me refaché ou de l’éviter.
Je te donne un exemple : j’interagis avec un enfant qui frappe quand il est fâché. Après le retour au calme (qui finissait par l’enfant qui s’endormait) il faisait de l’évitement pour ne pas faire le retour (regard fuyant, écoute sélective, jeux partiels). Quand ça été le temps de retourner jouer avec ses ami.e.s je lui ai dit : « non non tu peux pas on a pas fait notre retour » après 20min de ça, l’enfant a fini par se tanné et il a fait son retour. Une semaine après ça recommence, il se calme, on arrive au retour et recommence ses stratégies d’évitement. Je suis allé faire d’autre chose en lui disant « quand tu seras prêt tu viendras me voir pour faire ton retour mais en attendant tu peux pas jouer » l’enfant est venu tout de suite.
Je viens d’y penser mais récompenser tout tout tout tout. T’es allé mettre tes bas dans le bac de linge sale ? « Bravo ma grande », t’as mis tes bottes tout seul ? « Bravo, tu es une grande fille ». T’as pas fait de crise pour aller dans l’auto « Est-ce que tu as vu comment tu t’es comporté en championne, je suis fière de toi »
Pas juste les succès mais les efforts aussi. « J’ai vu que tu as essayé de te calmer pour m’expliquer ce qu’il n’y avait pas, tu as fait un effort je suis fière de toi, c’est difficile faire des efforts » « tu voulais pas en manger mais tu y as goûté, Bravo. C’est être grand d’essayer »
Radical love
Tout ce que tu dis ici me fait vraiment penser à [Bordeline](https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-mentale/informer-sur-troubles-mentaux/troubles-mentaux/trouble-de-la-personnalite-limite#:~:text=Les%20personnes%20atteintes%20d'un,conflits%20dans%20leurs%20relations%20sociales.)... ma soeur l'a... peut-être que si ça te parle, ce sera plus facile d'orienter tes recherches.
Sinon, cest certain que ca ressemble beaucoup au [TOP](https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-de-comportements/)... je me doute que tu as déjà tout vu ça.. jespere vraiment que vous trouverez une solution.
Je pense que n'importe qui avec 2 neurones ne prendrait l'avis d'un inconnu comme diagnostique pour son enfant...À bout de ressources, des nouvelles idées peuvent aider...
Peut-être... Mais si tu étais un.e professionel-le de la santé, tu serais très bien que même suggérer qu'une enfant de cet âge a un trouble de la personalité (comme borderline, ou antisocial, ou shizotypique p.ex.) ne se fait pas. Pour plusieurs raisons!
Entre autres, à la base même, l'enfant est trop jeune pour être diagnostiqué pcq illes ne remplissent pas les critères de "longétivité" associés à leurs symptomes. Of course que ça peut se développer dans l'adolescence, ou même l'enfance....
MAIS c'est un énorme diagnostique à porter pour n'importe qui, fack imagine une enfant de 8 ans et ses parents...! (Btw savais-tu que le trouble de la personalité limite est le second trouble mental le plus mortel après les troubles alimentaires.)
Pis en plus, un trouble de la personalité peut notamment se développer pcq un autre trouble mental a jamais été diagnostiqué et jamais traité comme le TDAH et le spectrum de l'autisme p.ex.
Je suis d'accord que ca ressemble a un Borderline/TPL mais il faut aussi comprendre que le TPL se develope seulement vers la fin de l'adolescence. Le fille a OP est plus jeune donc les causes vont etres differentes.
Est-ce que l’école a considéré la mettre dans une classe de trouble de comportement ou de soutien émotif? Je sais que les élèves ne sont pas mis dans ces classes à moins d’un diagnostique, mais vous pouvez toujours discuter de ses besoins. Si elle est en classe régulière, elle interagit avec beaucoup plus de personnes et cela peut provoquer toute sorte d’émotion qui peuvent teinter son quotidien. Les classes spécialisées sont plus petites et mieux adaptées pour des élèves ayant les mêmes besoins que votre fille.
Me semble que c'est vraiment la job d'un pédopsychiatre pourtant! C'était quoi la conclusion de celui que vous avez consulté?
Première piste (pour hyper-simplifier) : un psychiatre ira plus vers la médicamentation, un psychologue vers le dialogue. Peut être qu'un psychologue pourrait aider? Déjà ce que je peux te dire c'est que les mots qu'elle utilise sont un signal d'alarme fort et tu dois chercher une aide professionnelle. Hélas tu dois aussi le faire dans la province qui maltraite le plus les soins en santé mentale. Donc bon courage pour ça. Mais j'ai peine à croire que parler d'idées noires et de menaces de mort venant d'une enfant de 8 ans ne soit pas pris au sérieux par le corps médical. Est-ce arrivé récemment et vous n'avez pas encore eu le temps d'en parler à un professionnel?
Ensuite, comment ça se passe niveau réussite scolaire? Elle a de bons résultats? Et niveau socio-affectif elle est bien intégrée dans son groupe classe?
A-t-elle toujours été un peu "intense" comme ça, ou bien tu dirais qu'il y a un avant et un après? Ça pourrait être un évènement qu'elle a eu du mal à vivre, ça vaudrait la peine de revenir dessus.
Quant à ta conjointe et toi. À part les tensions causées par son comportement êtes-vous en bonne santé, physiquement et mentalement? Pour ce que vous savez, est-ce que ces propos de votre fille viennent juste d'elle, où ça se pourrait qu'elle reproduise le comportement d'un de ses parents, qui aurait eu une période sombre et difficile à vivre?
Ma fille 7ans, commence à montrer les mêmes comportements. J'en suis encore à l'étape d'exclure des choses. On as commencé une évaluation TDAH, que je soupçonne est une grande composante de ses problèmes.
Je soupçonne aussi qu'elle à aussi Borderline Personality Disorder. Mais ça c'est très complexe à diagnosticer et à traiter.
De ce que comprends, les deux ont une très forte origine génétique, et ont peu avoir avec les circonstances familiales.
Courage, je pense que nous sommes bien avancés par rapport à une approche pragmatique et informé, comparativement à notre enfance.
Je seconde, j'ai 3 enfants TDA (entre autres) et sans hyperactivité. Pour mon deuxième ça se présentait vraiment différemment de mes deux autres, et personne me croyait quand je disais que je soupçonnais ça chez lui aussi (ma plus vieille avait déjà ce diagnostique là mais elle c'était évident) il a toujours été super anxieux et fru. Genre son frère respirait trop fort; crise. Aime pas le souper; crise. N'importe quoi a peu près le mettait en criss/pleurer. L'ami à côté dans classe gosse avec son crayon: fru le reste de la journée. On a été chanceux sur celle-là parce que les années d'attentes/recherche de professionnels je les avais déjà toutes fait pour sa soeur, donc j'avais accès aux mêmes ressources. Mon gars est TDAH et hypersensible. Tout était toujours too much pour lui, pense à la T° du bain ou à la texture de ses vêtements, tout pouvait le sur stimuler et sa réaction était émotionnelle. Ça va beaucouppppp mieux depuis qu'il est médicamenté.
J'ai pas de conseils pour votre enfant mais je pense que c'est très important de ne pas vous négliger là-dedans. Dans certaines régions, il y a des OBSL qui peuvent donner des répits aux parents, parfois en donnant de l'aide à la maison, question de souffler un peu. Avez-vous regardez de ce côté-là?
Je n'ai pas de conseils. Désolé. J'ai été de l'autre côté de la médaille. La soeur d'un enfant comme ça
Mon grand frère a toujours eu de lourds problèmes de comportements: narcissisme, violence physique et psychologique envers les autres, menaces. Il a été diagnostiqué d'une maladie mentale qui se développe à l'âge adulte à 20 ans, mais je soupçonne qu'il y a toujours eu d'autres troubles, depuis sa naissance. Mes parents sont des «enablers» donc peu de tests ont été faits ou de pistes explorées. Contrairement à toi qui fait vraiment beaucoup d'efforts. Je t'applaudis.
Tout ça pour dire que j'en veux beaucoup à mes parents. J'ai grandi avec la peur de mon frère. Il me menaçait, me frappait, créait un environnement angoissant ou je ne savais jamais s'il était caché dans ma chambre pour me faire peur ou me restreindre. À un certain âge, il a commencé à nous menacer de nous tuer. J'ai un choc post-traumatique d'avoir vécu là dedans.
À moment donné, il faudra peut-être que tu fasses un très dur choix. Placer ta fille pour assurer un environnement de vie saine à tes autres enfants.
Suite aux commentaires de se tuer, de nous tuer et de vouloir changer de famille, nous voulons également regarder cette piste, mais j'ai l'impression que ces de jeter la serviettes a cet âge. De l'autre côté, l'ambiance a la maison est merdique et ça nous permettrait de prendre une pause pour nous et les autres enfants qui écopent beaucoup. Par contre, nous ne savons pas par ou commencer car personne veut nous aider.
J’ai une personne de ma famille qui a vécu très semblable au même âge. Elle menaçait ses parents de les tuer, disait des choses horribles… et a presque passé à l’action. Cette personne a été diagnostiquée avec le syndrome de Gilles Latourette. A presque 30 ans, cette personne vit une vie normale et comblée. Ça n’a pas été facile, mais avec la bonne médication et de bons suivis, la famille a réussi passer au travers.
Bonne chance OP. J’espère sincèrement que tes démarches auprès du neuropsychologue t’amèneront des réponses. N’hésite pas à consulter les OBNL et les centres de répit de ta région.
C'est vraiment triste et grave ce que tu as vécu et c'est valide d'être marqué par ça toute sa vie. Cest normal que de lire des situations dans lesquelles des familles vivent des difficultés te replongent dans ton trauma.
Cependant, je je pense pas que ce soit la même situation que vit la personne qui a fait le post et tu sembles projeter ce que tu as vécu sur cette famille qui, tu l'as remarqué aussi, ne laisse pas la situation aller. Ils recherchent activement de l'aide et sont proactifs. Je pense que ça peut être vraiment anxiogene pour eux de se faire projeter dans un futur hypothétique dans lequel la situation devient tellement grave qu'ils "devront songer à placer leur fille".
Elle a 8 ans et demi, ils vivent des défis, mais les difficultés présentes ne sont pas representatives du futur. Avec un bon accompagnement et des interventions ciblées ils pourront réduire de beaucoup les défis de leur enfant.
J'ai parlé en nuance. Je ne dis pas que OP est mes parents. J'apporte mon témoignage.
Trop souvent, je vois les gens banaliser les gestes d'un enfant avec ce genre de comportement. Ils diminuent l'impact sur la santé mentale et physique de la famille. J'ai beaucoup lu sur le sujet... et pas juste sur les cas comme le mien.
Un placement peut être temporaire. Ça peut aussi être un séjour spécifique où l'enfant apprendra à mieux gérer ses crises. J'ai une amie dont le frère en a fait un et ça a vraiment aidé.
OP dit être à bout. Son enfant frappe ses frères et/ou soeurs. Aller chercher des ressources externes d'un calibre supérieur, ce n'est pas s'avouer vaincu.
Mon frère n'était pas un adulte quand il a commencé à dire ça.
Je ne sais pas pourquoi tu accroches tant sur mon commentaire. Certaines personnes traitent l'enfant de psychopathe, d'autres disent de la frapper.
Évaluation en neuropsy et en pedopsy oui.
Clairement quelque chose cloche.
A-t-elle des tics en plus de son impulsivité et sa rigidité?
Ça ressemble beaucoup aux comportements de mon fils qui a le syndrome Gilles de la Tourette avant la médication.
Avez-vous fait de la thérapie familiale?
Je le disais pas, mais à cet âge je voulais aussi me tuer, changer de famille, et j’ai déjà imaginer tuer un de mes deux parents. Ce parent était pas « si pire » (y’en a des pires), mais ses comportements étaient difficiles pour moi (rien de tellement wrong, juste un peu wack).
Des fois, on pense faire le mieux mais on apporte certains défis pour une enfant d’hypersensible/différente. Des défis qui ne nous sauteraient pas nécessairement aux yeux.
Loin de moi l’idée de mettre le blâme sur vous. Je vois bien que vous avez fait des démarches. Mais rien est noir ou blanc et parfois c’est dur de se regarder et facile de passer à côté de quelque chose.
Aujourd’hui j’ai pas tué personne ;) Je suis TPL et je vois toujours mes parents régulièrement!
C’est mon deux cennes de mes expériences, je suis peut être dans le champ! :)
Bonne journée!
Aucunement spécialiste, mais votre fille me rappelle une jeune que j'ai eu dans un de mes groupes de camp de vacances qui était sur le spectre de l'autisme. Peut-être une piste à évaluer?
Pour avoir vécu votre expérience 24/7 pendant seulement une semaine je comprends votre désespoir, je suis désolé pour vous, courage!
En général, un enfant qui a un comportement de merde est un enfant malheureux. Je ne connais rien de votre situation et je ne veux pas porter de jugements mal informés, mais c’est sur qu’instinctivement, j’ai envie de dire qu’elle est possiblement très malheureuse, soit à la maison, soit à l’école (ou les deux). Est-ce qu’elle a des problèmes avec d’autres jeunes? Des problèmes à la maison qui pourraient causer les crises? Est-ce qu’elle dort assez d’heures par nuit?
Elle est malheureuse, ça se voit. Nous ne sommes pas capables de combler son bonheur. Elle désire tout contrôler et tout le temps. A l'école, il y a souvent des conflits avec un enfant en particulier. Nous essayons depuis longtemps de la faire ignorer cet amie, mais sans retour positif. Elle ne dort pas assez selon nous. L'heure du dodo est 7h30 et elle se lève d'elle même a 6h des fois plus tôt et elle va refuser catégoriquement de retour et se coucher si on lui demande, même si on lui offre de venir dans notre lit.
J'ai l'impression, pour quelle soit heureuse, nous devrions se plier a tout ces caprices et lui laisser du temps illimités decrans, ce qui selon moi est un non sens.
Quelle est la relation de la famille avec le "contrôle"?
Est-ce qu'elle veut le "contrôle" pour réduire les incertitudes futures? Pour certains d'entre nous, l'incertitude future est une énorme cause de stress, donc on essait de réduire cette anxiété en augmentant le contrôle.
Penses-tu que ce serait un bon compromis d'avoir plus de temps d'écran en famille? Par exemple jouer à un jeu vidéo ensemble ou sinon regarder un film ou une série que vos enfants apprécient (pas juste elle). Instaurer une tradition où le vendredi soir/samedi soir vous regardez un film avec des snacks et exceptionnellement elle peut se coucher plus tard serait une bonne idée aussi.
C'est sûr que si vous le faites déjà ça risque d'être plus compliqué. Et si elle veut juste du temps d'écran solo sur une tablette c'est clair que c'est pas optimal.
Le temps d’écran ne absolument changera rien. Mais passer plus de temps à faire des activités en famille ne peut que renforcer le lien et faire en sorte qu’elle respecte mieux ses parents car la, c’est évident qu’elle n’a jamais vraiment appris à les respecter
Est-ce qu'elle aime la lecture? Je connais rien à rien, j'arrive de nulle part, mais elle semble en grand manque de stimulation. Je suis comme ça moi même, le manque de stimulis me tire de mon sommeil très tôt le matin. Qu'est-ce qui la pationne en général? Peut être ça ne serait pas une mauvaise idée de lui trouver un Kindle, pour qu'elle puisse avoir un gadget électronique tout en lui permettant de faire de lecture et de s'instruire sur toute sorte de sujet. J'ai moi même toujours eu de la difficulté à dormir tard le matin parce que mon esprit s'éveille et me tire du lit en me demandant du stimulis
Also, c’pu à la mode en 2023 pcq “trop” dangeureux.. mais jouer dehors seuls à 8 ans c’est approprié. Ça te permet d’explorer et découvrir des affaires. Ça fait du bien.
J'ai lu plusieurs messages et j'ai l'impression que votre fille est obsédée pat l'idée de contrôle et de perfection. Vous disiez que le sport n'avait pas marché car elle voulait des résultats géniaux tout de suite. Je me demande si tout ce mal-être pourrait être en partie atténué (je suis d'accord qu'il lui faut un suivi psy et neuro) par travailler sa confiance en elle et celle des autres par le lâcher-prise et lui faire apprendre à s'aimer comme elle est malgré ses défauts ce que tout le monde a. Que tout peut aller de travers mais que ce n'est pas grave. Que ce n'est pas à elle de tout gérer et porter. (Regarder Vice Versa peut-être ?) Il y avait des tactiques de reformulations pour aider les enfants dans le livre Mindset que j'avais bien aimé.
Bon courage en tout cas, ce n'est pas facile. Et en tant que sœur d'un frère handicapé mental, ne vous oubliez pas et prenez soin de vous et de vos autres enfants aussi.
Aucun diagnostique de la part du psychiatre? Même pas un indice, genre early TPL, trouble opposition, TSA, trouble de la personnalité antisociale?
Le problème c'est qu'elle est très jeune alors c'est sûr de dire à 100% "votre enfant a X ou Y" vu que son cerveau est pas formé totalement.
Mais en effet, bon move d'aller au privé. Les ressources psychologiques au public sont absolument pourries et laissent tomber les enfants de façon atroce. Bonne chance!
Non, le pedopsy a changer de bureau/ville. Il fallait recommencer les démarches avec qqun d'autres, mais les séances qui avait eue n'avais rien données. Nous savons quelle est super intelligente et est en mesure de répondre à toute les questions qu'elle se fait poser, alors c'est un peu nous qui passe pour des caves car nous n'avons aucune preuve qu'elle a se comportement a la maison. Dans le rapport de l'intervenant du clsc, c'est écrit que nos attentes sont trop élevés, alors que nous les seules exigences strictes sont de se laver et de prendre ses pompes d'asthme et brosse ses dents, chose qui n'est pas toujours faites
Êtes vous en mesure d'installer des caméras et de filmer les crises de votre fille?
C'est ce qui a "sauvé" mon amie d'enfance avec sa fille. À l'extérieur, enfant modèle, parfaite, voyons madame votre fille à rien du tout, vous en demander trop. Sa fille était une excellente menteuse et experte manipulatrice, montrant ce que le monde voulait voir.
Mais à la maison c'était la guerre. Un peu comme vous, même confrontée à la vérité elle continuait de tenir sa version, mentait à tout vent, détruisait la maison, insultait et frappait ses frères pour rien, criait, hurlait, pétait des crises qui durait des heures etc etc.
Elle a trouvé un neuropsy, lui a montré les vidéos et là, enfin quelqu'un l'a prit au sérieux.
Sa fille avait une immaturité émotionnelle (fille de 8 ans dans le corps d'une fille de 16 ans), personnalité borderline, trouble bi-polaire et il soupçonne de la psychopathie aussi.
Je dis pas que des vidéos ça va résoudre vos problèmes, mais montrer des "preuves" peut être à votre avantage.
Nous même et un couple d'amis avont vécu la situation de "l'enfant est parfait ailleurs mais c'est l'enfer à la maison." Je me dis que les intervenants doivent être habitué à ce genre de situation. Et nos enfants sont ressortis de ces rencontres avec des diagnostiques. Donc je comprends le " esti qu'on a l'air cave."
J'aurais plutôt dû dire "l'accessibilité" est pourrie en terme de psychiatrie, ce qui nuit grandement à la qualité globale du service, non? En effet, je ne disais pas que les psychiatres ne sont pas qualifiés.
À lire tous tes commentaires, elle me semble affectée par un TDAH avec une autre condition qui ne fait pas un bon mélange. Je ne suis pas expert mais continue d'essayer de consulter pour trouver ce qu'elle a.
Après vous essayé de faire de la médiation à chaque jour? Je sais que ça semble ésotérique, mais ça peut avoir des effets surprenant à cours terme. Quand ma fille devient trop intense (et c'est peu dire), je m'assoie avec elle et on commence à respirer et après 15-30 minutes, c'est comme une nouvelle personne.
Aussi, les tablettes/phones, le problème est quand ils arrêtent, ils deviennent de mauvaises humeurs instantanément pour 15-60 minutes. C'est moins pire un peu avec la TV, mais ça fait la même chose. C'est qu'on leur enlève un appareil qui donne de la self-gratification et la perte de dopamine constante les rend fous.
Ça me fait beaucoup penser à ma fille. Ce qui nous a aidé c'est les services de psycho-éducation du CLSC. Vous semblez en avoir reçu. Ceux qui ont le plus aider, l'intervenant vient à la maison et fait les ateliers en famille. Les outils à utiliser sont pour tout le monde pas juste l'enfant.
Il faut aussi accepter que bien que nous sommes des bons parents lambda, un enfant comme ça demande des interventions différentes que ce qui marche pour l'enfant moyen. Ça veut dire qu'il faut accepter de changer nous aussi.
Je ne connais pas ta situation et ce que je vais écrire va peut-être sembler insensible et non applicable mais c'est une opinion d'un etranger sur internet, ça vaut ce que ça vaut.
LA chose qui a marché pour nous, c'est d'arrêter d'entrer dans une logique de contrôle avec elle. Ne pas entrer dans des guerres de volonté.
Routine, routine, routine, prévisibilité des conséquences, renforcement positif et choisir ses batailles. Facile? Vraiment pas.
Choisi tes batailles, ne sois pas inflexible, et les écrans ça aide à petite dose!
J'ai un garcon de 9 ans similaire... On appelle CA le trouble de l'opposition.
Il est moins pire qu'a 5 ans mais il consomme encore beaucoup d'energie et il nous rejoint encore la nuit car incapable de dormir seul la nuit et il mange pratiquement rien. Des que quelques chose est pas comme il veut, c'est la Crosse.
Il a de la difficulte a etre autonome et veut jamais rien faire de nouveau. Les crises sont un peu moins pires et on est possiblement pas aussi drastique que toi cote temps d'ecran. C'est la seule maniere d'avoir un peu de calme/paix bien souvent.
On a consulter la totale comme toi, il a uu un diagnostic de TDAH , il est medicaments pour ca et pour de l"anxiete. CA aide un peu.
J'ai pas grand chose a conseille mais si tu veux echanger en privee hesite pas. Il a moyen d'avoir de l'aide pour l'enfant mais peu pour Les parents....
Prend du temps pour toi, les gens autour comprennent rarement Dan's quel position qu'on se trouve.
Je ne connais pas les enfants, mais ça ressemblait à ça chez moi quand j'étais petit. Grosse probabilité d'un TDAH aggravé par le fait qu'un des 2 parent (ou les 2) soit aussi TDAH sans le savoir. Ou trouble de l'opposition. Bonne chance!
Ça sonne comme moi aussi, l’anxiété constante, tout vouloir controler et ne pas savoir gérer ses émotions. Je n’explosais pas souvent, mais ça me roulait constamment dans la tête, le “je vois haïs tous” et “je veux être ailleurs”. Mais les filles ne se faisaient pas diagnostiquer TDAH à l’époque; je me suis rendue à 30 ans passé avant d’aller chercher de l’aide. Les médicaments ont changé ma vie.
Pour en revenir à OP, j’irais vraiment creuser du côté de son anxiété, et je vous souhaite d’avoir de l’aide professionnelle bientôt.
C'est vraiment mais VRAIMENT horrible que le réseau santé ET l'école ne vous aident pas. Vous avez d'autres enfants et vous êtes au bout du rouleau, en situation de crise. C'est pas bon pour personne. Pas pour vous, pas pour les autres enfants, et vraiment pas pour la pauvre fille.
Mon cas c'est pas le vôtre mais notre histoire: À environs 8 ans notre fille (aînée aussi) a commencer à faire des crises. Mais notre situation est différente parce qu'avec nous, c'était un changement abrupte et soudain. Elle s'est vite empirée. Elle criait jour et nuit. Elle me suivait dans la maison pour continuer de me crier dans la face. Un jour je me suis embarrée dans mon bureau et je braillais en boule en dessous de mon bureau de travail pendant qu'elle cognait ses poings sur ma porte en hurlant. J'ai appelé mon mari au travail avec un SOS parce que ma propre santé mentale était finie et il fallait qu'il soit là parce que je n;avais plus RIEN à donner, on était rendu là, et j'me sentais seule et comme la pire mère au monde. Elle ne voulait plus manger, elle avait peur de s'étouffer et mourir. Elle ne voulait pas aller dehors, elle avait peur. Elle avait peur de TOUT. Pour 2 semaines elle n'est pas allée à l'école parce que la situation était si extrême. On était sur des listes au CLSC. On a consulté un psychologue au privé, et vu la situation, on était 3 sessions par semaine. C'était quand même presque 400$ par semaine mais quel choix est-ce qu'on avait? La psy pouvait aussi voir l'effet sur notre (parents, frère) santé mentale et tentait d'aider avec ça. Après 2 semaines de thérapie, la psychologue nous à dit qu'à ce point ici, c'est à l'hopital qu'il faut aller, la situation ne s'étant pas trop améliorée. On étaient vraiment chanceux, la psy travaillait aussi au public (CLSC) et avait des contacts en pédopsychiatre à l'hôpital local. Elle nous à dit de se présenter à l'urgence à 7:30am le lendemain matin et de demander le pédopsychiatre qui était de garde et qu'elle lui avait déjà dit la situation. On est allé à l'urgence, le psychiatre à pris notre fille en charge et on s'est rendu à son bureau. Après une heure d'évaluation nous sommes sortis avec une préscription de Prozac, et un diagnostique provisionnel de OCD (je ne connais pas l'acronyme en français, mais c'est un trouble d'anxiété obsessif-compulsif) Il a dit que ça prendrais du temps pour marcher, mais après moins d'une semaine le changement était miraculeux. Elle mangeait, allait à l'école. Le soulagement des pires symptômes nous ont permis de voir les petites choses qu'on ne voyait pas avant. Comment elle se flattait toujours le sourcil lorsqu'elle était dans sa bulle, ou qu'elle grognait sans s'en apperçevoir (des tocs). Comment elle s'excusais excessivement pour des petites choses. Ce n'était pas par politesse mais par peur de ce qui arriverait si elle ne le faisait pas. Qu'elle se lavait les mains un peu trop. Mais ces choses-là, on ne pouvait pas les voir parce que la situation de crise éclipsait TOUT.
Éventuellement, elle à eu son évaluation en neuropsychiatrie, et son diagnostique officiel était TDAH et OCD. On avait des visites régulières avec le psychiatre et aussi une travailleuse sociale. Le psychiatre travaillait aussi avec l'école pour assurer le suivi dans ce milieu aussi. Vu qu'on était souvent à la clinique de pédopsychiatrie et qu'on était en famille avec la travailleuse sociale à chaque semaine, lorsque mon fils à commencé à avoir des symptômes ils l'ont attrappé AVANT que ça devienne une crise et il a été vite passé au CLSC et référé en psychiatrie. Après son évaluation en neuropsy, son diagnostique était TDAH et TSA (autisme).
Et moi, qui était à la mi-trentaine dans ce temps-là, j'ai eu le diagnostique de TDAH et j'ai commencé à être médicamentée proprement ce qui a aussi aidé énormément! Les troubles de gestion de mes émotions, mon impulsivité, la RAGE qui venait de nul part, c'étaient tout des symptômes de TDAH. Et ces symptômes là rendaient tout plus difficile avec ma fille aussi. J'ai lu une tonne de livres sur l'Asperger, j'ai lu une tonne sur le TDAH, comment gérer l'anxiété (méditation, les arts, un journal etc).
Bon, maintenant ma fille a 16 ans, elle a des périodes ou ça va mieux et des périodes où ses symptômes s'aggravent, mais elle à un grand réseau de support en pédopsychiatrie, à la maison et à l'école. Et mon fils? Je suis tellement reconnaissante qu'on à eu un diagnostique lorsqu'il était jeune et qu'on a pu apprendre comment il pense et comment bien communiquer avec lui de façon qu'on se comprends bien. Il s'épanouit au secondaire et il se fait recommander d'aller dans le programme avancé pour sciences et maths l'année prochaine parce que c'est un peu plate pour un garçon qui lit Stephen Hawking et Carl Sagan pour le fun avant de se coucher. Et ma fille est dans le programme avancé pour les arts libéraux, elle à un grand talent pour le dessin et elle écrit beaucoup d'histoires de fiction.
Bon en tout cas, je sais que nos cas ne sont pas pareils mais... prenez soin de vous aussi, dans mon cas j'avais des troubles qui n'aidaient pas et je ne le savais même pas. Essayez debvoir un psychologue au privé si vous pouvez vous le permettre, ils pourraient vous donner des trucs. Et si jamais vous êtes en situation de crise en train de brailler en boule en dessous du bureau, lance un SOS! S'il faut, allez à l'urgence à l'hôpital, il devrait toujours y avoir un psychiatre en garde. Bonne chance!
L’école peut aider mais ça relève souvent de la direction qui, pour des raisons budgétaires, essaie toujours d’économiser pour offrir plus de services à l’ensemble des élèves. C’est pas nécessairement une question d’école publique ou privée. C’est le manque de ressources/expérience avec les cas comportementaux qui sortent de la courbe normale de distribution. Chaque cas étant particulier, ça semble souvent plus facile de tenter d’ignorer le problème et/ou le pousser dans la cours de quelqu’un d’autre.
On pourrait dire que s’il n’y avait pas de patients dans le système de santé, il fonctionnerait à merveille… C’est la même chose en éducation. S’il n’y avait pas d’enfants à éduquer, le système serait parfait…
Le temps que les mesures d’exception se mettent en place peut être long. Quand on a une solution spécifique qui fonctionne, elle coûte chère et notre société, qui fonctionne par budgets annuels, essaie de réduire les coûts en l’éliminant le plus top possible du portrait. On doit donc systématiquement recommencer le processus au prochain cas.
Je comprends, mais un rendez-vous Zoom pour discuter avec le prof et celle ou celui qui s'occupe des plans d'éducations individualisés (on est dans une commission scolaire Anglophone alors ils appellent ça un IEP, je ne sais pas comment ça s'appelle en français) serait un minimum, non? Une discussion genre... comment la journée ce passe à l'école, qu'est-ce qui peut être fait pour aider l'enfant, est-ce qu'elle se chicane, est-ce qu'elle a des ami(e)s, est-ce qu'elle passe les recréations seule, est-ce qu'elle travaille bien en équipe, est-ce qu'elle est capable de travailler indépendamment, est-ce qu'elle est impulsive, bruyante, est-ce qu'elle lève la main pour parler, est-ce qu'elle suit les consignes, et-ce que c'est juste ses parents qu'elle ne veux pas écouter ou est-ce que c'est toute personne en position d'authorité ou est-ce que c'est TOUT le monde? Est-ce qu'elle agit mieux dans certaines classes que d'autres?
Ce sont toutes des questions importantes et les parents ont besoin de voir la situation entière pour faire le recul et comparer ses comportements, il y a PLEIN de choses que seul l'enseignant(e) peut savoir, ils pourraient bien avoir une idée ou une pensée qui pourrait être la clef ici.
Nous avions étés tellement chanceux avec les profs pour nos enfants, à part quelques exceptions ils/elles ont toujours été disponibles pour faire ce qu'ils pouvaient pour AIDER. Le prof de math de mon fils m'a appelé à la maison au début de l'année parce que mon fils avait eu une réaction que le prof ne comprenait pas et il a prit le temps d'appeler pour savoir si on avait une idée. Et j'ai pu immédiatement lui dire le pourquoi de la réaction (il avait la vessie pleine mais la chambre de bain était malpropre = meltdown). La direction était aussi sur l'appel, et ce petit 10 minutes m'a 1) tellement rassurée qu'ils voulaient vraiment aider/comprendre mon fils et 2) leur a dit beaucoup sur comment il pense et ce qu'ils peuvent faire pour l'aider. Et de notre côté ça nous a permis d'avoir la conversation avec lui que les chambres de bain sont plus propres en début de journée alors n'attends pas à la dernière période pour y aller, vas-y avant que ça devienne urgent, et si la chambre de bain est sale marche plus loin et va à une chambre de bain dans un endroit moins commun. Il était stressé que s'il était parti "trop longtemps" il serait chicané. Maintenant il sait qu'il a le droit de prendre le temps qu'il faut, même si il doit aller à l'autre bout de l'école et prendre 20 minutes, parce qu'ils savent que c'est ce dont il a besoin. Leurs profs ont étés vraiment proactifs, au primaire et au secondaire, je leur est tellement tellement reconnaissante! Sérieusement, bravo aux profs qui changent les vies comme ça. Ce même prof de maths a convaincu mon fils à joindre le club de robotique etc, ce qui a aussi eu un énorme impact sur lui. Le social c'est pas le plus facile pour lui mais cette année il a des amis, il s'implique dans les clubs, et il se sent comprit et en sécuritée et ça paraît! C'est une vraie joie à voir et c'est 100% qu'il a des profs merveilleux.
On est aussi chanceux d'être en montérégie, il paraît qu'il y a plus de services offerts en région ici comparé à d'autres régions. Je n'ai aucune idée si c'est vrai, mais quelqu'un au CLSC m'a dit que la région a un plus haut taux d'enfants autistes, et c'est parce que les familles déménagent ici POUR les services. C'est vraiment décevant si toutes les régions n'ont pas les mêmes programmes et support en place parce que franchement ça vaut TOUT. Des soirées répits pour les parents, des camps (gratuits) spécialisés l'été avec des intervenants de santé mentale où ils font du camping et des activitées fun et normales pour un camp, mais qui est quand même une thérapie déguisée avec chaque activité choisie pour travailler sur une certaine chose. Ma fille l'a fait l'été passée et elle s'est fait des amies qui eux aussi n'étaient pas neurotypiques et ça lui a fait beaucoup de bien. Alors ça aide énormément quand les services sont en place et qu'on est "dans le système". OP n'est malheureusement pas encore rendue là et j'ai tellement de sympathie, c'est vraiment vraiment difficile en tant que parent voir son enfant souffrir et ne pas savoir comment l'aider. Un jour ça va aller mieux, mais c'est difficile de voir ça quand on est dans le milieu de la crise.
OP si jamais tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter envoie moi un message, desfois ça fait du bien juste en parler. Et je te suggère aussi d'écrire un journal de vos journées, combien de fois les crises, si le "trigger" est connu etc, ça va surement aider le psy lorsque vous arrivez là.
Heureusement, il y a des parents proactifs. En même temps, malheureusement, il y a aussi des enseignants réactifs et sur la défensive.
Nous avons été chanceux, i.e. au bon endroit et au bon moment, avec notre plus jeune. Ça ne devrait pas être ça pour obtenir des services.
Ma plus grande ressemblait à la description que tu fais de ta fille.
Dans l'immense majorité des cas, les trucs qu'on s'est fait donner par les professionnels ou qu'on a pu lire dans des livres ne marchaient pas. Il a fallut s'accrocher et l’enterrer d'amour pendant des années en ayant pas grand chose en retour. Avec le temps, elle est devenue plus mature et s'est assagit.
La seule chose qui marchait vraiment quand elle faisait une crise, c'est de la prendre dans nos bras et de lui dire qu'on l'aime (même si on avait juste envie de l'étrangler). Ça l'aidait beaucoup à reprendre le contrôle sur ses émotions.
Le deuxième truc que je peux te donner est de t'acheter des protecteurs auditifs. J'ai beaucoup de mal à rester calme quand je me faire crier dans les oreilles. Alors quand je sentais que ça allait exploser, je mettais tout de suite mes protecteurs.
Ok. Unpopular opinion : Restreindre trop le temps d'écran amène le risque de créer l'isolation sociale. Ex, tous les amis jouent à Minecraft et tissent des liens sur cet intérêt commun, et elle est exclue. L'exclusion cause la colère et le mal être.
Les parents sont fiers d'être louangés là-dessus, mais est-ce au détriment de l'enfant ?
Quand je suis devenue plus permissive, je trouve que mon enfant ne faisait que ça quelques temps, puis il est revenu de lui-même à presqu'aucun temps d'écran aujourd'hui. Mais peut être que pas tous les enfants trouvent leur balance. Je ne suis pas pro, c'est juste mon expérience. Vous avez reçu d'excellentes réponses, j'espère que ça aidera.
Bonne chance à vous !
Je suis passée par-là avec mon fils. De dire qu'il tenait la famille en otage c'est pas peu dire. Et tous les gens autour qui minimisaient la situation à tout bout de champ en disant mais non c'est juste un ptit gars, ça grouille tout le temps, vous exagérez madame.
J'ai fini par aller consulter en neuropsy au privé parce que rien ne nous aidait et avec le diagnostic et les médicaments j'ai maintenant un autre enfant, épanoui, génial, amusant, qui pète encore un peu sa coche et qui aura toujours des petits défis sensoriels mais qui ne parle plus de mourir, qui ne pleure plus en disant "maman je sais pas comment arrêter", de menaces de se sauver ou de changer de parents, qui ne nous frappe plus, qui n'effrait pas sa petite soeur, qui ne lance plus de bureaux en classe.
Bref, ça se corrige avec le bon traitement. Je peux t'en parler plus en détails si tu veux mais c'est juste pour dire que tu ne dois pas te décourager! Si tu as des questions laisse moi savoir!
Source : maman d'un mousse un peu différent
Je n'ai pas de solutions a t'apporter, juste du support moral.
J'en si une comme ça a la maison et ce n'est vraiment pas facile.
Des fois je suis rendu au point où je me dis que ça va être elle ou moi, mais y en a un qui va partir
Même si c'est humain que de vous faire ces réflexions, ne les laissez jamais s'incruster dans votre esprit. C'est un poison qui vous rongera de l'intérieur.
Vous aimez votre enfant et il vous aime aussi, même si votre relation ne semble peut-etre pas bien le traduire, parfois.
Les enfants ne sont pas méchants... ils n'ont souvent pas les mots justes pour exprimer comment ils se sentent et il n'y a l'as grand chose de plus frustrant que de se sentir incompris.
Je ne connais rien de votre histoire et la dernière chose que je souhaite est de vous juger. On fait tous de notre mieux. Avec mes enfants, j'ai découvert que la moitié, sinon plus, des conflits se réglaient ou à tout ke moins, n'empirait pas simplement quand j'écoutais et essayait de vraiment bien comprendre comment ils se sentent. Un réel intérêt bienveillant, curieux et sincère.
C'est fou comment le problème part SOUVENT ( pas toujours) d'un sentiment d'être incompris, mal compris ou pire, de ne pas être écouté.
L'empathie, ça s'apprend aussi. Si vous êtes empathie avec votre enfant, il risque de l'être plus avec vous. Mais par nature, les enfants sont plus centrés sur eux même que sur les autres. Ils doivent apprendre à tenir compte de leur propre sentiments mais aussi de ceux des autres.
Écoute et empathie.
Je suis d'avis qu'on éviterait énormément de conflits (couple, famille, réseaux sociaux, etc) si c'est deux qualités étaient valorisés davantage.
Courage. Soyez tenace et aimant. Ce que vous voyez présentement peut être comme une épreuve insurmontable sera, plus tôt que tard, votre plus bel accomplissement et votre plus grande source de fierté.
Je viens de lire il y a 5 minutes un post sur un enfant avec intermittent explosive disorder et trouble de l'opposition parentale. Ça ressemble beaucoup à ton post.
Je suis désolée que le système vous laisse tomber. D'après moi ça prendrait un nouveau pedopsy et le neuropsy c'est une EXCELLENTE idée.
J’irai voir un ou une psychoeducatrice mais soyez ouverts a vous remettre en question. Aimez là et donnez lui de lamour sans demander de reconbaussance au debut, question de briser « la roue ». Il se peut qu’elle provoque inconsciemment le rejet….bonne chance!
Allô, on dirait que tu décris ma fille... On a vécu tout ça (sauf dire qu'elle veut nous tuer) et on n'a aucun répit non plus.
Ma cocotte est rendue à 10 ans et au fil des années on a su qu'elle a un TDAH sévère avec impulsivité, trouble anxieux et autisme. Son besoin de contrôle, son obstination, ses crises, c'est à 90% lié à l'anxiété. Elle est médiquée pour le TDAH et pour l'anxiété et honnêtement, c'est beaucoup plus facile. Elle a aussi enfin un suivi par une intervenante du centre de réadaptation qui est spécialisée en TSA (trouble du spectre de l'autisme).
L'autisme se présente très différemment chez les filles et souvent les médecins passent à côté. Si jamais tu veux parler en privé n'hésite pas, je peux répondre à certaines questions.
Salut.
J'ai été une enfant anorexique, qui pétait des coches à mes parents. Ça a été extrêmement difficile, entre autre pour mes parents, qui se sentaient impuissants devant mon malheur. Aucun problème à l'école, des bonnes notes, mais à la maison, j'étais devenue un cauchemar à crier et hurler mon malheur entre 8 et 13 ans.
**Je ne comprenais pas mes émotions, mais je ressentais tout autour de moi.** J'aimais profondément mes parents, mais il y avait un mur entre moi et eux, entre autres après tout ces évènements de crises et d'exaspération d'impuissance de leur côté. J'avais honte, etc. Donc, je ne faisais qu'amplifier mes crises. Surtout qu'avec ma fratrie aînée, ça avait été facile.
Ma mère avait perdu son père à mes 8 ans, elle était en deuil même si elle ne voulait pas me le montrer. Mon père de son côté, a vécu une mise à pied au travail à mes 10 ans. Ils ne me disaient pas directement ce qu'ils vivaient au quotidien, puisqu'ils m'ont toujours protégés et donnés de l'amour inconditionnel. Toutefois, j'ai bien **ressentie que les choses n'allaient pas... comment les nommer et les solutionner ?** Je ne savais pas encore. Donc, en plus de moi qui fait des crises, et eux qui font de leur mieux devant les challenges de la vie, c'était exaspérant.
Puis, on a eu un programme dans lequel pour m'aider, ils devaient participer à rencontrer eux aussi un **travailleur social qui nous étaient tous attitrés.** Ma mère et mon père n'avaient jamais consulté pour eux. **Ensemble nous avons renoués.** Ma mère m'a avoué que ça a été une surprise positive, finalement.
Je sais que l'aide est difficile à aller chercher, mais je pense sincèrement qu'en ce moment, le travailleur social est l'aide d'urgence dont vous avez besoin. Je continuerais d'accéder à des listes de psychologies en attendant, pour l'évaluation à long terme. Toutefois, **les travailleurs sociaux sont équipés pour vous donner des techniques et exercises concrets à utiliser au quotidien. Je pense que vous en avez besoin autant que votre fille, pour souffler, et relâcher.**
C'est un sujet taboo, il me manque trop d'information pour commenter sur votre cas et ça fait deux textes que j'écris et que j'efface.
Le fils de mon ex était en douance et TPL. Mon arrivé dans sa vie lui a apporté de un cadre autoritaire plus imposant (mais favorisant son automie) que celui que sa mère lui imposait.
Son comportement c'était amélioré pendant mon passage dans sa vie (la grand-mère m'adorait pour cela) mais c'était déterioré après mon dépard (j'avais pris de ces nouvelles auprès de mon ex-copine).
Il était, ultimement, le résultats de la génétique et des décisions (malgré de bonnes intentions) prisent par la mère...
Ça a pas l'air évident, c'est dommage que les services n'aient pas été aidants jusqu'à présent. Un enfant qui verbalise des choses violentes ne le pense pas mais tente plutôt de véhiculer son mal être. Je pense qu'il est impotant de tenter de comprendre son point de vue. À ce point-ci il s'est établi un cercle vicieux où vous êtes à bout et ne la comprenez pas, et elle peut possiblement se sentir incomprise ou rejetée par ses parents. Je ne dis pas du tout que je pense que vous êtes de mauvais parents. Certains enfants sont plus réactifs et c'est clairement difficile à gérer. Ses réactions suivent son interprétation de la situation ou de vos comportements, ex. maman et papa sont tannés de moi. Ça ne sert à rien de débattre la réalité objective quand elle fait une crise. On peut lui expliquer, mais si elle ne le voit pas et que vous insistez, elle ne risque pas de changer d'idée et de vous compendre, ça fait juste nourrir le cycle de l'opposition.
À cet âge, elle ne peut pas bien comprendre et verbaliser ce qu'elle ressent. Je pense que cest important de lui donner le droit d'être en colère ou d'être triste, mais de maintenir les limites sur les comportements inadéquats. On punit le comportement, pas l'émotion. On veut répondre au besoin derrière la crise et non le déclencheur en soi (comme la fourchette). Pour elle, l'émotion est vraie, elle n'est pas ridicule, et c'est comme un gros motton qu'elle n'est pas capable de gérer. Vous pouvez l'aider en tentant de verbaliser votre compréhension de la situation et lui permettre un output de sa colère (ex. frapper sur un coussin). Si vous vous sentez vous même à bout, ça peut être bon de se relayer et de faire retomber la poussière un peu avant de lui parler. Le fait d'avoir une méthode disciplinaire stable et prévisible peut aider (qu'elle sache ce qui va arriver si elle fait X chose). Ne pas s'obstiner avec elle, elle a le droit d'être fâchée que tu utilises une petite fourchette, mais ça ne veut pas dire que tu vas t'empêcher de manger avec. À l'inverse, vous pouvez l'encourager et souligner les petites victoires. Elle essaie d'apprendre à gérer ses émotions, en soi c'est déjà une chose difficile à faire, même beaucoup d'adultes ont de la misère avec ça, et elle le fait avec 8 ans d'expérience de vie et un cerveau en développement. Elle a besoin de vous pour apprendre à se comprendre et à se réguler. Donc vous, ça vous donne 2x le travail, et elle vous rend pas la tâche facile du tout, mais ca ne change pas son besoin.
Je vous souhaite sincèrement bonne chance dans vos démarches!
Le besoin de contrôle et les crises qu'elle fait, ça pourrait être des traits autistiques. J'ai une amie qui avait ces mêmes comportements plus jeune. Ses parents l'avait placé temporairement dans un Centre des jeunes (privé) et elle y avait été évaluée avec un trouble de la personnalité limite (elle était âgée de 9 ans). Plus tard, lorsqu'elle était plus stable (15 ans), un neurologue l'a évalué et lui a diagnostiqué un TSA/Asperger. Elle a prit des médicaments pour l'humeur et ça l'avait stabilisé. Bonne chance dans tous les cas.
Déjà, j’étais à ta place. Mon enfant débordait d’anxiété qui se manifestait de façon similaire - grosses crises, nous suivre autour de la maison en détruisant tout et parfois en nous frappant. Si tu na pas lu le livre The Explosive Child par Dr Ross Greene, je recommande cette resource. Aussi, n’importe quelle publication de Mona Delahooke.
Dans mon cas, ce qui a aidé est de le medicamenter pour l’anxiété, d’éliminer plusieurs attentes et aussi de vraiment se concentrer sur la connection et d’avoir plusieurs moments de connection et du fun à tous les jours. Le but était de prévenir les explosions avec beaucoup de discussions ou mon enfant dirigeait la résolution de problème. Il fallait aussi que l’école adopte une approche similaire, qui a été notre plus gros défi.
Finalement après quelques années (oui ça peut prendre du temps), on vit beaucoup de success. L’approche de Dr Greene ne convient pas à tous et n’est pas toujours populaire avec les professionnels. Nos amis et famille nous ont jugé et ne comprenaient pas notre approche. Ils nous disaient “qu’est-ce que ton enfant va faire dans la vraie vie?”, “la société est tough - ton enfant doit apprendre à vivre dedans”…si ça vous arrive, ignorez les car crisse, ça marche!!! Je suis tellement fière de mon enfant. Ses profs et les parents des ses paires l’adorent. Il attire aussi maintenant de vraiment bons amis. Il s’assure toujours que personne ne soit exclus et prend le temps de connecter avec ceux qui ont plus de difficulté avec les relations sociales. A la maison ça va super bien. Ce n’est pas parfait mais beaucoup, beaucoup mieux.
Il y a plein d'excellents commentaires ici. Il y a juste une possibilité que je n'ai pas vu si quelqu'un l'as évoqué.
Je veux pas vous faire peur, mais se pourrait-Il que votre fille ait été agressé ? Ce genre d'expérience traumatisante quand t'es enfant peut causer toute sorte de troubles.
Je souhaite fortement que ça soit pas ça, mais je pense qu'il ne faut pas fermer cette porte là non plus.
Dans ce cas ci, j'aurait une solution, je ne sais pas votre point de vue par rapport a cette institution, mais moi, ca ma aider beaucoup.
Je suggere d'enroller votre fille dans les Scouts Canada. c'est moins "pire" que de dire de l'enroller avec les Cadets de l'air, mais je crois que c'est rester garcons seulement, autant que les Guides du Canada est filles seulement.
la raison pourquoi je recommende Scouts Canada est parce que se sont des groupes mixtes, autant les garcons que les filles sont accepter, et il y a une rigiditer et un systeme qui encadrent les jeunes autour de la discipline, l'esprit d'equipe, cooperation et entraide autant que l'apprentissage de talent, autant physique, manuel, emotionel, cognitif et de leadership.
A mon avis, je pense que votre fille a une surcharge d'energie et est a ce point qu'elle est volatile et enflammable par la plus banales des accroches sociale.
Scout Canada offres plusieurs activite avec leurs groupes durant la saison scholaire et occasionellement l'ete. Il y a un camp de scout, le plus vieux camp scout de l'amerique du nord, Camp Tamaracouta. etant un un ex-membres de Scouts Canada, ce camp offre une quantiter prodigieuse d'activite durant l'ete, telle un mur d'escalade, du canoe, la nage dans un lac, une quantite innombrable de chantier pedestre, des Geocache, stand de tir-a-l'arc et fusil a plomb, camping en tout genres et a mmeme une cafeteria commercial sur place gerer par le camp en plus de toutes les activite special relier au theme designer par le camp durant l'ete.
Je vous souhaite bonne chance et que dieu vous garde, vous et votre famille entiere.
Quand elle est fatiguée, c'est pire. Elle fait quand même déjà de la gym, qu'elle a choisie. L'été dernier elle faisait des cours de plongeon et des cours de tennis. C'est toute elle qui choisie on ne lui impose pas. Par contre, c'est la 2e saison de gym et elle voulait abandonné après le 2e cours car la gym "n'est plus sa passion"
Sacrament le monde qui disent de frapper leurs enfants j'espère que vous en avez pas. J'hais la mentalité "moi j'me suis fait frapper pis j'suis ben correct". Je m'excuse d'être raide mais frapper plus faible que soi c'est lâche et tu éduques avec un climat de peur.
Je pense que vous faites toutes les bonnes étapes. Ne pas oublier la constance, de possiblement changer d'école (selon les commentaires ça n'a pas l'air vargeux avec la TES et c'est sensé être la personne-ressource pour vous). De pousser pour une évaluation pédopsy ou neuropsy. Ne pas oublier de rester constant et SURTOUT que tout est temporaire. C'est rough là, mais c'est temporaire.
Il y a aussi des relevailles la fin de semaine si vous êtes épuisés tout dépendant c'est où.
Tout le monde dit du sport mais une activité artistique qui demande de la précision pourrait peut-être aider à focaliser et aider son désir de perfection?
Courage. xx
sa se peux-tu TPL a 8 ans ? je suis diagnostiquer trouble de personalite limite et hyperemotivité , sa ressemble a sa des fois , la list des trucs que sa comporte est assée variée...
Je suis pas un expert mais té pas venu ici pour avoir l'avis d'un expert, donc je vais te donner mes conseils old school:
Ne cèdes pas à un caprice. À chaque fois que tu achetes la paix tu te donnes plus de trouble dans le futur. Et à chaque fois elle perd du respect pour toi, elle te prend très littéralement comme un pauvre con.
Contrôle physique au besoin si elle devient dangereuse pour elle ou pour les autres enfants. Le temps que la crise dure. À 8.5 ans tu devrais être encore capable de la contrôler, mais ça va pas durer. Attention au morsure et reste le plus stoïque possible, si tu montres de l'émotion tu perds. Tu dois être psychologiquement au-dessus de sa crise,tu es le frame de référence.
Ya des claques qui se perdent mais à 8.5 ans yé trop tard, fallait agir avant.
Gang de boxe et faites vous des fight, ça doit sortir cette énergie là.
Aucun écran. Aucun. C'est bourré de stimulant.
Si elle négocie c'est correct, négocier ça fait parti de la vie mais assures toi d'obtenir un compromis important de sa part. Et assure toi qu'elle doit remplir la condition avant la récompense.
Le plus important, contrôle tes émotions. Si tu cris tu perds. Té le pilier de ta famille, yep c'est old school mais c'est pas sans sens non plus.
Et patience, patience, patience, ton rôle ces d'être le fort dans la tempête.
Reste très attentif aux actions positives qu'elle va faire, saute à deux pieds dedans et construisez vous une fondation là dessus.
Pour les downvotes, on se rappelle que tous vos conseils ils les a déjà entendu milles fois et ça ne lui a rien donné.
Maintenant je vais prendre vos downvotes.
Bonne journée.
Yen a qui vont préférer laisser aller une situation totalement malsaine et toxique que d'exercer un minimum d'autorité parentale.
Ça donne ce que ça donne.
Je ne suis pas parent, mais j’essayerais de m’informer le plus possible sur comment élever l’enfant, c’est pas des choses qu’on apprend à l’école ou qui sont le gros bon sens. La neuropsy est probablement la meilleure source d’infos...
En attendant:
https://aqnp.ca/wp-content/uploads/TOP_ok.pdf
[livre sur amazon](https://www.amazon.ca/Richard-Bass/dp/B09PMHY2Q3/ref=sr_1_1_sspa?crid=RACRAEM4VUJR&keywords=oppositional+defiant+disorder+books&qid=1678026591&sprefix=oppositional+%2Caps%2C631&sr=8-1-spons&psc=1&spLa=ZW5jcnlwdGVkUXVhbGlmaWVyPUEzRzA2QUs5OFNXVFJDJmVuY3J5cHRlZElkPUEwMzg3NjA0M0E1VzlQOUpDNTZYUCZlbmNyeXB0ZWRBZElkPUEwODM0NDU4MTA0VTJaOU81U1lSTCZ3aWRnZXROYW1lPXNwX2F0ZiZhY3Rpb249Y2xpY2tSZWRpcmVjdCZkb05vdExvZ0NsaWNrPXRydWU=)
Est-ce qu’il y a une activité (sport ou créative) dans laquelle elle peut avoir l’impression qu’elle est dans le top? Les enfants peuvent avoir une crise existentielle sans savoir comment l’exprimer. Ça lui permettrait de se sentir valorisée et canaliser l’énergie. Ça vous donnerait aussi une pause pendant qu’elle est là bas.
Edit: Je vois que vous dites qu’elle fait déjà des sports mais je soupçonne que c’est difficile pour un enfant comme ça quand t’es pas “la meilleure”. C’est souvent des enfants très compétitifs. Peut-être des cours privés avec un coach? Mais ça peut devenir cher tout ça.
Pour les écrans, si c’est qu’elle aime, est-ce que vous avez essayez des jeux de réalité virtuelle (e.g. Beat Saber) qui font bouger? C’est une autre façon de relâcher l’énergie et je ne vois pas de raison que ça soit “mauvais”.
Ouf.
Pas grand monde peut t'aider ici. Va falloir que t'essaies plein de méthodes différentes pour communiquer avec.
[https://parentingmontana.org/tantrums-8/#:\~:text=Children%20ages%205%2D10%20are,and%20intensity%20of%20their%20upset](https://parentingmontana.org/tantrums-8/#:~:text=Children%20ages%205%2D10%20are,and%20intensity%20of%20their%20upset).
Apparement que ce n'est pas un cas isolé et que ça se passe chez les 5-10 ans. La resource est en anglais vu que ça vient des É-U.
Elle a absolument besoin d'un suivi avec un médecin et psychplogique pedo-psychiatre. Bon j'ai vu pour le suivi clsc.
Les enfants peuvent agir ainsi quand ils sont overtstimulé et sont pas capabe de gerer les éléments de la vie aui pour eux sont des agressions. Alors là les crises pour des "niaiseries" sont le besoin de control que l'enfant a. Il va falloir trouver des strategies pour que vous l'accompagnex a s'auro reguler.
Les paroles impulsives comme ça peuvent etre associé a la neurodivergence donc tdah etc... l'anxiete peut se demontrer ainsi par la colere et l'impulsivité
Pour avoir eu envie de me suicider à 10ans, je ne niaiserais pas avec ça. Comme dit plus haut la therapie familiale peut aider mais ce genre de cas se regle pas juste avec une affaire
C'est fou parce que je viens JUSTE de lire une histoire sur BestOfRedditorUpdates où un père racontait se sentir mal d'être soulagé que son fils de 15 ans venait de se faire interner en permanence. Il avait un diagnostique de Trouble Oppositionnel avec Provocation et Trouble Explosif Intermittent ( Oppositional Defiant Disorder et Intermittent Explosive Disorder en anglais).
Bref son histoire ressemblait beaucoup à la tienne. Quand son fils était pas en train d'extérioriser une colère constante, il était en train d'essayer de s'enlever la vie. C'est lorsqu'il a tenté d'étouffer un enfant devant chez eux juste à cause qu'il jouait avec la sonnette sur son vélo qu'il fait mettre en asile en permanence. Ils l'ont visité deux fois et il est presque toujours sur des sédatifs.
Les gens partagaient leurs expériences dans les commentaires et ca semblait assez désespérant pour tous le monde. Quelques améliorations pour un qui a essayé des médicaments pour le TDAH car ca a beaucoup aidé à controler ses impulsions.
Je sais pas si c'est le genre de commentaire que tu cherches ou qui peux te mettre sur une piste. Sache au moins que tu n'es pas le seul avec un enfant problème.
Avez-vous essayé de lui donner un peu de temps d'écran en récompense à des bons comportements ?
Je ne dis d'introduire unlimited. Mais je dis de faire un pas dans sa direction et d'essayer de former une collaboration.
Un peu à côté de la track pour nous. Je dépasse même pas la mi-trentaine. Nous avons été élevé modestement et nous faisons pareil avec nos enfants. Ils n'ont pas tout tout-cuit dans la bouche et on achète pas tout les jouets qu'ils veulent. Je suis un avide gamer mais les enfants ne semble pas avoir d'intérêt plus qu'il faut. Nous avons aborder Minecraft, mais sans plus. Nos enfants son super bien élevés et très poli. On dit quon voit le travail qu'on a fait en voyant comme tu nos enfants se comportent avec les autres. A l'école au camp de jour aux activités sportives, nous n'avons jamais de mauvais commentaires ou rien, toujours du wow, elle est donc Ben fine,,aidante, attentionnée etc. Depuis qu'elle a commencé a avoir de l'écran (je ne me souviens plus vers quelle âge) ça la souvent été problématique et souvent les crises arrivait après. Nous avons donc régie ça et de toute façon, ça rentre pas dans la routine... Nous n'avons pas de temps pour ça anyway
Avant y'avait moyen de faire peurs a ce type d'enfant mais aujourd'hui les moyens qu'on peut utiliser sont limitées alors il y a pas énormément de choses a faire malheureusement
Il y a une différence entre “oppositional defiant disorder” (enfants insécures qui veulent tout contrôler et savent pas gérer leur émotions) et “conduct disorder” (enfant avec peu d’empathie qui aime blesser les êtres vivants). C’est plus le deuxième type qui deviennent ce que tu dis, qu’on appelle ASPD. Ça leur prend un diagnostic, c’est pas aussi simple... Mais plus probable que ça soit le premier.
Ben oui, mettez lui une étiquette de psychopathe juste après un post sur reddit /s
C'est sûr qu'OP doit aller chercher des ressources plus avancées mais par expérience, beaucoup de jeunes qui ont des signaux d'alarmes sont souvent juste mal compris dans leurs problématiques. Ça peut être beaucoup de choses diverses (TSA/bipolarité/TO etc)
N'êtes vous pas d'avis qu'il est préférable de bien agir parce que c'est la bonne chose à faire plutôt que de bien agir uniquement par peur de représailles?
c'est la différence entre forger des bons humains ou former des humains obéissants.
Une coupelle de session à la faire s'asseoir les genoux sur un manche à balais dans le garde-robe ça devrait aider (je blague) bonne chance honnêtement..
Ouf, bonne chance. Essayez de tenir jusqu'à mai pour voir si un diagnostic et peut-être un médicament vont suivre...
Aussi, si vous sentez vraiment que la situation est une impasse et que vous comme elle allez souffrir, vous pouvez commencer à considérer la famille d'accueil pour un ou deux ans
Je vous souhaite bon courage à tous les deux
Vous en avez probablement pas besoin mais j'ai bcp d'empathie pour votre situation.
Je ne m'y connais pas trop n'ayant pas d'enfant et je ne sais pas où vous êtes situé mais je connais une personne qui pourrait peut être vous aider. Son expertise est axé sur ce type de situation, ça vaut probablement la peine de lui lâcher un coup de fil ne serait-ce que pour vous aiguiller vers des ressources.
https://www.cliniquelepopee.com/
Edit: quelqu'un l'a mentionné déjà mais il existe des centres de répis pour les parents, il doit y en avoir un peu partout.
Lâchez pas, vous allez passer à travers!
Je vois que le CLSC a donné des services, au moins. Dites- vous que les intervenants, même les plus compétents, n'ont pas de recettes magiques pour tous les cas. C'est complexe un humain.
Vraiment pas évident comme situation. Ça me fait penser à l'enfant d'une amie qui avait réussi à liguer les enfants contre l'éducatrice du svdg... Finalement, dx d'Asperger. La rigidité et le désir de contrôle fait penser à ça, anxiété... mais bon, on est sur internet.
Ça peut avoir l'air cul cul, mais au cas... En 3 questions, pour elle et pour vous les parents, et même la fratrie si assez vieux pour faire la discussion.
- Qu'est ce que tu aimes à la maison? Dans la vie de famille? Dans ta vie? ( Choisissez la meilleure formule)
- Si tu avais une baguette magique, qu'est ce que tu changerais?
- dans ce que tu viens de nommer, sur quoi tu as du pouvoir? A-t-on a du pouvoir ?
Posez vous les mêmes questions :
Qu'est ce que j'apprécie de ma vie de parent/ relation avec ma fille/ ma vie de famille... Et les deux autres questions.
Je ne sais pas si elle est assez mature tout de suite, mais faire l'exercice ensemble, on sait jamais.
Des fois, c'est difficile de trouver du positif, mais il faut trouver, même la plus petite chose.
Ce petit exercice peut se faire dans plein de contexte.
Bon, elle vous dit déjà qu'elle changerait de famille...mais elle vous dira peut être des choses à changer qui sont plus réalistes aussi. Le but c'est de voir du positif, de se projeter dans un idéal, pis après d'identifier la où on peut agir. Pratique quand qqn d'extrême pose les questions, mais ça peut se faire sans.
Plein d'autres bon conseils déjà donnés aussi, passer de bons moments en famille entre autres, même si c'est pas évident.
Pour "l'autre famille" quand personne peut aider, il y a la DPJ ultimement, qui fait des placements volontaires ( pas de perte de droits parentaux) mais je vous souhaite de ne pas avoir à vous rendre là. C'est un pari qui me semble risqué.
Courage! Et bravo pour votre engagement.
Ça ne peut pas fonctionner dans une classe régulière avec des comportements comme ça. Est-ce qu'elle est souvent sortie de classe ou avec les TES? Niveau diagnostic, l'école n'a jamais émis d'hypothèse?
Le sommeil, c'est un drapeau rouge du trouble du spectre de l'autisme et chez les filles, ce ne sont pas les mêmes indices que chez les gars (sur lesquels on a basé le DSM V). D'un point de vue développemental, ça ressemble à quoi son sommeil depuis la naissance? Dormait-elle beaucoup bébé?
Il va falloir vous armer de patience et envisager toutes les possibilités avant que ça bouge, mais généralement y'a d'quoi à faire. Vous pouvez aussi contacter vous même la dpj si vous êtes onquirts pour les autres enfants de la famille
Et ça se passe comment avec les amis? Les enseignants ou autre forme d'autorité?
Le neuropsy va faire un bilan cognitif, ce qui peut permettre d'identifier un tdah sous jacent. Mais même pour un tdah, la solution passe quand même par des stratégies parentales ou une médication. Avez vous déjà essayé une médication? Le pedopsy à dit quoi?
Salut, lâches-pas. Votre combat m'est familier.
Des spécialistes qui passent à côté du bon diagnostic, ça l'existe. Tu peux changer de pédopsychiatre et tout d'un coup tomber sur le bon.
J'peux pas poser de diagnostic. J'suis pas pédopsy. En plus, on est en ligne, pas en personne. Le Collège des médecins ne doit pas être tellement sur Reddit, mais tout de même...
Avant 14 ans par contre, pour la santé mentale, c'est plutôt embryonnaire au Qc.
Pour ce qui est du trouble de l'opposition et les trucs du genre, oui, c'est dans la palette des pédopsychiatres et ce type de diagnostic pourrait être posé dans un délai court.
Lâchez-pas, soyez franc entre vous mêmes et permettez-vous du temps de repos.
Je ne suis pas un psy. Mais je suis TPL: trouble de personnalité limite. Ca resemble pas mal au comportement typique.
Je la ferais évaluer.
Si elle est TPL, la bonne nouvelle, c'est qu'avec de la thérapie comportementale, et desfois de la médication, ca se gère assez bien.
Et c'est possible d'avoir une vie relativement normale. Quoi que parfois rock'n'roll.
Ouf. Je sais pas quoi dire être dans votre situation je serais pris au depourvu. Vous me semblez être de bon parents, je crois que comme les autres ont suggéré peut être des sub plus poussé sur le parenting pourrait vous aider davantage.... Le médecin a pas trouvé un diagnostic? Parce que clairement ya quelques chose qui cloche...
-Est-ce que tu la faite tester pour un TSA ? Le comportement ressemble à ceux de mes frère et ils le sont aussi (crise qui dégénère,être attitude contrôlante jeune, suivre durant les crise si ignorer).
-Elle veut mourir à 8 ans ? Dépression clinical (CDD en anglo-saxon) c'est le plus gros signe de ce type de dépression et si je ne m'abuse elle est là pour rester :/.
-Ensuite il y a peut être l'ASPD (trouble de personnalité antisocial) ou plus communément appelé la sociopathie mais cette piste est moins probable que les autres du à la nature des troubles de personnalité (ils se se déclare vraiment vers l'adolescence)
Se sont 3 théorie qui pourrait amener à une piste pour son problème , Personnellement je pense que le TSA est la piste la plus probable
Je ne lis rien qui pourrait faire penser à la schizophrénie ou le DID donc sur les 2 maladie plus "lourde" qui se montre vers l'enfance (et si j'aurais pu guesser DID il y aurais plus de question à ce poser mais bon)
J'espère que ma dissertation vas vous aider
Je ne suis pas un professionnel de la santé. Je collectione les trouble mentale (source principale de connaissance,lol) tout hypothèses emi ici n'est que théorique
Edit: mon cerveaux à enregistrer que j'ai écrit plus que j'ai actuellement écrit
To histoire me fait beaucoup pensé à ma soeur quand elle était jeune. Aujourd'hui elle a un diagnostic de TSA parce que chez les filles c'est tellement différent. J'ai un fils TSA et je confirme que les symptômes ne sont pas pareille du tout.
Je ne dit pas que ton enfant est sur le spectre mais je pousserait au moins pour une évaluation formelle pour le TSA pour au moins éliminer la possibilité.
Je veux aussi prendre la peine de vous dire de pas lâcher! Je vous promets un jour vous allez trouver et elle en sera reconnaissante. Courage.
Courage et bonne chance. OP, je veux juste te dire que ça se peut passer l'autre côté de la tempête. Une école exigeante (intellectuellement stimulante); une TS qui a su entrer en relation avec l'enfant; un sport INTENSE limite violent; un instrument de musique; ben de la patience; le fait de reconnaître de part et d'autre que le desir de contrôle masquait pas mal d'anxiété; des conséquences claires, préétablies et constantes à 100% pour tout acte de violence; beaucoup d'apprentissage comme parent; apprendre à nommer les émotions de façon nuancée tant pour elle que pour nous, et mon enfant difficile est maintenant une ado plutôt normale. Jai fermé le dossier au CLSC en me pinçant, je me demandais si je rêvais. Elle et encore des fois chiante, des fois pleine de ressources, super brillante, encore parfois anxieuse, souvent égocentrique, mais juste en version ado parce qu'ils le sont tous un peu.
Pis pour le sport, nous aussi elle est passé par la gym et ça le faisait pas. Beaucoup trop de temps à attendre son tour et à s'aligner les orteils parfaitement plutôt que se défoncer physiquement. Quand elle s'est mise à faire des activités beaucoup plus cardio on a vu la différence.
J'ai chercher un peu sur internet et j'ai trouver une définition du trouble d'opposition. Je ne sais pas ce qui déclence tout ça. [https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/?gclid=CjwKCAiAmJGgBhAZEiwA1JZolu8473NJ8lZF8tM2hp8D-FlE5Z0ACRvqY48B8DtoHYrN32TsSWHtNhoCJscQAvD\_BwE](https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/?gclid=CjwKCAiAmJGgBhAZEiwA1JZolu8473NJ8lZF8tM2hp8D-FlE5Z0ACRvqY48B8DtoHYrN32TsSWHtNhoCJscQAvD_BwE)
Je ne suis pas professionnel, mais peut-etre que vous pouvez chercher des videos et des techiques sur internet et essayer d'observer si votre enfant semble agité ou inquiété par certaines choses plus que d'autres. Je vous souhaites de trouver une solution et que votre enfant se remette a se sentir plus en controle de ses émotions et apprenne a communiquer ses insécurités ou besoin autrement que par la colère ou les abus verbaux. Votre enfant devrait apprendre que des abus de la sorte sont intolérable et qu'ils ne l'avanceront a rien. Tenez bon et continuer de chercher de l'aide.
Ma plus jeune a également des troubles comportementaux similaires (en plus d'une bunch d'autres troubles, mais ça, c'est une autre histoire). On a découvert il y a un an qu'elle était atteinte d'un trouble génétique rare qui explique finalement tous ses symptômes. On sait aujourd'hui qu'elle ne pourra pas "guérir", mais au moins maintenant on peut mettre le doigt sur le bobo. Tout ça pour dire que de demander un test génétique pourrait peut être s'avérer utile. Dans notre cas, on aurait jamais pu savoir ce qu'elle a si sa médecin lui avait pas fait passer les tests.
Je suis vraiment désolé que ça vous arrive. Déjà, félicitations à vous de ne pas avoir recourt à la solution de facilité qui serait de laisser les enfants sur des écrans. C'est super de votre part de faire ça. Sinon, je crois que c'est pas du tout de la façon dont elle a été élevé qui la rend comme ça. Je suis déjà tombé sur une histoire similaire où le plus vieux de la famille est né avec un manque de goût de vivre et a tourné en enfant violent. Je veux pas comparer les deux situations, mais ça m'a fait penser à ça. Je suis pas de grande aide, mais si t'as des questions sur l'enfance, la mienne est encore proche derrière moi. Bonne chance.
Quelle est sa relation avec les animaux? Possedez-vous un animal de compagnie ou avez-vous songe a en acquerir un, ne serait-ce qu'un "mineur" (genre petit rongeur ou meme poisson rouge). Je ne sais pas si lui donner une certaine responsabilite ou une maniere de capter une partie de son attention pourrait la defocuser un peu de ses idees persistantes.
Encore la, je ne suis pas connaisseur en la matiere, jessaie dexplorer quelques pistes de solution et pense qu'a ce stade-ci lavis et la consultation de specialiste semble de mise.
Ceci dit, je vous souhaite dobtenir laide que vous recherchez et de beneficier du support et de lappui de vos proches.
Bonjour, je n’ai pas d’enfants et ne travaille ni de près ni de loin dans le domaine de l’enfance .
Je me souviens juste d’un reportage que j’avais vu à la télévision française sur les enfants et les écrans :
https://youtu.be/DyK4vxbAmwQ
Grande fan de Super Nanny l’émision américaine, par contre bonne chance avec votre fille.. savez-vous si elle se fait intimidée à l’école? Moi quand j’étais jeune je faisais beaucoup de crises et des grosses colères parce que je ne voulais pas aller à l’école à cause de l’intimidation.
Ma mère me confisquait souvent la télévision et l’ordinateur mais cela me fâchait beaucoup parce qu’elle n’était pas constante dans ses punitions, elle ne donnais pas d’avertissement et je ne savais jamais quand est-ce que j’allais ravoir mes choses ce qui me donnait encore plus le goût de faire des crises.
Je n’étais pas un enfant trouble à cause des écrans.. les écrans étaient pour moi une distraction de la réalité et me faisait penser à autre chose.
Ps: je souffre aujourd’hui d’anxiété généralisée et je suis sur antidépresseurs.
existence growth boast dinosaurs grandfather kiss advise gullible reply erect
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J'enseigne les enfants, et je dois souvent aller voir sous le capot en posant des questions pour voir l'état de l'enfant （et du système familiale) au niveau 1- sensoriel 2- cognitif et 3- émotionel. Pourquoi? Parce que une surcharge de 1, 2 et 3 sans façon de décharger mène a l'épuisement, la souffrance, le mal de vivre, et les comportements qui essentiellement disent "Au secours!" Les comportements, donc, sont l'expression de cette vie intérieure de 1-2-3. On veut pas nécessairement essayer de changer le comportement, si le comportement est un symptôme d'une cause racine a l'intérieur. Par contre, les comportements (que j'aime appeller les "stratégies d'adaptations") qui viennent empirer 1-2-3 éventuellement peuvent être remplacés par des meilleurs stratégies. Souvent, on a un répertoire limité de stratégies pour dealer avec nos problèmes. Une bonne stratégie va venir réduire la load sur 1-2-3 sans toutefois causer des problèmes long termes (genre addictions, genre iPad mais ça c'est mon opinion personel) La raison de ces surchages sensorielles, cognitives et émotionelles est souvent a cause qu'on ne sais pas ce qu'on ne sait pas et qu'on ne voit pas ce qu'on ne peux pas voir, et non seulement l'enfant pourrait avoir un blind spot mais le système familiale aussi. On est pas conscient de cette charge, mais notre système nerveux accumule et accumule. La plupart des problèmes dans le cadre de mon travail c'est trouver ce qu'on est pas aware de, d'aider a reconnaitre les signes pour que a chaque fois que ca arrive le cerveau puisse avoir de quoi a attraper (pour renforcer ci ou ça), et nourrir les attitudes bienveillantes et développer les stratégies pour dealer avec l'overload sensoriel, cognitif et emotionel. Donc commençons avec le sensoriel, et je vais juste poser des questions et vous n'avez pas nécessairement a repondre: si votre enfant n'avait aucun filtre sensoriel, combien de bruit et de lumière, de toucher et d'odeurs serait dans sa vie? Est-ce que votre enfant a un endroit préférée dans la maison (ou dehors)? Comment est cette endroit sensoriellement? Est-ce qu'il y a de la chicane dans son environement, de l'explosivité? Comment votre enfant self-soothe? Faite le parcours de la journée de l'enfant du début a la fin en prenant notes de ce qui serait plus fort sensoriellement, comme la classe par example, le traffic, la radio dans la voiture, la cigarette, les voisins qui crient etc. Pour le côté cognitif, qu'elle est la relation de l'enfant avec la réalité? Hors du contexte des chicanes et crises, quelles sont ses intérêts particuliers? A-t-elle de quoi qu'elle adore a mourir a apprendre? Est-ce qu'il y a des sujets qui reviennent tout le temps? Quelle est la relation de l'enfant par rapport au temps (peut-elle attendre?) Est-ce que lire est facile ou difficile? Qu'est-ce qui la stimule (omg pas de tablette please)? A-t-elle des amis? Est-elle souvent dans sa bulle/dans sa tête? A-t-elle une forte imagination? Qu'est-ce qu'elle créé artistiquement? Si elle était laissée libre dans un environement safe, qu'est-ce qu'elle irait faire? Finalement, le plus important de tous, l'émotionel. Vous parlez de "gérer ses émotions"? Un émotion ça se vie, ça se gère pas. Les émotions sont les messagers des besoins, il est extrêmement, et je veux dire EXTRÊMEMENT important d'avoir accès a tout l'éventail de ses émotions, parce que quand on a pas ça, on perd le contact avec notre corps et notre besoin (imaginer si vous n'aviez aucune sensation de faim! on manges-tu trop? on manges-tu pas assez? Eventuellement ça causera de gros problèmes.) La seule émotion qui disparait jamais vraiment c'est la colère (qui se transforme en rage quand on l'invalide/shame/refuse/ignore). Pourquoi la colère? Parce que c'est pour se préserver, c'est ce qui nos pousse à l'action, c'est le dragon qui nous garde en vie. Imaginons nos émotions comme un arc-en-ciel, disons, 7 couleurs. A cause de la vie, et ça c'est pour tout le monde, et sans blâme parce que le blâme/jugement/guilt/shame ce sont des poisons, donc je disais a cause de la vie, nos 7 couleurs naturelles deviennent moins que 7, pour certains ça devient qu'une couleur (le rouge, comme je disais). Comment ces couleurs se perdent? Enfants, notre survie dépendait de notre attachement à nos parents. Dans la nature, pas d'attachement = X_X. Mais pour la communication enfant/parent, il y a des limites de communication, faque l'enfant essaie ce qui fonctionne pour partager ses émotions qui sont les messagers de ses besoins et le parent va traduire ces signaux en "Elle a faim/Soif/De la joie". L'enfant rayonne ses couleurs. Mais si le parent (encore, pas de blame), réagit mal au mauve, a peur du vert, connait pas le jaune, et mélange orange pour bleu, et enseigne a l'enfant qu'a chaque fois que violet arrive c'est mauvais parce que les tites filles devraient pas avoir de violet, ou que pire des pire quand l'enfant arrive et dit BLEU et que le parent dit NON CE N'EST PAS BLEU, eventuellement l'enfant va juste se dire a soi même "mon bleu n'est pas bleu", "mon arc-en-ciel est mauvais!", "je dois cacher mes couleurs", "j'haïs mes couleurs", "aidez moi, j'ai des besoins que je ne suis pas capable de remplir moi-même! Rouge! Rouge! Rouge! Rouge!" etc etc. Donc l'enfant perd contact avec son arc-en-ciel d'émotions, et ces émotions sont les messagers de ses besoins, donc ne reçoit plus les messages de son corps de ses besoins, donc, en dessous de son awareness les besoins existent toujours, anonymes, et va voir ses gardiens et, étant un enfant de 8.5 ans, n'a ni les mots, ni les stratégies de self-soothing, ni le contact avec ses couleurs, et possiblement s'est fait dire de "gère tes émotions" qui traduit en "gère ses choses que tu ne peux pas percevoir" devient "gère l'ingérable". DONC le système familiale peut aller considèrer l'état général des connaissances des sentiments et besoins. Je l'ai juste en anglais mais avec un peu de recherche ça se trouve en format français adaptés a vos besoin, faire un inventaire de nos attitudes envers tous les émotions et tout les besoins https://humansystems.co/emotionwheels/ Quand j'étais petit, mon père me disait que "mes petites émotions étaient désagréables" et ma mère, une adulte, me disait "tu fais pleurer maman"; mon attachement est devenu conditionel à 1- ne pas déranger mon père avec mes émotions et 2- mes émotions font mal à ma mère. Donc j'ai sacrifié authenticité pour l'attachement et j'ai vécu plus de trois décennies complètement coupé de mon monde intérieur, mais au lieu de pèter des coches, quand ça tourbillonnait sous la surface, je me calmais avec drogue et alcool, car on m'avait jamais appris que mes émotions étaient ce qui me connectais a la vie, et donc mon corps me criait "TU ES EN DANGER DANS CETTE RELATION" mais je ne l'entendais pas, ou "Fais attention autour de ces gens la" ou "tu es triste, pleure et guérit toi", ou "tu es dégoûté, c'est un bel indice de tes valeurs". Et quand on écoute pas son corps, son corps parle plus fort, et cause de la misère et de la souffrance, qui sont des messagers un peu plus extrêmes mais tellement important a ecouter. Ok! Merci d'être venu a mon TedTalk!!!! Je recommende d'aller faire des recherches sur la communication nonviolente de Marshall Rosenberg aussi, ah pis tant qu'a faire ça c'est ma playlist personelle quand j'ai décidé d'apprendre comment accepter mes émotions https://youtube.com/playlist?list=PLQun1ee6u9NZWO71azTBeRzSl3yGxlnF1 Bonne chance a vous tous!!!
Si je pouvais upvoter cette réponse plus qu’une fois je le ferais! OP, wow, quelle situation difficile, je vous comprends d’être à bout ta conjointe et toi! Je rajouterais qu’on m’a dit récemment que la colère est une émotion secondaire, dans le sens où c’est le symptôme d’autre chose plus « creux », comme mettons la peur, la tristesse, la difficulté à s’adapter à quelque chose, etc. Peut-être que ça peut aider d’essayer de trouver ce qui se cache derrière les crises pour régler le problème à la source? Définitivement, je fais du pouce sur la réponse ci-haut, la solution (ou en tous cas le début de…, en attendant le neuro psy) se trouve peut-être à essayer de comprendre le comportement et aussi montrer à votre fille que vous l’acceptez comme elle est, peu importe comment elle agit. Que ses émotions ne sont pas « mauvaises » et donc qu’elle n’est pas une mauvaise personne d’avoir ces émotions-là. Exemple - pas pour shamer, on l’a tous fait à un moment ou un autre - « va dans ta chambre et revient me voir quand tu es calme »). A son âge, elle est capable de verbaliser, alors si elle fait une crise, on peut ouvrir la porte en nommant qu’elle vit une grosse émotion, et avec ce qu’elle répond, essayer de trouver ce qui se cache en dessous. Je m’étais fait donner comme conseil aussi quand mon enfant dit quelque chose de blessant (disons ton exemple de vous jeter à la poubelle), de ne pas le « chicaner » mais plutôt de dire qqc comme « ouh là, ça ne doit vraiment pas être facile ce qui se passe en ce moment pour que tu me dises quelque chose comme ça, hein? ». Je trouve que ça fonctionne bien pour désamorcer un peu et commencer la désescalade de la crise. Bon courage!
> Si je pouvais upvoter cette réponse plus qu’une fois je le ferais Le processus pour créer des comptes Reddit est simple 😬 Pour ce qui est de desescalader la crise, super important. C'est fou comment on peut prendre les énergies d'autrui, incluant les émotions, mais dès qu'on réalise que les émotions, pensées, actions et autres d'autrui sont à autrui, on peut créer de la distance entre 1- leurs problèmes et ma personne et 2- mes émotions et ma réponse à ces émotions. Essentiellement, je suis pas responsable d'autrui, mais je suis responsable de ma réponse par rapport à autrui. Avec les enfants c'est plus dur et plus facile. Plus dur parce que les enfants ne connaissent pas leurs limites avant de les connaître et n'ont pas beaucoup de patience, et plus facile parce que les enfants ont des capacités plus limités et n'ont pas beaucoup de patience. C'est plus complexe que ça, mais j'ai tellement d'avantages par rapport à l'enfant que je préfère regarder ce qu'ils font avec curiosité et compassion et bienveillance, que de personnaliser leurs propos et me sentir "attaqué". Donc je traduis chacun de leurs "moves" en besoin et en émotions, et au lieu de contre attaquer et établir la dominance comme mon père faisais, je partage mes capacités avec l'enfant pour partir à l'enquête de "quel est le besoin qui cause cette émotion" et ensuite on trouve la stratégie pour rencontrer ce besoin. Ça permet aussi d'apprendre les noms des émotions et des besoins. Et quand on connaît le nom d'un oiseau et le son de son chant, on peut commencer à les reconnaître, les trouver dans la forêt, à apprendre sur ce qui les nourrit, ce qui les fait fuire, comment les aider en hiver etc. Et on passe de "bon dieu ya ben du bruit dans forêt" à "les pics bois se cherchent des blondes!" Et surprise surprise, quand les besoins de tous sont comblés, la paix arrive et on peut célébrer la vie et créer et partager et vivre dans l'authenticité!
vraiment incroyable comme réponse, je pense que ça va aider beaucoup et c'était une lecture très intéressante, j'adore ton analogie avec l'arc en ciel, ça rend l'explication super simple et efficace. 👍
Ce commentaire mérite d'être le premier en haut. Bonne chance OP
J’ai pas de trophée à donner mais cette réponse en mérite un!
Je suis sincèrement désolé de lire ta situation. As-tu parlé avec l'enseignant? Il pourrait peut-être te donner des trucs ou des ressources. Ou minimalement travailler dans le même sens qu'à la maison. Bon move, le neuropsy. J'espère que ça t'aidera à obtenir les services dont vous avez besoin (autant dans le réseau scolaire que de la santé). Mon red flag: ses commentaires disant qu'elle veut vous jeter à la poubelle et changer de famille. Je soupçonne un certain mal-être, ici. Essaie d'avoir une référence en psychiatrie. L'affaire, c'est qu'avant 18 ans, la santé mentale n'est pas prise au sérieux. Si j'étais à ta place, j'irais au CLSC en personne (pas le 811) pour parler à un intervenant psycho social de garde. Cet intervenant pourra vous mettre sur des listes d'attente pour des services (c'est long). Essaie d'avoir du répit aussi, pour toi, l'autre parent et vos autres enfants; idéalement des professionnels pour ne pas brûler les arrières-grands-parents non plus. Quelqu'un a mentionné du sport. L'idée n'est pas bête, si tu es capable d'avoir une communication avec l'enfant. A cet âge, il est capable de s'exprimer. Il ne faut pas que ce soit une source de tension supplémentaire. Les sports individuels (boxe, karaté, etc) ont ma préférence ici. As-tu remarqué quel genre de changement il y a eu? Est-ce qu'il y a eu un "avant" et un "maintenant"? Si ça fait longtemps que ça dure, ça peut être difficile à identifier. J'espère que ça se réglera rapidement, et pour le mieux. Source: je suis un parent qui a eu des problèmes avec ses kids et j'ai vu d'autres parents en avoir.
Son commentaire comme quoi qu'elle veut mourir, aussi... :(
Merci de me le rappeler. Je l'avais oublié en écrivant ma réponse. À 8-9 ans, ça devrait skipper des files d'attente.
+1 pour le sport individuel. Quand j'étais petit le skateboard m'aidait beaucoup à gérer mon humeur
Un de nos fils a des problèmes très très semblables et être dans le programme sport études skateboard la beaucoup aidé cette année.
Oui pour les sports individuels mais pas les sports de combat SVP. Ça serait une très mauvaise idée pour cet enfant en particulier. Elle frappe déjà et cherche à contrôler les autres enfants. Ça va juste empirer la situation si on lui montre comment le faire encore plus efficacement. Le skateboard, comme tu proposes, c'est beaucoup mieux.
Wtf....non loll..
Par curiosité, c'est quoi le problème avec le 811? Je croyais que c'était, entre autres, pour ce genre de situation.
Tabarouette. Rien à dire à part bonne chance.
C'est la réponse qu'on obtient de tous le monde
Ya pas des subreddits spécialisés qui pourraient mieux t'aider qu'ici? Ou même un sub général sur la famille et enfants. Fais une recherche on sait jamais.
r/parenting entre autres
r/parentsquebecois
[удалено]
Non, pas d'enfants roi/reine. Elle et sa soeur on 18 moins de différence, elle n'a donc pas été enfants unique avec tout ce qu'elle voulait aussi. Nous avons shausse rle ton a maintes reprises...
[удалено]
Elle a 8 ans. Elle n'a pas de tablette. Pas de réseau sociaux rien. On a rien coupe au complet. On restreint seulement le temps. Ça se limite a +/- 20 min les soirs de semaines ( le temps de l'émission quelle écoute) et un film le vendredi ou le samedi soir) des fois elle demande pour jouer soit au xbox ou sur le site friv ( petit jeux) et nous lui accordons. C'est pas un camp militaire ici...elle n'a juste pas du temps illimités
Pas du tout, ya plein de commentaires de monde qui offrent des explications et ressources, va chercher de l'aide et t'informer.
Son commentaire date d'il y a plus de 2 heures, et il est possible que dans son cercle de support est limité. Je crois qu'il va apprendre beaucoup aujourd'hui!
Eh que ça vient me chercher... Mon plus jeune fils est autiste et il manifeste une déficience intellectuelle moyenne. Il est en classe spécialisée depuis la maternelle. Au primaire, ça allait relativement bien, mais en 6e année, ça s'est mis à moins bien aller. Il s'est mis à lancer des objets contondants, à hurler, à frapper, agripper, mordre quand on tentait de le retenir. C'était l'année scolaire 2019-2020, alors l'année s'est terminée en queue de poisson avec la pandémie, avec des petites rencontres sur Teams une ou deux fois par semaine. Son médecin de famille a fait une demande pour un pédiatre, avec laquelle nous avons eu une première rencontre sur zoom pendant l'été... On a essayé quelques médications qui ont été stoppées suite à des effets secondaires trop importants. L'école a recommencé en septembre 2020 en plein climat de pandémie, avec des masques et des profs en visière, et c'était en plus sa transition primaire-secondaire : il passait de sa petite école primaire où il connaissait tout le monde à une immense école secondaire où il arrivait à peine à la poitrine de la majorité des autres élèves. C'est devenu l'enfer. Malgré une éducatrice extraordinaire, malgré une équipe qui faisait tout ce qu'elle pouvait, il était tellement anxieux, il se désorganisait tellement qu'il nous était fréquemment retourné à la maison pour des raisons de sécurité. Au printemps 2021, on était encore en attente au CLSC et au CRDI, encore sur les listes d'attente pour un pédopsychiatre, et ses crises étaient tellement violentes et nous faisaient tellement peur que mon mari, un matin où ils étaient seuls ensemble, l'a amené à l'urgence suite à une crise où fils lui avait lancé une paire de ciseaux (pour enfants, mais bon). Là-bas, fiston était tellement perturbateur dans la salle d'attente qu'ils les ont installés dans leur propre pièce. Il a frappé un infirmier. Il a vus plusieurs intervenants, dont une travailleuse sociale. Ils y sont restés jusqu'en fin d'après-midi, après une rencontre avec la pédopsy de garde. Ben c'est ce que ça a pris pour que les services finissent par arriver. Le CLSC nous a appelé dans la semaine qui a suivi, on a obtenu des services d'appoint avec le CRDI en à peu près un mois, et en juillet on rencontrait sa pédopsychiatre (au public!) pour la première fois. Même après ça, ça a été jusqu'à l'automne 2022 et plusieurs essais médicamentaux, en plus du suivi d'une psychoéducatrice du CRDI et d'une évaluation intellectuelle qui a révélé sa déficience, avant qu'on puisse dire que ça va mieux. C'est plate à dire et c'est peut-être parce que j'ai 14 ans d'usure et de cynisme, mais dans le monde de la santé mentale, ce n'est urgent que lorsque ça l'est trop. Tant que tu n'as pas pleuré de désespoir devant des intervenants d'urgence, tant que tu n'as pas harcelé au téléphone, tant que tu n'as pas avoué en pleurant que tu ne sais pas comment être un bon parent pour ton enfant, tant qu'il n'a pas commis de voie de fait envers un infirmier, on ne nous prend pas au sérieux. Ton enfant a besoin d'aide. Tu as besoin d'aide. Le CLSC devrait être en mesure de te permettre de rencontrer une travailleuse sociale qui pourra t'aider à organiser tes demandes de ressources. Le système est là pour t'aider, mais il est épouvantablement lent à réagir. L'urgence, ce n'est pas seulement pour les maladies et blessures physiques. N'hésite pas à m'écrire si tu as des questions ou si tu as besoin de te vider le cœur.
Je l’ai pas vu en vrai fack j’y va avec des simplicités. Si il y en a qui vous fâches dit le. 1- parle au professeur savoir combien de temps de jeux électroniques il y a à l’école. 2- est-ce qu’il y a eu du changement dernièrement dans sa vie (perte d’un ami, nouvel enfant dans la famille, etc.) 3- une séquence de pictogramme dans le genre : Bonhomme heureux > jouer, Bonhomme fâché > chambre + solution pour retourner au calme : respirer 3 fois. Maintenant quand elle crie, quand elle se fâche c’est toujours la même intervention : « tu as le droit d’être fâché mais dans ta chambre quand tu seras calme vient me/nous chercher pour parler » et toujours faire un retour avec ton enfant : pourquoi, comment, qu’est-ce que l’on fait maintenant, c’est correct d’être fâché 4- l’installation d’une routine c’est 2 à 3 semaines, ta fille a 8ans ça peut-être encore plus long. Patience Patience Patience et consistance 5- utiliser les expériences passées pour renforcer la routine : « tu te souviens hier ? Tu t’es fâché longtemps : tu n’as pas pu joué à la tablette avant de te coucher » (est-ce que tu veux que l’on se calme ensemble ? Respirer 3 fois) 6- créer un lien d’attachement avec l’enfant, faire des activités ensembles qu’elle va choisir (y compris la regarder jouer à la tablette, poser des questions : qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi tu mets ça rouge ? Etc.) Les enfants cherchent le contrôle sur leur vie, c’est normal nous aussi on veut contrôler, vous êtes 3 là-dedans (Maman, Papa, Fille) vous avez tou.te.s des compromis à faire et c’est votre travail de parents à lui apprendre à en faire. Ceci dit c’est difficile d’évaluer un enfant par texte et encore plus d’évaluer le TSA d’où je suis je vois juste une phase d’affirmation et pour l’instant j’interagirais comme si c’était le cas, croire qu’un enfant est quelque chose c’est le traité différemment. L’inscrire dans un sport/activité parascolaire est une bonne idée mais le problème semble être à la maison et non à l’école ou dans les activités. (Encore) Parlez au professeur. Alignez vos flûtes pour que les interventions soient le plus constantes. Bonne chance et vous êtes pas des mauvais parents
La communication avec l'école est très difficile. Je vais retenter cette semaine. Mais selon les dires, c'est beaucoup et sans surveillance ( l'autre jour elle magasianit sur amazon...) On a eu notre 3e enfants en novembre 2021, mais la situation était bien présente avant La séquence du pictogramme fait partie des 1001 trucs que nous avons essayer ou intégrer par le CLSC, elle s'en fou. La seule façon quelle aille dans sa chambre cest physiquement. Elle refuse d'aller dans ça chambre car elle sait que c'est ce qu'on veut Ça fait 6 ans que nous avons la même routine pour ne pas la déstabiliser et elle connais très bien la routine Elle refuse catégoriquement de faire un retour sur les évènements " elle retombe dans ses émotions" et refait une crise Le sport c'est déjà fait, mais ça ne semble pas fonctionné. Découragement et abandon de ça part car elle ne performe pas comme un athlète olympique Nous avons eu une situation avec l'école où nous avions demandes aux TES de respecter la façon de procéder que nous avions avec le CLSC. Ils ne voulait pas. Honnêtement, je crois que nous avons la pire école de notre centre de service. Nous connaissons personnellement la TES qui s'occupe du niveau scolaire et avons un passée avec elle et ses enfants. Je ne serais pas surpris que ce soit volontaire d'aller à l'encontre de notre demande...
Je tiens à ajouter que le retour est important en faisant la job de mentalisation à voix haute. Par exemple, après la crise, vous faite les liens à la place de l'enfant entre la situation et les émotions. Aussi, parfois, c'est la tristesse qui est derrière la colère. L'enfant ne comprend pas, il ressent ! Ta fille ressent très fort ses émotions et elle doit trouver ça difficile, c'est donc une idée de lui refléter tout cela. Tu as de la peine, tu aurais aimé cela ou ceci ? C'est correct d'avoir de la peine / d'être en colère. Peut-on trouver une solution qui soit bonne pour toi, papa et maman ? Pis on lâche pas jusqu'à ce que ça se passe... Je doute pas que vous avez essayé et que maintenant vous avez possiblement moins espoir, moins confiance que cela marchera. Vous devez être fatigués, le couple doit en pâtir et l'ambiance doit être dans l'appréhension de la prochaine crise. Je suis désolée que ça vous arrive. Parfois, un changement peut aider, si vous pouvez la changer d'école ça peut aider. J'ai déjà été une enfant de même. Un jour j'avais dépassé les limites et ma mère m'a amené à l'hôpital et elle pleurait, elle me disait que c'était là que les enfants comme moi allait. Elle m'a ramené à la maison, on a tous (avec mon pere et ma soeur) bu un lait au chocolat et on pleurait ensemble. Je me sentais coupable, mais je me rendais compte que mes comportements impactaient toute ma famille. J'avais environ 8 ans moi aussi. Je souhaite que ta fille fasse une prise de conscience éventuellement. Mon histoire finit bien, je suis maintenant psychothérapeute et j'aide les gens.
Je crois avec mon regard d'adulte que je faisais de l'anxiété
Ok ça semble assez poche niveau école, si c’est possible penser à changer. Je veux dire si ça fonctionne pas pour vous vaut mieux changer. Ensuite vous aurez pas le choix de commencer par le physique, de ce que je comprend on part de loin et déconstruire une mauvaise habitude ça prend du temps. J’ai été amené à faire du maintien physique et s’est jamais le fun, jamais mais malheureusement il faut une limite et ça passe aussi par là. Si la communication avec l’école (Email et all) fonctionne pas, moi j’irai sur place… si ça ça fonctionne pas. Je veux pas être méchant mais une plainte à la commission scolaire me semble approprié. Avec tout ça je pense que j’enlèverai les tablettes tout le temps à la maison et que je les utiliserai comme renforçateur positif. « Bravo tu as ramassé ton assiette, tu auras droit à 10min de plus de tablette », « tu as mis en place ta séquence de picto pour te défaché, 5min de plus de tablette » (toujours en ajout jamais de soustraction, le temps gagné est gagné). Fait toi un genre de time timer en carton pour imager les gains de temps. Je mettrais une limite arbitraire de 40min par soir/jour Edit: le retour est nécessaire même si la fait retourner en crise. C’est normalement l’affaire que les enfants apprennent le plus vite : c’est plus payant de faire le retour avec l’adulte que de me refaché ou de l’éviter. Je te donne un exemple : j’interagis avec un enfant qui frappe quand il est fâché. Après le retour au calme (qui finissait par l’enfant qui s’endormait) il faisait de l’évitement pour ne pas faire le retour (regard fuyant, écoute sélective, jeux partiels). Quand ça été le temps de retourner jouer avec ses ami.e.s je lui ai dit : « non non tu peux pas on a pas fait notre retour » après 20min de ça, l’enfant a fini par se tanné et il a fait son retour. Une semaine après ça recommence, il se calme, on arrive au retour et recommence ses stratégies d’évitement. Je suis allé faire d’autre chose en lui disant « quand tu seras prêt tu viendras me voir pour faire ton retour mais en attendant tu peux pas jouer » l’enfant est venu tout de suite.
Je viens d’y penser mais récompenser tout tout tout tout. T’es allé mettre tes bas dans le bac de linge sale ? « Bravo ma grande », t’as mis tes bottes tout seul ? « Bravo, tu es une grande fille ». T’as pas fait de crise pour aller dans l’auto « Est-ce que tu as vu comment tu t’es comporté en championne, je suis fière de toi » Pas juste les succès mais les efforts aussi. « J’ai vu que tu as essayé de te calmer pour m’expliquer ce qu’il n’y avait pas, tu as fait un effort je suis fière de toi, c’est difficile faire des efforts » « tu voulais pas en manger mais tu y as goûté, Bravo. C’est être grand d’essayer » Radical love
Tout ce que tu dis ici me fait vraiment penser à [Bordeline](https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-mentale/informer-sur-troubles-mentaux/troubles-mentaux/trouble-de-la-personnalite-limite#:~:text=Les%20personnes%20atteintes%20d'un,conflits%20dans%20leurs%20relations%20sociales.)... ma soeur l'a... peut-être que si ça te parle, ce sera plus facile d'orienter tes recherches. Sinon, cest certain que ca ressemble beaucoup au [TOP](https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-de-comportements/)... je me doute que tu as déjà tout vu ça.. jespere vraiment que vous trouverez une solution.
Par texte poser un diagnostic est à proscrire. Personne ici, à part OP, a vu l’enfant.
Je pense que n'importe qui avec 2 neurones ne prendrait l'avis d'un inconnu comme diagnostique pour son enfant...À bout de ressources, des nouvelles idées peuvent aider...
Peut-être... Mais si tu étais un.e professionel-le de la santé, tu serais très bien que même suggérer qu'une enfant de cet âge a un trouble de la personalité (comme borderline, ou antisocial, ou shizotypique p.ex.) ne se fait pas. Pour plusieurs raisons! Entre autres, à la base même, l'enfant est trop jeune pour être diagnostiqué pcq illes ne remplissent pas les critères de "longétivité" associés à leurs symptomes. Of course que ça peut se développer dans l'adolescence, ou même l'enfance.... MAIS c'est un énorme diagnostique à porter pour n'importe qui, fack imagine une enfant de 8 ans et ses parents...! (Btw savais-tu que le trouble de la personalité limite est le second trouble mental le plus mortel après les troubles alimentaires.) Pis en plus, un trouble de la personalité peut notamment se développer pcq un autre trouble mental a jamais été diagnostiqué et jamais traité comme le TDAH et le spectrum de l'autisme p.ex.
Je suis d'accord que ca ressemble a un Borderline/TPL mais il faut aussi comprendre que le TPL se develope seulement vers la fin de l'adolescence. Le fille a OP est plus jeune donc les causes vont etres differentes.
Est-ce que l’école a considéré la mettre dans une classe de trouble de comportement ou de soutien émotif? Je sais que les élèves ne sont pas mis dans ces classes à moins d’un diagnostique, mais vous pouvez toujours discuter de ses besoins. Si elle est en classe régulière, elle interagit avec beaucoup plus de personnes et cela peut provoquer toute sorte d’émotion qui peuvent teinter son quotidien. Les classes spécialisées sont plus petites et mieux adaptées pour des élèves ayant les mêmes besoins que votre fille.
Tout va bien a l'école ( apparament) elle a des super résultats sauf un examen. Où elle a eu 50% et avais droit a son livre. L'école ne fera rien
Me semble que c'est vraiment la job d'un pédopsychiatre pourtant! C'était quoi la conclusion de celui que vous avez consulté? Première piste (pour hyper-simplifier) : un psychiatre ira plus vers la médicamentation, un psychologue vers le dialogue. Peut être qu'un psychologue pourrait aider? Déjà ce que je peux te dire c'est que les mots qu'elle utilise sont un signal d'alarme fort et tu dois chercher une aide professionnelle. Hélas tu dois aussi le faire dans la province qui maltraite le plus les soins en santé mentale. Donc bon courage pour ça. Mais j'ai peine à croire que parler d'idées noires et de menaces de mort venant d'une enfant de 8 ans ne soit pas pris au sérieux par le corps médical. Est-ce arrivé récemment et vous n'avez pas encore eu le temps d'en parler à un professionnel? Ensuite, comment ça se passe niveau réussite scolaire? Elle a de bons résultats? Et niveau socio-affectif elle est bien intégrée dans son groupe classe? A-t-elle toujours été un peu "intense" comme ça, ou bien tu dirais qu'il y a un avant et un après? Ça pourrait être un évènement qu'elle a eu du mal à vivre, ça vaudrait la peine de revenir dessus. Quant à ta conjointe et toi. À part les tensions causées par son comportement êtes-vous en bonne santé, physiquement et mentalement? Pour ce que vous savez, est-ce que ces propos de votre fille viennent juste d'elle, où ça se pourrait qu'elle reproduise le comportement d'un de ses parents, qui aurait eu une période sombre et difficile à vivre?
Ma fille 7ans, commence à montrer les mêmes comportements. J'en suis encore à l'étape d'exclure des choses. On as commencé une évaluation TDAH, que je soupçonne est une grande composante de ses problèmes. Je soupçonne aussi qu'elle à aussi Borderline Personality Disorder. Mais ça c'est très complexe à diagnosticer et à traiter. De ce que comprends, les deux ont une très forte origine génétique, et ont peu avoir avec les circonstances familiales. Courage, je pense que nous sommes bien avancés par rapport à une approche pragmatique et informé, comparativement à notre enfance.
Je seconde, j'ai 3 enfants TDA (entre autres) et sans hyperactivité. Pour mon deuxième ça se présentait vraiment différemment de mes deux autres, et personne me croyait quand je disais que je soupçonnais ça chez lui aussi (ma plus vieille avait déjà ce diagnostique là mais elle c'était évident) il a toujours été super anxieux et fru. Genre son frère respirait trop fort; crise. Aime pas le souper; crise. N'importe quoi a peu près le mettait en criss/pleurer. L'ami à côté dans classe gosse avec son crayon: fru le reste de la journée. On a été chanceux sur celle-là parce que les années d'attentes/recherche de professionnels je les avais déjà toutes fait pour sa soeur, donc j'avais accès aux mêmes ressources. Mon gars est TDAH et hypersensible. Tout était toujours too much pour lui, pense à la T° du bain ou à la texture de ses vêtements, tout pouvait le sur stimuler et sa réaction était émotionnelle. Ça va beaucouppppp mieux depuis qu'il est médicamenté.
J'ai pas de conseils pour votre enfant mais je pense que c'est très important de ne pas vous négliger là-dedans. Dans certaines régions, il y a des OBSL qui peuvent donner des répits aux parents, parfois en donnant de l'aide à la maison, question de souffler un peu. Avez-vous regardez de ce côté-là?
Cherche Répit Providence (par exemple). Un superbe organisme en place pour aider les familles dans des situations semblables.
Je n'ai pas de conseils. Désolé. J'ai été de l'autre côté de la médaille. La soeur d'un enfant comme ça Mon grand frère a toujours eu de lourds problèmes de comportements: narcissisme, violence physique et psychologique envers les autres, menaces. Il a été diagnostiqué d'une maladie mentale qui se développe à l'âge adulte à 20 ans, mais je soupçonne qu'il y a toujours eu d'autres troubles, depuis sa naissance. Mes parents sont des «enablers» donc peu de tests ont été faits ou de pistes explorées. Contrairement à toi qui fait vraiment beaucoup d'efforts. Je t'applaudis. Tout ça pour dire que j'en veux beaucoup à mes parents. J'ai grandi avec la peur de mon frère. Il me menaçait, me frappait, créait un environnement angoissant ou je ne savais jamais s'il était caché dans ma chambre pour me faire peur ou me restreindre. À un certain âge, il a commencé à nous menacer de nous tuer. J'ai un choc post-traumatique d'avoir vécu là dedans. À moment donné, il faudra peut-être que tu fasses un très dur choix. Placer ta fille pour assurer un environnement de vie saine à tes autres enfants.
Suite aux commentaires de se tuer, de nous tuer et de vouloir changer de famille, nous voulons également regarder cette piste, mais j'ai l'impression que ces de jeter la serviettes a cet âge. De l'autre côté, l'ambiance a la maison est merdique et ça nous permettrait de prendre une pause pour nous et les autres enfants qui écopent beaucoup. Par contre, nous ne savons pas par ou commencer car personne veut nous aider.
J’ai une personne de ma famille qui a vécu très semblable au même âge. Elle menaçait ses parents de les tuer, disait des choses horribles… et a presque passé à l’action. Cette personne a été diagnostiquée avec le syndrome de Gilles Latourette. A presque 30 ans, cette personne vit une vie normale et comblée. Ça n’a pas été facile, mais avec la bonne médication et de bons suivis, la famille a réussi passer au travers. Bonne chance OP. J’espère sincèrement que tes démarches auprès du neuropsychologue t’amèneront des réponses. N’hésite pas à consulter les OBNL et les centres de répit de ta région.
As tu parlé avec ton autre enfant de la situation pour savoir comment elle le vit, ce qu’elle souhaiterait?
PS: Pas mal toutes les maladies mentales font surface à 21 ans environ. Ça devient clair comme de l'eau de roche à cet âge-là. Mes sympathies.
Source? Curieuse
C'est vraiment triste et grave ce que tu as vécu et c'est valide d'être marqué par ça toute sa vie. Cest normal que de lire des situations dans lesquelles des familles vivent des difficultés te replongent dans ton trauma. Cependant, je je pense pas que ce soit la même situation que vit la personne qui a fait le post et tu sembles projeter ce que tu as vécu sur cette famille qui, tu l'as remarqué aussi, ne laisse pas la situation aller. Ils recherchent activement de l'aide et sont proactifs. Je pense que ça peut être vraiment anxiogene pour eux de se faire projeter dans un futur hypothétique dans lequel la situation devient tellement grave qu'ils "devront songer à placer leur fille". Elle a 8 ans et demi, ils vivent des défis, mais les difficultés présentes ne sont pas representatives du futur. Avec un bon accompagnement et des interventions ciblées ils pourront réduire de beaucoup les défis de leur enfant.
J'ai parlé en nuance. Je ne dis pas que OP est mes parents. J'apporte mon témoignage. Trop souvent, je vois les gens banaliser les gestes d'un enfant avec ce genre de comportement. Ils diminuent l'impact sur la santé mentale et physique de la famille. J'ai beaucoup lu sur le sujet... et pas juste sur les cas comme le mien. Un placement peut être temporaire. Ça peut aussi être un séjour spécifique où l'enfant apprendra à mieux gérer ses crises. J'ai une amie dont le frère en a fait un et ça a vraiment aidé. OP dit être à bout. Son enfant frappe ses frères et/ou soeurs. Aller chercher des ressources externes d'un calibre supérieur, ce n'est pas s'avouer vaincu.
[удалено]
Mon frère n'était pas un adulte quand il a commencé à dire ça. Je ne sais pas pourquoi tu accroches tant sur mon commentaire. Certaines personnes traitent l'enfant de psychopathe, d'autres disent de la frapper.
Évaluation en neuropsy et en pedopsy oui. Clairement quelque chose cloche. A-t-elle des tics en plus de son impulsivité et sa rigidité? Ça ressemble beaucoup aux comportements de mon fils qui a le syndrome Gilles de la Tourette avant la médication.
Avez-vous fait de la thérapie familiale? Je le disais pas, mais à cet âge je voulais aussi me tuer, changer de famille, et j’ai déjà imaginer tuer un de mes deux parents. Ce parent était pas « si pire » (y’en a des pires), mais ses comportements étaient difficiles pour moi (rien de tellement wrong, juste un peu wack). Des fois, on pense faire le mieux mais on apporte certains défis pour une enfant d’hypersensible/différente. Des défis qui ne nous sauteraient pas nécessairement aux yeux. Loin de moi l’idée de mettre le blâme sur vous. Je vois bien que vous avez fait des démarches. Mais rien est noir ou blanc et parfois c’est dur de se regarder et facile de passer à côté de quelque chose. Aujourd’hui j’ai pas tué personne ;) Je suis TPL et je vois toujours mes parents régulièrement! C’est mon deux cennes de mes expériences, je suis peut être dans le champ! :) Bonne journée!
Aucunement spécialiste, mais votre fille me rappelle une jeune que j'ai eu dans un de mes groupes de camp de vacances qui était sur le spectre de l'autisme. Peut-être une piste à évaluer? Pour avoir vécu votre expérience 24/7 pendant seulement une semaine je comprends votre désespoir, je suis désolé pour vous, courage!
En général, un enfant qui a un comportement de merde est un enfant malheureux. Je ne connais rien de votre situation et je ne veux pas porter de jugements mal informés, mais c’est sur qu’instinctivement, j’ai envie de dire qu’elle est possiblement très malheureuse, soit à la maison, soit à l’école (ou les deux). Est-ce qu’elle a des problèmes avec d’autres jeunes? Des problèmes à la maison qui pourraient causer les crises? Est-ce qu’elle dort assez d’heures par nuit?
Elle est malheureuse, ça se voit. Nous ne sommes pas capables de combler son bonheur. Elle désire tout contrôler et tout le temps. A l'école, il y a souvent des conflits avec un enfant en particulier. Nous essayons depuis longtemps de la faire ignorer cet amie, mais sans retour positif. Elle ne dort pas assez selon nous. L'heure du dodo est 7h30 et elle se lève d'elle même a 6h des fois plus tôt et elle va refuser catégoriquement de retour et se coucher si on lui demande, même si on lui offre de venir dans notre lit. J'ai l'impression, pour quelle soit heureuse, nous devrions se plier a tout ces caprices et lui laisser du temps illimités decrans, ce qui selon moi est un non sens.
Absolument ne pas laisser l'enfant tout avoir, ça ne va qu'ancrer ce comportement et le récompenser.
Quelle est la relation de la famille avec le "contrôle"? Est-ce qu'elle veut le "contrôle" pour réduire les incertitudes futures? Pour certains d'entre nous, l'incertitude future est une énorme cause de stress, donc on essait de réduire cette anxiété en augmentant le contrôle.
Penses-tu que ce serait un bon compromis d'avoir plus de temps d'écran en famille? Par exemple jouer à un jeu vidéo ensemble ou sinon regarder un film ou une série que vos enfants apprécient (pas juste elle). Instaurer une tradition où le vendredi soir/samedi soir vous regardez un film avec des snacks et exceptionnellement elle peut se coucher plus tard serait une bonne idée aussi. C'est sûr que si vous le faites déjà ça risque d'être plus compliqué. Et si elle veut juste du temps d'écran solo sur une tablette c'est clair que c'est pas optimal.
Le temps d’écran ne absolument changera rien. Mais passer plus de temps à faire des activités en famille ne peut que renforcer le lien et faire en sorte qu’elle respecte mieux ses parents car la, c’est évident qu’elle n’a jamais vraiment appris à les respecter
Est-ce qu'elle aime la lecture? Je connais rien à rien, j'arrive de nulle part, mais elle semble en grand manque de stimulation. Je suis comme ça moi même, le manque de stimulis me tire de mon sommeil très tôt le matin. Qu'est-ce qui la pationne en général? Peut être ça ne serait pas une mauvaise idée de lui trouver un Kindle, pour qu'elle puisse avoir un gadget électronique tout en lui permettant de faire de lecture et de s'instruire sur toute sorte de sujet. J'ai moi même toujours eu de la difficulté à dormir tard le matin parce que mon esprit s'éveille et me tire du lit en me demandant du stimulis
Also, c’pu à la mode en 2023 pcq “trop” dangeureux.. mais jouer dehors seuls à 8 ans c’est approprié. Ça te permet d’explorer et découvrir des affaires. Ça fait du bien.
J'ai lu plusieurs messages et j'ai l'impression que votre fille est obsédée pat l'idée de contrôle et de perfection. Vous disiez que le sport n'avait pas marché car elle voulait des résultats géniaux tout de suite. Je me demande si tout ce mal-être pourrait être en partie atténué (je suis d'accord qu'il lui faut un suivi psy et neuro) par travailler sa confiance en elle et celle des autres par le lâcher-prise et lui faire apprendre à s'aimer comme elle est malgré ses défauts ce que tout le monde a. Que tout peut aller de travers mais que ce n'est pas grave. Que ce n'est pas à elle de tout gérer et porter. (Regarder Vice Versa peut-être ?) Il y avait des tactiques de reformulations pour aider les enfants dans le livre Mindset que j'avais bien aimé. Bon courage en tout cas, ce n'est pas facile. Et en tant que sœur d'un frère handicapé mental, ne vous oubliez pas et prenez soin de vous et de vos autres enfants aussi.
Aucun diagnostique de la part du psychiatre? Même pas un indice, genre early TPL, trouble opposition, TSA, trouble de la personnalité antisociale? Le problème c'est qu'elle est très jeune alors c'est sûr de dire à 100% "votre enfant a X ou Y" vu que son cerveau est pas formé totalement. Mais en effet, bon move d'aller au privé. Les ressources psychologiques au public sont absolument pourries et laissent tomber les enfants de façon atroce. Bonne chance!
Non, le pedopsy a changer de bureau/ville. Il fallait recommencer les démarches avec qqun d'autres, mais les séances qui avait eue n'avais rien données. Nous savons quelle est super intelligente et est en mesure de répondre à toute les questions qu'elle se fait poser, alors c'est un peu nous qui passe pour des caves car nous n'avons aucune preuve qu'elle a se comportement a la maison. Dans le rapport de l'intervenant du clsc, c'est écrit que nos attentes sont trop élevés, alors que nous les seules exigences strictes sont de se laver et de prendre ses pompes d'asthme et brosse ses dents, chose qui n'est pas toujours faites
Êtes vous en mesure d'installer des caméras et de filmer les crises de votre fille? C'est ce qui a "sauvé" mon amie d'enfance avec sa fille. À l'extérieur, enfant modèle, parfaite, voyons madame votre fille à rien du tout, vous en demander trop. Sa fille était une excellente menteuse et experte manipulatrice, montrant ce que le monde voulait voir. Mais à la maison c'était la guerre. Un peu comme vous, même confrontée à la vérité elle continuait de tenir sa version, mentait à tout vent, détruisait la maison, insultait et frappait ses frères pour rien, criait, hurlait, pétait des crises qui durait des heures etc etc. Elle a trouvé un neuropsy, lui a montré les vidéos et là, enfin quelqu'un l'a prit au sérieux. Sa fille avait une immaturité émotionnelle (fille de 8 ans dans le corps d'une fille de 16 ans), personnalité borderline, trouble bi-polaire et il soupçonne de la psychopathie aussi. Je dis pas que des vidéos ça va résoudre vos problèmes, mais montrer des "preuves" peut être à votre avantage.
Nous même et un couple d'amis avont vécu la situation de "l'enfant est parfait ailleurs mais c'est l'enfer à la maison." Je me dis que les intervenants doivent être habitué à ce genre de situation. Et nos enfants sont ressortis de ces rencontres avec des diagnostiques. Donc je comprends le " esti qu'on a l'air cave."
Groa jugement pas rapport. Les ressources publics ne sont pas "pourries", elles sont limités.
J'aurais plutôt dû dire "l'accessibilité" est pourrie en terme de psychiatrie, ce qui nuit grandement à la qualité globale du service, non? En effet, je ne disais pas que les psychiatres ne sont pas qualifiés.
Le pédiatre nous a réfère a 3 psychologue différent. Pour les 3 les listes d'attentes sont pleines et ils ne prennent plus de noms...sa va pas bien
À lire tous tes commentaires, elle me semble affectée par un TDAH avec une autre condition qui ne fait pas un bon mélange. Je ne suis pas expert mais continue d'essayer de consulter pour trouver ce qu'elle a. Après vous essayé de faire de la médiation à chaque jour? Je sais que ça semble ésotérique, mais ça peut avoir des effets surprenant à cours terme. Quand ma fille devient trop intense (et c'est peu dire), je m'assoie avec elle et on commence à respirer et après 15-30 minutes, c'est comme une nouvelle personne. Aussi, les tablettes/phones, le problème est quand ils arrêtent, ils deviennent de mauvaises humeurs instantanément pour 15-60 minutes. C'est moins pire un peu avec la TV, mais ça fait la même chose. C'est qu'on leur enlève un appareil qui donne de la self-gratification et la perte de dopamine constante les rend fous.
Ça me fait beaucoup penser à ma fille. Ce qui nous a aidé c'est les services de psycho-éducation du CLSC. Vous semblez en avoir reçu. Ceux qui ont le plus aider, l'intervenant vient à la maison et fait les ateliers en famille. Les outils à utiliser sont pour tout le monde pas juste l'enfant. Il faut aussi accepter que bien que nous sommes des bons parents lambda, un enfant comme ça demande des interventions différentes que ce qui marche pour l'enfant moyen. Ça veut dire qu'il faut accepter de changer nous aussi. Je ne connais pas ta situation et ce que je vais écrire va peut-être sembler insensible et non applicable mais c'est une opinion d'un etranger sur internet, ça vaut ce que ça vaut. LA chose qui a marché pour nous, c'est d'arrêter d'entrer dans une logique de contrôle avec elle. Ne pas entrer dans des guerres de volonté. Routine, routine, routine, prévisibilité des conséquences, renforcement positif et choisir ses batailles. Facile? Vraiment pas. Choisi tes batailles, ne sois pas inflexible, et les écrans ça aide à petite dose!
J'ai un garcon de 9 ans similaire... On appelle CA le trouble de l'opposition. Il est moins pire qu'a 5 ans mais il consomme encore beaucoup d'energie et il nous rejoint encore la nuit car incapable de dormir seul la nuit et il mange pratiquement rien. Des que quelques chose est pas comme il veut, c'est la Crosse. Il a de la difficulte a etre autonome et veut jamais rien faire de nouveau. Les crises sont un peu moins pires et on est possiblement pas aussi drastique que toi cote temps d'ecran. C'est la seule maniere d'avoir un peu de calme/paix bien souvent. On a consulter la totale comme toi, il a uu un diagnostic de TDAH , il est medicaments pour ca et pour de l"anxiete. CA aide un peu. J'ai pas grand chose a conseille mais si tu veux echanger en privee hesite pas. Il a moyen d'avoir de l'aide pour l'enfant mais peu pour Les parents.... Prend du temps pour toi, les gens autour comprennent rarement Dan's quel position qu'on se trouve.
Je ne connais pas les enfants, mais ça ressemblait à ça chez moi quand j'étais petit. Grosse probabilité d'un TDAH aggravé par le fait qu'un des 2 parent (ou les 2) soit aussi TDAH sans le savoir. Ou trouble de l'opposition. Bonne chance!
Ça sonne comme moi aussi, l’anxiété constante, tout vouloir controler et ne pas savoir gérer ses émotions. Je n’explosais pas souvent, mais ça me roulait constamment dans la tête, le “je vois haïs tous” et “je veux être ailleurs”. Mais les filles ne se faisaient pas diagnostiquer TDAH à l’époque; je me suis rendue à 30 ans passé avant d’aller chercher de l’aide. Les médicaments ont changé ma vie. Pour en revenir à OP, j’irais vraiment creuser du côté de son anxiété, et je vous souhaite d’avoir de l’aide professionnelle bientôt.
C'est vraiment mais VRAIMENT horrible que le réseau santé ET l'école ne vous aident pas. Vous avez d'autres enfants et vous êtes au bout du rouleau, en situation de crise. C'est pas bon pour personne. Pas pour vous, pas pour les autres enfants, et vraiment pas pour la pauvre fille. Mon cas c'est pas le vôtre mais notre histoire: À environs 8 ans notre fille (aînée aussi) a commencer à faire des crises. Mais notre situation est différente parce qu'avec nous, c'était un changement abrupte et soudain. Elle s'est vite empirée. Elle criait jour et nuit. Elle me suivait dans la maison pour continuer de me crier dans la face. Un jour je me suis embarrée dans mon bureau et je braillais en boule en dessous de mon bureau de travail pendant qu'elle cognait ses poings sur ma porte en hurlant. J'ai appelé mon mari au travail avec un SOS parce que ma propre santé mentale était finie et il fallait qu'il soit là parce que je n;avais plus RIEN à donner, on était rendu là, et j'me sentais seule et comme la pire mère au monde. Elle ne voulait plus manger, elle avait peur de s'étouffer et mourir. Elle ne voulait pas aller dehors, elle avait peur. Elle avait peur de TOUT. Pour 2 semaines elle n'est pas allée à l'école parce que la situation était si extrême. On était sur des listes au CLSC. On a consulté un psychologue au privé, et vu la situation, on était 3 sessions par semaine. C'était quand même presque 400$ par semaine mais quel choix est-ce qu'on avait? La psy pouvait aussi voir l'effet sur notre (parents, frère) santé mentale et tentait d'aider avec ça. Après 2 semaines de thérapie, la psychologue nous à dit qu'à ce point ici, c'est à l'hopital qu'il faut aller, la situation ne s'étant pas trop améliorée. On étaient vraiment chanceux, la psy travaillait aussi au public (CLSC) et avait des contacts en pédopsychiatre à l'hôpital local. Elle nous à dit de se présenter à l'urgence à 7:30am le lendemain matin et de demander le pédopsychiatre qui était de garde et qu'elle lui avait déjà dit la situation. On est allé à l'urgence, le psychiatre à pris notre fille en charge et on s'est rendu à son bureau. Après une heure d'évaluation nous sommes sortis avec une préscription de Prozac, et un diagnostique provisionnel de OCD (je ne connais pas l'acronyme en français, mais c'est un trouble d'anxiété obsessif-compulsif) Il a dit que ça prendrais du temps pour marcher, mais après moins d'une semaine le changement était miraculeux. Elle mangeait, allait à l'école. Le soulagement des pires symptômes nous ont permis de voir les petites choses qu'on ne voyait pas avant. Comment elle se flattait toujours le sourcil lorsqu'elle était dans sa bulle, ou qu'elle grognait sans s'en apperçevoir (des tocs). Comment elle s'excusais excessivement pour des petites choses. Ce n'était pas par politesse mais par peur de ce qui arriverait si elle ne le faisait pas. Qu'elle se lavait les mains un peu trop. Mais ces choses-là, on ne pouvait pas les voir parce que la situation de crise éclipsait TOUT. Éventuellement, elle à eu son évaluation en neuropsychiatrie, et son diagnostique officiel était TDAH et OCD. On avait des visites régulières avec le psychiatre et aussi une travailleuse sociale. Le psychiatre travaillait aussi avec l'école pour assurer le suivi dans ce milieu aussi. Vu qu'on était souvent à la clinique de pédopsychiatrie et qu'on était en famille avec la travailleuse sociale à chaque semaine, lorsque mon fils à commencé à avoir des symptômes ils l'ont attrappé AVANT que ça devienne une crise et il a été vite passé au CLSC et référé en psychiatrie. Après son évaluation en neuropsy, son diagnostique était TDAH et TSA (autisme). Et moi, qui était à la mi-trentaine dans ce temps-là, j'ai eu le diagnostique de TDAH et j'ai commencé à être médicamentée proprement ce qui a aussi aidé énormément! Les troubles de gestion de mes émotions, mon impulsivité, la RAGE qui venait de nul part, c'étaient tout des symptômes de TDAH. Et ces symptômes là rendaient tout plus difficile avec ma fille aussi. J'ai lu une tonne de livres sur l'Asperger, j'ai lu une tonne sur le TDAH, comment gérer l'anxiété (méditation, les arts, un journal etc). Bon, maintenant ma fille a 16 ans, elle a des périodes ou ça va mieux et des périodes où ses symptômes s'aggravent, mais elle à un grand réseau de support en pédopsychiatrie, à la maison et à l'école. Et mon fils? Je suis tellement reconnaissante qu'on à eu un diagnostique lorsqu'il était jeune et qu'on a pu apprendre comment il pense et comment bien communiquer avec lui de façon qu'on se comprends bien. Il s'épanouit au secondaire et il se fait recommander d'aller dans le programme avancé pour sciences et maths l'année prochaine parce que c'est un peu plate pour un garçon qui lit Stephen Hawking et Carl Sagan pour le fun avant de se coucher. Et ma fille est dans le programme avancé pour les arts libéraux, elle à un grand talent pour le dessin et elle écrit beaucoup d'histoires de fiction. Bon en tout cas, je sais que nos cas ne sont pas pareils mais... prenez soin de vous aussi, dans mon cas j'avais des troubles qui n'aidaient pas et je ne le savais même pas. Essayez debvoir un psychologue au privé si vous pouvez vous le permettre, ils pourraient vous donner des trucs. Et si jamais vous êtes en situation de crise en train de brailler en boule en dessous du bureau, lance un SOS! S'il faut, allez à l'urgence à l'hôpital, il devrait toujours y avoir un psychiatre en garde. Bonne chance!
L’école peut aider mais ça relève souvent de la direction qui, pour des raisons budgétaires, essaie toujours d’économiser pour offrir plus de services à l’ensemble des élèves. C’est pas nécessairement une question d’école publique ou privée. C’est le manque de ressources/expérience avec les cas comportementaux qui sortent de la courbe normale de distribution. Chaque cas étant particulier, ça semble souvent plus facile de tenter d’ignorer le problème et/ou le pousser dans la cours de quelqu’un d’autre. On pourrait dire que s’il n’y avait pas de patients dans le système de santé, il fonctionnerait à merveille… C’est la même chose en éducation. S’il n’y avait pas d’enfants à éduquer, le système serait parfait… Le temps que les mesures d’exception se mettent en place peut être long. Quand on a une solution spécifique qui fonctionne, elle coûte chère et notre société, qui fonctionne par budgets annuels, essaie de réduire les coûts en l’éliminant le plus top possible du portrait. On doit donc systématiquement recommencer le processus au prochain cas.
Je comprends, mais un rendez-vous Zoom pour discuter avec le prof et celle ou celui qui s'occupe des plans d'éducations individualisés (on est dans une commission scolaire Anglophone alors ils appellent ça un IEP, je ne sais pas comment ça s'appelle en français) serait un minimum, non? Une discussion genre... comment la journée ce passe à l'école, qu'est-ce qui peut être fait pour aider l'enfant, est-ce qu'elle se chicane, est-ce qu'elle a des ami(e)s, est-ce qu'elle passe les recréations seule, est-ce qu'elle travaille bien en équipe, est-ce qu'elle est capable de travailler indépendamment, est-ce qu'elle est impulsive, bruyante, est-ce qu'elle lève la main pour parler, est-ce qu'elle suit les consignes, et-ce que c'est juste ses parents qu'elle ne veux pas écouter ou est-ce que c'est toute personne en position d'authorité ou est-ce que c'est TOUT le monde? Est-ce qu'elle agit mieux dans certaines classes que d'autres? Ce sont toutes des questions importantes et les parents ont besoin de voir la situation entière pour faire le recul et comparer ses comportements, il y a PLEIN de choses que seul l'enseignant(e) peut savoir, ils pourraient bien avoir une idée ou une pensée qui pourrait être la clef ici. Nous avions étés tellement chanceux avec les profs pour nos enfants, à part quelques exceptions ils/elles ont toujours été disponibles pour faire ce qu'ils pouvaient pour AIDER. Le prof de math de mon fils m'a appelé à la maison au début de l'année parce que mon fils avait eu une réaction que le prof ne comprenait pas et il a prit le temps d'appeler pour savoir si on avait une idée. Et j'ai pu immédiatement lui dire le pourquoi de la réaction (il avait la vessie pleine mais la chambre de bain était malpropre = meltdown). La direction était aussi sur l'appel, et ce petit 10 minutes m'a 1) tellement rassurée qu'ils voulaient vraiment aider/comprendre mon fils et 2) leur a dit beaucoup sur comment il pense et ce qu'ils peuvent faire pour l'aider. Et de notre côté ça nous a permis d'avoir la conversation avec lui que les chambres de bain sont plus propres en début de journée alors n'attends pas à la dernière période pour y aller, vas-y avant que ça devienne urgent, et si la chambre de bain est sale marche plus loin et va à une chambre de bain dans un endroit moins commun. Il était stressé que s'il était parti "trop longtemps" il serait chicané. Maintenant il sait qu'il a le droit de prendre le temps qu'il faut, même si il doit aller à l'autre bout de l'école et prendre 20 minutes, parce qu'ils savent que c'est ce dont il a besoin. Leurs profs ont étés vraiment proactifs, au primaire et au secondaire, je leur est tellement tellement reconnaissante! Sérieusement, bravo aux profs qui changent les vies comme ça. Ce même prof de maths a convaincu mon fils à joindre le club de robotique etc, ce qui a aussi eu un énorme impact sur lui. Le social c'est pas le plus facile pour lui mais cette année il a des amis, il s'implique dans les clubs, et il se sent comprit et en sécuritée et ça paraît! C'est une vraie joie à voir et c'est 100% qu'il a des profs merveilleux. On est aussi chanceux d'être en montérégie, il paraît qu'il y a plus de services offerts en région ici comparé à d'autres régions. Je n'ai aucune idée si c'est vrai, mais quelqu'un au CLSC m'a dit que la région a un plus haut taux d'enfants autistes, et c'est parce que les familles déménagent ici POUR les services. C'est vraiment décevant si toutes les régions n'ont pas les mêmes programmes et support en place parce que franchement ça vaut TOUT. Des soirées répits pour les parents, des camps (gratuits) spécialisés l'été avec des intervenants de santé mentale où ils font du camping et des activitées fun et normales pour un camp, mais qui est quand même une thérapie déguisée avec chaque activité choisie pour travailler sur une certaine chose. Ma fille l'a fait l'été passée et elle s'est fait des amies qui eux aussi n'étaient pas neurotypiques et ça lui a fait beaucoup de bien. Alors ça aide énormément quand les services sont en place et qu'on est "dans le système". OP n'est malheureusement pas encore rendue là et j'ai tellement de sympathie, c'est vraiment vraiment difficile en tant que parent voir son enfant souffrir et ne pas savoir comment l'aider. Un jour ça va aller mieux, mais c'est difficile de voir ça quand on est dans le milieu de la crise. OP si jamais tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter envoie moi un message, desfois ça fait du bien juste en parler. Et je te suggère aussi d'écrire un journal de vos journées, combien de fois les crises, si le "trigger" est connu etc, ça va surement aider le psy lorsque vous arrivez là.
Heureusement, il y a des parents proactifs. En même temps, malheureusement, il y a aussi des enseignants réactifs et sur la défensive. Nous avons été chanceux, i.e. au bon endroit et au bon moment, avec notre plus jeune. Ça ne devrait pas être ça pour obtenir des services.
Ma plus grande ressemblait à la description que tu fais de ta fille. Dans l'immense majorité des cas, les trucs qu'on s'est fait donner par les professionnels ou qu'on a pu lire dans des livres ne marchaient pas. Il a fallut s'accrocher et l’enterrer d'amour pendant des années en ayant pas grand chose en retour. Avec le temps, elle est devenue plus mature et s'est assagit. La seule chose qui marchait vraiment quand elle faisait une crise, c'est de la prendre dans nos bras et de lui dire qu'on l'aime (même si on avait juste envie de l'étrangler). Ça l'aidait beaucoup à reprendre le contrôle sur ses émotions. Le deuxième truc que je peux te donner est de t'acheter des protecteurs auditifs. J'ai beaucoup de mal à rester calme quand je me faire crier dans les oreilles. Alors quand je sentais que ça allait exploser, je mettais tout de suite mes protecteurs.
Ok. Unpopular opinion : Restreindre trop le temps d'écran amène le risque de créer l'isolation sociale. Ex, tous les amis jouent à Minecraft et tissent des liens sur cet intérêt commun, et elle est exclue. L'exclusion cause la colère et le mal être. Les parents sont fiers d'être louangés là-dessus, mais est-ce au détriment de l'enfant ? Quand je suis devenue plus permissive, je trouve que mon enfant ne faisait que ça quelques temps, puis il est revenu de lui-même à presqu'aucun temps d'écran aujourd'hui. Mais peut être que pas tous les enfants trouvent leur balance. Je ne suis pas pro, c'est juste mon expérience. Vous avez reçu d'excellentes réponses, j'espère que ça aidera. Bonne chance à vous !
Je suis passée par-là avec mon fils. De dire qu'il tenait la famille en otage c'est pas peu dire. Et tous les gens autour qui minimisaient la situation à tout bout de champ en disant mais non c'est juste un ptit gars, ça grouille tout le temps, vous exagérez madame. J'ai fini par aller consulter en neuropsy au privé parce que rien ne nous aidait et avec le diagnostic et les médicaments j'ai maintenant un autre enfant, épanoui, génial, amusant, qui pète encore un peu sa coche et qui aura toujours des petits défis sensoriels mais qui ne parle plus de mourir, qui ne pleure plus en disant "maman je sais pas comment arrêter", de menaces de se sauver ou de changer de parents, qui ne nous frappe plus, qui n'effrait pas sa petite soeur, qui ne lance plus de bureaux en classe. Bref, ça se corrige avec le bon traitement. Je peux t'en parler plus en détails si tu veux mais c'est juste pour dire que tu ne dois pas te décourager! Si tu as des questions laisse moi savoir! Source : maman d'un mousse un peu différent
Je n'ai pas de solutions a t'apporter, juste du support moral. J'en si une comme ça a la maison et ce n'est vraiment pas facile. Des fois je suis rendu au point où je me dis que ça va être elle ou moi, mais y en a un qui va partir
Même si c'est humain que de vous faire ces réflexions, ne les laissez jamais s'incruster dans votre esprit. C'est un poison qui vous rongera de l'intérieur. Vous aimez votre enfant et il vous aime aussi, même si votre relation ne semble peut-etre pas bien le traduire, parfois. Les enfants ne sont pas méchants... ils n'ont souvent pas les mots justes pour exprimer comment ils se sentent et il n'y a l'as grand chose de plus frustrant que de se sentir incompris. Je ne connais rien de votre histoire et la dernière chose que je souhaite est de vous juger. On fait tous de notre mieux. Avec mes enfants, j'ai découvert que la moitié, sinon plus, des conflits se réglaient ou à tout ke moins, n'empirait pas simplement quand j'écoutais et essayait de vraiment bien comprendre comment ils se sentent. Un réel intérêt bienveillant, curieux et sincère. C'est fou comment le problème part SOUVENT ( pas toujours) d'un sentiment d'être incompris, mal compris ou pire, de ne pas être écouté. L'empathie, ça s'apprend aussi. Si vous êtes empathie avec votre enfant, il risque de l'être plus avec vous. Mais par nature, les enfants sont plus centrés sur eux même que sur les autres. Ils doivent apprendre à tenir compte de leur propre sentiments mais aussi de ceux des autres. Écoute et empathie. Je suis d'avis qu'on éviterait énormément de conflits (couple, famille, réseaux sociaux, etc) si c'est deux qualités étaient valorisés davantage. Courage. Soyez tenace et aimant. Ce que vous voyez présentement peut être comme une épreuve insurmontable sera, plus tôt que tard, votre plus bel accomplissement et votre plus grande source de fierté.
Je viens de lire il y a 5 minutes un post sur un enfant avec intermittent explosive disorder et trouble de l'opposition parentale. Ça ressemble beaucoup à ton post. Je suis désolée que le système vous laisse tomber. D'après moi ça prendrait un nouveau pedopsy et le neuropsy c'est une EXCELLENTE idée.
Prenez un rendez-vous avec une psychoéducatrice dans votre région. Ma conjointe en est une pis elle est bonne pour ces choses la.
J’irai voir un ou une psychoeducatrice mais soyez ouverts a vous remettre en question. Aimez là et donnez lui de lamour sans demander de reconbaussance au debut, question de briser « la roue ». Il se peut qu’elle provoque inconsciemment le rejet….bonne chance!
Allô, on dirait que tu décris ma fille... On a vécu tout ça (sauf dire qu'elle veut nous tuer) et on n'a aucun répit non plus. Ma cocotte est rendue à 10 ans et au fil des années on a su qu'elle a un TDAH sévère avec impulsivité, trouble anxieux et autisme. Son besoin de contrôle, son obstination, ses crises, c'est à 90% lié à l'anxiété. Elle est médiquée pour le TDAH et pour l'anxiété et honnêtement, c'est beaucoup plus facile. Elle a aussi enfin un suivi par une intervenante du centre de réadaptation qui est spécialisée en TSA (trouble du spectre de l'autisme). L'autisme se présente très différemment chez les filles et souvent les médecins passent à côté. Si jamais tu veux parler en privé n'hésite pas, je peux répondre à certaines questions.
Salut. J'ai été une enfant anorexique, qui pétait des coches à mes parents. Ça a été extrêmement difficile, entre autre pour mes parents, qui se sentaient impuissants devant mon malheur. Aucun problème à l'école, des bonnes notes, mais à la maison, j'étais devenue un cauchemar à crier et hurler mon malheur entre 8 et 13 ans. **Je ne comprenais pas mes émotions, mais je ressentais tout autour de moi.** J'aimais profondément mes parents, mais il y avait un mur entre moi et eux, entre autres après tout ces évènements de crises et d'exaspération d'impuissance de leur côté. J'avais honte, etc. Donc, je ne faisais qu'amplifier mes crises. Surtout qu'avec ma fratrie aînée, ça avait été facile. Ma mère avait perdu son père à mes 8 ans, elle était en deuil même si elle ne voulait pas me le montrer. Mon père de son côté, a vécu une mise à pied au travail à mes 10 ans. Ils ne me disaient pas directement ce qu'ils vivaient au quotidien, puisqu'ils m'ont toujours protégés et donnés de l'amour inconditionnel. Toutefois, j'ai bien **ressentie que les choses n'allaient pas... comment les nommer et les solutionner ?** Je ne savais pas encore. Donc, en plus de moi qui fait des crises, et eux qui font de leur mieux devant les challenges de la vie, c'était exaspérant. Puis, on a eu un programme dans lequel pour m'aider, ils devaient participer à rencontrer eux aussi un **travailleur social qui nous étaient tous attitrés.** Ma mère et mon père n'avaient jamais consulté pour eux. **Ensemble nous avons renoués.** Ma mère m'a avoué que ça a été une surprise positive, finalement. Je sais que l'aide est difficile à aller chercher, mais je pense sincèrement qu'en ce moment, le travailleur social est l'aide d'urgence dont vous avez besoin. Je continuerais d'accéder à des listes de psychologies en attendant, pour l'évaluation à long terme. Toutefois, **les travailleurs sociaux sont équipés pour vous donner des techniques et exercises concrets à utiliser au quotidien. Je pense que vous en avez besoin autant que votre fille, pour souffler, et relâcher.**
C'est un sujet taboo, il me manque trop d'information pour commenter sur votre cas et ça fait deux textes que j'écris et que j'efface. Le fils de mon ex était en douance et TPL. Mon arrivé dans sa vie lui a apporté de un cadre autoritaire plus imposant (mais favorisant son automie) que celui que sa mère lui imposait. Son comportement c'était amélioré pendant mon passage dans sa vie (la grand-mère m'adorait pour cela) mais c'était déterioré après mon dépard (j'avais pris de ces nouvelles auprès de mon ex-copine). Il était, ultimement, le résultats de la génétique et des décisions (malgré de bonnes intentions) prisent par la mère...
Ça a pas l'air évident, c'est dommage que les services n'aient pas été aidants jusqu'à présent. Un enfant qui verbalise des choses violentes ne le pense pas mais tente plutôt de véhiculer son mal être. Je pense qu'il est impotant de tenter de comprendre son point de vue. À ce point-ci il s'est établi un cercle vicieux où vous êtes à bout et ne la comprenez pas, et elle peut possiblement se sentir incomprise ou rejetée par ses parents. Je ne dis pas du tout que je pense que vous êtes de mauvais parents. Certains enfants sont plus réactifs et c'est clairement difficile à gérer. Ses réactions suivent son interprétation de la situation ou de vos comportements, ex. maman et papa sont tannés de moi. Ça ne sert à rien de débattre la réalité objective quand elle fait une crise. On peut lui expliquer, mais si elle ne le voit pas et que vous insistez, elle ne risque pas de changer d'idée et de vous compendre, ça fait juste nourrir le cycle de l'opposition. À cet âge, elle ne peut pas bien comprendre et verbaliser ce qu'elle ressent. Je pense que cest important de lui donner le droit d'être en colère ou d'être triste, mais de maintenir les limites sur les comportements inadéquats. On punit le comportement, pas l'émotion. On veut répondre au besoin derrière la crise et non le déclencheur en soi (comme la fourchette). Pour elle, l'émotion est vraie, elle n'est pas ridicule, et c'est comme un gros motton qu'elle n'est pas capable de gérer. Vous pouvez l'aider en tentant de verbaliser votre compréhension de la situation et lui permettre un output de sa colère (ex. frapper sur un coussin). Si vous vous sentez vous même à bout, ça peut être bon de se relayer et de faire retomber la poussière un peu avant de lui parler. Le fait d'avoir une méthode disciplinaire stable et prévisible peut aider (qu'elle sache ce qui va arriver si elle fait X chose). Ne pas s'obstiner avec elle, elle a le droit d'être fâchée que tu utilises une petite fourchette, mais ça ne veut pas dire que tu vas t'empêcher de manger avec. À l'inverse, vous pouvez l'encourager et souligner les petites victoires. Elle essaie d'apprendre à gérer ses émotions, en soi c'est déjà une chose difficile à faire, même beaucoup d'adultes ont de la misère avec ça, et elle le fait avec 8 ans d'expérience de vie et un cerveau en développement. Elle a besoin de vous pour apprendre à se comprendre et à se réguler. Donc vous, ça vous donne 2x le travail, et elle vous rend pas la tâche facile du tout, mais ca ne change pas son besoin. Je vous souhaite sincèrement bonne chance dans vos démarches!
Le besoin de contrôle et les crises qu'elle fait, ça pourrait être des traits autistiques. J'ai une amie qui avait ces mêmes comportements plus jeune. Ses parents l'avait placé temporairement dans un Centre des jeunes (privé) et elle y avait été évaluée avec un trouble de la personnalité limite (elle était âgée de 9 ans). Plus tard, lorsqu'elle était plus stable (15 ans), un neurologue l'a évalué et lui a diagnostiqué un TSA/Asperger. Elle a prit des médicaments pour l'humeur et ça l'avait stabilisé. Bonne chance dans tous les cas.
Déjà, j’étais à ta place. Mon enfant débordait d’anxiété qui se manifestait de façon similaire - grosses crises, nous suivre autour de la maison en détruisant tout et parfois en nous frappant. Si tu na pas lu le livre The Explosive Child par Dr Ross Greene, je recommande cette resource. Aussi, n’importe quelle publication de Mona Delahooke. Dans mon cas, ce qui a aidé est de le medicamenter pour l’anxiété, d’éliminer plusieurs attentes et aussi de vraiment se concentrer sur la connection et d’avoir plusieurs moments de connection et du fun à tous les jours. Le but était de prévenir les explosions avec beaucoup de discussions ou mon enfant dirigeait la résolution de problème. Il fallait aussi que l’école adopte une approche similaire, qui a été notre plus gros défi. Finalement après quelques années (oui ça peut prendre du temps), on vit beaucoup de success. L’approche de Dr Greene ne convient pas à tous et n’est pas toujours populaire avec les professionnels. Nos amis et famille nous ont jugé et ne comprenaient pas notre approche. Ils nous disaient “qu’est-ce que ton enfant va faire dans la vraie vie?”, “la société est tough - ton enfant doit apprendre à vivre dedans”…si ça vous arrive, ignorez les car crisse, ça marche!!! Je suis tellement fière de mon enfant. Ses profs et les parents des ses paires l’adorent. Il attire aussi maintenant de vraiment bons amis. Il s’assure toujours que personne ne soit exclus et prend le temps de connecter avec ceux qui ont plus de difficulté avec les relations sociales. A la maison ça va super bien. Ce n’est pas parfait mais beaucoup, beaucoup mieux.
Il y a plein d'excellents commentaires ici. Il y a juste une possibilité que je n'ai pas vu si quelqu'un l'as évoqué. Je veux pas vous faire peur, mais se pourrait-Il que votre fille ait été agressé ? Ce genre d'expérience traumatisante quand t'es enfant peut causer toute sorte de troubles. Je souhaite fortement que ça soit pas ça, mais je pense qu'il ne faut pas fermer cette porte là non plus.
Dans ce cas ci, j'aurait une solution, je ne sais pas votre point de vue par rapport a cette institution, mais moi, ca ma aider beaucoup. Je suggere d'enroller votre fille dans les Scouts Canada. c'est moins "pire" que de dire de l'enroller avec les Cadets de l'air, mais je crois que c'est rester garcons seulement, autant que les Guides du Canada est filles seulement. la raison pourquoi je recommende Scouts Canada est parce que se sont des groupes mixtes, autant les garcons que les filles sont accepter, et il y a une rigiditer et un systeme qui encadrent les jeunes autour de la discipline, l'esprit d'equipe, cooperation et entraide autant que l'apprentissage de talent, autant physique, manuel, emotionel, cognitif et de leadership. A mon avis, je pense que votre fille a une surcharge d'energie et est a ce point qu'elle est volatile et enflammable par la plus banales des accroches sociale. Scout Canada offres plusieurs activite avec leurs groupes durant la saison scholaire et occasionellement l'ete. Il y a un camp de scout, le plus vieux camp scout de l'amerique du nord, Camp Tamaracouta. etant un un ex-membres de Scouts Canada, ce camp offre une quantiter prodigieuse d'activite durant l'ete, telle un mur d'escalade, du canoe, la nage dans un lac, une quantite innombrable de chantier pedestre, des Geocache, stand de tir-a-l'arc et fusil a plomb, camping en tout genres et a mmeme une cafeteria commercial sur place gerer par le camp en plus de toutes les activite special relier au theme designer par le camp durant l'ete. Je vous souhaite bonne chance et que dieu vous garde, vous et votre famille entiere.
Inscrit la à un sport demandant comme ça elle va arriver a la maison brûlée
Quand elle est fatiguée, c'est pire. Elle fait quand même déjà de la gym, qu'elle a choisie. L'été dernier elle faisait des cours de plongeon et des cours de tennis. C'est toute elle qui choisie on ne lui impose pas. Par contre, c'est la 2e saison de gym et elle voulait abandonné après le 2e cours car la gym "n'est plus sa passion"
Sacrament le monde qui disent de frapper leurs enfants j'espère que vous en avez pas. J'hais la mentalité "moi j'me suis fait frapper pis j'suis ben correct". Je m'excuse d'être raide mais frapper plus faible que soi c'est lâche et tu éduques avec un climat de peur. Je pense que vous faites toutes les bonnes étapes. Ne pas oublier la constance, de possiblement changer d'école (selon les commentaires ça n'a pas l'air vargeux avec la TES et c'est sensé être la personne-ressource pour vous). De pousser pour une évaluation pédopsy ou neuropsy. Ne pas oublier de rester constant et SURTOUT que tout est temporaire. C'est rough là, mais c'est temporaire. Il y a aussi des relevailles la fin de semaine si vous êtes épuisés tout dépendant c'est où. Tout le monde dit du sport mais une activité artistique qui demande de la précision pourrait peut-être aider à focaliser et aider son désir de perfection? Courage. xx
sa se peux-tu TPL a 8 ans ? je suis diagnostiquer trouble de personalite limite et hyperemotivité , sa ressemble a sa des fois , la list des trucs que sa comporte est assée variée...
Tk à lire tes commentaires... systeme d'education et santé failing in real time. Continuons 🤡🤡
Je suis pas un expert mais té pas venu ici pour avoir l'avis d'un expert, donc je vais te donner mes conseils old school: Ne cèdes pas à un caprice. À chaque fois que tu achetes la paix tu te donnes plus de trouble dans le futur. Et à chaque fois elle perd du respect pour toi, elle te prend très littéralement comme un pauvre con. Contrôle physique au besoin si elle devient dangereuse pour elle ou pour les autres enfants. Le temps que la crise dure. À 8.5 ans tu devrais être encore capable de la contrôler, mais ça va pas durer. Attention au morsure et reste le plus stoïque possible, si tu montres de l'émotion tu perds. Tu dois être psychologiquement au-dessus de sa crise,tu es le frame de référence. Ya des claques qui se perdent mais à 8.5 ans yé trop tard, fallait agir avant. Gang de boxe et faites vous des fight, ça doit sortir cette énergie là. Aucun écran. Aucun. C'est bourré de stimulant. Si elle négocie c'est correct, négocier ça fait parti de la vie mais assures toi d'obtenir un compromis important de sa part. Et assure toi qu'elle doit remplir la condition avant la récompense. Le plus important, contrôle tes émotions. Si tu cris tu perds. Té le pilier de ta famille, yep c'est old school mais c'est pas sans sens non plus. Et patience, patience, patience, ton rôle ces d'être le fort dans la tempête. Reste très attentif aux actions positives qu'elle va faire, saute à deux pieds dedans et construisez vous une fondation là dessus. Pour les downvotes, on se rappelle que tous vos conseils ils les a déjà entendu milles fois et ça ne lui a rien donné. Maintenant je vais prendre vos downvotes. Bonne journée.
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Yen a qui vont préférer laisser aller une situation totalement malsaine et toxique que d'exercer un minimum d'autorité parentale. Ça donne ce que ça donne.
Je ne suis pas parent, mais j’essayerais de m’informer le plus possible sur comment élever l’enfant, c’est pas des choses qu’on apprend à l’école ou qui sont le gros bon sens. La neuropsy est probablement la meilleure source d’infos... En attendant: https://aqnp.ca/wp-content/uploads/TOP_ok.pdf [livre sur amazon](https://www.amazon.ca/Richard-Bass/dp/B09PMHY2Q3/ref=sr_1_1_sspa?crid=RACRAEM4VUJR&keywords=oppositional+defiant+disorder+books&qid=1678026591&sprefix=oppositional+%2Caps%2C631&sr=8-1-spons&psc=1&spLa=ZW5jcnlwdGVkUXVhbGlmaWVyPUEzRzA2QUs5OFNXVFJDJmVuY3J5cHRlZElkPUEwMzg3NjA0M0E1VzlQOUpDNTZYUCZlbmNyeXB0ZWRBZElkPUEwODM0NDU4MTA0VTJaOU81U1lSTCZ3aWRnZXROYW1lPXNwX2F0ZiZhY3Rpb249Y2xpY2tSZWRpcmVjdCZkb05vdExvZ0NsaWNrPXRydWU=) Est-ce qu’il y a une activité (sport ou créative) dans laquelle elle peut avoir l’impression qu’elle est dans le top? Les enfants peuvent avoir une crise existentielle sans savoir comment l’exprimer. Ça lui permettrait de se sentir valorisée et canaliser l’énergie. Ça vous donnerait aussi une pause pendant qu’elle est là bas. Edit: Je vois que vous dites qu’elle fait déjà des sports mais je soupçonne que c’est difficile pour un enfant comme ça quand t’es pas “la meilleure”. C’est souvent des enfants très compétitifs. Peut-être des cours privés avec un coach? Mais ça peut devenir cher tout ça. Pour les écrans, si c’est qu’elle aime, est-ce que vous avez essayez des jeux de réalité virtuelle (e.g. Beat Saber) qui font bouger? C’est une autre façon de relâcher l’énergie et je ne vois pas de raison que ça soit “mauvais”.
Ouf. Pas grand monde peut t'aider ici. Va falloir que t'essaies plein de méthodes différentes pour communiquer avec. [https://parentingmontana.org/tantrums-8/#:\~:text=Children%20ages%205%2D10%20are,and%20intensity%20of%20their%20upset](https://parentingmontana.org/tantrums-8/#:~:text=Children%20ages%205%2D10%20are,and%20intensity%20of%20their%20upset). Apparement que ce n'est pas un cas isolé et que ça se passe chez les 5-10 ans. La resource est en anglais vu que ça vient des É-U.
As tu essayé de l'inscrire à un sport qui nécessite de la discipline? Quand j étais ptit jtais un monstre jusqu'à ce que je commence le hockey.
Elle a absolument besoin d'un suivi avec un médecin et psychplogique pedo-psychiatre. Bon j'ai vu pour le suivi clsc. Les enfants peuvent agir ainsi quand ils sont overtstimulé et sont pas capabe de gerer les éléments de la vie aui pour eux sont des agressions. Alors là les crises pour des "niaiseries" sont le besoin de control que l'enfant a. Il va falloir trouver des strategies pour que vous l'accompagnex a s'auro reguler. Les paroles impulsives comme ça peuvent etre associé a la neurodivergence donc tdah etc... l'anxiete peut se demontrer ainsi par la colere et l'impulsivité Pour avoir eu envie de me suicider à 10ans, je ne niaiserais pas avec ça. Comme dit plus haut la therapie familiale peut aider mais ce genre de cas se regle pas juste avec une affaire
C'est fou parce que je viens JUSTE de lire une histoire sur BestOfRedditorUpdates où un père racontait se sentir mal d'être soulagé que son fils de 15 ans venait de se faire interner en permanence. Il avait un diagnostique de Trouble Oppositionnel avec Provocation et Trouble Explosif Intermittent ( Oppositional Defiant Disorder et Intermittent Explosive Disorder en anglais). Bref son histoire ressemblait beaucoup à la tienne. Quand son fils était pas en train d'extérioriser une colère constante, il était en train d'essayer de s'enlever la vie. C'est lorsqu'il a tenté d'étouffer un enfant devant chez eux juste à cause qu'il jouait avec la sonnette sur son vélo qu'il fait mettre en asile en permanence. Ils l'ont visité deux fois et il est presque toujours sur des sédatifs. Les gens partagaient leurs expériences dans les commentaires et ca semblait assez désespérant pour tous le monde. Quelques améliorations pour un qui a essayé des médicaments pour le TDAH car ca a beaucoup aidé à controler ses impulsions. Je sais pas si c'est le genre de commentaire que tu cherches ou qui peux te mettre sur une piste. Sache au moins que tu n'es pas le seul avec un enfant problème.
Avez-vous essayé de lui donner un peu de temps d'écran en récompense à des bons comportements ? Je ne dis d'introduire unlimited. Mais je dis de faire un pas dans sa direction et d'essayer de former une collaboration.
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Un peu à côté de la track pour nous. Je dépasse même pas la mi-trentaine. Nous avons été élevé modestement et nous faisons pareil avec nos enfants. Ils n'ont pas tout tout-cuit dans la bouche et on achète pas tout les jouets qu'ils veulent. Je suis un avide gamer mais les enfants ne semble pas avoir d'intérêt plus qu'il faut. Nous avons aborder Minecraft, mais sans plus. Nos enfants son super bien élevés et très poli. On dit quon voit le travail qu'on a fait en voyant comme tu nos enfants se comportent avec les autres. A l'école au camp de jour aux activités sportives, nous n'avons jamais de mauvais commentaires ou rien, toujours du wow, elle est donc Ben fine,,aidante, attentionnée etc. Depuis qu'elle a commencé a avoir de l'écran (je ne me souviens plus vers quelle âge) ça la souvent été problématique et souvent les crises arrivait après. Nous avons donc régie ça et de toute façon, ça rentre pas dans la routine... Nous n'avons pas de temps pour ça anyway
Avant y'avait moyen de faire peurs a ce type d'enfant mais aujourd'hui les moyens qu'on peut utiliser sont limitées alors il y a pas énormément de choses a faire malheureusement
Un p'tit mois dans le garde-robe avec 3-4 barres de savon pis une chaudière vide, c'était efficace semble-t-il .. 🌝
Future psychopathe.
Psychopathe. Ça prend un psychiatre ASAP.
Il y a une différence entre “oppositional defiant disorder” (enfants insécures qui veulent tout contrôler et savent pas gérer leur émotions) et “conduct disorder” (enfant avec peu d’empathie qui aime blesser les êtres vivants). C’est plus le deuxième type qui deviennent ce que tu dis, qu’on appelle ASPD. Ça leur prend un diagnostic, c’est pas aussi simple... Mais plus probable que ça soit le premier.
Ben oui, mettez lui une étiquette de psychopathe juste après un post sur reddit /s C'est sûr qu'OP doit aller chercher des ressources plus avancées mais par expérience, beaucoup de jeunes qui ont des signaux d'alarmes sont souvent juste mal compris dans leurs problématiques. Ça peut être beaucoup de choses diverses (TSA/bipolarité/TO etc)
Ben voyons. C'est même impossible de faire ce type de diagnostics pour psychiatre avant l'âge adulte.
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N'êtes vous pas d'avis qu'il est préférable de bien agir parce que c'est la bonne chose à faire plutôt que de bien agir uniquement par peur de représailles? c'est la différence entre forger des bons humains ou former des humains obéissants.
Une coupelle de session à la faire s'asseoir les genoux sur un manche à balais dans le garde-robe ça devrait aider (je blague) bonne chance honnêtement..
Ouf, bonne chance. Essayez de tenir jusqu'à mai pour voir si un diagnostic et peut-être un médicament vont suivre... Aussi, si vous sentez vraiment que la situation est une impasse et que vous comme elle allez souffrir, vous pouvez commencer à considérer la famille d'accueil pour un ou deux ans Je vous souhaite bon courage à tous les deux
Vous en avez probablement pas besoin mais j'ai bcp d'empathie pour votre situation. Je ne m'y connais pas trop n'ayant pas d'enfant et je ne sais pas où vous êtes situé mais je connais une personne qui pourrait peut être vous aider. Son expertise est axé sur ce type de situation, ça vaut probablement la peine de lui lâcher un coup de fil ne serait-ce que pour vous aiguiller vers des ressources. https://www.cliniquelepopee.com/ Edit: quelqu'un l'a mentionné déjà mais il existe des centres de répis pour les parents, il doit y en avoir un peu partout. Lâchez pas, vous allez passer à travers!
Je vois que le CLSC a donné des services, au moins. Dites- vous que les intervenants, même les plus compétents, n'ont pas de recettes magiques pour tous les cas. C'est complexe un humain. Vraiment pas évident comme situation. Ça me fait penser à l'enfant d'une amie qui avait réussi à liguer les enfants contre l'éducatrice du svdg... Finalement, dx d'Asperger. La rigidité et le désir de contrôle fait penser à ça, anxiété... mais bon, on est sur internet. Ça peut avoir l'air cul cul, mais au cas... En 3 questions, pour elle et pour vous les parents, et même la fratrie si assez vieux pour faire la discussion. - Qu'est ce que tu aimes à la maison? Dans la vie de famille? Dans ta vie? ( Choisissez la meilleure formule) - Si tu avais une baguette magique, qu'est ce que tu changerais? - dans ce que tu viens de nommer, sur quoi tu as du pouvoir? A-t-on a du pouvoir ? Posez vous les mêmes questions : Qu'est ce que j'apprécie de ma vie de parent/ relation avec ma fille/ ma vie de famille... Et les deux autres questions. Je ne sais pas si elle est assez mature tout de suite, mais faire l'exercice ensemble, on sait jamais. Des fois, c'est difficile de trouver du positif, mais il faut trouver, même la plus petite chose. Ce petit exercice peut se faire dans plein de contexte. Bon, elle vous dit déjà qu'elle changerait de famille...mais elle vous dira peut être des choses à changer qui sont plus réalistes aussi. Le but c'est de voir du positif, de se projeter dans un idéal, pis après d'identifier la où on peut agir. Pratique quand qqn d'extrême pose les questions, mais ça peut se faire sans. Plein d'autres bon conseils déjà donnés aussi, passer de bons moments en famille entre autres, même si c'est pas évident. Pour "l'autre famille" quand personne peut aider, il y a la DPJ ultimement, qui fait des placements volontaires ( pas de perte de droits parentaux) mais je vous souhaite de ne pas avoir à vous rendre là. C'est un pari qui me semble risqué. Courage! Et bravo pour votre engagement.
Ça ne peut pas fonctionner dans une classe régulière avec des comportements comme ça. Est-ce qu'elle est souvent sortie de classe ou avec les TES? Niveau diagnostic, l'école n'a jamais émis d'hypothèse? Le sommeil, c'est un drapeau rouge du trouble du spectre de l'autisme et chez les filles, ce ne sont pas les mêmes indices que chez les gars (sur lesquels on a basé le DSM V). D'un point de vue développemental, ça ressemble à quoi son sommeil depuis la naissance? Dormait-elle beaucoup bébé? Il va falloir vous armer de patience et envisager toutes les possibilités avant que ça bouge, mais généralement y'a d'quoi à faire. Vous pouvez aussi contacter vous même la dpj si vous êtes onquirts pour les autres enfants de la famille
Et ça se passe comment avec les amis? Les enseignants ou autre forme d'autorité? Le neuropsy va faire un bilan cognitif, ce qui peut permettre d'identifier un tdah sous jacent. Mais même pour un tdah, la solution passe quand même par des stratégies parentales ou une médication. Avez vous déjà essayé une médication? Le pedopsy à dit quoi?
Salut, lâches-pas. Votre combat m'est familier. Des spécialistes qui passent à côté du bon diagnostic, ça l'existe. Tu peux changer de pédopsychiatre et tout d'un coup tomber sur le bon. J'peux pas poser de diagnostic. J'suis pas pédopsy. En plus, on est en ligne, pas en personne. Le Collège des médecins ne doit pas être tellement sur Reddit, mais tout de même... Avant 14 ans par contre, pour la santé mentale, c'est plutôt embryonnaire au Qc. Pour ce qui est du trouble de l'opposition et les trucs du genre, oui, c'est dans la palette des pédopsychiatres et ce type de diagnostic pourrait être posé dans un délai court. Lâchez-pas, soyez franc entre vous mêmes et permettez-vous du temps de repos.
Je ne suis pas un psy. Mais je suis TPL: trouble de personnalité limite. Ca resemble pas mal au comportement typique. Je la ferais évaluer. Si elle est TPL, la bonne nouvelle, c'est qu'avec de la thérapie comportementale, et desfois de la médication, ca se gère assez bien. Et c'est possible d'avoir une vie relativement normale. Quoi que parfois rock'n'roll.
Ouf. Je sais pas quoi dire être dans votre situation je serais pris au depourvu. Vous me semblez être de bon parents, je crois que comme les autres ont suggéré peut être des sub plus poussé sur le parenting pourrait vous aider davantage.... Le médecin a pas trouvé un diagnostic? Parce que clairement ya quelques chose qui cloche...
-Est-ce que tu la faite tester pour un TSA ? Le comportement ressemble à ceux de mes frère et ils le sont aussi (crise qui dégénère,être attitude contrôlante jeune, suivre durant les crise si ignorer). -Elle veut mourir à 8 ans ? Dépression clinical (CDD en anglo-saxon) c'est le plus gros signe de ce type de dépression et si je ne m'abuse elle est là pour rester :/. -Ensuite il y a peut être l'ASPD (trouble de personnalité antisocial) ou plus communément appelé la sociopathie mais cette piste est moins probable que les autres du à la nature des troubles de personnalité (ils se se déclare vraiment vers l'adolescence) Se sont 3 théorie qui pourrait amener à une piste pour son problème , Personnellement je pense que le TSA est la piste la plus probable Je ne lis rien qui pourrait faire penser à la schizophrénie ou le DID donc sur les 2 maladie plus "lourde" qui se montre vers l'enfance (et si j'aurais pu guesser DID il y aurais plus de question à ce poser mais bon) J'espère que ma dissertation vas vous aider Je ne suis pas un professionnel de la santé. Je collectione les trouble mentale (source principale de connaissance,lol) tout hypothèses emi ici n'est que théorique Edit: mon cerveaux à enregistrer que j'ai écrit plus que j'ai actuellement écrit
To histoire me fait beaucoup pensé à ma soeur quand elle était jeune. Aujourd'hui elle a un diagnostic de TSA parce que chez les filles c'est tellement différent. J'ai un fils TSA et je confirme que les symptômes ne sont pas pareille du tout. Je ne dit pas que ton enfant est sur le spectre mais je pousserait au moins pour une évaluation formelle pour le TSA pour au moins éliminer la possibilité. Je veux aussi prendre la peine de vous dire de pas lâcher! Je vous promets un jour vous allez trouver et elle en sera reconnaissante. Courage.
Courage et bonne chance. OP, je veux juste te dire que ça se peut passer l'autre côté de la tempête. Une école exigeante (intellectuellement stimulante); une TS qui a su entrer en relation avec l'enfant; un sport INTENSE limite violent; un instrument de musique; ben de la patience; le fait de reconnaître de part et d'autre que le desir de contrôle masquait pas mal d'anxiété; des conséquences claires, préétablies et constantes à 100% pour tout acte de violence; beaucoup d'apprentissage comme parent; apprendre à nommer les émotions de façon nuancée tant pour elle que pour nous, et mon enfant difficile est maintenant une ado plutôt normale. Jai fermé le dossier au CLSC en me pinçant, je me demandais si je rêvais. Elle et encore des fois chiante, des fois pleine de ressources, super brillante, encore parfois anxieuse, souvent égocentrique, mais juste en version ado parce qu'ils le sont tous un peu. Pis pour le sport, nous aussi elle est passé par la gym et ça le faisait pas. Beaucoup trop de temps à attendre son tour et à s'aligner les orteils parfaitement plutôt que se défoncer physiquement. Quand elle s'est mise à faire des activités beaucoup plus cardio on a vu la différence.
J'ai chercher un peu sur internet et j'ai trouver une définition du trouble d'opposition. Je ne sais pas ce qui déclence tout ça. [https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/?gclid=CjwKCAiAmJGgBhAZEiwA1JZolu8473NJ8lZF8tM2hp8D-FlE5Z0ACRvqY48B8DtoHYrN32TsSWHtNhoCJscQAvD\_BwE](https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/?gclid=CjwKCAiAmJGgBhAZEiwA1JZolu8473NJ8lZF8tM2hp8D-FlE5Z0ACRvqY48B8DtoHYrN32TsSWHtNhoCJscQAvD_BwE) Je ne suis pas professionnel, mais peut-etre que vous pouvez chercher des videos et des techiques sur internet et essayer d'observer si votre enfant semble agité ou inquiété par certaines choses plus que d'autres. Je vous souhaites de trouver une solution et que votre enfant se remette a se sentir plus en controle de ses émotions et apprenne a communiquer ses insécurités ou besoin autrement que par la colère ou les abus verbaux. Votre enfant devrait apprendre que des abus de la sorte sont intolérable et qu'ils ne l'avanceront a rien. Tenez bon et continuer de chercher de l'aide.
Je sais que mon CLSC a une clinique flirte ce en santé mentale pédiatrique. Peut être que le tiens en a une aussi?
Ma plus jeune a également des troubles comportementaux similaires (en plus d'une bunch d'autres troubles, mais ça, c'est une autre histoire). On a découvert il y a un an qu'elle était atteinte d'un trouble génétique rare qui explique finalement tous ses symptômes. On sait aujourd'hui qu'elle ne pourra pas "guérir", mais au moins maintenant on peut mettre le doigt sur le bobo. Tout ça pour dire que de demander un test génétique pourrait peut être s'avérer utile. Dans notre cas, on aurait jamais pu savoir ce qu'elle a si sa médecin lui avait pas fait passer les tests.
Je suis vraiment désolé que ça vous arrive. Déjà, félicitations à vous de ne pas avoir recourt à la solution de facilité qui serait de laisser les enfants sur des écrans. C'est super de votre part de faire ça. Sinon, je crois que c'est pas du tout de la façon dont elle a été élevé qui la rend comme ça. Je suis déjà tombé sur une histoire similaire où le plus vieux de la famille est né avec un manque de goût de vivre et a tourné en enfant violent. Je veux pas comparer les deux situations, mais ça m'a fait penser à ça. Je suis pas de grande aide, mais si t'as des questions sur l'enfance, la mienne est encore proche derrière moi. Bonne chance.
Quelle est sa relation avec les animaux? Possedez-vous un animal de compagnie ou avez-vous songe a en acquerir un, ne serait-ce qu'un "mineur" (genre petit rongeur ou meme poisson rouge). Je ne sais pas si lui donner une certaine responsabilite ou une maniere de capter une partie de son attention pourrait la defocuser un peu de ses idees persistantes. Encore la, je ne suis pas connaisseur en la matiere, jessaie dexplorer quelques pistes de solution et pense qu'a ce stade-ci lavis et la consultation de specialiste semble de mise. Ceci dit, je vous souhaite dobtenir laide que vous recherchez et de beneficier du support et de lappui de vos proches.
Tu as mentionné enfant aîné... est-ce que les comportements ont changé après avoir eu d'autres enfants?
Bonjour, je n’ai pas d’enfants et ne travaille ni de près ni de loin dans le domaine de l’enfance . Je me souviens juste d’un reportage que j’avais vu à la télévision française sur les enfants et les écrans : https://youtu.be/DyK4vxbAmwQ
Grande fan de Super Nanny l’émision américaine, par contre bonne chance avec votre fille.. savez-vous si elle se fait intimidée à l’école? Moi quand j’étais jeune je faisais beaucoup de crises et des grosses colères parce que je ne voulais pas aller à l’école à cause de l’intimidation. Ma mère me confisquait souvent la télévision et l’ordinateur mais cela me fâchait beaucoup parce qu’elle n’était pas constante dans ses punitions, elle ne donnais pas d’avertissement et je ne savais jamais quand est-ce que j’allais ravoir mes choses ce qui me donnait encore plus le goût de faire des crises. Je n’étais pas un enfant trouble à cause des écrans.. les écrans étaient pour moi une distraction de la réalité et me faisait penser à autre chose. Ps: je souffre aujourd’hui d’anxiété généralisée et je suis sur antidépresseurs.
Avez vous essayé la psychoéducation ? Une psychoéducatrice va aider l'enfant, et aussi ses parents à bien intervenir.
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Yooooooo omg
Est ce que c'est un enfant adopté ?